Aiko Nishimura

Aiko Nishimura
• Pseudonyme : Aiko, la gâchette folle !
   • Age : 20 ans
   • Sexe : Femme.
   • Race :  Humaine

   • Métier : Archéologue + Tireuse d'élite
   • Groupe : Pirate

   
• But : Décoler de mon îlot pourri !

   • Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Lire les ponéglyphes !
   • Équipement : Deux armes à feux : Lance-roquette + Minigun !

   • Parrain : /

   • Ce compte est-il un DC ? /
   • Si oui, quel @ l'a autorisé ? /

   • Codes du règlement :  


   
Description Physique

Au cours de ma vie je n’ai jamais vu de personnes originales. Tout le monde s'est contenté de rester dans les normes, de ne pas être extravagant. Tout le monde voulait être bien, beau, que l’on ne se moque pas de ses vêtements, ou encore de ses cheveux. Tout le monde veut être parfait en suivant des critères classiques. Mais en arrivant sur cette île de fou, je me suis rendue compte qu’ici, tout ça ce n’était que foutaises, et que tout le monde se fichait de ce que tu portais, que ce soit un pull bleu avec des cerfs ou un pantalon rose à carreaux verts, que tes cheveux soient rasés, en chignons ou en batailles. J’aime cette philosophie, être libre, j’aime tellement ces bandits et ces pilleurs qui se foutent de tout. Mais laissez-moi me décrire un peu et voyez à quoi je ressemble.

Bleu, mes yeux étaient bleus. Une couleur assez banale finalement. Une couleur fascinante et ambiguë qui pouvait être vue de différentes manières. Il y avait là plusieurs significations, mais quand je me regardais dans la glace, je n'en voyais aucune dans mon regard dépourvu d'émotion. Mes pupilles n'étaient pas beaucoup dilatées, disons qu'elles étaient petites. Et mes yeux n'étaient pas souvent humides. Ils trahissaient parfois ma folie. Néanmoins, j'avais un beau regard ; encadré par des sourcils rouges, taillés finement. Oui, ils étaient rouges, comme mes cheveux d'ailleurs. C'était un rouge, disons, passe-velours, mais il y avait plusieurs reflets. Cette couleur, qui coiffait mes cheveux en deux longues nattes, me donnait une certaine... originalité. Oui, moi aussi je n’avais pas souvent rencontré de personnes avec les yeux bleus et les cheveux rouges. Mon nez, lui, était plutôt fin et régulier, avec de petites narines. J'avais un sens de l'odorat assez développé. Malheureusement ce développement s'arrêtait aux limites humaines et je ne pouvais pas sentir de fleurs à des kilomètres comme le faisaient les canidés. C'était bien dommage. Ma bouche n'était pas extraordinaire, elle était petite certes, mais mes lèvres supérieures et inférieures étaient de tailles égales. Par contre, j'avais une belle dentition même si la couleur blanche s'était estompée au fil des années. Mes oreilles étaient classiques et sur celle de droite, un petit anneau blanc, très simple, très fin d'à peine deux centimètres de diamètre venait s'y accrocher. Mon menton était plutôt arrondi. Et enfin, mon visage était assez maigre et fin, d’une forme ovale et d’un teint pâle, comme celui des cadavres. Mes joues étaient creusées, plutôt blafardes et la physionomie de mon visage était stoïque.

Étonnamment,  je n'étais pas si grande que ça, je mesurais vers les un mètre soixante-cinq : une taille plutôt standard et correcte pour une jeune femme finalement. On pouvait me penser frêle, sans défenses ou encore faiblarde, seulement quand je dormais. Mais en réalité, j'étais bien plus costaude que ce que la moitié des gens pensaient. Même si mes muscles n'étaient pas développés comme ceux des hommes, j'avais une sacrée force et je pouvais soulever de lourdes charges. L'apparence est trompeuse n'est-ce pas ? En revanche, mes épaules n'étaient pas très larges, un peu carrées. Elles étaient liées à mon cou, qui lui était long et fin, habillé d'un collier à la ficelle noire au bout duquel pendait une munition en or. Mes bras étaient longs, de la même couleur que mon visage. De plus je faisais facilement le tour de mon poignet avec mon pouce et mon majeur. D'autre part, mes mains n'étaient pas très douces, mais plutôt irritées par le froid. Au bout, mes doigts étaient longs et fins. Quant à mes jambes, elles étaient aussi fines.Cependant, on voyait un peu de muscle au niveau des cuises et des mollets. Je n'étais pas non plus un squelette vivant, loin de là. Je pesais mon poids : cinquante-quatre kilos. J'avais une démarche plutôt tranquille même si parfois instable. Rare étaient les fois où je marchais lentement, disons simplement que j'étais assez dynamique.

Le plus gros signe distinctif que j’abordais était ma balafre, une longue cicatrice qui partait du bas de mon front, traversant mon œil gauche et s’arrêtant au milieu de ma joue gauche. C’était une vieille histoire que je m’efforçais d’oublier. Cette marque ne m’obsédait pas tant que ça. Aussi je portais des habits assez détendus et confortables. Ils étaient, la plus part du temps, similaires : un long tee-shirt noir, un pantalon militaire, mais noir, le kaki ce n’était pas mon truc, puis enfin des bottes style ranger. Le moins que l’on puisse dire, c’est que je pouvais traîner partout avec cette tenue. De temps en temps, je mettais une veste en cuir, notamment par temps de pluie et de vent. En ce qui concernait ma démarche, c'était plutôt inaperçu. J’aimais bien mettre mes mains dans mes poches, et marcher tranquillement, sans toutefois perde le rythme. Quand je parlais, il m’arrivait souvent d’utiliser mes mains, c’était naturel chez moi, puis je trouvais le langage des signes… universel ! Globalement je n’étais pas quelqu’un de faible ou de repoussant, j’étais une personne normale, avec son degrés d’originalité.  


Description Psychologique

Je n'avais pas le pire caractère du monde. Je n'étais ni la fille la plus gentille, ni la fille la plus méchante. J'ai mis du temps à trouver ma propre personnalité. J'ai croisé beaucoup de personnes différentes, allant du cruel tueur à la gentille petite fermière. Je me demande encore ce qui est le meilleur, disons que chaque personne est unique.

Personnellement, j'avais une psychologie complexe. D'ordinaire, j'étais active et n'aimais pas me tourner les pouces : je préférais être en mouvement. En ville, dans un bateau ou n'importe où, je ne restais pas allongé à rien faire sauf pour me reposer. J'étais plutôt endurante, énergétique voir quelquefois infatigable. Les longues balades ne me faisaient pas peur, au contraire, j'aimais ça : traîner dehors et me promener. A la fois relaxant et mouvementé. J'étais aussi animé, vive et adroite dans le sens où mes réflexes étaient plutôt convenables. J'adorais l'aventure : l'imprévu, l'extraordinaire, le surprenant. Effectivement, brave et audacieuse, j'avais rarement peur de l'inconnu et je n'avais pas de mal à explorer de nouveaux horizons. Courageuse, je ne me plaignais presque jamais. J'avais un côté débrouillard et déterminé qui faisait naître ma combativité et ma compétitivité. Comme je disais toujours : que le meilleur gagne. Même si j'étais dynamique j'avais parfois de longs moments de lassitude. Au-delà de cette petite activité, j'étais persévérante, tenace et résistante. Oui ce côté-là, je l'avais forgé pendant mon enfance. La chose que j'aimais le plus c'était la liberté. Je ne supportais pas ceux qui privaient les hommes de leur liberté.

Il m'arrivait souvent d'être à l'écoute, attentive, concentré et curieuse. Je ne me mêlais pas de ce qui ne me regardait pas. Cependant, j'aimais bien écouter sans rien dire, je m'efforçais de rester discrète, calme. J'avais un côté patient et sérieux même si j'aimais beaucoup blaguer. La plupart du temps, j'essayais d'être appliqué. Astucieuse, ambitieuse, j'aimais bien être autonome, je me débrouillais seule et ça m'allait très bien. J'essayais de réfléchir logiquement, avec lucidité et malignité. J'aimais me cultiver, j'étais douée pour apprendre. Aussi j'étais intuitive, imaginative et intéressée par tout ce que je voyais. J'étais observatrice et avait un regard objectif, je n'ajoutais jamais de sentiments. Je restais toujours pragmatique, n'aimant pas les fausses promesses, les baratineurs et les paroles dans le vent. J'étais très réaliste, tout en restant tolérante. Quand je parlais aux gens, j'essayais d'être convaincante, éloquente, perspicace et persuasive. J'étais juste, naturelle et mature.

Loin de moi un palmarès de qualité, j'avais aussi beaucoup de défauts, notamment dans ma façon de m'exprimer. J'avais ce sale côté abrupt, cassant, caustique et rigide. Même si j'aimais écouter, je ne parlais pas, j'étais asociale, froide, impulsive, instable et plutôt… arrogante.  Parfois méchante, parfois sarcastique. J'étais dure et comme ça depuis mon enfance. Je m'étais formée une carapace. Alors dans le même genre j'étais presque muette, mystérieuse, renfermée, secrète, solitaire voir même sombre. La compagnie de quelques personnes me suffisait amplement. Même si j'étais active je n'avais pas une mine joyeuse pour autant. Aussi, j'étais une fille plutôt têtue, voir même très bornée. J'étais obstinée, compliquée, arriviste. Je ne pouvais pas m'empêcher d'être cynique et désobéissante : désormais libre, je ne pouvais plus obéir aux ordres de qui que ce soit. J'étais rebelle et révoltée contre beaucoup de choses mais je n'en parlais pas, je ne l'extériorisais pas, je gardais mes pensées pour moi. Très rarement, j'étais paresseuse, fainéante et nonchalante, je n'aimais pas ce côté, je préférais être active en toutes circonstances. J'aurais aimé être un peu plus douce, mais on se forge en grandissant et le passé n'est pas toujours joyeux.


   
Biographie

Est-ce que vous me voyez ? Regardez, je suis là : debout, dans cette arène, adossée contre le mur, au milieu des hurlements et des ovations destinées aux hommes sur l'estrade. Les bras croisés, mon pied droit et mon dos collés au mur, mon lance-rocket sur l'épaule, j'observe tous ces contrebandiers, rebelles, malfrats et pirates en train d'acclamer les deux hommes sur le "ring". Le combat va bientôt commencer, je ne sais pas si celui-là sera à mort, mais je mise sur l'homme habillé en noir, il m'a l'air plus costaud et plus intelligent que son adversaire. Vous n'étiez pas au courant ? Bienvenue à Rokade, la patrie des contrebandiers et des rebelles. Mais revenons quelques années en arrière. En réalité, je ne suis pas native de ce pays barjo. Non, je suis née au royaume de Saint-Urea. Pas si emballant que ça je vous l'accorde. 

J'ai grandi jusqu'à mes dix ans dans cette puissance dominante de South Blue. Une île en apparence heureuse, équilibrée et juste. C'est ce que je pensais aussi. Je vivais dans la zone extérieure. Une vie pépère, sans problème. La normalité dirons-nous. J'étais une jeune fille heureuse, je ne pouvais pas me plaindre; j'avais un toit, de quoi manger, des amis et une famille qui m'aimait. Mon frère avait un an de moins que moi et mes parents étaient propriétaires d'une petite épicerie en bord de mer. Un commerce sympathique qui proposait un choix d'article correcte et avantageux. Bien-sûr, ce n'était pas équivalent aux épiceries de la cité intérieure, mais ça convenait très bien aux habitants du quartier et aux marins accostant sur l'île. Quand j'étais petite, j'allais toujours à l'épicerie après l'école. Déjà pour accompagner mes parents et les aider dans de petites tâches, mais aussi pour ne pas me retrouver seule à la maison. J'étais naïve, pure et innocente à l'époque.

Je me souviens bien de ce vendredi après-midi. Après l'école, comme chaque jour, j'étais revenue au commerce. Ma mère m'avait proposé d'aller faire un petit tour sur la plage. Pourquoi  pas ? Le soleil brillait dans un ciel bleu dépourvu de nuages et les quelques mouettes présentes chantaient en harmonie. Pourquoi ne pas mettre les pieds dans l'eau ? C'était une bonne idée, prendre un peu l'air. Le commerce était en bordure de mer alors je ne m'inquiétais pas. On pouvait facilement jeter un œil sur moi par la fenêtre. Je m'étais donc aventuré sur cette immense plage où un bon nombre de bateaux étaient parqués sur la rive. Je me disais que les marins naviguant à bord devaient sûrement être en ville. Étrangement, il n'y avait presque personne sur la plage. J'eus envie de toucher l'eau de la mer. Était-elle chaude ou froide ? J'étais curieuse, trop curieuse. Mais après tout je n'étais qu'un enfant. Alors, sans réfléchir, je m'étais approchée de l'eau et avait touché la mer lorsqu'une voix grave m'interpella. Je me retournais un peu confuse pour voir qui me parlait. Face à moi : un inconnu, trois têtes de plus que moi et un regard qui ne me rassurait pas vraiment.

- Tu es seule petite fille ?

- Bah.. euh.. ma maman est là-bas !

Je montrais l'épicerie du doigt, contente de ramener un potentiel client. Mais non. Je m'étais complètement trompée. L'homme m'avait attrapé par le bras et me traînait de force vers un bateau. Je me débattais, difficilement. Je criais. Je voulais rejoindre mes parents, me débarrasser de l'emprise de cet homme. Mais c'était trop tard. Je n'aurais pas dû rester seule sur cette plage et autant m'éloigner de l'épicerie. Toucher l'eau de mer était aussi une mauvaise idée. Forcé, je montais dans un bateau plutôt imposant et on m'enfermait dans une cabine. Avec moi : deux autres filles, sûrement plus âgés. Je tambourinais à la porte avec le peu de force qu'il me restait pour espérer sortir.. mais ce que je faisais ne servait à rien. L'une des filles a posé sa main sur mon épaule pour m'arrêter. Un regard remplit de désespoir et de haine.

- Point de non-retour. Ils nous emmènent sur l'île des esclaves. 

Au début, je ne me suis pas rendue compte de la signification du mot esclave. J'avais dix ans et j'ai juste pleuré parce que je n'allais plus voir ma famille. Le voyage a duré quelques semaines et le seul contacte extérieur que nous avions était le hublot de la cabine par lequel nous pouvions regarder la mer. Un hublot sale et haut pour ma petite taille. Les marins nous apportaient à manger mais on ne sortait jamais de notre "chambre". Quand nous sommes sortis pour aller sur le pont, nous avons été enchaînés. Le fer froid a recouvert mes poignets. J'ai surpris une conversation et la seule chose que j'ai su : c'était que nous n'étions plus sur South mais sur West Blue. A ce moment, j'ai compris qu'il n'y aurait plus aucunes issues pour retourner sur mon île natale. On m'a placé dans un camp dédié aux enfants au sud de l'île pas trop loin de la côte. J'avais le luxe de voir les vagues se déchaîner contre les rochers. Nous étions une trentaine dans ce camp. Filles et garçons mélangés, nous étions là pour nous occuper des légumes, des rizières et accessoirement de la couture. Nos petites mains leur étaient bien utiles. Pour nous c'était presque quatorze heures de travail dans la journée, de 6h à 20h avec une pause de vingt minutes à midi. Je n'imaginais pas ce que les adultes subissaient. C'est à ce moment que j'ai compris la signification du mot esclave.

Nous étions tous les jours dans les champs. Qu'il pleuve, vente ou neige. Nous ne pouvions pas parler et si le quota demandé n'était pas rempli nous ne mangions pas ou trop peu le soir. C'était dur. Les conditions étaient mauvaises, quelques enfants étaient morts de faim ou de fatigue. D'autres s'étaient suicidés. Il n'y avait aucune hygiène et une sale odeur de mort régnait partout. Les soldats devaient nous surveiller et nous trimions pendant qu'ils buvaient. Ils nous prenaient pour leurs jouets. Quelques filles disparaissaient le soir et ne revenaient jamais. Certain se faisaient taper. Ils nous frappaient avec leur fusil ou bien nous donnaient des coups de fouets. Je me souviens d'une après-midi venteuse qui marqua ma vie. Une des filles du camp avait maladroitement renversé un panier de carotte. Le soldat, ayant fini et jeté sa bouteille en verre, avait attrapé le fouet. Vous imaginez la suite ? Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il ne faut pas plus de dix coups de fouet pour tuer quelqu'un. La fillette en a reçu six et s'est faite couper l'auriculaire. Arrivée au milieu de la scène d'horreur j'ai vu le soldat retourné et la fille à terre. Je l'ai aidé à se relever, mais le soldat n'en avait pas fini, il m'a fouetté au visage et a entaillé ma peau. Du front à la joue passant par l'œil cette cicatrice restera marqué sur mon visage à jamais.

C'est à partir de cette après-midi que j'ai définitivement détesté les soldats de la Marine et le gouvernement. Parce qu'ils se fichaient que des enfants qui trimaient, mouraient où se faisaient fouetter et violer. L'important pour eux c'était les gains et leur place au chaud. Je n'ai plus jamais parlé en présence des soldats et je m'exécutais à en crever de fatigue parce que je ne voulais pas recevoir de coups.

En trois ans de "survie" je n'avais jamais entendu l'alarme d'urgence retentir. C'était un bruit fort, angoissant et il y avait des lumières blanches et rouges clignotant partout sur l'île. J'ai d'abord pensé à une catastrophe naturelle, mais non pas de tremblement de terre, pas de tsunami et pas de tempête. Les soldats se sont mobilisés et se sont armés. Tout le monde était réveillé dans le camp. J'ai vu du feu se propager sur les récoltes. J'ai entendu des coups de canons. J'ai regardé les vagues qui tapaient dangereusement contre les rochers et j'ai vu un, non deux, mais non, trois bateaux débarquer ! Des immenses caravelles ! Les coups de feux venaient de là-bas et les canons aussi. Je ne comprenais pas la situation. Les bateaux ont accosté l'île et les.. marins ? sont tous descendus des embarcations pour se battre. Il y en avait de partout. Paniqué nous sommes restés dans notre "dortoir" mais un homme a forcé la porte et a crié. Il nous a dit de nous enfuir ! De partir vers les bateaux ! Prise d'euphorie, je suis sortie dehors et j'ai couru vers les bateaux. De toutes façons, qu'est-ce qui aurait pu être pire que cette île d'esclave ? 

Il y avait des centaines de marins partout. Ils se battaient avec les soldats et/ou libéraient les esclaves. Je courais vers les bateaux. Des soldats nous hurlaient de revenir, mais je n'écoutais pas, c'était une chance de fuir, je devais la saisir. Les trois embarcations n'allaient pas rester là indéfiniment. Les choses se sont compliquées quand les lieutenants et le colonel se sont pointés. Même s'ils étaient beaucoup, les marins étaient inférieurs en nombre ils ont balancé leurs dernières dynamites avant de se battre en retrait. Je suis montée dans le deuxième navire. Lorsqu'un des camps voisin au mien a explosé, les bateaux ont décollé. J'essayais de me cacher pour ne pas me faire voir, j'avais quand même un peu peur. Pleurant comme une faiblarde à cause d'un surplus d'émotions, j'attendais que tout se termine. Mes tympans saignaient presque sous l'effet des coups de feu et de canon. Le vent a fouetté mes cheveux. J'ai entendu des hurlements. Un homme est mort devant moi. Du sang a giclé. Et tout à coup, comme une lointaine musique, les bruits s'estompaient, les coups de feux s'arrêtaient et à travers les chants et acclamations des marins et esclaves le calme de la nuit essayait de reprendre son cours, bien trop difficilement. Je ne voyais plus que la mer à l'horizon.

Nous avons voyagé plus d'un mois au cours duquel les esclaves rescapés ont été déposés sur les îles de leurs choix. A bord du navire dans lequel j'étais, il y avait plus de deux cents esclaves sauvés. Sur le premier : trois cents et sur le dernier : trois cents quarante. Nous étions un peu entassés mais nous ne pouvions pas nous plaindre. D'abord West, puis North et ensuite East Blue. Les bateaux se sont vidés rapidement. Un jour l'archéologue de l'équipage est venu me voir et nous avons parlé.

- Maintenant que t'es là, tu es une pirate, une des nôtres.

- Pourquoi est-ce que vous nous avez libéré ?

- Un jour, un homme-poisson a escaladé Red Line à mains nues et s'est introduit sur une terre remplie d'esclaves. Il pénétra dans la cité et la rasa complètement pour libérer les esclaves tritons. Bien qu'il haïssait les humains, il a libéré des milliers d'esclaves, peu importe leur espèce. Il s’appelait Fisher Tiger. Il est un exemple pour nous, les pirates. Nous avons tous soif de liberté et lui, il l'avait rendu à ceux qui l'avaient perdus. Nous voulions faire comme lui.


J'avais treize ans et j'ai ri sans savoir pourquoi, sûrement nerveusement. L'archéologue m'a dit qu'il m'avait officiellement ajouté à la liste des membres de l'équipage et que je pouvais venir apprendre des choses sur l'histoire du monde quand je voulais. Ils étaient presque tous gentils avec moi. Était-ce à cause de mon ancien statu d'esclave ? Ou de ma marque au visage ? Quand nous sommes arrivés sur South Blue, des rescapés sont descendus pour Saint Uera. J'ai fais pareil, je voulais revoir ma famille. L'archéologue, Izuku, m'a accompagné jusqu'à l'épicerie qui... n'existait plus. Je ne comprenais pas vraiment, alors angoissée je lui ai demandé de m'accompagner jusqu'à la maison où ils résidaient, mais ceux qui y vivaient n'étaient pas mes parents. Ma mère, mon père et mon frère étaient partis. Pas une trace. A la mairie on nous a dis qu'ils avaient déménagé et changé d'île. Super, après avoir été esclave je me retrouvais orpheline.

Alors l'archéologue m'a raccompagné jusqu'au bateau et je suis vraiment devenue l'une des leurs quand ils ont su que je n'avais pas de foyer et plus de familles. Après avoir déposé tous les rescapés dans leur île, les marins qui s'avéraient être des pirates ont décidé de rentrer chez eux. De rentrer à Rokade. Nous n'étions plus qu'une vingtaine d'esclaves à bord du deuxième bateau : une poignée d'esclaves, sauvés par des pirates, qui allaient bientôt vivre à Rokade.

Et voilà sept ans que je vis ici, sept ans depuis 1619. Même si l'endroit peut paraître glauque et violent j'ai réussi à trouver ma place. Je suis libre. Je sais me battre et viser. J'ai récupéré deux armes à feux, mes deux petits bijoux : un lance-roquette et un minigun. Izuku m'apprend  deux trois choses sur l'histoire du monde, c'est un très bon archéologue et il est très fort. Il maîtrise pleins de choses et peut faire de ses bras de l'acier noir. Il ne m'a pas vraiment dit ce que c'était, juste un don de naissance. Je m'entends plutôt bien avec l'équipage. Mais je n'emmerde personne et ne parle pas beaucoup. Les voyous n'osent pas trop me toucher. Isuku veille sur moi comme un père et cette vie me convient très bien. J'ai hâte de voir de quoi demain sera fait, mais en attendant je vais aller faire un tour à l'arène. Deux hommes s'affrontent dont un de mon équipage. Je vais aller le supporter et voir s'il a progresser depuis a dernière fois. C'est le type habillé en noir.


   
Test RP
A Rokade, il n'était pas rare de voir des fissures dans les murs qui résultaient de duels d'épéistes. Un peu de sang par terre et un mort durant la nuit. Ici, c'était la loi du plus fort. Pas besoin d'avoir un gros cerveau, des gros muscles suffisaient. Les habitants de l'île aimaient beaucoup la violence. Même si je les appréciais bien, je ne cautionnais pas toujours les agissements de certain. Il fallait savoir faire la part des choses et ne pas poignarder un gars qui vous avait accidentellement bousculé. Les habitants de l'île semblaient l'avoir oublié. Au nord de Rokade se trouvait le havre de paix de ces bandits. Plus violents qu'un combat dans les rues mais plus sacré qu'une coupe de saké : l'arène. L'endroit rêvé pour passer une soirée, enfin c'était le point de vue des habitants de l'île.

Un ciel bleu foncé, presque noir et dégagé. Quelques étoiles dans le ciel, à droite, à gauche, au milieu. Il faisait 20°C, il était 10h et la soirée ne faisait que commencer. J'étais seule dans la rue et je marchais. Au loin j'entendais des cris. Certain auraient pensé à une bande de singe affamé, mais je connaissais ce bruit, juste des hommes en plein repas, en train de glousser. Ça faisait rêver non ? J'avais mon lance-roquette* à tête de requin dans le dos et mon minigun rose* dans les mains. Un vent frais me caressait le visage, il venait du nord, là où je me dirigeais. Vous l'aurez sûrement compris, je m'apprêtais à rejoindre l'arène. Izuku m'attendait là-bas. D'après ce que j'avais compris, il n'avait jamais combattu, il se contentait juste d'observer, sans jamais juger. C'était un silencieux. Mais son silence faisait entendre beaucoup de choses.

La grande porte en métal grinça l'orque je me mis à la pousser. Un coup d'huile n'aurait pas été de trop. À l'intérieur, des hommes, des hommes et des hommes. Parfois, je me sentais seule au milieu d'un banc de piranha. Au loin, près d'un distributeur de boisson, je vis trois jeunes femmes. Pas très badass, pas très terrifiantes, mais bien présentes. Étouffée par une fumée de cigarette qui traversait le hall, je me dépêchais de rejoindre les gradins. Personne ne m'avait adressé la parole et ça me convenait. Rangée ouest. Izuku et l'équipage qui m'avait sauvé était là, une cinquantaine de mec assis prêt à regarder le combat. Le fight come certain disaient. Je les rejoignais calmement, sans faire de bruit. Je me mis assise à côté de l'homme que je respectais le plus, l'homme qui m'avait accueilli chez lui, et je tapais dans la nourriture du mec à ma gauche, un petit bretteur assez sympa qui n'allait rien me reprocher. Il avait un paquet de chips. 

- Ché buon ça*, marmonnais-je la bouche pleine. J'avalais et me tournais vers Izuku. Tu sais qui combat ce soir ?
- Deux hommes, ça ne m'étonnait pas vraiment.
- Quouel chenre d'hom'ne*, redemandais-je après avoir pris une autre poignée de chips.
- Un maigrichon et un baraque. Autrement dis, un combat non-équilibré.

J'acquiesçais d'un mouvement de tête. Izuku était souvent très bref, même s'il lui arrivait, comme lors de ma première conversation avec lui, d'être très doux. Peut-être parce que j'étais une enfant à cette époque.. Je croisais les bras et attendais. Notre côté était plutôt calme, mais les gradins sud n'étaient pas aussi silencieux. Un équipage d'une trentaine d'homme faisait un beau boucan qui déplaisait à certain. Je les observais du coin de l'œil. Je n'avais jamais vu leur pavillon noir à tête de mort rayé. L'équipage du félin apparemment. Leur capitaine avait sûrement mangé un de ces fameux fruit du démon et s'était peut-être transformé en félin, en lion ou en tigre, qui sait, ce n'était peut-être pas une légende. Plus le temps passait, plus ils criaient, des bouteilles à la main et un air déterminé, ils encourageaient presque les participants à monter sur la grosse scène. Chose qui arriva rapidement, parce que bien-sûr, on ne pouvait pas faire attendre les spectateurs trop longtemps. J'ai voulu reprendre des chips mais Tsuba, le bretteur, termina le paquet sous mes yeux. Au même moment, un cri émana du fameux groupe, un peu trop excité à mon goût, et un colosse de deux mètres dix, armé jusqu'aux dents et bien trop musclé entra. Face à lui, un gringalet de 70 kilos tout mouillé.

Je me retenais de rire. Ils n'étaient quand même pas sérieux là ? Je tournais la tête à droite, à gauche. Personne ne semblait réagir. Le gringalet d'un mètre soixante n'avait rien à faire là. Il allait se faire massacrer dans la seconde. Il allait peut-être même y laisser sa peau. La montagne de muscle semblait prendre un malin plaisir à poser devant le public qui l'acclamait du côté sud. Pas de doute, il faisait partit de cet équipage "du félin". Deux poings américains, un sabre accroché au dos, deux flingues dans les mains, un casque et des bottes cloutées. En face, un petit couteau. Il n'y avait pas de loyale, aucune égalité. Je mettais les coudes sur les genoux, mon menton posé sur mes mains. J'observais. Quelques bandits s'esclaffaient, d'autres pariaient sur le monstre, certain huaient l'inégalité. Ils ne voulaient pas d'un combat trop facile. Plus j'observais ce maigrichon, plus je faisais le rapprochement. Ce gringalet s'avérait être l'un des esclaves rescapé. Il faisait aussi partie de l'équipage. Je me tournais vers le bras droit du capitaine, qui lui n'était pas encore dans les gradins, Izuku.

- Tu m'expliques ce que ce gringalet fout sur l'arène ?
- Il a voulu y aller, c'est son choix non ?


Calme impartial. Silence dangereux. 

- T'es conscient que son choix c'est de se faire massacrer ?

Pas de réponse. Le gong sonna. Je me levais.

- Que comptes-tu faire ?
- Le dégager de là.


Je m'apprêtais à y aller lorsqu'il m'attrapa le poignet et me ramena à lui d'une force considérable. Dans l'élan il me remit assise. Frustration, colère ? Je ne bougeais pas d'un poil. Je regardais droit devant moi. Droit sur la scène. Depuis quand est-ce qu'il faisait ce genre de choses ? Je regardais le colosse massacrer le gringalet sur l'estrade. Il y eut un coup de vent. Mes mèches de cheveux s'envolèrent. Je me mordais la joue et attendais. Le sang volait. Le duelliste ne se relevait plus alors je détournais le regard. Les gradins côté sud hurlaient et rigolaient. Moi, je ne parlais pas. 

- Écoute moi bien Aiko. Commença-t-il sur un ton ferme, presque menaçant. Si cet homme est là-bas, c'est parce qu'il a fait le choix. Celui de se battre dans cette arène, ou peut-être de relever un défi et de mettre son honneur en jeu, de jouer sa vie. C'est son combat, pas le tient, il en est l'unique responsable. Si tu n'es pas contente tu sors d'ici.

Un silence de mort dans les gradins ouest. Personne n'osait en rajouter une. Izuku était vraiment un homme respecté ici. J'ai dégagé mon dos en déplaçant mon lance-roquette et je me suis bien calée au fond du siège, dos rond, bras croisés, regard droit devant. Je ne disais plus rien, je venais de prendre une petite leçons de vie. Je me mettais rapidement à la place du maigrichon. Ça ne m'aurait effectivement pas plu que l'on interrompe mon combat sous prétexte de combattre plus fort que moi. J'attendais, remuant de la jambe. Sur l'estrade, le gringalet était presque mort. Affalé par terre. Couvert de sang, crachant du sang. Un coup de feu. Une balle lui avait transpercé le torse. Je restais stoïque. J'ai tourné le visage à droite, un autre était aussi stoïque. Alors que les membres de notre équipage semblaient dégoûté, Izuku ne fit pas un geste. Je me levais et descendais les escaliers. Je quittais l'arène, je me barrais du quartier et je rentrais à la maison. Je ne le montrais pas, mais j'étais écœurée d'avoir vu ça. Ce lynchage public m'avait fait prendre conscience d'une chose. Il y avait pas mal de choses injustes qui se produisaient au cours d'une vie.




* C'est bon ça !
* Quel genre d'homme ?
*
Lance-roquette:
*
Minigun:



 
Informations IRL

• Prénom : Lulu
• Age : 16 ans
• Aime : Manger
• N'aime pas : S'ennuyer
• Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law
• Caractère : Inspiré, intéressé, sympathique, dynamique   
• Fait du RP depuis : Quelques années
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ONE PIECE REQUIEM ©

   




Dernière édition par Aiko Nishimura le Lun 4 Juil 2016 - 17:05, édité 12 fois
    Hello Aiko et bienvenue sur OPR !

    On va te laisser faire ton truc tranquillement mais sache que si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à poser tes questions ici ou bien sur la Chatbox du forum !

    Dis nous quand tu as terminé pour que l'on te donne ton test RP.

    Bon courage. Smile
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    Hello Annabella !

    Merci pour ton accueil !
    J'ai terminé, je suis prête pour le test RP ! Smile

    Bonne journée Smile
      Salut Aiko !

      Désolé il semblerait que je t'aie un peu zappée sur la liste des tests RP à donner, je vais corriger mon erreur tout de suite. Smile

      Vu que c'est un reroll de ton ancien personnage, le test RP est donc libre. Fais-toi plaisir. ^^

      Tiens nous au jus !
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      Hey hey !

      Pas de probleme ça arrive ! ;)
      Je n'ai pas vraiment d'idée pour le test, est-ce que tu pourrais me donner une piste ? ^^

      Merci d'avance !
        Hello.

        Très bien !

        Malgré ta bien-pensance générale à l'égard de la piraterie, tu as souvent été amenée à voir des forbans se comportant de façon odieuse et malsaine au cours de ton séjour sur Rokade, parfois presque aussi cruels que les Marines que tu as côtoyé sur l'Île aux Esclaves. Malheureuse coïncidence, tandis que tu te rends à l'arène en espérant probablement voir un match loyal, c'est justement tout un banc de ce genre de types qui supportent l'un des combattants avec ferveur. Tu comprends rapidement pourquoi : des cicatrices dues à des coups de fouet, un teint pale et un corps décharné, le challenger n'est autre qu'un esclave, quasiment nu et sans arme. Face à lui se dresse une montagne de muscles armée jusqu'aux dents que la trentaine de pirates pourris jusqu'à l'os acclament. Les paris sont truqués et tu sais pertinemment que le pauvre ne fera pas le poids longtemps face au Goliath qui le toise en attendant le gong. Tu as le choix : intervenir, stopper cette mascarade et te barrer de l'île avant que tout l'équipage de brutes ne t'attrape ou bien laisser couler et admirer le spectacle à contrecœur.

        Que fais-tu ?

        Un peu long, mais voilà, dis moi si ça te va sinon je t'en donnerai un autre.
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        Salut,

        J'adore celui-là!
        Je vais m'y adonner, il devrait être fini pour la semaine prochaine !

        Bonne journée Smile
          Salut Aiko !

          Dix jours depuis que le test RP a été donné, on arrive au bout des délais.

          Fais nous signe si tu veux dix jours supplémentaires, sinon on archive d'ici après-demain.
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          Hello,

          J'ai malheureusement eu un contre-temps ! 
          Du coup, je veux bien un délais supplémentaire. Je tente de boucler ça au plus vite !
            Salut Aiko.

            Tu en es où avec ton test RP, bientôt terminé ? Pour rappel il ne te reste plus que trois jours pour la poster. Sinon on devra archiver. :/
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            Bonjour par-ici !

            Eh bien me voilà pile dans les temps dis donc !
            Mon test RP est terminé ! Bon courage pour la lecture de cette fichette, à très bientôt !

            Bisous, 
            bonne fin de journée Smile
              Salut Aiko, comme prévu je passe te donner ton premier avis.

              ♣ Point forme :

              Comme j'ai pas vu beaucoup d'erreurs, je ne me suis pas donné la peine de relever les quelques étourderies ou fautes d'accord que j'ai pu voir. J'ai remarqué à plusieurs reprises que tu avais des difficultés à accorder les adjectifs au féminin, notamment lorsqu'il y a un "e" muet. Sinon la syntaxe est correcte et ça se laisse facilement lire, aucun souci. Sauf peut-être celui de tes descriptions au passé : je n'arrive pas à saisir le choix de ce temps pour la narration. Tel que ton personnage se décrit, on dirait qu'il parle de lui au passé et donc qu'il a beaucoup changé entre temps ou bien qu'il est sur le point de décéder. Ce qui n'est pas le cas, visiblement. Quelques trucs bizarres niveau concordance des temps, mais pas assez pour que ça soit véritablement un problème récurrent.

              ♣ Forme :
              Concernant les descriptions, pour le physique ça me va. Je trouve même ça un peu trop long voire un peu redondant des fois, ou bien mal architecturé. Par exemple à la fin, on s'attarde sur la cicatrice d'Aiko et tu aurais dû conclure avec ça, car en décrivant ses vêtements ensuite tu passes du coq à l'âne et ça donne l'impression que tu as rajouté ça comme si il s'agissait d'un oubli de dernière minute. Concernant la description psychologique, le problème est différent : trop d'adjectifs, surtout vers la fin dans les deux derniers paragraphes. Je n'ai pas pu cerner le tempérament d'Aiko car il y avait trop de mots pour le définir, certains se contredisant même et donnant naissance à des paradoxes comme : asociale mais curieuse et attentive, instable mais concentrée... On ne sait plus où donner de la tête et on arrive pas à s'imaginer la psychologie du personnage. Trop de détails et trop superflus.

              Au niveau de la bio, la trame me va mais il y a des détails qui m'ont particulièrement choqué et ne collent pas trop au contexte de l'esclavage. Dans un premier temps, la Marine sur l’ile aux Esclaves est simplement chargée de protéger les côtes : elle ne s'occupe pas d'enlever des enfants ni de les surveiller ou de les torturer. A la limite les contremaîtres, des mecs à la solde des nobles ou des bourgeois d'Uréa qui possèdent les esclaves travaillant sur leurs terres et fournissant toutes les denrées du royaume. Ensuite, l'esclavagisme est très contrôlé et il est difficile de venir kidnapper de simples citoyens pour en faire des esclaves, généralement on laisse ça aux îles et villes miséreuses (Las Camp, Amerzone) où des gens disparaissent tous les jours. Et ce n'est pas non plus le travail des contremaîtres, ni de la Marine, mais dans ce cas là de marchands d'esclaves généralement criminels (sauf quelques exceptions détaillées dans les règles) et assez souvent de pirates. Ce qui du coup détruit un peu ton argumentaire pour faire d'Aiko une pirate et se dresser contre le gouvernement (ou bien te donne un coup de pouce si un jour Aiko veut savoir "la vérité", j'en sais rien).

              Enfin, au niveau du test RP, tu n'as pas vraiment respecté toutes les consignes (je n'avais pas précisé que l'esclave faisait partie de l'équipage et l'objectif était de savoir si Aiko voulait absolument se dresser contre ce genre de procédés pirates ou non, livrée à elle-même. Cependant je vais estimer que j'ai eu ma réponse à travers la réaction de la jeune femme mais trouve cela dommage que ça se finisse ainsi. Je ne sais pas si tu as des projets pour elle sur Rokade mais je l'aurais bien vue quitter l'île par la suite.

              Globalement c'est quand même une bonne présentation, bien écrite et sympathique. L'histoire se tient si l'on ne considère pas le fait que tu te sois un peu embourbée dans la diabolisation de la Marine en lui confiant un rôle qu'elle ne tient absolument pas. Ce n'était pas préjudiciable au point de te demander de recommencer, néanmoins c'est quelque chose qui risque de te coûter quelques points sur la notation.

              ♣ Et la notation, on y vient d'ailleurs. Pour ma part je partirais sur du 700 Dorikis car je trouve que ça les mérite amplement.

              Tschüss.

              P.S. : les lance-roquettes dans OP ça existe pas, les bazookas ça passe à la limite.
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              Salut et bienvenue à toi, on aborde tout ça chapitre par chapitre :

              Description physique : Tout y est étrange, la pléthore de détails que tu donnes te rend limite incompréhensible. Quelques exemples :

              « Mes pupilles n’étaient pas beaucoup dilatées, disons qu’elles étaient petites. »
              Alors, concrètement, ça varie en fonction de la lumière ambiante. Je ne vois pas en quoi c’est pertinent.

              « Ma bouche n’était pas extraordinaire, elle était petite certes, mais mes lèvres supérieures et inférieures étaient de tailles égales. »
              Là, on ne comprend pas non plus la pertinence de préciser ça. Et l’usage de mais n’a aucun sens.

              « Étonnamment, je n’étais pas si grande que ça, je mesurais vers les un mètre soixante-cinq : une taille plutôt standard et correcte pour une jeune femme finalement. »
              Étonnement par rapport à quoi, exactement ? D’ailleurs, dans tout ce paragraphe ta description est confuse.

              « Mes bras étaient longs, de la même couleur que mon visage. »
              C’est habituel, pas besoin de le préciser.

              « D’autre part, mes mains n’étaient pas très douces, mais plutôt irritées par le froid. »
              Purement contextuel donc forcément impertinent.

              Ça va peut-être te surprendre, mais les dents ne jaunissent pas avec l’âge. D’ailleurs, ton personnage a 20 ans, c’est trop tôt pour dire : « avec le temps qui passe »

              Description psychique : même problème soulevé par Anna, je ne vais pas épiloguer là-dessus.

              Bio : rien à ajouter par rapport à ce qu’a raconté Anna.

              Test RP : tu as fait littéralement le contraire du test que tu as demandé. Un esclave en arène, il ne choisit ni de s’y trouver ni avec quoi il se bat. Du coup, l’histoire n’a presque aucun intérêt. Bon, j’apprécie le côté sage de ton archéologue, mais ça en reste là. Tu n’as rien exploité de la tourmente : rester passive devant cet esclave ou avoir de l’empathie et le sauver quitte à risquer ta vie. Et c’est ce choix qui était proposé par Anna.

              Bref, outre les accords qui sautent régulièrement et certaines tournures étranges, je ne les ai pas toutes relevées, ça passe.

              Je te note pour tout ça à 620 D ce qui te valide à 660 D.

              Bon jeu.


              Dernière édition par Julius Ledger le Ven 8 Juil 2016 - 0:37, édité 1 fois
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              Bonsoir !

              Je vous remercie tous les deux pour ces passages si rapides !
              Je prends note de tout ça !

              Bonne soirée !