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Fouilles archéologiques

Quelques heures après être entré dans le désert, un vent soudain se lève. Il est brutal, sec, aride, ensablé. Pour en avoir déjà vu sur Alabasta et Imashung, je sens qu'une tempête de sable approche. Je sens aussi que je vais être pris en plein dedans. Le vent, la chaleur, le sable rendent les tempêtes extrêmement dangereuse, même pour quelqu'un d'aussi puissant que moi. Alors pas le choix. Je retire mon collier en granit marin que je cache dans une poche, me transforme en terre, puis crée un dôme. Pour être franc, ne connaissant pas trop la puissance des tempêtes dans le coin, je crée un mur d'une épaisseur de quatre mètres. Je me dit que ça devrait bien me permettre d'être tranquille, avec une bonne terre bien épaisse. N'ayant rien d'autre à faire, je m'assois. Je ferme les yeux et me concentre sur mon haki. Cette force en moi qui me permet de ressentir les choses, les émotions, de sentir les gens. N'étant pas au point du tout, je me dois de perfectionner cette technique qui peut se révéler cruciale.

On dit que tous les vices-amiraux maîtrisent au moins deux des trois hakis. Sachant que mon logia est un handicape face à l'armement, je me dois de maîtriser au moins un des deux restants. Mais le royal n'étant pas pour tous, je me demande si je l'ai enfouis en moi.Bah, question idiote. Bien sûr que je l'ai. Il est juste pas prêt à sortir, voilà tout. Ma terre fausse un peu le jeu, puisqu'elle me donne des informations avec tout ce qui entre en contact, comme la vitesse du vent, son orientation, sa force, le nombre de grains de sable qui touchent mon dôme … Je me coupe alors de ma terre. En rompant le contact entre nous, je ne ressens plus rien. Je suis donc désormais libre pour le haki. Je me concentre comme je peux. Comme d'habitude, je parviens à sentir mon sang courir dans mes veines, mon cœur battre, la moindre pulsation, la force que j’exerce sur le sable en dessous. Mais ça, c'est grâce à mon logia, pas mon empathie.

Au bout d'un moment, après je ne sais combien de temps, je me sens enfin partir. C'est étrange comme sensation. Je ressens ma conscience s'étendre autour de moi. Finalement, je ressens mon corps, mais d'une manière différente d'habituellement. C'est mon corps, et plus tout à fait en même temps. Je n'arrive pas à expliquer, car ça ne peut s'expliquer avec des mots, il faut le vivre pour le comprendre. Je suis tellement absorbé que je ne sens même pas le sable sous mes pieds être attiré vers l'extérieur. Je ne sens pas que mon corps penche d'un côté. Non, je suis en train d'explorer mentalement la tempête de sable. Je peux sentir son souffle sur ma peau, les grains de sables traverser ma forme non physique. Ça chatouille. C'est incroyable ce haki. Tout à coup, je sens un truc différent. Quelque chose arrive à mon corps. Alors je brise ma concentration, ouvre les yeux et me voit en train de chuter.

Pourquoi ? Comment ? Le sable sous moi aurait été aspiré par la tempête à l'extérieur petit à petit sans que je ne le remarque ? Et il y aurait un truc en dessous ? Je tombe dans le noir, me réceptionne à l'aide d'un geppou qui me fait bondir pour remonter. Mais la tempête fait rage, le sable et le vent soufflent, m'empêchant de remonter à la surface. N'ayant pas le choix, je me laisse tomber sur le sol. J'examine autour de moi. Je suis dans une espèce de sphère. Ça a été taillé par des humains sans doute, je ne connais aucun monument fait par la nature qui soit rond comme ça et qui mesure environ cinquante mètres de haut. Il fait de plus en plus noir. Je répand ma terre autour afin de capter des formes, savoir ce qui m'entoure, si quelque chose vit ici bas … Bref, pour avoir plus d'infos. En attendant que le vent se calme, je suis coincé ici sauf si je trouve une autre sortie. Pour ça, je dois explorer. Parce que si le phénomène atmosphérique dure plusieurs jours, je me vois mal rester coincé ici. On peut survivre trois semaines sans manger, mais seulement trois jours sans boire. Sachant que je suis dans un désert, en plus, le temps est réduit à cause de la chaleur qui donne soif. Donc je dois trouver un chemin menant hors d'ici.

Mais je commence par projeter ma terre sur les parois montantes. Le plus urgent, c'est de trouver de la lumière pour ne pas perdre du temps à tâtonner à l'aveugle. Désormais, il fait entièrement noir, et seule ma terre me permet de me guider. Elle finit par recouvrir un truc sur un mur qui me semble être une torche. Je l'attrape, sors mon pistolet caché dans mes vêtements pour qu'il ne prenne pas le sable, et tire sur le bout qui devrait s'enflammer. Je colle mon arme contre la torche en même temps pour que la chaleur l'allume. Bingo. La chaleur dégagée par mon flingue crée une étincelle qui suffit pour embraser le bâton de feu. Ah, bah on voit déjà mieux d'un coup. Je regarde les alentours. Ouais, c'est fait par l'homme vu les sculptures dans la roche.


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Dernière édition par Clotho le Lun 13 Juin 2016 - 21:05, édité 1 fois
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C'est parfaitement rectangulaire, aucun défaut si ce n'est l'érosion. M'est d'avis que je suis tombé sur des ruines effondrées enfouies durant une tempête de sable. N'étant pas spécialement calé en histoire ou sur l'île d'Hinu Town, je suis incapable de dire si c'est une découverte qui va changer la face du monde ou si c'est juste un truc de plus à oublier plus tard tellement c'est inutile. Toujours est-il que mon instinct me dit que je devrais garder ça pour moi. Je commence mon exploration en passant dans ce que je pense être la pièce suivante. Un long corridor avec des petites portes de chaque côté. Des chambres ? Des niches pour animaux ou esclaves ? Des rangements ? C'est quoi ça, un palais, une ville ou une tombe ? Je continue à avancer, et me retrouve devant un choix à faire. Droite ou gauche ?

Allez, je prends à droite. Puis à gauche, droite, droite, gauche, en face … J'ai beau tourner, j'ai l'impression de tourner en rond. Me dis pas que … si, ça a l'air d'être un labyrinthe. Oh putain. Bon, c'est pas le premier que je rencontre, je sais quoi faire. Dorénavant, je laisse une flèche sur le sol indiquant la direction que j'ai prise. Le temps passe et je finit inlassablement par revenir au point de départ. Je lance une couche de terre fine sur le sol afin de cartographier le labyrinthe. Chaque recoin se fait recouvrir, chaque passage est trouvé au fur et à mesure que j'avance. Je crée un plan à échelle réduite de l'endroit pour ne plus me perdre et change les données en fonction de ce que je trouve.


J'espère juste qu'il n'est pas trop grand, sinon je vais en avoir pour longtemps. Je pourrais trancher, briser les murs. Mais étant donné qu'il y a des milliards de mètres cubes de sable au dessus de moi, je préfère éviter. Je ne sais pas si le plafond est bien solide. Après tout, je ne sais pas si le toit par lequel je suis entré s'est écroulé aujourd'hui ou il y a vingt cinq siècles. Petit à petit, ma maquette prend forme et elle finit même par représenter une grande partie du piège. Je cherche une sortie via mon plan en trichant. Au lieu de partir de l'endroit où je suis, je pars de la fin pour revenir à moi. C'est un casse tête ce machin j'vous dit pas. Surtout que des parties se sont effondrées visiblement. Fais chier. Puis je trouve un chemin possible. Alléluia ! Béni soit moi !


Pendant que j'avance, je me demande pourquoi construire un labyrinthe à part repousser les pilleurs. Et qui dit piège dit trésor. Ma cupidité se met en marche aussitôt. Alors que je marche, j'entends un crac quand je pose le pied sur quelque chose. Je regarde, soulève ce qui a craqué et découvre un os, visiblement humain puisque lorsque j'approche la torche je vois le reste du squelette. Toi, t'as pas eu d'chance mon pt'i père. J'en aurais plus que toi. Je reprends mon avancée et finit par sortir de ce dédale infernal. Les murs sont effrités à cause de l'érosion, et certains sont tombés. Ce qui me fait demander comment cet endroit peut résister à la pression qu’exerce le sable dessus. Et me revoici dans un couloir avec encore des pièces de chaque côté. Comme la visibilité est limitée, j'utilise ma terre pour me guider.


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Au fond du couloir, je tombe sur une autre salle immense. Mais dès mon entrée, je sens une odeur bizarre que je n'aime pas spécialement. Pourtant, je la reconnais aussitôt, avec ses notes de vanille, de bois, de lignine et de papier. Pas de doute, je suis dans ce qui était une bibliothèque. L'endroit fait trente mètres de haut sur autant de large et de long. Il y a des étagères par dizaines. Mais plus aucun livre dessus. En voyant les supports des livres, je comprends le bâtiment est de travers. J'avance vers le milieu, marchant sur le sable. Certains livres sont encore en bon état. J'en attrape quelques uns, car mon instinct me dit que les explorateurs devraient aimer venir ici, et auront besoin d'une preuve que l'endroit existe vraiment. Je choisis plusieurs bouquins qui sont écrit dans une langue que je ne comprends pas. Je ne sais même pas si c'est une langue et non un codage à vrai dire. Mais je m'en fou, j'emmène avec moi.

En reprenant ma marche, j'allume d'autres torches pour mieux voir l'endroit. Je remarque d'autres cadavres. Ils ne sont plus que des tas d'os, ils ont du mourir il y a quelques temps. Bon, bah ils n'ont plus besoin de leur bijoux je suppose du coup. J'arrache les bagues en même temps que les doigts et enfile ces premières. Il tient quelque chose dans sa main. Un bout de papier. Je défait son emprise qui tombe sur le sol, m'empare de l'objet et le regarde. C'est une carte. Trois cartes en fait. Et lorsque je déplie la seconde pour regarder, un truc tombe au sol. Je m'en saisis, l'observe. Il me dit quelque chose. Il y a un symbole sur le petit collier. Un symbole que chacun est censé connaître, et en tant que marin j'ai été forcé de l'apprendre, l'appartenance au royaume de Bliss. Comment un bijou de South a pu atterrir ici sur West ?

Minute papillon ! Je me souviens d'une histoire qu'on m'a raconté quand je suis arrivé sur Hinu Town. En 1618, la famille Al-Jawhara qui régnait sur Hinu Town a reçu une délégation royale du royaume de Bliss pour sceller une alliance. La délégation amenait avec elle des trésors de joyaux. Malheureusement, elle fut attaquée par des pirates et le trésor disparu et tous les envoyés tués. Une partie des joyaux fut retrouvée par la marine qui attrapa certains des pirates plus tard dans l'année. Mais une partie du trésor reste toujours manquante, sûrement cachée par les pirates. Ce symbole, là, c'est celui de Bliss à n'en pas douter. Et si ce type faisait parti des pirates ? Et s'il avait caché le trésor ? Et si ces cartes indiquait l'endroit où il est caché ? Oh putain, je viens de faire une découverte importante pour moi : des sous, des sous, et encore plus de sous ! Un libraire paiera cher pour avoir ces livres uniques, des archéologues paieront cher pour savoir où trouver cet endroit, et des bijoux m'attendent. Bon, bah Rokade attendra un peu. J'ai un trésor à trouver !

Je cherche toujours une autre sortie comme je peux, car c'est impensable que cet édifice n'est aucun moyen de sortir ou d'entrer. Je regarde aussi voir si les intrus n'ont pas laissé une partie de leur trésor ici. Ça serait con quand même de passer à côté. Je fais chaque salle l'une après l'autre, mais je ne trouve rien. Je finis même par me retrouver dans un cul de sac. Comme le palais est incliné, des passages ont du être bouchés par le sable. Bon, j'ai du passer deux bonnes heures ici à chercher, mais sans trouver d'autre moyen de sortir. Je décide de rebrousser chemin et de me retaper le labyrinthe. Youpi !


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Je recrée la maquette que j'ai faite un peu plus tôt grâce au souvenir de la terre. Je reviens par le même chemin que j'ai emprunté. Mais par la suite, le chemin change. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que certains murs ont changé de place. Mais c'est pas possible, alors je me dis simplement que j'ai mal refais mon plan, voilà tout. Arrivé à mi chemin, j'en ai marre de devoir faire des détours à la con. Alors je me décide à trancher le mur pour créer un passage. Et je répète autant de fois que nécessaire. Je prends tout droit, me faisant un chemin sans trop de soucis. Malgré leur mètre d'épaisseur, les murs ne résistent pas trop. Je finis par sortir et à retourner dans la salle d'où je suis tombé. Le soleil brille de mille feux, éclairant l'endroit. Je trimballe mon sac dans le ciel tandis que des geppous me font monter à la surface.

Dès que les rayons solaire frappent ma peau, je ressens leur chaleur. Ça m'a manqué. Curieusement, j'aurais du avoir froid dans le palais ensablé. Mais c'est vrai qu'avec la faculté spéciale de mon logia, je ne peux avoir ni froid ni chaud. Il emmagasine la chaleur et la ressort quand il fait froid, et vice-versa afin que mon corps garde sa température habituelle. C'est pratique quand même. J'ai rarement froid ou chaud avec mon logia. Là, je sens la chaleur du soleil, mais je n'ai pas chaud. Je me dirige vers la ville que j'ai trouvé après quelques geppous pour m'élever en hauteur. Je me trimballe le sac jusqu'à Attalia, la ville portuaire de l'île. Une fois arrivé dans la cité, on m'indique un libraire. Je m'y rends et pose un bouquin sur la table.

« C'est quoi ça ?
J'ai trouvé dans des ruines. Dans le désert.
Dans le désert ?
Ouais. Mais j'comprends pas la langue.
Moi non plus. Mais ça ressemble … est-ce que … ça pourrait … Peut-être. Vous me le laissez quelques jours pour que je l'examine ?
Non. Je pars ce soir.
… Rah … Dans ce cas, allez voir Metyd, plus haut dans la rue. Il pourra vous en dire plus que moi. »

Je sens que le type ne me dit pas tout. Il avait envie d'acheter, mais doutait de sa valeur, s'il pouvait le revendre ou je ne sais quoi. Dans la boutique suivante, le résultat est tout autre. Le type est excité comme une puce. Il m'en propose dix mille berrys. Je refuse et pose mon offre à un million par bouquin, arguant qu'ils sont uniques, étrangers, et valent donc très chers. Metyd réfléchit. Je lui pose alors d'autres bouquins sur la table. Il devient fou. On discute argent, il me dit que certains sont en mauvais état et ne valent rien, on se met d'accord sur un prix, puis je quitte la boutique. J'appelle le numéro qu'il m'a donné.

Pulu Pulu. Pulu Pu*/ Gotcha.
« Ici l'Institut d’Histoire et d’Archéologie des Sables. Que puis-je pour vous ?
Bonjour. J'appelle parce qu'en traversant le désert je suis tombé sur un palais enfoui. Enfin, je crois que c'est un palais.
Vous pouvez m'en dire plus ?
Grand. Une forme ronde de boule en haut qui fait cinquante mètres, une bibliothèque qui fait trente mètres de tous les côtés, un labyrinthe, des couloirs.
Je vois. Vous pourriez y emmener certains de nos membres ?
Oui, mais je pars ce soir.
Ah.
Bon, ya une récompense pour de telles infos, non ?
Pas vraiment.
J'ai ramené des bouquins trouvés là bas à un type nommé Metyd. Il me les a acheté pour un million chacun. Je suppose que des ruines, pour des archéologues valent une petite fortune. Si ça ne vous intéresse pas, je suppose que ça ne gênera personne que ça reste enfouit un peu plus longtemps.
On pourrait aussi les trouver par nous mêmes.
Ouais, sauf que le désert est plutôt grand. Une tempête de sable a découvert une partie des ruines, une autre pourrait les ensevelir pour de bon. Chercher l'entrée vous ferait perdre du temps. Le temps n'est pas votre allié sur ce coup. Donc soit vous payez, soit ça reste caché.
Metyd ? C'est le meilleur antiquaire d'Attalia. S'il a payé autant, c'est qu'il est sûr que ça vaille quelque chose. Le soucis, c'est que personne ne peut être sur place avant au moins demain soir.
Je serais parti d'ici là.
… Metyd a déjà travaillé avec nous, il n'a aucune raison de nous mentir. Dans ce cas, dîtes lui de vous avancer l'argent pour grand service rendu, grande découverte. On le remboursera quand on arrivera. »

Voilà qui conclu le deal. C'est tout ce dont j'avais besoin d'entendre. Je retourne donc voir l'antiquaire qui, comme demandé, m'avance l'argent. Je quitte pour de bon son entreprise les poches pleines d'argent et le sac plus léger. Je remonte sur ma terreur dans le port et quitte l'île. La seconde carte m'indique l'archipel vert. Donc direction là bas.


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