Si on exclut les habituels aléas dus aux conditions météorologiques de la route de tous les périls, je pense pouvoir dire que nous avons eu une traversée relativement calme. J'ai passé toute celle-ci a faire un maximum de travaux et de l'exercice physique, des mois en prison on détruit ma forme et même ainsi... Pour le dire avec un langage ordurier, j'ai littéralement pris du cul et j'ai trop de formes, même au niveau de la poitrine pour que ce soit pratique. Bon, ce n'est pas comme si j'étais encore dans la marine, mais quand même je n'ai pas envie de finir comme une boule de gras juste parce que je quitte le strict et pourtant si protecteur cadre de vie de celle-ci. Je ne sais pas si j'ai e la chance ou si le capitaine à fait en sorte que ce soit le cas, mais j'ai au moins eu la chance de ne pas recevoir de main baladeuse pour détruire le peu de patience qui me reste, la dernière hypothèse possible ai que mon regard meurtrier à la moindre remarque salace ait tué dans l'œuf toute tentative ? J'imagine que le risque de mort douloureuse est un bon palliatif à ce genre de comportement très lourd.
Enfin soit, aujourd'hui le temps est pluvieux, pas réellement mauvais, mais assez pour que l'on soit bien trempés. Le capitaine fait appliquer ses directives et j'aide une fois encore où je peux sans déranger les marins de métiers. Bon, je ne suis pas non plus une amatrice puisque j'ai quand même travaillé pour la marine, mais je n'ai pas non plus leurs niveaux, j'ai principalement travaillé dans l'armement et la maintenance de celui-ci donc ce n'est pas exactement la même chose. Je n'ai pas tellement sympathisé non plus, que ce soit avec les passagers ou l'équipage et je me demande si c'est réellement un mal. Tout ce que j'ai pu entendre en tendant malgré moi l'oreille, c'est une histoire de deux petites souris dans la cale, une chose de ce genre, histoire qui ne m'intéresse pas temps qu'elle ne mange pas mes provisions ou pire...
C'est tout de même impressionnant l'approche de cette île, sans le phare qui brille au loin, je suis à peu près sûre que nous aurions sombré. Cette brume qui semble cacher le ciel comme si le soleil lui-même refusait de baigner ces environs de sa chaude lumière. Le capitaine me prévient qu'on est presque arrivée et que si je souhaite me passer un coup de linge propre pour retirer la sueur et me changer c'est le bon moment. Effectivement, ce n'est pas une mauvaise idée, donc c'est ce que je fais avant de rassembler mes affaires. Je ne laisse rien à des porteurs ou autre, pas que je ne fasse pas confiance a... En fait si, c'est que je ne leur fais pas confiance, j'imagine que si je ne prends pas ce genre de réflexe, je vais finir sans le sou ou esclave en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire.
Une fois changée et un minimum propre, je monte sur le pond et attends avec le reste des passagers. Évidemment, il y a une sorte de distance de courtoisie entre tout ce beau monde, certainement pour des raisons diverses, mais aussi et surtout pour une toute sage paranoïa entre les différentes personnes. Nous sommes donc à quai, alors qu'un groupe d'homme louche approche pour s'assurer qu'on est bien qui on est censé être et que le règlement d'un million par tête de pipe est bien payé. En fait, Alvel tout entière et son brouillard mettent en alerte mon instinct de survie, j'imagine que je ne serais jamais tranquille ici si je ne fais pas attention.
Enfin soit, aujourd'hui le temps est pluvieux, pas réellement mauvais, mais assez pour que l'on soit bien trempés. Le capitaine fait appliquer ses directives et j'aide une fois encore où je peux sans déranger les marins de métiers. Bon, je ne suis pas non plus une amatrice puisque j'ai quand même travaillé pour la marine, mais je n'ai pas non plus leurs niveaux, j'ai principalement travaillé dans l'armement et la maintenance de celui-ci donc ce n'est pas exactement la même chose. Je n'ai pas tellement sympathisé non plus, que ce soit avec les passagers ou l'équipage et je me demande si c'est réellement un mal. Tout ce que j'ai pu entendre en tendant malgré moi l'oreille, c'est une histoire de deux petites souris dans la cale, une chose de ce genre, histoire qui ne m'intéresse pas temps qu'elle ne mange pas mes provisions ou pire...
C'est tout de même impressionnant l'approche de cette île, sans le phare qui brille au loin, je suis à peu près sûre que nous aurions sombré. Cette brume qui semble cacher le ciel comme si le soleil lui-même refusait de baigner ces environs de sa chaude lumière. Le capitaine me prévient qu'on est presque arrivée et que si je souhaite me passer un coup de linge propre pour retirer la sueur et me changer c'est le bon moment. Effectivement, ce n'est pas une mauvaise idée, donc c'est ce que je fais avant de rassembler mes affaires. Je ne laisse rien à des porteurs ou autre, pas que je ne fasse pas confiance a... En fait si, c'est que je ne leur fais pas confiance, j'imagine que si je ne prends pas ce genre de réflexe, je vais finir sans le sou ou esclave en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire.
Une fois changée et un minimum propre, je monte sur le pond et attends avec le reste des passagers. Évidemment, il y a une sorte de distance de courtoisie entre tout ce beau monde, certainement pour des raisons diverses, mais aussi et surtout pour une toute sage paranoïa entre les différentes personnes. Nous sommes donc à quai, alors qu'un groupe d'homme louche approche pour s'assurer qu'on est bien qui on est censé être et que le règlement d'un million par tête de pipe est bien payé. En fait, Alvel tout entière et son brouillard mettent en alerte mon instinct de survie, j'imagine que je ne serais jamais tranquille ici si je ne fais pas attention.
Dernière édition par Rei Yanagiba le Lun 20 Juin 2016, 02:31, édité 1 fois