Journée de printemps, tu ravies mon cœur avec tes jolies couleurs et ta douce chaleur!
Mon beau papillon, qui virevolte dans l'air, viens m'accompagner pour boire une bonne bière!
OUCH! Que vient-il de se passer? C'est toi qui m’as frappé papillon? A moins que...
Saloperie de monde extérieur! Va-t-il falloir que je sorte?
Je m'extirpe de mon rêve. Je constate que je suis affalé par terre dans la neige. Ah oui c'est vrai... Boréa... Mais qu'est-ce que je fais par terre?
Je me relève et regarde autour de moi. Où est ma carriole? Où est mon tigre?
-WEED? OU ES-TU?
-GRRRR!
Ah il est juste à côté et tout couvert de neige... Ah non c'est vrai! Il est blanc de nature! Il est toujours accroché à ma caravane. Hum, hum... La bâche croule sous la neige, je ferais mieux de l'enlever. Ça doit faire plusieurs heures que j’ai quitté Lavalliere, je ne devrais plus être très loin.
Pendant que je chasse l'envahisseur blanc, j'aperçois de jaunes lumières non loin de nous. Une ville! C'est Bocande! Enfin j'y suis arrivée! On va pouvoir faire la fête.
Une fois le nettoyage terminé, je reprends les rennes de mon tigre. Allez, il faut avancer.
-Achtaka!
L'animal part alors au pas de course.
...
Me voilà arrivé. Il n’y a personne à l’extérieur, mais il me semble y avoir de la vie. Rentrons. Au fur et à mesure que je pénètre en ce lieu, je vois de plus en de monde qui se dirige vers le centre. J’arrive finalement dans une grande place bondée de gens. Je peux voir des stands divers et variés très bien éclairés. Grâce à ces lumières et à l’éclairage public bien équipé, on voit parfaitement bien, malgré la nuit. Le bruit sourd des discussions est apaisant…
Etrange… Les gens se retournent et me regardent d’un air bizarre. On m’a pourtant dit que les habitants de Bocande étaient particulièrement accueillants.
-Eh mademoiselle !
Je me retourne vers l’origine de cet appel. Un groupe de personnes armées se tiennent à côté de ma charrue. Ils n’ont pas l’air méchant. Je tire mon chapeau et souris.
-Bonsoir messieurs, que puis-je pour vous ?
-Vous êtes une étrangère ? Vous savez vous faire remarquer avec votre animal de trait.
-Je me présente ! Lys, Lys Grief. Ménestrel et troubadour de métier ! Je viens en ces lieux apporter la joie et la bonne humeur.
-Bienvenue à Bocande mademoiselle ! Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas vous laisser déambuler dans nos rues avec ce tigre. Il va falloir le laisser au poste durant votre séjour.
-Je ne peux pas le mettre dans une écurie ?
-Allons mademoiselle ! C’est bien trop dangereux ! Suivez nous.
La troupe m’emmène dans un vieux bâtiment proche de la place principale.
-J’ai besoin de mon tigre pour tirer ma charrette.
-Laissez donc vos affaires ici. Nous allons mettre votre animal dans une cellule avec de la paille. Et ne vous en faites pas pour vos biens, ils seront en sécurité. Vous pourrez reprendre vos affaires à tout moment.
-Oh vous êtes bien aimable ! Mais dites-moi… Savez-vous où est-ce que je pourrais trouver un cabaret dans cette ville ?
-Il y a un à quelques pas d’ici. Tenez, voici un petit plan de Bocande !
-Merci bien messieurs !
Je chuchote quelques mots à mon chaton avant de l’emmener dans sa cage. Je lui donne le morceau de viande que j’avais prévu de lui donner, il le prends et va tranquillement se coucher au fond de la pièce avec son dîner. Il sera bien là, il pourra se reposer. Il ne prête aucune attention au maton qui verrouille ma porte et savoure son repas. Bien, je n’ai plus qu’à partir, mes affaire ayant été mises dans un entrepôt à proximité, je n’ai plus rien à craindre.
…
Au bout de dix minutes de marche, j’arrive devant une belle bâtisse du nom de « La danse endiablée ». Je conserve le plan bien précieusement dans ma poche et rentre à l’intérieur. L’ambiance me paraît fort sympathique, il n’y a que quelques bougies qui éclairent les entrées, des tapis rouges pétants tracent les chemins et la scène à côté du bar est petite. Il n’y a pas beaucoup de monde, ce n’est pas encore l’heure de pointe. Je me dirige vers le barman qui m’a l’air assez ennuyé.
-Bonsoir bel homme ! Vous m’avez l’air bien triste. Qu’est-ce qu’une étrangère comme moi pourrait faire pour vous ?
Il lève les yeux, d’abord décontenancé, il affiche un sourire, pose le verre qu’il essuyait et me répond :
-Bonsoir mademoiselle, si vous ne venez pas d’ici, vous devez avant toute chose goûter notre spécialité la bierraubeurre. Ne vous en faites pas, je vous l’offre !
Il me tend une chope de bière très blonde, je le remercie et pendant que je sirote son agréable breuvage, il me demande :
-Dîtes moi, par le plus grand des hasards, est-ce que vous avez déjà travaillé dans un cabaret ? Disons que la fille qui devait « animer » la soirée ce soir ne pourra pas être là et qu’une partie de ma clientèle serait bien déçue de ne voir personne sur scène ce soir…
-Oh, voilà qui explique votre regard bien sombre ! Ça tombe bien, je suis une justement une « artiste d’un soir ». J’ai déjà servi dans ce genre d’établissement.
-Vraiment ? Si seulement vous pouviez…
-Chanter ? Danser ? Je sais faire tout cela…
Après avoir passé un petit entretien d’embauche, il m’emmène en coulisse. Je dois apprendre quelques chants pour le début de soirée et ensuite aller discuter avec quelques clients. Ce n’est pas grand-chose, mais assez pour m’occuper le temps d’un soir.
…
Ça y est, c’est l’heure ! La tenue que je porte est très légère, une jupe rose à froufrou et un haut dont le décolleté descend jusqu'au nombril. Je sens que ce n’est pas que mes chants qui vont réchauffer les cœurs ce soir… Je rentre sur scène, la salle est presque pleine. La plupart des gens ne prêtent pas attention à moi, seuls quelques lubriques m’applaudissent. Je commence à chanter ce que le patron m’a présenté comme des classiques. Les buveurs se retournent, m’observent et m’écoutent.
Quelqu'un ouvre la porte et entre dans le cabaret, il s’agit d’un jeune homme aux yeux rouges avec un visage d’ange. Il m’a l’air appétissant ! Attends voir mon gars, je vais te rendre une petite visite après le spectacle !
Mon beau papillon, qui virevolte dans l'air, viens m'accompagner pour boire une bonne bière!
OUCH! Que vient-il de se passer? C'est toi qui m’as frappé papillon? A moins que...
Saloperie de monde extérieur! Va-t-il falloir que je sorte?
Je m'extirpe de mon rêve. Je constate que je suis affalé par terre dans la neige. Ah oui c'est vrai... Boréa... Mais qu'est-ce que je fais par terre?
Je me relève et regarde autour de moi. Où est ma carriole? Où est mon tigre?
-WEED? OU ES-TU?
-GRRRR!
Ah il est juste à côté et tout couvert de neige... Ah non c'est vrai! Il est blanc de nature! Il est toujours accroché à ma caravane. Hum, hum... La bâche croule sous la neige, je ferais mieux de l'enlever. Ça doit faire plusieurs heures que j’ai quitté Lavalliere, je ne devrais plus être très loin.
Pendant que je chasse l'envahisseur blanc, j'aperçois de jaunes lumières non loin de nous. Une ville! C'est Bocande! Enfin j'y suis arrivée! On va pouvoir faire la fête.
Une fois le nettoyage terminé, je reprends les rennes de mon tigre. Allez, il faut avancer.
-Achtaka!
L'animal part alors au pas de course.
...
Me voilà arrivé. Il n’y a personne à l’extérieur, mais il me semble y avoir de la vie. Rentrons. Au fur et à mesure que je pénètre en ce lieu, je vois de plus en de monde qui se dirige vers le centre. J’arrive finalement dans une grande place bondée de gens. Je peux voir des stands divers et variés très bien éclairés. Grâce à ces lumières et à l’éclairage public bien équipé, on voit parfaitement bien, malgré la nuit. Le bruit sourd des discussions est apaisant…
Etrange… Les gens se retournent et me regardent d’un air bizarre. On m’a pourtant dit que les habitants de Bocande étaient particulièrement accueillants.
-Eh mademoiselle !
Je me retourne vers l’origine de cet appel. Un groupe de personnes armées se tiennent à côté de ma charrue. Ils n’ont pas l’air méchant. Je tire mon chapeau et souris.
-Bonsoir messieurs, que puis-je pour vous ?
-Vous êtes une étrangère ? Vous savez vous faire remarquer avec votre animal de trait.
-Je me présente ! Lys, Lys Grief. Ménestrel et troubadour de métier ! Je viens en ces lieux apporter la joie et la bonne humeur.
-Bienvenue à Bocande mademoiselle ! Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas vous laisser déambuler dans nos rues avec ce tigre. Il va falloir le laisser au poste durant votre séjour.
-Je ne peux pas le mettre dans une écurie ?
-Allons mademoiselle ! C’est bien trop dangereux ! Suivez nous.
La troupe m’emmène dans un vieux bâtiment proche de la place principale.
-J’ai besoin de mon tigre pour tirer ma charrette.
-Laissez donc vos affaires ici. Nous allons mettre votre animal dans une cellule avec de la paille. Et ne vous en faites pas pour vos biens, ils seront en sécurité. Vous pourrez reprendre vos affaires à tout moment.
-Oh vous êtes bien aimable ! Mais dites-moi… Savez-vous où est-ce que je pourrais trouver un cabaret dans cette ville ?
-Il y a un à quelques pas d’ici. Tenez, voici un petit plan de Bocande !
-Merci bien messieurs !
Je chuchote quelques mots à mon chaton avant de l’emmener dans sa cage. Je lui donne le morceau de viande que j’avais prévu de lui donner, il le prends et va tranquillement se coucher au fond de la pièce avec son dîner. Il sera bien là, il pourra se reposer. Il ne prête aucune attention au maton qui verrouille ma porte et savoure son repas. Bien, je n’ai plus qu’à partir, mes affaire ayant été mises dans un entrepôt à proximité, je n’ai plus rien à craindre.
…
Au bout de dix minutes de marche, j’arrive devant une belle bâtisse du nom de « La danse endiablée ». Je conserve le plan bien précieusement dans ma poche et rentre à l’intérieur. L’ambiance me paraît fort sympathique, il n’y a que quelques bougies qui éclairent les entrées, des tapis rouges pétants tracent les chemins et la scène à côté du bar est petite. Il n’y a pas beaucoup de monde, ce n’est pas encore l’heure de pointe. Je me dirige vers le barman qui m’a l’air assez ennuyé.
-Bonsoir bel homme ! Vous m’avez l’air bien triste. Qu’est-ce qu’une étrangère comme moi pourrait faire pour vous ?
Il lève les yeux, d’abord décontenancé, il affiche un sourire, pose le verre qu’il essuyait et me répond :
-Bonsoir mademoiselle, si vous ne venez pas d’ici, vous devez avant toute chose goûter notre spécialité la bierraubeurre. Ne vous en faites pas, je vous l’offre !
Il me tend une chope de bière très blonde, je le remercie et pendant que je sirote son agréable breuvage, il me demande :
-Dîtes moi, par le plus grand des hasards, est-ce que vous avez déjà travaillé dans un cabaret ? Disons que la fille qui devait « animer » la soirée ce soir ne pourra pas être là et qu’une partie de ma clientèle serait bien déçue de ne voir personne sur scène ce soir…
-Oh, voilà qui explique votre regard bien sombre ! Ça tombe bien, je suis une justement une « artiste d’un soir ». J’ai déjà servi dans ce genre d’établissement.
-Vraiment ? Si seulement vous pouviez…
-Chanter ? Danser ? Je sais faire tout cela…
Après avoir passé un petit entretien d’embauche, il m’emmène en coulisse. Je dois apprendre quelques chants pour le début de soirée et ensuite aller discuter avec quelques clients. Ce n’est pas grand-chose, mais assez pour m’occuper le temps d’un soir.
…
Ça y est, c’est l’heure ! La tenue que je porte est très légère, une jupe rose à froufrou et un haut dont le décolleté descend jusqu'au nombril. Je sens que ce n’est pas que mes chants qui vont réchauffer les cœurs ce soir… Je rentre sur scène, la salle est presque pleine. La plupart des gens ne prêtent pas attention à moi, seuls quelques lubriques m’applaudissent. Je commence à chanter ce que le patron m’a présenté comme des classiques. Les buveurs se retournent, m’observent et m’écoutent.
Quelqu'un ouvre la porte et entre dans le cabaret, il s’agit d’un jeune homme aux yeux rouges avec un visage d’ange. Il m’a l’air appétissant ! Attends voir mon gars, je vais te rendre une petite visite après le spectacle !