Rokade terminé pour l'instant, je me dirige vers West Blue, seul sur ma Terreur. J'ai appris que d'anciens ennemis ont refait surface. Des criminels que j'avais arrêté en étant. Les premiers, en fait. C'est pour ça que je tiens à ce que ce soit moi qui fasse le travail. Clotho aurait du les tuer pour m'éviter d'avoir à revenir. C'est chiant et long tous ces trajets. J'ai beau avoir de quoi manger de m'occuper, le temps me semble infini. Je n'ai aucun repère temporel hormis le soleil. Je ne croise pas âme qui vive pendant des jours. Je vais peut-être arriver sans croiser personne tout court peut-être. Qui sait, après tout, tout est possible. Je croise des animaux par contre. Des poissons volants qui sautent hors de l'eau, des poissons archers qui lancent un jet d'eau assommant leur victime, des requins, des dauphins … Quelques monstres marins, mais aucun qui ne m'ait attaqué. Je ne sais pas s'ils sentent que je ne suis pas trop d'humeur ou quoi, mais en tout cas, ils n'osent pas. Tandis que je navigue avec mon logia, je me laisse aller à écrire quelques mots sur mon carnet de voyage.
J'arrache la page, la déchire en petits morceaux, puis balance le tout à la flotte. Ça fait mal, hein l'journal ? Comme tous les jours depuis mon départ, je m'entraîne. Je ne peux pas faire beaucoup de chose, bien entendu, mais je garde la forme au moins. Je frappe de plus en plus vite, mes coups font de plus en plus mal, mes poings d'air vont de plus en plus loin … Mon hasshoken se renforce progressivement. Je réussis même à enchaîner plusieurs coups ultra rapides. J'ai essayé sur la roche avant de partir, je l'ai réduite en miette. Mais cette technique me prend trop de temps, alors je répète le mouvement, encore et encore et encore, et encore … Ptet deux mille fois par jour. Mais je gagne de plus en plus en vitesse. C'est une technique très simple en fait, mais extrêmement dangereuse, elle combine tout ce qui fait de moi une arme humaine. Une fois le quota atteint, je me repose. Parce que mine de rien, c'est vachement fatiguant de faire ça.
Je me pose sur ma chaise, ouvre un petit placard secret et pique dans mes réserve de bouffe. J'ai la dalle. Le soleil va bientôt se coucher. J'aimerais au moins arriver à Reverse avant la nuit, ça serait pas mal du tout. Tandis que l'horizon disparaît dans les ténèbres, j'aperçois un peu plus loin une lumière qui brille. Mais surtout, une lumière qui bouge. Un bateau. Et qui dit bateau dit trésor ! Un marchand, j'espère. Je change de cap et fonce droit dessus. Jackpot. Avant même d'être sur le navire, je sais déjà que c'est un bon coup. Le drapeau indique un sablier et un hippocampe. Un navire de la translinéenne. Mon esprit déclenche une alarme répétant RED. TRANLINEENNE. 30 MILLIONS. Rien de plus. C'est tout ce dont il me faut. Des sous ! On dirait que le navire m'a vu, car j'entends des boulets de canon être tirés. Je suppose qu'ils me visent. Je les fais exploser en plein vol avec mes balles de terre. Je me rapproche trop vite pour eux, je bouge trop facilement pour qu'il puissent me viser efficacement. J'active un pirato den den dans mon sac à dos et que je laisse sur place. Je stoppe brutalement ma vitesse une fois arrivé près de leur bateau. Ma terreur continue un peu à avancer alors que je saute sur leur petit navire.
Cher putain de journal de merde qui sert à rien à part prendre de la place dans mon sac,
Je me fais chier comme un rat mort. Personne en vue. Pas de bateau à piller, pas d'humains à massacrer, pas d'animaux à étriper et bouffer. JE ME FAIS CHIER MAIS ALORS j'te raconte pas … Bah si, justement, j'te raconte. J'pense même tomber à la flotte histoire d'avoir au moins une péripétie avant d'arriver. Mais non, je m'aime trop pour faire ça. L'océan est calme, pas de vague, un tout petit vent. Qu'est-ce que je me fais chier. Moi qui voulais être libre, je suis servi. Je suis libre de m'emmerder, de me faire chier. Parce que oui, je me fais chier, je ne sais pas si je te l'ai déjà dit ou pas, alors je te l'écris dans le doute, JE ME FAIS CHIER !
Ça fait des jours que j'ai quitté Rokade, et je ne suis pas encore arrivé. Malgré la vitesse exceptionnelle de ma Terreur, qui est quand même l'un des petits bateau les plus rapides au monde, c'est interminable. Alors tu vois, tellement je me fais chier, je te peinturlure la gueule de cette merde qu'on appelle confession. Mais moi, j'me confesse pas. J'ai rien à regretter. Sauf d'avoir laissé ce mioche garder le contrôle aussi longtemps. Ces choix de merde nous ont menés à la marine, puis dans la révolution. Une chance que je sois sorti à temps, sinon on aurait finit chasseur de prime. Ou pire encore, membre du gouvernement mondial. Tu m'imagines en costume toute la journée, le cul assis sur une chaise, dans un bureau sans fenêtre ?
Ou pire encore, je pourrais … ne rien faire. Être rester un pauvre civil sur son île, m'être fait embobiné par une dragon céleste de merde et avoir perdu mon libre arbitre. Là au moins, je sais que je l'ai encore, surtout vu mon caractère, il paraît, de merde. Mais je n'en sais rien, moi je le trouve plutôt bien. Après tout, si je suis libre c'est quand même grâce à lui. Grâce à lui aussi que j'ai changé de tête. Pour passer un peu plus incognito, je me suis fait couper et teindre les cheveux. Ils sont maintenant rouges et blancs, pas très longs. J'trouve ça classe. Ça me donne l'air plus méchant, et ça se retranscrit sur mon visage. J'ai souvent un rictus machiavélique, méchant. Ça représente qui je suis et qui je veux être. Bref, l'heure de l'entraînement.
A jamais,
celui qui te hais.
J'arrache la page, la déchire en petits morceaux, puis balance le tout à la flotte. Ça fait mal, hein l'journal ? Comme tous les jours depuis mon départ, je m'entraîne. Je ne peux pas faire beaucoup de chose, bien entendu, mais je garde la forme au moins. Je frappe de plus en plus vite, mes coups font de plus en plus mal, mes poings d'air vont de plus en plus loin … Mon hasshoken se renforce progressivement. Je réussis même à enchaîner plusieurs coups ultra rapides. J'ai essayé sur la roche avant de partir, je l'ai réduite en miette. Mais cette technique me prend trop de temps, alors je répète le mouvement, encore et encore et encore, et encore … Ptet deux mille fois par jour. Mais je gagne de plus en plus en vitesse. C'est une technique très simple en fait, mais extrêmement dangereuse, elle combine tout ce qui fait de moi une arme humaine. Une fois le quota atteint, je me repose. Parce que mine de rien, c'est vachement fatiguant de faire ça.
Je me pose sur ma chaise, ouvre un petit placard secret et pique dans mes réserve de bouffe. J'ai la dalle. Le soleil va bientôt se coucher. J'aimerais au moins arriver à Reverse avant la nuit, ça serait pas mal du tout. Tandis que l'horizon disparaît dans les ténèbres, j'aperçois un peu plus loin une lumière qui brille. Mais surtout, une lumière qui bouge. Un bateau. Et qui dit bateau dit trésor ! Un marchand, j'espère. Je change de cap et fonce droit dessus. Jackpot. Avant même d'être sur le navire, je sais déjà que c'est un bon coup. Le drapeau indique un sablier et un hippocampe. Un navire de la translinéenne. Mon esprit déclenche une alarme répétant RED. TRANLINEENNE. 30 MILLIONS. Rien de plus. C'est tout ce dont il me faut. Des sous ! On dirait que le navire m'a vu, car j'entends des boulets de canon être tirés. Je suppose qu'ils me visent. Je les fais exploser en plein vol avec mes balles de terre. Je me rapproche trop vite pour eux, je bouge trop facilement pour qu'il puissent me viser efficacement. J'active un pirato den den dans mon sac à dos et que je laisse sur place. Je stoppe brutalement ma vitesse une fois arrivé près de leur bateau. Ma terreur continue un peu à avancer alors que je saute sur leur petit navire.
- Pirato den den:
- Un den den dont le but est de bloquer toutes les communications, entrantes comme sortantes dans un périmètre donné. Malheureusement, cet escargophone ne fait pas la différence entre den den alliés ou non. Plus l'escargophone est gros, plus la zone brouillée est grande. 5m pour un mini escargophone, 30m pour une taille normale, et jusqu'à 1km pour une taille de 2m. Comment il s'y prend ? Il brouille simplement les ondes transmettant les messages escargophoniques. On peut toujours appeler ou se faire appeler, mais la grésille surpasse tout autre son.
Inconvénients :
Bloquer un QG de la marine demande énormément plus d'efforts au den den que de bloquer celles d'une petite maison. La consommation de salade peut donc variée du simple au centuple. Une fois en panne d'énergie, le den den a besoin de se reposer 24h avant de pouvoir être réutilisé de nouveau. Sans compter que pour bloquer un QG, mieux vaut disposer d'un certain nombre de Pirato den den, histoire d'être sûr que rien ne foire ...
Dernière édition par Clotho le Jeu 9 Juin 2016 - 16:09, édité 1 fois