Le coffre-fort de l’île aux mille richesses. Rien que ça ?
« Toi tu as frappé contre quoi pour améliorer ton bronzage ? »
Ou le haki de l’armement, selon comment il préfère le nommer. Nous nous trouvions à l’intérieur d’un véritable kraken, une bête abyssale aménagée pour la navigation. J’étais un peu pâle durant le voyage, dû à de mauvais souvenirs d’un ancien passage dans l’estomac d’un roi des mers, qui se trouva dans l’estomac d’un autre poisson gigantesque… Izya était avec cette fois-là. Elle aurait pu compatir à ma peine si elle ne s’était pas rendue sur les Blues avec ce… Ce blondin qui tente de me voler ma place auprès d’elle !
Mais restons calme. On inspire profondément par le nez, et on expire par n’importe quel trou.
Autour de mon bras, il y avait encore le vieux bagne d’Impel Down que je gardais comme une promesse, un trophée, ou une cicatrice. Il n’y avait pas beaucoup de place dans le kraken qui avançait par à-coup comme s’il incitait à la nausée. Red était là, évidemment. Mais pas que.
« Une nouvelle recrue ? Elle a déjà des seins, mais tu la prévenus pour le risque de moustache ? »
Histoire qu’elle sache ce qu’elle a signé. Je ne la connaissais pas. Avait-elle une grande prime ? D’où venait-elle ? Du moins que ce n’était pas un marine auparavant. On avait déjà Red, ça ne serait pas très original d’avoir une rebelote.
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Comment bronzer correctement en une leçon
Heureusement que je suis passé par l'Hypérion, sinon je ne sais pas trop dans quel état je serais dans le ventre du Kraken... Ah et bien si ! Comme lors de mon premier voyage dans le sous-marin de la marine... Ce qui m'a valu des insomnies et autres hallucinations... En soit, je me contente de nettoyer calmement mes armes dans un silence total ou presque, de toute manière c'est encore une de ses histoires où je vais faire figuration au vu des forces en présence... Qu'est que je suis à côté de monstre comme eux de toute manière ? Ce n'est pas comme si j'allais être jalouse de toute manière, je me suis faite à l'idée depuis longtemps que je ne serai que dans l'ombre des grands. Même sur le Léviathan j'étais une des moins puissante et pourtant je n'étais pas forcément la plus jeune.
Ils parlent de bronzage... Je ne préfère pas essayer de comprendre, surement une sorte de code entre eux et de toute manière je n'aime pas m'immiscer dans les conversations qui ne me regardent en rien. Je porte l'équivalent en rouge sang du tailleur que j'avais dans la marine... Pas forcement le plus pratique, mais ça fait des années que j'en ai et donc c'est une vilaine habitude qui perdure. Puisque de toute manière je suis officiellement une traitresse de la marine, autant pousser le bouchon jusqu'à porter une parodie de leur veste par-dessus, mais qui a sur le dos mon nouvel emblème. *celui-ci* Le tout avec un cigare au bec non allumé pour des raisons évidentes...
Mes membres mécaniques sont plus ou moins cachés par une paire de gants, des bas sombres et le reste de ma tenue qui couvre ma peau... Donc mise à part un changement de teinte, ça ressemble beaucoup à ce que pourrais avoir un commandant de la marine et je ne m'en cache pas. Quand j'aurai un équipage, je pousserai peut-être le bouchon jusqu'à copier des vêtements d'amiraux, une bonne petite provocation gratuite ne mange pas de pain.
Je viens de finir avec le canon rotatif, il est accompagné d'une somme ridicule de munition, surtout quand on sait à quelles vitesses celles-ci vont littéralement être englouties par l'engin de mort qui les utilise. Apparemment je dois craindre un changement de... Une moustache ? Déjà des seins ? Donc ce n'était pas une blague, enfin soit si ça doit arriver ça arrivera... Même si je préférais quand même éviter. Bon, j'ai au moins la décence de me lever et le saluer poliment.
"Yanagiba Rei, marchande de mort. Enchantée."
Il n'y a rien de plus à dire, je pense, de toute manière je ne suis du côté rouge de la force que depuis peu, et ce malgré ma première prime à 100.000.000 de Berrys qui ressemble presque plus à une blague au vu de ma puissance ou plutôt de ma non-puissance actuelle. Je retourne ensuite à l'entretien de mes jouets.
Ils parlent de bronzage... Je ne préfère pas essayer de comprendre, surement une sorte de code entre eux et de toute manière je n'aime pas m'immiscer dans les conversations qui ne me regardent en rien. Je porte l'équivalent en rouge sang du tailleur que j'avais dans la marine... Pas forcement le plus pratique, mais ça fait des années que j'en ai et donc c'est une vilaine habitude qui perdure. Puisque de toute manière je suis officiellement une traitresse de la marine, autant pousser le bouchon jusqu'à porter une parodie de leur veste par-dessus, mais qui a sur le dos mon nouvel emblème. *celui-ci* Le tout avec un cigare au bec non allumé pour des raisons évidentes...
Mes membres mécaniques sont plus ou moins cachés par une paire de gants, des bas sombres et le reste de ma tenue qui couvre ma peau... Donc mise à part un changement de teinte, ça ressemble beaucoup à ce que pourrais avoir un commandant de la marine et je ne m'en cache pas. Quand j'aurai un équipage, je pousserai peut-être le bouchon jusqu'à copier des vêtements d'amiraux, une bonne petite provocation gratuite ne mange pas de pain.
Je viens de finir avec le canon rotatif, il est accompagné d'une somme ridicule de munition, surtout quand on sait à quelles vitesses celles-ci vont littéralement être englouties par l'engin de mort qui les utilise. Apparemment je dois craindre un changement de... Une moustache ? Déjà des seins ? Donc ce n'était pas une blague, enfin soit si ça doit arriver ça arrivera... Même si je préférais quand même éviter. Bon, j'ai au moins la décence de me lever et le saluer poliment.
"Yanagiba Rei, marchande de mort. Enchantée."
Il n'y a rien de plus à dire, je pense, de toute manière je ne suis du côté rouge de la force que depuis peu, et ce malgré ma première prime à 100.000.000 de Berrys qui ressemble presque plus à une blague au vu de ma puissance ou plutôt de ma non-puissance actuelle. Je retourne ensuite à l'entretien de mes jouets.
-J'ai frappé sur un amiral, mais c'était une idée à la con. Le coffre c'est mieux.
Ouais, comme je le disais plus tôt. L'idéal quand on cherche un sac de frappe, c'est un truc qui est résistant, et surtout, surtout, qui a la décence de ne pas rendre les coups.
Bon...
-Reyson, voila Rei, Rei Yanagiba, tu connais déjà les parents, on les a sorti de Shabondy y'a quelques mois. C'est une fabricante d'armes absolument géniale, elle va révolutionner l'armement de la piraterie. Et elle est la pour commencer tout de suite les tests en situation réelle.
Rei, voila Reyson, une pointure de la piraterie de Grand Line. Un type qui a survécu aux Saigneurs, à Impel Down, à deux amiraux et même à la colère des dragons. Un jour il va révolutionner les meurs et rendra la moustache aussi unisexe que les lunettes de soleil...
Une belle bande de révolutionnaires en somme, chacun dans son domaine.
-Le plan est simple. Satoshi s'est emparé de l’île il y a peu, a lancé une grand réorganisation, et ensuite a filé signer son nouveau contrat auprès des gros pontes de Marijoa. Le coin est donc en plein changement, et en l'absence du nouveau patron, je suis tout a fait sur que tous les anciens sous fifres sont plus occupés a se battre pour récupérer le plus de brides de pouvoirs possible que pour appliquer les nouvelles directives.
Ce qui signifie qu'il est inutile de chercher à finasser. On débarque par le nouveau port qui a l'avantage de n'avoir pas encore de forts vraiment sérieux construits pour le protéger. On laisse les gars et l'armement de Rei s'occuper de tenir la place pendant qu'on fonce droit sur le coffre. Reyson l'ouvre façon sauvage, on met en pièce les pantins mécaniques qui le gardent, je ratisse tout ce qui brille façon trou noir, et on repart avant que Satoshi ait décroché son den den.
Des questions ?
« Toujours un plaisir de libérer d’honnêtes esclaves en devenir, j’aime pas leur tatouage. Par contre, si la révolution de l’armement implique une balle volant trop près de mon visage, elle changera son fusil d’épaule, ou son épaule de fusil, si je lui permets de les garder, les épaules. »
Que ce soit clair : les coups contre son camp, c’était ma spécialité ! Je n’accepterais pas qu’une nouvelle recrue vienne me voler mon rôle impunément. Puis bon, l’armement… Une bonne lame suffit. Les canons perforent, les sabres tranchent. La marque de ces dernières est plus grande, et on peut même dessiner avec sur le corps de ses ennemis pour les plus sadiques. Une arme pour tous les goûts en somme. Les balles se brisent. Ma lame, viens donc essayer de la casser ! Enfin, Rei seulement, pas Red. J’y tiens quand même à mon meitou.
Puis elle était marchande de mort, mais si l’ennemi ne souhaitait rien acheter, elle restera sur le carreau à nous laisser faire tout le travail ? Ou c’est les soldes ?
Bon, le plan. Foncer, dégommer, dérober. Ca rime, c’est concis et facile à retenir. J’aime bien. Par contre sa contrainte…
« Une question : le den den, il l’a sur lui Satoshi ? Non parce que s’il l’a dans une autre pièce, on a le temps de son déplacement en plus pour notre opération, ce qui ne serait pas de refus. A moins qu’il n’ait mangé une mauvaise feuille de salade, je ne suis pas certain de courir plus vite qu’un appel de détresse… »
« On arrive à destination ! »
« Et pas le temps de s’échauffer non plus ? Soit. Rei, la galanterie voudrait que tu sortes la première… Tu veux bien nous annoncer ? »
Je salue de nouveaux Reyson une fois les présentations faites, toujours avec ce même respect, sans pour autant montrer quoi que ce soit de plus comme de l'anxiété ou tout sentiment positif à son égard. Je suis ici pour obéir en quelques sortes, je ne vais pas faire la folle devant le grand patron, surtout quand celui-ci a sauvé tous mes proches, ma famille et reconnais la valeur de mon travail. Il explique le plan qui n'en est pas réellement un d'ailleurs... Décidément, toutes les grosses pointures font la même chose, foncer dans le tas est vraiment le remède à tout ? Au moins, ça ne me changera pas des stratégies des Rhino Storms...
"Compris, aucune question."
Puis vient un commentaire que je n'apprécie pas vraiment du monsieur, non pas Red, Reyson. Sérieusement, il me prend pour qui ? J'ai mieux à faire que de gâcher des munitions sur lui, surtout que le grain de la poudre à canon pour les canons rotatif est fin et donc cher. En plus, qui pourrait sérieusement avoir confiance en ses collaborateurs si ceux-ci essayent de vous tirer dans le dos ou de vous y planter une dague au premier caprice venu ? Être rabaissé à la psyché d'un simple pirate est quand même vexant, cela se voit d'ailleurs sur mon visage au petit air de désapprobation qu'il montre suivit d'un petit souffle rapide ressemblant à un "tchii" ou un son du genre. Bref, le genre de truc que fait une grande personne pour canaliser son mécontentement sans aller vers une chose plus visible qui lui vaudrait dans la marine de sévères sanctions, dans la piraterie certainement plus grave.
J'ignore volontairement sa remarque sur le Den-den en me disant qu'il doit encore être un monsieur muscle sans subtilité, ou alors qu'au contraire il cache bien son jeu et préfère attendre sa demande pour bouger.
"Très bien, mais attention : quand les cadavres volent bas, ça annonce une grêle de plomb."
Provocation ? Mots d'esprit ? Allez savoir, peut-être même que je n'ai pas assez réfléchi. En tout cas, sans un mot, j'ordonne à mes subordonnés prêtés par le grand chef d'orchestre au couvre-chef rouge de me suivre. Inutile de préciser que l'on va appliquer le manque de subtilité comme demandé, une symphonie de balle et de pleurs en mort mineur. Montant sur le pont, enfin l'équivalent avec mes hommes de main temporaires... Il va vraiment falloir que je forme mes propres accompagnateurs quand même, mais c'est un autre sujet. Bref ! On monte sur le point le plus haut visible du Kraken, vu notre armement on n'est certainement pas ici pour un goûter et ils réagissent vite... Mais pas assez alors que je prends place debout, respire à plein poumon avant de beugler. Alors que les autres eux se montrent plus discrets et se calent au mieux sur ce qui ressemble le plus à un bastingage. Quand on n'a pas de trépied, on accroche son arme sur ce qu'on peut et ils ont même attaché la mienne, ils sont si serviables.
"VOUS ALLEZ TOUS MOURIR ! RIEN DE PERSONNEL !"
Alors que c'était déjà un début de panique, imaginée comment cela envenime les choses quand mon arme qui vomit des balles à plus de 500 coups par minute se met à chanter un véritable requiem à la gloire de la faucheuse avec son chœur d'armes à feu bien mortelles elles aussi ? Bon, le petit bémol à apporter à tout cela est que je n'arrive pas à me forcer à sérieusement tirer sur des civils du coup il n'y a pas tant de morts que ça... En tout cas, ce n'est pas forcement ma faute. Le but de toute manière est d'attirer l'attention avec un tir de suppression non ?
"Compris, aucune question."
Puis vient un commentaire que je n'apprécie pas vraiment du monsieur, non pas Red, Reyson. Sérieusement, il me prend pour qui ? J'ai mieux à faire que de gâcher des munitions sur lui, surtout que le grain de la poudre à canon pour les canons rotatif est fin et donc cher. En plus, qui pourrait sérieusement avoir confiance en ses collaborateurs si ceux-ci essayent de vous tirer dans le dos ou de vous y planter une dague au premier caprice venu ? Être rabaissé à la psyché d'un simple pirate est quand même vexant, cela se voit d'ailleurs sur mon visage au petit air de désapprobation qu'il montre suivit d'un petit souffle rapide ressemblant à un "tchii" ou un son du genre. Bref, le genre de truc que fait une grande personne pour canaliser son mécontentement sans aller vers une chose plus visible qui lui vaudrait dans la marine de sévères sanctions, dans la piraterie certainement plus grave.
J'ignore volontairement sa remarque sur le Den-den en me disant qu'il doit encore être un monsieur muscle sans subtilité, ou alors qu'au contraire il cache bien son jeu et préfère attendre sa demande pour bouger.
"Très bien, mais attention : quand les cadavres volent bas, ça annonce une grêle de plomb."
Provocation ? Mots d'esprit ? Allez savoir, peut-être même que je n'ai pas assez réfléchi. En tout cas, sans un mot, j'ordonne à mes subordonnés prêtés par le grand chef d'orchestre au couvre-chef rouge de me suivre. Inutile de préciser que l'on va appliquer le manque de subtilité comme demandé, une symphonie de balle et de pleurs en mort mineur. Montant sur le pont, enfin l'équivalent avec mes hommes de main temporaires... Il va vraiment falloir que je forme mes propres accompagnateurs quand même, mais c'est un autre sujet. Bref ! On monte sur le point le plus haut visible du Kraken, vu notre armement on n'est certainement pas ici pour un goûter et ils réagissent vite... Mais pas assez alors que je prends place debout, respire à plein poumon avant de beugler. Alors que les autres eux se montrent plus discrets et se calent au mieux sur ce qui ressemble le plus à un bastingage. Quand on n'a pas de trépied, on accroche son arme sur ce qu'on peut et ils ont même attaché la mienne, ils sont si serviables.
"VOUS ALLEZ TOUS MOURIR ! RIEN DE PERSONNEL !"
Alors que c'était déjà un début de panique, imaginée comment cela envenime les choses quand mon arme qui vomit des balles à plus de 500 coups par minute se met à chanter un véritable requiem à la gloire de la faucheuse avec son chœur d'armes à feu bien mortelles elles aussi ? Bon, le petit bémol à apporter à tout cela est que je n'arrive pas à me forcer à sérieusement tirer sur des civils du coup il n'y a pas tant de morts que ça... En tout cas, ce n'est pas forcement ma faute. Le but de toute manière est d'attirer l'attention avec un tir de suppression non ?
Le Mécakraken grimpe vers la surface, longeant le fond qui remonte à l'approche de l’île pour aller crever les vagues a quelques encablures de l'entrée du port avant de se ruer immédiatement dans sa direction, traversant sans même ralentir un navire en train de s'approcher du mouillage. Et laissant dans sa coque un trou si énorme qu'au moment ou nous surgissons des écoutilles du pont, il ne surnage déja plus du bâtiment qu'une paire de mats.
Lancé à pleine vitesse, le Kraken rentre dans la rade comme une torpille sous les regards de surprise et de peur des types de surveillance ou de promenade, qui regardant avec incrédulité un monstre marin s'attaquer soudainement à leur petit coin de paradis. L'engin change de mode de propulsion, et autour du pont les tentacules se déploient pour attaquer, surgissant au dessus de l'eau pour s'abattre sur les navires à quai, crevant les coques, fauchant les mats, balayant les sabords, s'approchant des quais en s'assurant qu'aucun équipage proche ne tentera autre chose que fuir pour sauver sa peau.
Et quand deux des tentacules s'ancrent dans la pierre des quais, pour nous permettre de débarquer, c'est au tour de l'engin de mort de Rei d'entrer dans la danse.
Et c'est un spectacle encore plus impressionnant qu'elle nous offre. Il y a le bruit d'abord, ces détonations tellement proches qu'elles en deviennent un vrombissement continu, comme si un millier de guêpes géantes et furieuses venait soudain de se poser a coté de nous. Et puis il y a cette ligne de feu, ce flot continu de balles qu'elle dirige de la main et qui ne se contente plus de percer des trous dans une cible mais qui cisaille littéralement tout ce qu'elle vise. Sous ses tirs je vois une maison s'effondrer soudain en avant, le mur qui nous fait face réduit en copeaux comme dévoré en une seconde par une armée de termites...
Et dire que la marine l'a laissé filer... Je fais quoi moi ? Je l'épouse ?
-Cette machine ! Je l'adore !
-Quoi ?!
Rei cesse le feu, sauvant nos tympans de justesse et nous laissant apprécier le calme surnaturel qui règne après le passage de son fléau mécanique. Dans le port tout s'est arrêté, plus d'autres bruit que le sifflement aigu dans nos oreilles, plus un mouvement hormis les quelques types pas encore planqués ou les quelques trucs qui n'ont pas tout a fait finis de s'effondrer. Les quais sous nos yeux ne sont plus qu'un étalage de débris tout droit sorti d'une scène de tremblement de terre et noyés dans un épais nuage de poudre et de poussière.
-En avant !
Reyson attrape son sabre, Rei une arme de la taille d'un type, et tous ensembles nous sautons sur les quais pour nous mettre en marche en direction de fort Knok.
Knok knok, qui est la ?
Ce soir, c'est Armada qui s'invite à dîner.
Moi je me tenais plutôt les oreilles pour les préserver au maximum pendant l’éclate de Rei. Elle semblait moins retenue que dans le kraken. La vue du sang révélait-elle sa vraie personnalité ? Elle tuait parce qu’on le lui avait ordonné, sans hésitation apparente. Une vraie pirate sans cœur… Alors que nous avions des civils en face et que la troupe de la marine stationnée non loin ne nous rencontrera que sur le chemin du retour, à priori. Après tout, une bête sous-marine ne s’anticipe pas vraiment. Le temps que l’information les atteigne et qu’ils se la ramènent…
Les hommes restèrent derrière nous à tenir l’issue de secours en sécurité tandis qu’on fonçait droit vers le centre de l’île sans s’arrêter ni même ralentir. Les défenseurs alertés pensant devoir agir au niveau du nouveau port, ils étaient pris au dépourvu lorsqu’on se rencontrait, tous au pas de course. Ils n’avaient pas le temps de se poser derrière quelques fortifications de fortunes pour combattre qu’ils étaient envoyés au tapis. Pour ma part, je laissais faire les autres, n’aimant pas tuer des civils. Si seulement ils portaient l’uniforme du gouvernement, ça aurait été une toute autre histoire. Mais là…
Je pouvais bien les endormir avec mes hormones à distance, mais je toucherais Red et Rei dans le procédé. Et je crains qu’R² n’apprécieront pas. Ou Redi ? Reid ?
Finalement, je me contentais de fendre les balles qui avaient le désespoir de me viser. Pour ce qui est des calibres plus gros, il y avait toujours Red avec son voile noir, comme lorsque nous étions sur Logue Town. Là au moins, il n’avait pas de menottes en granit marin le handicapant sévèrement.
Arrivés sur la place centrale, il y avait déjà bien plus d’hommes. Je me permis de délivrer une aura royale afin qu’ils s’inclinent comme il se doit. Après tout, l’hospitalité était très importante. Puis, il n’était ainsi pas nécessaire de les tuer. Je vis Red grimacer, il allait sans doute agir de même.
« Je te laisserais le retour, Roi Rossignol. »
Un petit clin d’œil et il nous restait plus qu’à pénétrer la tour. La tour… Mais laquelle ? Je me permis alors une petite leçon de piraterie pour la nouvelle.
« L’évidence voudrait que le coffre-fort se trouve dans la plus grande tour. Mais c’est justement trop évident. Mon flair me pousse vers la seconde tour. Je t’apprendrais l’odorat des pirates un jour, si tu es sage. »
Sauf que le coffre-fort suivait bien la loi de l’évidence. Par contre, dans la deuxième tour on retrouvait les cuisines. Il était donc naturel que ma senteur soit faussée, non ?
Et ainsi le boucan fit place à un pseudo-silence. C'est vrai que mon monstre est loin d'être discret et même moi qui suis habituée à l'artillerie j'ai un bruit aigu persistant. Enfin, cela sera moins grave les prochaines fois à moins que je ne prenne un appareillage pour amoindrir cela ce qui serait quand même plus prudent. Je charge une autre bande de munitions dans l'arme avant de la décrocher et la faire porter par des subalternes... Il est maintenant temps pour moi de prendre et essayer mon deuxième jouet de la journée. Comme pour les sacs à main et les chaussures, il y a toujours un modèle adapté aux circonstances. On peut dire que je suis chargée, parée et j'ai même l'autre arme lourde qui suis au cas où... Enfin tant que le monsieur qui en a la charge arrive à la supporter ou ne meure pas, bien entendu.
Bon par principe, j'ai quand même emprunté un pistolet à un pirate et j'ai un couteau de combat caché , on ne sait jamais. Puis je me contente de les suivre, je ne vais pas utiliser le canon électrique sur le premier figurant venu ça serait un tel gâchis de potentiel... Apparemment j'étais encore trop proche, puisqu'ils utilisent une force étrange qui me met littéralement à genoux. Mon porte-bagage lui a vu la blague venir puisqu'il est bien plus loin... J'ai vaguement entendu parler de cette chose qui se nomme le fluide ou haki, mais c'est une autre chose de le subir ou de voir un certain nombre de personnes ployer sous sa puissance. Le problème, c'est que j'en fais un peu partie. Qui parlait de dégât collatéral déjà ? Je vous jure ces hommes, toujours à vouloir montrer qui a la plus grosse... Même si pour le coup je ne sais pas trop la plus grosse quoi il avait à montrer vu que je n'y connais pas grand-chose.
Déstabilisée, il me faut un instant pour m'en remettre et encore, c'est Reyson qui semble l'avoir utilisé, je me demande si ça aurait été pire avec Red ? J'ai beau avoir des années de service dans la marine, j'ai toujours l'impression d'être faible, toujours à la traine par rapport à tous ceux qui m'entourent et ce n'est pas agréable même si je me suis fait une raison. J'ai à peine saisi ce qu'a dit le pirate amateur de moustache d'ailleurs, j'ai du mal comprendre puisqu'il parle de flair et tout le monde sait que l'instinct n'est pas une valeur sûre. Je me tourne alors vers Red en haussant un sourcil, mais sans rien dire, j'en suis encore à récupérée du choc précédent quand même. Mais on peut presque lire dans mon regard qui observe en même temps des panneaux : "Ou sinon, on peut suivre les indications." Ce n'est pas comme si on pouvait cacher quelque chose comme Fort Knok, n'est-ce pas ?
Une fois qu'il a ou ils ont décidés de la marche à suivre, je me contente de faire ce que bon sous-fifre fait, je marche derrière eux prête à sortir les crocs, même si ceux-ci sont en aciers et crachent du métal. S'il a aimé la pluie de balle, je me demande comment il trouvera ma meilleure arme jusqu'à présent. Je me sens de bonnes humeur après cet essai fructueux, j'en viens même à siffloté gaiment un hymne martial. En plus je suis sûre d'avoir ratée les civils... Dans tout ce chaos, c'est dur à dire avec exactitude, mais je préfère penser que c'est le cas.
Bon par principe, j'ai quand même emprunté un pistolet à un pirate et j'ai un couteau de combat caché , on ne sait jamais. Puis je me contente de les suivre, je ne vais pas utiliser le canon électrique sur le premier figurant venu ça serait un tel gâchis de potentiel... Apparemment j'étais encore trop proche, puisqu'ils utilisent une force étrange qui me met littéralement à genoux. Mon porte-bagage lui a vu la blague venir puisqu'il est bien plus loin... J'ai vaguement entendu parler de cette chose qui se nomme le fluide ou haki, mais c'est une autre chose de le subir ou de voir un certain nombre de personnes ployer sous sa puissance. Le problème, c'est que j'en fais un peu partie. Qui parlait de dégât collatéral déjà ? Je vous jure ces hommes, toujours à vouloir montrer qui a la plus grosse... Même si pour le coup je ne sais pas trop la plus grosse quoi il avait à montrer vu que je n'y connais pas grand-chose.
Déstabilisée, il me faut un instant pour m'en remettre et encore, c'est Reyson qui semble l'avoir utilisé, je me demande si ça aurait été pire avec Red ? J'ai beau avoir des années de service dans la marine, j'ai toujours l'impression d'être faible, toujours à la traine par rapport à tous ceux qui m'entourent et ce n'est pas agréable même si je me suis fait une raison. J'ai à peine saisi ce qu'a dit le pirate amateur de moustache d'ailleurs, j'ai du mal comprendre puisqu'il parle de flair et tout le monde sait que l'instinct n'est pas une valeur sûre. Je me tourne alors vers Red en haussant un sourcil, mais sans rien dire, j'en suis encore à récupérée du choc précédent quand même. Mais on peut presque lire dans mon regard qui observe en même temps des panneaux : "Ou sinon, on peut suivre les indications." Ce n'est pas comme si on pouvait cacher quelque chose comme Fort Knok, n'est-ce pas ?
Une fois qu'il a ou ils ont décidés de la marche à suivre, je me contente de faire ce que bon sous-fifre fait, je marche derrière eux prête à sortir les crocs, même si ceux-ci sont en aciers et crachent du métal. S'il a aimé la pluie de balle, je me demande comment il trouvera ma meilleure arme jusqu'à présent. Je me sens de bonnes humeur après cet essai fructueux, j'en viens même à siffloté gaiment un hymne martial. En plus je suis sûre d'avoir ratée les civils... Dans tout ce chaos, c'est dur à dire avec exactitude, mais je préfère penser que c'est le cas.
-Reyson, il va falloir que tu apprennes a faire ça de façon plus directionnelle. Si nos gars restent aussi sur le carreau a chaque fois, on perd en efficience. Et je suis quasiment sur que tu dois pouvoir choisir qui tu assommes, sinon ce ne serait pas aussi répandu chez les pointures.
Cela dit, Rei tient mieux le coup que je ne l'aurais parié. Bon à savoir. Et comme je n'ai pas à la soutenir ou a la porter, je me fends même d'une explication.
-Haki Royal, Reyson aime bien frimer avec. Tu encaisses bien alors ça devrait passer vite, c'est comme une gueule de bois, la première laisse de mauvais souvenirs, et puis ensuite on s'habitue.
Pour le reste, effectivement, même si l’argent n'a pas d'odeur et que Reyson n'a pas d'odora pour autre chose que de la cuisine, on ne peut pas cacher fort Knok.
Visiblement le Syndic des frappeurs de monnaie a succombé aux pires travers des nouveaux riches. C'est énorme, c'est massif, c'est moche, et malgré tout c'est recouvert de plaqué or. Fort Knok, un coffre fort a l'image du gonflement de crane et de chevilles des patrons locaux. Pas étonnant que Satoshi ait adoré le coin...
Et comme Reyson a écarté de notre route le facteur humain, c'est au tour du reste de l'équipe du SYndic de venir nous bloquer la route. Surgissant lentement des rues adjacentes, une centaine de créatures cliquetantes et métalliques viennent se positionner sur la route du coffre.
Dorés évidemment. Pourquoi je ne suis pas surpris ?
-Et nous voila dans le vif du sujet. Reyson, Rei, je vous présente l’incorruptible milice du Syndic des frappeurs de monnaies... Reyson. C'est le moment de nous montrer que tu as envie de maîtriser l'armement. Parce que vu la porte, il va falloir taper salement fort. Rei, on lui ouvre la route. Qu'est ce que tu penses que ton canon va donner sur ce genre d'automates ?
De ma paume ouverte jaillissent une série de sphères crépitantes d'éclairs de ténèbres, trous noirs si sombres qu'ils absorbent la lumière, créant autour d'eux d'étranges déformations et jeux d'ombres, avant que d'un geste, je ne les propulse en avant, façon boule de bowling dans un jeu de quilles. Ouvrant la route pour Reyson, les boules traversent le centre de l'armée des automates qui ne réagissent pas, probablement inconscient du danger jusqu'a ce qu'elles les touchent et les avalent, les faisant disparaître de la zone aussi complètement que s'ils n’avaient jamais été la.
Bah, fallait bien montrer l’exemple à la nouvelle recrue non ? C’était donc un apprentissage, un entraînement, une leçon sur le bizuta… sur les effets du haki royal. C’était donc par pur altruisme que je lui avais offert la nausée de luxe, et je méritais des remerciements pour ça, non une réprimande. Soit, je leur expliquerais la pédagogie un autre jour, des tas de ferrailles s’approchaient.
S’ils avaient la tête et le gabarit des machines du gouvernement, j’aurais peut-être eu peur. Mais bien qu’ils aient une petite armée, nous on a un Red. Il est pas vert, mais est tout aussi fort que la référence, en un peu plus bavard seulement.
Bon, eux disaient que le but se trouvait dans le bâtiment le plus voyant. Ils n’avaient pas compris que tous les trésors ne sont pas d’or et d’argent. Un jour, peut-être, comprendront-ils la vraie valeur d’un ragout de mouette. Un jour. Peut-être.
Mais aujourd’hui, je courais au milieu de soldats mécaniques en voie d’annihilation. Ils étaient là, ils ne sont plus. Disparus, comme par un tour de magie. Sauf que ce n’était pas un tour, il n’y avait pas de truc, hormis Red le ténébreux aux ténèbres de thé hébreux.
Et au bout une porte, une grille, un portail. Noir. Comme le pouvoir de Red. Comme celui auquel il me faut faire appel. Je dope un coup mes bras pour un meilleur impact. Mes jambes aussi, pour un meilleur élan. Et… Et puis quoi ? Mon bras reste blanc pour le moment. Tu n’as pas oublié le mode d’emploi Red ? Bah, c’est instinctif à tous les coups. Suffit de penser à quelqu’un qu’on voudrait bien frapper… Léo… Ôte tes sales pattes d’Izya !
BAM… brrrrrrrrr… Héhé, la porte tremble sous le coup. Même l’édifice entier ! Et mon bras aussi. Hum ?
« AAAAAAAAAAAAH »
Porte 1, Reyson 0, et plus qu’une munition possible. A moins qu’on considère les jambes comme des bras aussi ? En tout cas, le droit a plus d’articulation qu’il devrait en avoir au vu de ses étranges courbures. Chiotte.
Je me passerai quand même bien de la gueule de bois gratuite, surtout que ce n'est pas réellement pareil, c'est pire puisque je suis tout à fait consciente. Enfin, c'est le règne des puissants encore et toujours, je vais essayer de les suivre.
"Bien."
Puis ils arrivent, comme une pluie de métaux divers et même un peu précieux. Une légion d'automates, une légion de jouets si on compare à qui est à notre tête quand même. Tellement doré, mais pour moi ils n'ont de valeur que pour ce qu'ils renferment et non pour leur chatoyant alliage. Pourquoi se casser la tête à tout chercher par soi-même alors que d'autres ont fait le plus gros du travail ? La rétro-ingénierie, c'est toujours aussi efficace, enfin pour peu que je reste en vie et réussisse à ramener un ou plusieurs exemplaires de ces gros jouets. Red me demande quels dégâts j'imagine que mon canon va faire, pourquoi perdre du temps en hypothèse quand on peut rentrer directement dans le concret ?
"Rien ne vaut la pratique."
Ayant compris où je veux en venir, ceux qui sont avec moi aide à installer mon invention, puis se mettent de part et d'autre de moi fusil à la main, mais prêts à sortir une lame si nécessaire. Une munition de gros calibre, l'électricité du dial en bonus, je me demande aussi ce que ça va donner. Alors que j'appuie sur la gâchette, un son assourdissant en sort, mélange improbable entre un tir et le crépitement électrique, comme si mille oiseaux fondaient sur une proie en même temps. Mais le visuel n'est pas en reste, puisqu'une belle trainée de feu par du canon de l'arme jusqu’à ma cible, frapper au niveau de ce que serait le poitrail d'un homme. Il y a un engin étrange, c'est peut-être leur point faible ? Il n'y a que des riches pour privilégier l'esthétique aux pratiques, un tel ornement est évidemment une erreur à ne pas commettre.
Alors que je recharge, l'automate ne semble pas plus affecter que cela, malgré le trou et les crépitements électriques qui le parcourent... C'est seulement une poignée de secondes plus tard qu'il s'effondre... Je n'ai pas leur cadence de frappe à eux deux, enfin à Red qui m'aide à les retenir, mais j'ai la puissance en quelques sortes et la précision de mon côté.
"Si tu m'en gardes quelques-uns pas trop abimés et qu'on les ramène, je suis sûre que je pourrais en faire des mieux. Bon, moins voyant par contre, le doré c'est bon pour les mégalomanes sans personnalités."
Ou au pire ça servira pour améliorer des prothèses et autres parties mécaniques pour cyborg. Pendant que je les fais tomber au compte goutte, eux ils approchent et je suis à peu prêt certain que je ne vais pas aimer s'ils me collent trop. Pendant ce temps, Reyson se massacre son bras... Dans le pire des cas, je lui en ferais des nouveaux. J'espère qu'il va réussir, car, je ne pense pas que j'aurais assez d'explosifs pour faire ne serait-ce qu'une égratignure à ce monstre qu'est cette porte...
"Bien."
Puis ils arrivent, comme une pluie de métaux divers et même un peu précieux. Une légion d'automates, une légion de jouets si on compare à qui est à notre tête quand même. Tellement doré, mais pour moi ils n'ont de valeur que pour ce qu'ils renferment et non pour leur chatoyant alliage. Pourquoi se casser la tête à tout chercher par soi-même alors que d'autres ont fait le plus gros du travail ? La rétro-ingénierie, c'est toujours aussi efficace, enfin pour peu que je reste en vie et réussisse à ramener un ou plusieurs exemplaires de ces gros jouets. Red me demande quels dégâts j'imagine que mon canon va faire, pourquoi perdre du temps en hypothèse quand on peut rentrer directement dans le concret ?
"Rien ne vaut la pratique."
Ayant compris où je veux en venir, ceux qui sont avec moi aide à installer mon invention, puis se mettent de part et d'autre de moi fusil à la main, mais prêts à sortir une lame si nécessaire. Une munition de gros calibre, l'électricité du dial en bonus, je me demande aussi ce que ça va donner. Alors que j'appuie sur la gâchette, un son assourdissant en sort, mélange improbable entre un tir et le crépitement électrique, comme si mille oiseaux fondaient sur une proie en même temps. Mais le visuel n'est pas en reste, puisqu'une belle trainée de feu par du canon de l'arme jusqu’à ma cible, frapper au niveau de ce que serait le poitrail d'un homme. Il y a un engin étrange, c'est peut-être leur point faible ? Il n'y a que des riches pour privilégier l'esthétique aux pratiques, un tel ornement est évidemment une erreur à ne pas commettre.
Alors que je recharge, l'automate ne semble pas plus affecter que cela, malgré le trou et les crépitements électriques qui le parcourent... C'est seulement une poignée de secondes plus tard qu'il s'effondre... Je n'ai pas leur cadence de frappe à eux deux, enfin à Red qui m'aide à les retenir, mais j'ai la puissance en quelques sortes et la précision de mon côté.
"Si tu m'en gardes quelques-uns pas trop abimés et qu'on les ramène, je suis sûre que je pourrais en faire des mieux. Bon, moins voyant par contre, le doré c'est bon pour les mégalomanes sans personnalités."
Ou au pire ça servira pour améliorer des prothèses et autres parties mécaniques pour cyborg. Pendant que je les fais tomber au compte goutte, eux ils approchent et je suis à peu prêt certain que je ne vais pas aimer s'ils me collent trop. Pendant ce temps, Reyson se massacre son bras... Dans le pire des cas, je lui en ferais des nouveaux. J'espère qu'il va réussir, car, je ne pense pas que j'aurais assez d'explosifs pour faire ne serait-ce qu'une égratignure à ce monstre qu'est cette porte...
-C'est un autre style, mais j'aime beaucoup le bruit que fait ce canon la. Si ça marche aussi bien sur les Pacifistas de la Brigade scientifique, ça ouvre des perspectives au moins aussi intéressante que tes craches plomb...
Nouveau chargement sourd, nouveau crépitement électrique, Rei tire et a chaque fois qu'une lance de feu s'échappe de son arme, un nouvel automate se fige, crépitant et fumant avant de s'effondrer, devenu aussi inerte que la matière qui le compose. On manque un peu de cadence de tir par rapport au précédent gadget miracle, mais c'est un inconvénient qui se nivelle sans problème en multipliant le nombre d'armes...
Laissant Rei s'assurer du fonctionnement de l'arme lors d'un usage répété je reviens aux ténèbres. Nous baignons maintenant jusque aux genoux dans une marée de brume noire qui nappe maintenant toute la place, transformant la zone en un étrange marécage que les automates sont bien les premiers à ne pas trouver inquiétant. Un marécage que d'une pensée je transforme en piège mortel. Les mouvements de jambe des mécaniques se bloquent soudain quand le sol de pierre disparait sous leurs pieds, remplacés par un terrain mouvant et sans fond ou ils se mettent a s'enfoncer lentement mais de façon tout à fait inéluctable.
Pirates 1 - Incorruptibles 0
-Ton problème Reyson, c'est que tu manques de conviction. Le Haki, c'est quand ta certitude d’être invulnérable dépasse la cohérence du truc sur lequel tu tapes. La tu doutes. Du coup forcément, c'est le coffre qui gagne.
Il faut que tu te concentres, que tu sois entièrement a ce que tu fais en occultant tout le reste. Tu as étudié le sabre ? Devenir le sabre jusqu’à ne faire qu'un avec lui. Ici c'est le même principe. Tu ne dois être qu'un bras en train de traverser cette paroi comme du papier. Il ne doit rien exister d'autre. juste toi et cette paroi que tu dois être convaincu de pouvoir démolir.
Allez ! Frappe encore !
« Mon problème est plutôt de manquer de bras… »
N'en être qu’un, de bras… Ca devrait être simple à présent, vu qu’il ne m’en restait plus qu’un d’opérationnel. Par contre, si je ratais encore, on me prendra pour un membre de la tribu des longs bras…
« Tu n’avais pas dit qu’il fallait un adversaire ne rendant pas les coups ? Pour une cible sans défense, elle fait vachement mal ! »
Bon, se concentrer. Occulter le reste. Faire le vide. Imaginer mon bras traversant la porte. Concentration. Inspiration profonde. Prier Dieu, la Mort et la Force. Si je rate, Red se moquera des mois durant. Je ne pouvais quand même pas laisser faire ça ! Ah, je divague. Vague, vague, vague… Arf, encore. Bon, on occulte le monde et les pensées parasites. Il n’y a plus rien. Rien que la porte et moi et ces coups de feu tonitruant…
« Tu peux arrêter deux secondes Rei ? »
Non mais ça va ? Ca se dit nouvelle recrue et ça sabote déjà le travail de ses ainés ? Allez. Un pas en arrière, on se met de profil et on arme le bras derrière. Le poing se serre, les muscles se tendent, le bras se gonfle. Cette porte n’est en fait qu’une couverture, je peux l’ôter. Un drap noir, je peux passer. Un trompe l’œil, je ne suis pas dupe.
« AAAAAAAAAAAH ! »
Vous inquiétez pas, j’ai juste crié en prévention cette fois, pour faire comprendre à la porte qu’elle ne m’aura pas. Et je m’élance de nouveau. Concentré sur ce voile noir qui s’effondrera au moindre contact, que je pourrais fracasser d’une pichenette, d’un simple effleurement, et qui m’a brisé les os… Hum ?
BAM… brrrrrrrrr…
« AAAAAAAAAAAH ! »
Porte 2, Reyson 0, munition 0.
Fichue porte de métal ou de je ne sais quoi !
* Léo y serait parvenu, lui. *
Hum ? Pourquoi j’entends la voix d’Izya qui me dit ça ? Le blondin, meilleur que moi ? Simplement à cause d’un portail sans aucune force de frappe ? Un mort qui surgit plusieurs années plus tard et qui me prendrait la place ? Il n’a rien fait pour elle. J’ai combattu, j’ai sué, et j’ai saigné pour la reine dragonne. J’ai partagé mes cauchemars et elle m’a confié ses peurs. Nous nous sommes aidés, nous nous sommes affrontés, nous nous sommes aimés… Non, nous aimons, j’en suis certain ! Même si elle n’avait su choisir entre nous deux… Et si elle le choisissait lui, je le tuerais simplement. Il est bien moins solide que cette porte. Il peut saigner lui. Un simple coup de pied comme ça.
BAM… brrrrrrr…
Ou comme ça.
BAM… brrrrrr…
Et il serait à terre. Il ne me resterait plus qu’à l’achever en envoyant valser son crâne au loin d’une telle frappe.
BAM… krrrrrr…
Ah… ah… ah… Ouais, il n’était pas meilleur que moi. S’il est en vie, c’est seulement parce que j’avais eu pitié la dernière fois. Sinon il serait déjà mort. Et… Et c’est quoi ce trou dans la porte ?
« Les gars, la porte était ouverte dès le début, on avait juste pas remarqué cette ouverture ! »
Quoique sa forme semblait plutôt étrange. Mais toute cette l’île l’était, à attirer le regard en toute occasion. Ici, sans doute l’œuvre d’un architecte de grand renom et rudement bien payé. A moins que…
Les pacifistes de la brigade scientifique ? Le principe de la pratique, c'est de rester en vie pour exploiter les résultats Red... Quoi qu'en même temps si je pars en défaitiste je n'irai pas loin dans ma nouvelle vie. Je ne perdrai peut-être encore qu'un membre ou deux ? Quoique pour ce qu'il m'en reste ça va être compliqué et la tête ce n'est pas envisageable. Je préfère par contre laisser le grand manitou faire les encouragements, simplement car, il le connaît mieux que moi, je me contente de ramasser des bouts d'automates. Bon, cela vaut plus pour la prouesse technologique que pour ce qu'il y a en matière première par contre.
"C'est plaqué or, quels radins."
Oui bon, avec une telle résistance je m'en douter, mais quitte à mettre de l'or autant mettre une vraie épaisseur, là, c'est juste criminel, presque plus que d'avoir gâché du métal précieux pour les recouvrir. En plus, je suis sûre que ça doit en être de mauvaise qualité, quitte à ne pas s'en servir ils en auront trouvé un recyclage original. Bon, maintenant que l'original a fini de détruire ses membres sur la porte on va passer à la suite. Moi au moins j'ai perdu un bras et une jambe dans une bataille épique, je ne les ai pas fracassés seule comme une idiote sur du mobilier à la hauteur de l'ego de son propriétaire voir architecte.
Puis finalement une ouverture, comment ça il y en avait une ?
"À la hauteur de ton deuxième coup, irrégulier et avec du sang autour... Je pense pouvoir dire que c'est un ajout récent. Par contre, il ne faudrait pas mieux soigner tes blessures ?"
Je dis ça, je ne dis rien, mais... Le sang, ce n'est pas sans fin dans un corps. Bon au pire, je commence quand même à sortir les explosifs on ne sait jamais, autant se servir de l'opportunité que Reyson nous a offerte, même si elle lui a coûté un bras, à non deux en fait.
"C'est plaqué or, quels radins."
Oui bon, avec une telle résistance je m'en douter, mais quitte à mettre de l'or autant mettre une vraie épaisseur, là, c'est juste criminel, presque plus que d'avoir gâché du métal précieux pour les recouvrir. En plus, je suis sûre que ça doit en être de mauvaise qualité, quitte à ne pas s'en servir ils en auront trouvé un recyclage original. Bon, maintenant que l'original a fini de détruire ses membres sur la porte on va passer à la suite. Moi au moins j'ai perdu un bras et une jambe dans une bataille épique, je ne les ai pas fracassés seule comme une idiote sur du mobilier à la hauteur de l'ego de son propriétaire voir architecte.
Puis finalement une ouverture, comment ça il y en avait une ?
"À la hauteur de ton deuxième coup, irrégulier et avec du sang autour... Je pense pouvoir dire que c'est un ajout récent. Par contre, il ne faudrait pas mieux soigner tes blessures ?"
Je dis ça, je ne dis rien, mais... Le sang, ce n'est pas sans fin dans un corps. Bon au pire, je commence quand même à sortir les explosifs on ne sait jamais, autant se servir de l'opportunité que Reyson nous a offerte, même si elle lui a coûté un bras, à non deux en fait.
Plaqué or... Les pontes du syndic des frappeurs de monnaies ressemblent de plus en plus aux escrocs de la Guilde des Usuriers. Non seulement ils sont vulgaires et de mauvais gout, mais en plus ils sont prés de leurs sous. Retrouver les mêmes noms sur les sièges du conseil ne m'étonnerait même pas. Ils devaient avoir peur qu'on vienne leur piquer leurs incorruptibles pour les revendre au poids de la ferraille.
-Héhé, un ajout récent... T'entends Reyson ? Tu t'es ruiné la main mais t'as pas tout perdu, t'as quand même fait un trou dans la porte ! Et vu que tu marches encore... Je pense qu'on peut estimer que tu viens presque d'utiliser correctement le Haki de l'armement. Bravo.
T'as pensé à Léo c'est ça ? T'as mal comment quand j'appuie la ?
Tapotage amical et solidaire sur l'épaule du pirate, et regard discret d'exaspération a Rei, histoire de lui faire comprendre que ce dialogue un peu privé est lié à un probléme de cœur, et que c'est pas grave du tout si elle ne suit pas tous les détails.
-Rei ? T’embêtes pas à sortir de quoi faire sauter la porte. J'ai la formule magique.
Je pousse Reyson un peu sur le coté, fais signe a Rei de faire gaffe aussi. Recule de quelques pas pour me mettre face à la porte. Trouve l'état de conscience que j'ai vendu a Reyson une minute plus tot. Et comme lui, je met un grand coup de poing en direction de la porte. Main ouverte, envoyant une paume d'air format géant dévaster tout ce qu'elle trouve sur son chemin. C'est comme si un titan invisible venait de s'attaquer à la porte, l'arrachant de ses gonds pour l'envoyer valdinguer à l’intérieur, l'empreinte d'une main monstrueuse incrusté en profondeur dans le métal de la porte et de son chambranle.
Ouais.
J'adore faire ça.
Depuis le hall qui s'ouvre derriére la porte nous parvient une multitude de crissement et couinements métalliques. Le genre que produirait un mécanisme mal graissé tournant à toute vitesse. Et se rapprochant en nombre.
-C'est intéressant la version à roues, mais je crois que je les préfère avec des pattes. Non ?
« T’inquiète pas, je ne ressens pas la douleur. »
Pas depuis la petite injection d’hormones de vigueur, mais mes bras gardent malgré tout cet aspect des plus original. Quand Red vient tester mon seuil de tolérance à la souffrance, j’avais hésité à lui dire de frapper dans la porte à son tour pour qu’il compatisse mieux. Mais il était inutile de le lui dire, il se sentit obligé de démontrer l’écart de force entre nos poings. L’ouverture créée par mon pied ne lui suffisait pas ? Il fallait juste se pencher un peu et passer en quadrupédie. Mais non, monsieur voulait passer par la grande porte, avec le tapis rouge, les violons et les robots sur vélo.
« Vous vous êtes amusés avec les autres, cette fois c’est à mon tour. Rei, tu sais bien viser non ? Prends ma lame. Au signal, vise ma tête avec. »
Je m’en vais leur montrer moi, que je fasse autre chose que m’automutiler contre une paroi. Je me prépare donc, observe les tas de ferrailles et m’élance. Je n’avais peut-être pas les mêmes bras que Red, ni la puissance de feu de Rei, mais je faisais tout de même parti du club des grosses têtes. Et je le prouvais en fonçant tête la première, fracassant mon crâne contre le faciès du premier robot. La mienne resta en place, mais la sienne vola en arrière et fit tomber les machines qui le succédaient. Finalement on pouvait peut-être bien les comparer à du papier ? J’aurais dû essayer la méthode de Red. Les deux aux côtés du premier brandir leurs armes, et je me doutais que ça n’était pas pour me saluer.
« Signal ! »
Et je reculais rapidement la tête pour m’assurer que la lame ne me transperce pas. Une fois la lame dépassée, j’ouvre et referme rapidement ma bouche autour du pommeau du meitou avant de faire un demi-tour rapide, envoyant une découpe circulaire de la largeur du couloir, fauchant les têtes les unes après les autres et laissant même une marque dans les murs. Me tournant vers mes camarades, je leur annonçais :
« Celui qui a dit pas de bras pas de chocolat manquait juste de créativité pour agir… »
Sauf que ceux qui avaient basculé auparavant se relèvent. Bah oui, la lame avait fendu l'air au-dessus d'eux...
"Cela ne semble servir qu'à prendre moins de place dans le mur."
Toujours aussi impressionnant, inutilement aussi, mais c'est un autre débat. Bon, au moins la porte est ouverte et nous pouvons continuer vers notre objectif, de l'or. Bon, je ne suis pas sûre qu'ils en aient réellement besoin, j'imagine que c'est juste un moyen de s'amuser et d'allier l'utile et l'agréable après que Reyson ait fini son petit entrainement de serrurier de l'extrême. J'ai l'impression que chaque partie se laisse aller dans la surenchère et je me demande quel côté aura la plus grosse... Quoi que non, ça sera forcement Red et se peut importe ce que l'on mesure au final. Reyson m'adresse la parole, c'est drôle comme j'ai presque l'impression de faire partie de leur monde, comme s'il n'y avait pas cet écart abyssal entre nos capacités... En tout cas, oui, il a raison, je sais viser et même très bien.
Bon, il faut dire que ce n'est pas le genre de projectile dont j'ai l'habitude, mais rien que pour flatter mon égo je ne peux pas me résigner à ne pas faire ça bien. Ainsi, je vise, retiens ma respiration pour contrôle les tremblements de mon corps comme on le fait avec une arme de précision puis au moment du signal je tire...Heu non ! Je lance ! Quoi que, je tire ou je pointe ? Cela n'a pas d'importance. Je n’ai... Pas touché la cible, ce qui est le but donc tout va bien.
"Vous êtes quand même une belle brochette de monstre... Dans le sens puissant à la limite du terrifiant du terme."
J'ai perdu aussi mes bras et jamais je n’aurais pu continuer à me battre comme il le fait, monstre est presque un terme trop approprié à la situation. Une lame qui tourne, tourne...
"Hé merci Reyson, tu es une source d'inspiration sans limites !"
Le rapport avec la situation ? Absolument aucun, mais une fois une personne mas dit qu'on ne peut pas mettre un moteur sur tout et n'importe quoi et l'idée que j'ai en tête va prouver le contraire. En attendant la suite, j'attends les instructions puisque Reyson veut gérer la situation. L'esprit empli de plans, d'une lame qui tourne et tourne encore.
Toujours aussi impressionnant, inutilement aussi, mais c'est un autre débat. Bon, au moins la porte est ouverte et nous pouvons continuer vers notre objectif, de l'or. Bon, je ne suis pas sûre qu'ils en aient réellement besoin, j'imagine que c'est juste un moyen de s'amuser et d'allier l'utile et l'agréable après que Reyson ait fini son petit entrainement de serrurier de l'extrême. J'ai l'impression que chaque partie se laisse aller dans la surenchère et je me demande quel côté aura la plus grosse... Quoi que non, ça sera forcement Red et se peut importe ce que l'on mesure au final. Reyson m'adresse la parole, c'est drôle comme j'ai presque l'impression de faire partie de leur monde, comme s'il n'y avait pas cet écart abyssal entre nos capacités... En tout cas, oui, il a raison, je sais viser et même très bien.
Bon, il faut dire que ce n'est pas le genre de projectile dont j'ai l'habitude, mais rien que pour flatter mon égo je ne peux pas me résigner à ne pas faire ça bien. Ainsi, je vise, retiens ma respiration pour contrôle les tremblements de mon corps comme on le fait avec une arme de précision puis au moment du signal je tire...Heu non ! Je lance ! Quoi que, je tire ou je pointe ? Cela n'a pas d'importance. Je n’ai... Pas touché la cible, ce qui est le but donc tout va bien.
"Vous êtes quand même une belle brochette de monstre... Dans le sens puissant à la limite du terrifiant du terme."
J'ai perdu aussi mes bras et jamais je n’aurais pu continuer à me battre comme il le fait, monstre est presque un terme trop approprié à la situation. Une lame qui tourne, tourne...
"Hé merci Reyson, tu es une source d'inspiration sans limites !"
Le rapport avec la situation ? Absolument aucun, mais une fois une personne mas dit qu'on ne peut pas mettre un moteur sur tout et n'importe quoi et l'idée que j'ai en tête va prouver le contraire. En attendant la suite, j'attends les instructions puisque Reyson veut gérer la situation. L'esprit empli de plans, d'une lame qui tourne et tourne encore.
-Comme disait pépé, tout ce qui ne tue pas profite... Et plus ça dure, plus la liste des trucs qui ne t'ont pas tués s'allonge.
Pépé, jamais à court de proverbes bidon ou de citations à la con pour toutes les situations possibles. Aujourd'hui encore je ne me souviens même pas de l'avoir déjà entendu dire un truc qui venait de lui. Triste ? Peut être, mais tellement pratique...
T'as déjà bien commencé la tienne non ?
Rapport aux bras, aux cicatrices, aux prothèses métalliques qui remplacent les bouts de chair offerts pour la plus grande gloire du Gouvernement mondial.
-C'était ou ? Contre Flist sur Jaya?
Jaya. Beaucoup de bruits, beaucoup de rumeurs, peu de certitudes a part la finalité de la gazette Mondiale. Je suis presque sur que Rachel était la bas. Et il semblerait que ce soit aussi la bas que le brillant équipage des rhinos ait commencé à virer gris.
-Continue Reyson, un coup plus bas maintenant.
Qu'est ce qui s'est passé à Jaya ?
Rei est sur la bonne voie pour obtenir une promotion. Par contre Red, lui, se tape simplement la discussion en laissant le travail aux autres. Bon, faut dire qu’il n’en a pas besoin, de promotion. Mais tout de même. Il voulait aussi que je lui apporte une bouteille de rhum et un bon fauteuil ? Laisser combattre les éclopés et rêvasser à côté. Tsss, pirate.
Une des machines se relevant me frappa par derrière à la tête. Surpris, j’en perdis ma lame alors que la ferraille armait une autre frappe. Lorsque le meitou toucha le sol que la machine pourfendit l’air, je me retrouvais déjà derrière elle, lui assénant un coup de pied pour l’envoyer valser en direction de Red. Faut bien qu’il travaille aussi lui…
J’atterris face à deux rescapés, une bosse et quelques gouttes de sang à l’arrière de mon crâne. Ils savaient frapper, mais pas aussi fort qu’un pacifista. Ils étaient moins solides aussi. Du papier hein ? L’autre volait avec aisance vers le grand chef. C’était comme jeter des cacahuètes vers un gorille. Juste qu’aucune barrière ne me protégeait du dit gorille, mais il n’irait pas frapper un allié sans bras… Et si on lui envoyait d’autres friandises ?
« Poule ! »
Un bond sur le côté pour éviter la lame de la première machine, et un coup de pied pour l’envoyer vers Red. Du papier. Si léger, si aérodynamique. Allez, encore un. Un home run cette fois. Prépare-toi Red, j’arme et j’envoie. Hum ? Pourquoi il n’y a qu’une partie qui part ? Ah, jambe noire, robot tranché. Du papier, en effet.
« Je crois que j’ai capté le truc ! Le coup du papier fonctionne mieux après avoir déjà dézingué la cible ! Par contre, quelqu’un peut me ramasser Shusui et la replacer dans son fourreau ? J’ai comme qui dirait un souci technique. »
Ok, dans ce cas-ci, pas de bras pas de chocolat. Enfin, je pourrais bien me mettre à genou, laisser mes bras trainer par terre et se tordre davantage, et récupérer ma lame avec ma bouche. Mais ça ne donnerait pas une très bonne image de ma personne. Une pince de préhension buccale serait peut-être un bon outil. Rei, tu veux pas te tourner vers la rééducation ?
Alors que c'est un peu la guerre du côté de Reyson, Red lui papote comme si de rien était. Mais le pire, c'est que j'en arrive presque à faire comme lui. Enfin, bon, cela donne encore moins une impression de danger tout ça.
"Sur Jaya oui, mais pas contre Flist. Bender, un cyborg même si j'ai appris son nom par la suite. Il m'a prouvé, s'il le fallait encore, que la chair est faible. "
Une prothèse, ça se change, un bras c'est tout de suite plus dur. En plus, quand je perds un bras, ça ne fait pas aussi mal il faut dire même si je n'ai plus trop l'habitude de le faire. Bon, je finis avec Red, je me sens quand même gênée de laisser Reyson faire tout le boulot, un peu Red aussi quand l'autre pirate lui envoie les automates comme de simples balles à la figue... Bon je les ai déviés à coup de canon par réflexes, mais je suis certaine qu'il aurait pu le faire lui-même. À quoi bon avoir des subordonnées si on doit lever trop souvent le petit doigt n'est-ce pas ?
"C'est compliquer de résumer tout ça a la volée, je te ferai un rapport complet une fois rentré si ça t'intéresses autant."
En parlant de ça, je m'élance vers monsieur moustache. Comme il l'a dit, son sabre ne va pas se ranger tout seul et ça serait une honte de perdre un truc aussi précieux dans le chaos ambiant. Meitou, fluide, fruit du démon... Autant de capacité surhumaine, peut-être que si j'étais moins indécise et arrêter de me brider je pourrais être plus utile ? Au point où je suis, pourquoi en rester à de simples bras et jambes ? Peut-être que j'ai trop peur de perdre cette petite part d'humanité encore en moi ? Je lâche mon arme à côté du capitaine pirate, non sans faire légèrement trembler le sol et avec un mouvement presque trop gracieux pour moi le remet à sa place... Je parle de Shusui hein ? J'ai du respect pour ce genre d'arme finalement ? Surement le temps consacré à la perfection, l'excellence.
Bon, le mauvais côté de tout ça, c'est que maintenant je suis au milieu des ennemis avec lui, s'il a la jambe noire ce qui lui en fait une belle... Je suis un peu dans la pire situation possible quand on est artilleur. Au fait depuis quand je tutoie Red et Reyson ? Il y a plus important dans l'immédiat. Dos à dos avec un homme qui pourrait m'écraser d'une main s'il ne l'avait pas éclaté contre une porte, je prends un de mes cigares et le mets à la bouche alors que la mêlée fait rage. Les coups pleuvent, ce qui est embêtant c'est qu'ils ne se contentent pas de frapper là ou ça m'arrangerait, je n'ai pas envie de mourir. Est-ce que je devrais commencer à faire des actions aussi stupides que les leurs ? C'est ça être un pirate ou au moins une personne libre ? Je lâche mon sac à dos devant nous avec ce qu'il me reste d'explosif devant Reyson.
"Tiens mon poussin, tire-moi ça dans le tas s'il te plaît."
S'il ne la pas fait lui-même, j'essaye de l'envoyer le plus loin possible... Après tout, il pourrait préférer râler sur le surnom que je lui ai donné... Ma langue a fourché ! Ou pas, bref ! Une fois le sac un peu plus loin je tire dessus pour que la situation vire dans les histoires d'action à la Mouetteman... Explosion ! Je vais finir avec une moustache je le sens... D'un coup Reyson me fait bien plus peur que l'armée dorée plaquée or qui continue d'être vomi par les murs. Je profite d'un morceau de machine qui retombe à nos pieds en feu pour allumer mon cigare, puis le dis que je ferais mieux de m'excuser.
"Poussin parce que... Pas de bras... Raptor, ça aurait était moins drôle et canard mal interprété... Désolé."
Elle est belle l'ex-commandante à s'excuser comme une adolescente... Alors c'est ça de vivre une aventure ? C'est amusant, peut-être même trop, emporté par l'excitation, j'en oublie avec qui et quoi je suis et aussi que je commence sérieusement à avoir aussi besoin d'un médecin.
"Sur Jaya oui, mais pas contre Flist. Bender, un cyborg même si j'ai appris son nom par la suite. Il m'a prouvé, s'il le fallait encore, que la chair est faible. "
Une prothèse, ça se change, un bras c'est tout de suite plus dur. En plus, quand je perds un bras, ça ne fait pas aussi mal il faut dire même si je n'ai plus trop l'habitude de le faire. Bon, je finis avec Red, je me sens quand même gênée de laisser Reyson faire tout le boulot, un peu Red aussi quand l'autre pirate lui envoie les automates comme de simples balles à la figue... Bon je les ai déviés à coup de canon par réflexes, mais je suis certaine qu'il aurait pu le faire lui-même. À quoi bon avoir des subordonnées si on doit lever trop souvent le petit doigt n'est-ce pas ?
"C'est compliquer de résumer tout ça a la volée, je te ferai un rapport complet une fois rentré si ça t'intéresses autant."
En parlant de ça, je m'élance vers monsieur moustache. Comme il l'a dit, son sabre ne va pas se ranger tout seul et ça serait une honte de perdre un truc aussi précieux dans le chaos ambiant. Meitou, fluide, fruit du démon... Autant de capacité surhumaine, peut-être que si j'étais moins indécise et arrêter de me brider je pourrais être plus utile ? Au point où je suis, pourquoi en rester à de simples bras et jambes ? Peut-être que j'ai trop peur de perdre cette petite part d'humanité encore en moi ? Je lâche mon arme à côté du capitaine pirate, non sans faire légèrement trembler le sol et avec un mouvement presque trop gracieux pour moi le remet à sa place... Je parle de Shusui hein ? J'ai du respect pour ce genre d'arme finalement ? Surement le temps consacré à la perfection, l'excellence.
Bon, le mauvais côté de tout ça, c'est que maintenant je suis au milieu des ennemis avec lui, s'il a la jambe noire ce qui lui en fait une belle... Je suis un peu dans la pire situation possible quand on est artilleur. Au fait depuis quand je tutoie Red et Reyson ? Il y a plus important dans l'immédiat. Dos à dos avec un homme qui pourrait m'écraser d'une main s'il ne l'avait pas éclaté contre une porte, je prends un de mes cigares et le mets à la bouche alors que la mêlée fait rage. Les coups pleuvent, ce qui est embêtant c'est qu'ils ne se contentent pas de frapper là ou ça m'arrangerait, je n'ai pas envie de mourir. Est-ce que je devrais commencer à faire des actions aussi stupides que les leurs ? C'est ça être un pirate ou au moins une personne libre ? Je lâche mon sac à dos devant nous avec ce qu'il me reste d'explosif devant Reyson.
"Tiens mon poussin, tire-moi ça dans le tas s'il te plaît."
S'il ne la pas fait lui-même, j'essaye de l'envoyer le plus loin possible... Après tout, il pourrait préférer râler sur le surnom que je lui ai donné... Ma langue a fourché ! Ou pas, bref ! Une fois le sac un peu plus loin je tire dessus pour que la situation vire dans les histoires d'action à la Mouetteman... Explosion ! Je vais finir avec une moustache je le sens... D'un coup Reyson me fait bien plus peur que l'armée dorée plaquée or qui continue d'être vomi par les murs. Je profite d'un morceau de machine qui retombe à nos pieds en feu pour allumer mon cigare, puis le dis que je ferais mieux de m'excuser.
"Poussin parce que... Pas de bras... Raptor, ça aurait était moins drôle et canard mal interprété... Désolé."
Elle est belle l'ex-commandante à s'excuser comme une adolescente... Alors c'est ça de vivre une aventure ? C'est amusant, peut-être même trop, emporté par l'excitation, j'en oublie avec qui et quoi je suis et aussi que je commence sérieusement à avoir aussi besoin d'un médecin.