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Tumulte à Saint-Urea

- Aller plus vite que ça !
 
Il m’énerve un peu ce type. C’est nous qui courons, pas lui, et c’est lui qui nous donne des ordres. Après, c’est toujours comme ça dans la Marine. Je suis un fervent combattant de cette dernière mais il y a des trucs comme ça qui m’énervent. On court dans la forêt pour l’entrainement et je peux dire que ce n’était pas l’idéal. Le terrain est irrégulier et deux marins sont déjà tombés. On aurait dû courir ailleurs mais bon, on ne raisonnera jamais les sous-officiers idiots qui ont la charge des entraînements. On est une bonne cinquantaine à courir, et on est tous essoufflés. Il faut dire aussi que les entraînements de la Marine d’élite c’est pas les même que ceux de la régulière !
 
- (hurlant) ARRÊTEZ TOUT ! STOPPEZ L’ENTRAINEMENT !
 
- Hein ?
 
- Quoi ?
 
- (hurlant) VOUS DEVEZ VOUS RENDRE SUR SAINT-UREA !
 
Ah ? Saint-Urea ? Qu’est-ce que se passe encore là-bas ! Tous les marins s’arrêtent de courir et on converge vers le marin qui annonce la nouvelle. Visiblement, ce dernier attend que nous soyons tous proche de lui pour parler.
 
- Ça chauffe à Saint Urea. Le peuple gronde, il risque d’y avoir des émeutes. Du coup la commandante Themis a assurée qu’elle enverra des marins d’élite. D’ailleurs, c’est elle qui sera la capitaine du croiseur. Elle vous envoie vous et cinquante autres marins. Regagnez vos baraquements et préparez-vous. On part dans dix minutes.
 
Dix minutes ? Bon eh bien, il va falloir encore courir. Nous courons tous ensemble jusqu’à nos baraquements. Je me dépêche de prendre ma tenue et mon arme. Je n’avais qu’un simple T-shirt comme la plupart des marins qui effectuaient l’entraînements ainsi qu’un short. Il fait chaud et le soleil tape très fort aujourd’hui. On est en plein été, ceci explique cela. On embarque dans un croiseur qui se trouve sous le commandement même de Themis. Je suis avec mes deux escouades. Il y a deux nouveaux, qui remplacent deux marins tombés au combat récemment. Ils s’appellent Widow et Hyp.
 
Six heures plus tard
 
Un croiseur de la Marine, c’est un bateau rapide. C’est ça qui nous a permis d’atteindre Saint-Urea en seulement six heures. Mes hommes et moi avons fait une grande sieste. Il n’y avait rien à faire alors autant régénérer nos forces après un entraînement haut en couleur. Ah, Saint-Urea. Principale île de South Blue due à la puissance du royaume et à la forte militarisation de l’île. Nous, les cents marins d’élite, accostons sous la surveillance du Chef de la Sécurité de Saint-Urea, j’ai nommé Palourde Smith. Ancien Marine, il sert avec une grande loyauté la dirigeante du royaume, à savoir Anne Stanhope ou « La Dame de Pierre ». Nous écoutons la conversation entre Themis et Smith.
 
- Bonjour, je suis la commandant Themis, chef de la Marine d’élite de South Blue.
 
- Bonjour. Je sais qui vous êtes, on vous attendait. On m’a rapporté que des révolutionnaires agitent le peuple dans la zone extérieures. Je vais vous guider vous et vos hommes. Les divisions de la Marine se trouvent déjà là-bas.
 
- Très bien. Je prends la tête de la colonne. (s’adressant aux marins d’élite) Suivez-moi en colonne.
 
Ni une, ni deux, tout le monde s’exécute. Je prends la tête de mes deux escouades. Devant nous, une autre escouade et derrière nous pareil. Nous sommes toutes sous le commandement du sergent-chef Albatroce. Je ne le connais pas, mais je peux dire qu’il a la réputation d’être absolument impitoyable avec ses ennemis. Nous traversons une grande rue, avec la commandante en tête.
 
Nous y voici. Themis parle avec un colonel qui, apparemment, commande le secteur. Après avoir discuté avec ce dernier, elle s’adresse à nous.
 
- Ecoutez-moi bien. On a la charge de la rue. On la surveille et on est vigilent. Selon les informations dont on dispose actuellement, de nombreux révolutionnaires sont dans le coin. Soyez observateur.
 
Bien reçu. Albatroce s’adresse aux deux caporaux d’élite ainsi qu’à moi.
 
- Bon les gars, on va faire simple. (en désignant un des caporaux) Toi, tu fais une sorte de point de contrôle au croisement entre cette rue et la rue Bahia. (en désignant l’autre caporal) Toi, tu vas au croisement avec tes escouades entre cette rue et la rue de West Blue. Enfin (en me désignant) toi tu vas au croisement avec la rue du vice-amiral Bastille.
 
- Bien reçu !
 

Nous partons en direction de l’endroit que nous devons tenir.
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Nous arrivons au point que nous devons tenir. Ichimido s’avance vers moi en tenant une carte.
 
- Les gars, j’ai une carte, je pense que ça pourra servir. Regardez, on est ici.

Tumulte à Saint-Urea 57669cfc3220b
 
- Au moins, on n’en a une. Garde-la, pour l’instant ça sert à rien. On doit juste tenir le croisement, mais ça sert à quoi s’il n’y a pas d’ennemi ?
 
- Ah vrai dire, je n’en sais rien. Ils sont totalement paranos les nobles de …
 
- PAAANN !
 
- (sursautant) C’EST QUOI CE BORDEL ?!
 
- (hurlant) PRÉPAREZ VOUS CA COMMENCE !
 
- Il veut dire quoi par-là Albatroce ?
 
- Je pense qu’il voulait dire que le soulèvement commence. Préparez-vous.
 
Et j’avais raison. Des personnes armées sortent des rues de l’Abstinence, du Mur et du Pain. Elles tirent sur les marins, qui ripostent. Une véritable guérilla s’installe et l’on entend beaucoup de coup de feu. Mes hommes braquent leurs armes vers la rue du Vice Amiral Bastille. Soudain mais sans surprise, des hommes surgissent au bout de la rue. Une vingtaine et il en arrive de plus en plus. Nous n’avons pas de couvert et nous nous réfugions sur les deux côtés de la rue. Je charge mon fusil avec mon chargeur Multi balls et je surgis de mon couvert et je lâche une salve de balle. Elles trouent la peau d’à peu près une dizaine d’hommes. Vous allez voir comment je me bats. Mais je ne tire que pour neutraliser. Je tirer sur les bras et sur les jambes. Je me remets à couvert et mes hommes font également cet enchaînement : couvert – tir – couvert. Ça serait trop risqué de sortir à découvert face à ces hommes.
 
La cause de cette révolte est une nouvelle taxe qui concerne le pain, ce qui fait monter son prix et bien sûr les gens ne sont pas contents. D’un côté c’est compréhensible mais de l’autre ils n’auraient pas dû se révolter avec des armes. A cause de ça, beaucoup vont mourir aujourd’hui. C’est sûrement les rats de la Révolution qui ont armés ces hommes. Je déteste les révolutionnaires. Ils veulent renverser le Gouvernement Mondial pour mettre quoi à la place ? Une anarchie ! Je me concentre de nouveau sur le combat. Je ressors mais cette fois ci je ne tire que deux fois. Il en arrive de plus en plus. La plupart se réfugient à l’intersection entre la rue du Vice Amiral Bastille et une autre rue. Et le pire c’est qu’ils ont raison. Mais ça ne nous empêche pas de tirer. Les hommes qui attaquent ont un air misérable. Ils ont des vêtements en lambeau, ils sont mal rasés et on peut lire leurs désespoirs dans leurs yeux. Se révolter n’a jamais été la bonne solution. Enfin, au bout de quelques minutes de guérilla intensive, des hommes différents viennent combattre à leurs côtés. Ce sont les révolutionnaires. Leur apparence est nettement différente ; en effet ils reçoivent des fonds de donateur anonyme et plus généralement ils ont des fonds. Ils ont déjà plus l’air de combattants et ils se battent avec des fusils dignes de ce nom. Les autres ont de vieilles carabines sales et enrayées… J’imagine que dans les autres rues ça se passe bien. Je jette un coup d’œil vers les marins qui doivent tenir leurs positions. Il y a pas mal de blessés et quelques morts. On est peut-être moins qu’eux mais on sait se battre et on a un bon équipement.
 
Je sors de mon couvert et je tire, encore et encore. C’est assez répétitif. Aucun de nos ennemis n’est fort. J’ai envie de dire tant mieux, mais ça devient tellement lassant que j’aimerai qu’il y ait quelqu’un qui sorte du lot.
 
Apparemment il faut juste le dire pour que ça se réalise. Les deux escouades postées rue Bahia ont été vaincus. Je dis à mes hommes que je vais voir ce que c’est. Je braque mon arme vers l’entrée de la rue tout en marchant lentement. Ils sont tous à terre, soit mort soit agonisant. Ils ont tous reçu des balles dans la tête, sauf bien sûr ceux qui sont encore vivant. Enfin un adversaire qui pimentera les choses. Je m’avance de plus en plus… Aller, montre-toi. J’ai juste envie de te battre. Je charge mon chargeur de Net balls. Cela va me permettre de le capturer sans problème. Et puis s’il y avait plusieurs ennemis, ils feraient du bruit. Or, c’est le silence total dans cette rue. Je m’approche et je penche ma tête pour voir ce qu’il y a dans cette rue. Une balle me frôle à quelques centimètres.
 
OKÉÉÉÉÉÉÉÉ ! Je retire vivement ma tête avant qu’une autre balle soit tirée. Je l’ai échappée belle. Enfin un adversaire de taille, mais bon, je vais vite m’en débarrasser. Ce n’est pas comme si c’était un jeu. Je vais utiliser ma technique Mirror, ça va le calmer je pense. Couplée à mes Net balls, je vais le capturer sans me montrer, il ne va pas comprendre.
 
Pendant ce temps, je vois que mon escouade s’en sort bien et les autres marins également, même si ici les marins n’ont pas assuré. Je mets donc mon fusil en position pour la technique. Un peu à droite, un peu plus haut… Là ! Je tire et… je rate. Super. Un vrai plaisir. Il s’est mis à couvert de justesse. Bon, je ne vais pas attendre indéfiniment. Sors de ta cachette, tente des trucs je sais pas moi. C’est chiant là.
 
J’arrête d’utiliser Mirror. Je reprends mon fusil et je le tiens normalement. Je vais sortir de ma cachette en me jetant contre le sol vers la droite. Comme ça je serai en mouvement et je pourrai le toucher. Aller, courage. Un, deux…
 
… Trois ! Je me jette contre le sol en me propulsant vers la droite. Je le vois, je tire. Je touche. Je retombe sur le sol et il a bien reçu mon filet sur la tête. Mais il a un pistolet le bougre. Je retire plusieurs balles et au total il a huit filets sur lui. Il trébuche sur l’un d’entre eux et il tombe. Victoire ! Je recharge mon fusil avec des balles normales. Je m’avance vers lui et enfin, je suis à un mètre de lui.
 
- (en lui ôtant son arme) Bien joué.
 
- De même.
 
- Qui es-tu ?
 
- Je ne te le dirai pas, larbin du Gouvernement Mondial, larbin d’une dictature impitoyable !
 
- Oui oui oui. Bon, dis-moi qui es-tu. Dépêche-toi je n’ai pas toute la journée.
 
L’homme reste muet. Je l’empoigne et je lui ordonne de mettre ses mains en l’air. Il est plutôt docile, c’est plaisant et je pousse à marcher, mon fusil dans son dos. Nous sortons de la rue et je vois qu’il n’y a plus de combat. Malgré l’arrêt des combats je constate qu’il y a beaucoup de blessés et quelques morts du côté de la Marine. Je m’approche avec mon prisonnier d’Albatroce.
 
- J’ai un prisonnier. Il était dans la rue Bahia et c’est sûrement lui qui a neutralisé les deux escouades se trouvant là-bas.
 
- Bien joué Mountbatten. Alors mon gars, c'est quoi ton petit nom ?
 
- Tu perds ton temps. J’ai fait la même chose mais il reste muet lorsqu’on lui demande son nom.
 
- Pas grave, ça reste un prisonnier. On arrivera bien à trouver qui c’est. (s’adressant au prisonnier) Tu sais, ça sert à rien de rester muet. On trouvera…
 
Un autre prisonnier se trouvant à quelque mètre commence à crier dans le dos d’Albatroce.
 
- C’est lui ! C’est lui qui nous a armé ! C’est lui !
 
- (se retournant) Hein ? Laissez-le-nous.
 
Les marins escortant le prisonnier l’emmenèrent au sergent-chef d’élite.
 
- T’as dit quoi ?
 
- (voyant le regard furibond de mon prisonnier) Ah euh rien.
 
- Bon on va faire simple. Soit tu coopères et tu auras peut-être une plus petite peine que ce qui t’attend, soit tu te tais et tu auras une plus grosse peine.
 
- Je… je ne parlerai pas.
 
- (avec un air menaçant) Oh que si tu vas le faire. Qui est cet individu ?!
 
- C’est… c’est l’homme qui nous a… armé.
 
- Connais tu son nom ?
 
- Mon nom est Francesco L. Patrini.
 
- Et bien voilà quand tu veux !
 
Un jour plus tard
 
Nous sommes rentrés et la révolte s’est terminée par l’emprisonnement de révolutionnaires et des gens qui avaient été manipulés par ces derniers pour se révolter. La Marine d’élite recense une dizaine de morts et une cinquantaine de blessés. Themis m’a convoqué à son bureau et je frappe à sa porte.
 
- (à travers la porte) Entrez.
 
- Caporal d’élite Mountbatten au rapport.
 
- Repos. Je tenais à vous féliciter pour un la capture du révolutionnaire Francesco L. Patrini.
 
- Merci.
 
- Il valait quand même 500.000 Berrys, mais le plus important c’est que c’était celui qui avait procurés les armes aux habitants. S’il coopère, on pourra connaître la personne qui achète les armes. C’est une belle prise, bravo.
 

- Merci, au revoir.
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