J'ai quelques petites affaires à régler avant d'aller sur West Blue. Si je veux gagner du fric, il faut que j'investisse. J'ai dit que j'allais aider à relancer l'économie, développer l'île et ses activités, attirer plus de monde. Tout ça passe par l'investissement qui permet le développement. Un pirate a souvent des tâches à faire, mais jamais le temps de les faire. Alors je vais ouvrir ma propre boutique de mercenariat. Je vais chercher Paul, ce brave Paul qui m'aide pas mal depuis peu. Il m'a indiqué des combines pour économiser des sous, qui me mettre dans la poche, à qui éviter de parler … On se rend tous les deux dans une boutique recensant les commerces de l'île. Après plusieurs minutes de recherches, aucune boutique de ce type n'est dans les archives. Cool. On regarde à présent les locaux disponibles. Je donne mon prix et le mec se chargeant de ça me donne plusieurs possibilités.
On va les visiter avec Paul. Le premier est trop bas, on peut entendre l'océan. Le second n'est pas assez éclairé. Le troisième est trop petit. Le quatrième trop grand. Le cinquième est parfait. Enfin, il le serait si je voulais louer. Le propriétaire ne veut pas vendre mais cherche à sous-traiter. Dommage, il était parfait. On en visite encore d'autres dans la journée. La nuit tombe rapidement. Je réfléchis, couché sur mon lit, à quel endroit serait le meilleur. J'en élimine d'office certains n'ayant pas les besoins que je recherche. Au final, il m'en reste trois. L'un est au dessus de mon budget, l'autre pas trop éclairé et le troisième n'est pas disponible de suite. La nuit portant conseil, je m'endors rapidement. Mais je me réveille plusieurs fois dans la nuit à cause des tracs que me provoque le choix à faire. Ça va déterminer tout le reste, je ne peux pas me tromper.
Quand le soleil se lève, je suis déjà debout depuis pas mal de temps. Une liste de pour et contre pour chaque lieu a été dressée. Le résultat est sans équivoque. Une fois que Paul m'a rejoint à l'agence, je donne mon choix à l'homme qui va faire les papiers. Oui, on est sur une île pirate, mais il y a des règles. Parce qu'une île pirate sans règle, c'est la porte ouverte à sa mort. Le type revient me voir et m'annonce à regret que l'endroit est réservé par un client qui a déposé un acompte. Je suis sors cash mes berrys. Ses yeux clignotent. Il a très envie d'accepter, mais son devoir l'en empêche. Il appelle alors son autre client pour savoir s'il n'y a pas moyen de retirer son offre. J'attrape le den den.
« Écoute bien tête de con. Ce local est à moi. Si tu le veux, retrouve moi à l'arène dans trente minutes.
Face de cake.
Tronche d'anchois. »
On s'échange plusieurs mots doux avant de raccrocher. Bon, la situation va se débloquer toute seule on dirait. Je me dirige donc dans le colisée et cherche mon adversaire du regard. Mais personne ne se pointe. Du moins avant plusieurs minutes. C'est une véritable montagne de muscles qui avance vers moi.
« C'est toi qui veut ma boutique ?
C'est MA boutique. Cède la moi.
Jamais. Je vais y faire pousser des pissenlits.
Si tu aimes les pissenlits tant que ça, je vais t'envoyer les bouffer par la racine.
Hey ! Attend ! C'est pas toi Clo … Cli … Cl*/
Clotho. Oui, c'est moi.
C'est toi qui veut le contrôle ?
Pourquoi ?
… …
T'as moins envie d'un coup, hein ?
Au contraire. En garde morveux. »
Il me fonce dessus, poing droit en avant. Je me baisse, lui fais une balayette et abat mon poing à côté de sa tête. Une explosion se produit. Le sol se fissure un peu, l'onde de choc traverse l'arène, un trou apparaît là où j'ai frappé.
« Abandonne ou le prochain est pour ta tête.
… … Jamais. »
Je le frappe à une vitesse impressionnante avec mes poings. Je lui repose la question. Il réitère sa réponse. Je lui frappe le bras d'un coup de poing. Il crie. Il hurle. Mais il ne renonce pas. Je lui demande si un bâtiment vaut vraiment le coup de mourir pour lui. Il me répond qu'il appartenait à sa grand mère, et qu'il doit absolument travailler dedans sinon il apportera la honte sur sa famille. C'est donc pour ça ? Je lui propose un deal. Il retire son offre, je garde le local et je l'engage. Comme ça, il travaille dans la boutique de ses ancêtres et moi j'ai un employé. Parfait. On se met d'accord sur les termes du contrat. Puis on retourne à la boutique. J'arrive pas à croire qu'il suffisait juste de ça pour obtenir ce que je voulais. C'est bien plus simple qu'ailleurs. Vive les îles pirates je dis moi ! Une fois avec l'agent, je lâche les thunes, il me remet les clés. Je suis officiellement le propriétaire.
Le reste par contre, je m'en fou carrément. Alors je refourgue les clés à Mike et lui dit de faire la déco comme il veut tout en lui donnant des sous. Le lendemain, je quitte Rokade pour aller sur West Blue. Le surlendemain, Mike a choisit des meubles, des équipements et tout ce qu'il faut. Il m'a appelé pour me dire qu'il a laissé les murs tels quels, qu'il a pris un fauteuil pour son dos, un petit bureau en bois solide, et deux chaises pour les clients. L'endroit en lui même est fait de roche, puisqu'il est dans une galerie, murs gris, petite fenêtre naturelle éclairant la pièce légèrement, le reste étant assuré par des bougies ou des lampes à huile. La boutique fait dans les neuf mètre carrés, soit trois mètres de côté, le bureau en chêne prenant énormément de place. Des escargophones sont disposés ici et là en attente d'être utilisés. Des papiers, des styles, des tampons administratifs, remplissent les tiroirs. J'ai besoin de rien, et Mike ne semble pas avoir besoin de plus. Tant que ça lui va, qu'il peut bosser comme ça et avec ça, que le boulot est bien fait, les infos bien transmises, moi ça roule impec. Je lui laisse la gestion, puisqu'il a réussit à dégoter dix gars sachant faire presque tout, et pouvant faire presque tout, sans aucune morale tant qu'ils sont payés. Ils seront les gars de l'ombre œuvrant pour les petits trucs ne nécessitant pas que j'y aille en personne.
On va les visiter avec Paul. Le premier est trop bas, on peut entendre l'océan. Le second n'est pas assez éclairé. Le troisième est trop petit. Le quatrième trop grand. Le cinquième est parfait. Enfin, il le serait si je voulais louer. Le propriétaire ne veut pas vendre mais cherche à sous-traiter. Dommage, il était parfait. On en visite encore d'autres dans la journée. La nuit tombe rapidement. Je réfléchis, couché sur mon lit, à quel endroit serait le meilleur. J'en élimine d'office certains n'ayant pas les besoins que je recherche. Au final, il m'en reste trois. L'un est au dessus de mon budget, l'autre pas trop éclairé et le troisième n'est pas disponible de suite. La nuit portant conseil, je m'endors rapidement. Mais je me réveille plusieurs fois dans la nuit à cause des tracs que me provoque le choix à faire. Ça va déterminer tout le reste, je ne peux pas me tromper.
Quand le soleil se lève, je suis déjà debout depuis pas mal de temps. Une liste de pour et contre pour chaque lieu a été dressée. Le résultat est sans équivoque. Une fois que Paul m'a rejoint à l'agence, je donne mon choix à l'homme qui va faire les papiers. Oui, on est sur une île pirate, mais il y a des règles. Parce qu'une île pirate sans règle, c'est la porte ouverte à sa mort. Le type revient me voir et m'annonce à regret que l'endroit est réservé par un client qui a déposé un acompte. Je suis sors cash mes berrys. Ses yeux clignotent. Il a très envie d'accepter, mais son devoir l'en empêche. Il appelle alors son autre client pour savoir s'il n'y a pas moyen de retirer son offre. J'attrape le den den.
« Écoute bien tête de con. Ce local est à moi. Si tu le veux, retrouve moi à l'arène dans trente minutes.
Face de cake.
Tronche d'anchois. »
On s'échange plusieurs mots doux avant de raccrocher. Bon, la situation va se débloquer toute seule on dirait. Je me dirige donc dans le colisée et cherche mon adversaire du regard. Mais personne ne se pointe. Du moins avant plusieurs minutes. C'est une véritable montagne de muscles qui avance vers moi.
« C'est toi qui veut ma boutique ?
C'est MA boutique. Cède la moi.
Jamais. Je vais y faire pousser des pissenlits.
Si tu aimes les pissenlits tant que ça, je vais t'envoyer les bouffer par la racine.
Hey ! Attend ! C'est pas toi Clo … Cli … Cl*/
Clotho. Oui, c'est moi.
C'est toi qui veut le contrôle ?
Pourquoi ?
… …
T'as moins envie d'un coup, hein ?
Au contraire. En garde morveux. »
Il me fonce dessus, poing droit en avant. Je me baisse, lui fais une balayette et abat mon poing à côté de sa tête. Une explosion se produit. Le sol se fissure un peu, l'onde de choc traverse l'arène, un trou apparaît là où j'ai frappé.
« Abandonne ou le prochain est pour ta tête.
… … Jamais. »
Je le frappe à une vitesse impressionnante avec mes poings. Je lui repose la question. Il réitère sa réponse. Je lui frappe le bras d'un coup de poing. Il crie. Il hurle. Mais il ne renonce pas. Je lui demande si un bâtiment vaut vraiment le coup de mourir pour lui. Il me répond qu'il appartenait à sa grand mère, et qu'il doit absolument travailler dedans sinon il apportera la honte sur sa famille. C'est donc pour ça ? Je lui propose un deal. Il retire son offre, je garde le local et je l'engage. Comme ça, il travaille dans la boutique de ses ancêtres et moi j'ai un employé. Parfait. On se met d'accord sur les termes du contrat. Puis on retourne à la boutique. J'arrive pas à croire qu'il suffisait juste de ça pour obtenir ce que je voulais. C'est bien plus simple qu'ailleurs. Vive les îles pirates je dis moi ! Une fois avec l'agent, je lâche les thunes, il me remet les clés. Je suis officiellement le propriétaire.
Le reste par contre, je m'en fou carrément. Alors je refourgue les clés à Mike et lui dit de faire la déco comme il veut tout en lui donnant des sous. Le lendemain, je quitte Rokade pour aller sur West Blue. Le surlendemain, Mike a choisit des meubles, des équipements et tout ce qu'il faut. Il m'a appelé pour me dire qu'il a laissé les murs tels quels, qu'il a pris un fauteuil pour son dos, un petit bureau en bois solide, et deux chaises pour les clients. L'endroit en lui même est fait de roche, puisqu'il est dans une galerie, murs gris, petite fenêtre naturelle éclairant la pièce légèrement, le reste étant assuré par des bougies ou des lampes à huile. La boutique fait dans les neuf mètre carrés, soit trois mètres de côté, le bureau en chêne prenant énormément de place. Des escargophones sont disposés ici et là en attente d'être utilisés. Des papiers, des styles, des tampons administratifs, remplissent les tiroirs. J'ai besoin de rien, et Mike ne semble pas avoir besoin de plus. Tant que ça lui va, qu'il peut bosser comme ça et avec ça, que le boulot est bien fait, les infos bien transmises, moi ça roule impec. Je lui laisse la gestion, puisqu'il a réussit à dégoter dix gars sachant faire presque tout, et pouvant faire presque tout, sans aucune morale tant qu'ils sont payés. Ils seront les gars de l'ombre œuvrant pour les petits trucs ne nécessitant pas que j'y aille en personne.