- Poooo ! Polo polooop !
Le petit poulpe s'agitait, tranquillement installé sur le bastingage du navire, regardait les autres bateaux correctement amarrés sur la jetée. L'air ambiant sentait formidablement bon, un ersatz d’œillet et rose sauvage qui rendait l'invertébré tout enjoué. Une mouette vint se poser aux côtés de Ramsès, les billes noires qui lui servaient d'yeux le regardant avec avidité. Le volatile se rapprochait dangereusement vers lui, glissant ses pattes palmées sur le bois afin de le becter. La pieuvre, toujours aussi joyeuse à la vue du paysage n'y faisait pas vraiment attention. Il était bien trop occupé à admirer ce qui se dressait devant lui, un tout nouveau décor, une toute nouvelle aventure ! L'oiseau n’était plus qu'à une vingtaine de centimètres de lui, plissant les yeux pour fondre sur sa proie et l'emporter au loin afin de la déguster. C'est vrai qu'il fallait l'avouer, Ramsès avait l'air appétissant. Cette mouette le mangerait sûrement avec une petite salade d'algues et un apéro au coquillage, un met de qualité qui ferait rougir de jalousie tout les goélands fins gourmets du quartier.
PAN !
Une balle avait filé et atteignit l'oiseau de plein fouet qui poussa un hurlement strident avant de retomber tristement dans l'eau. Ramsès sursauta également et se retourna vers la personne qui venait de tirer ce coup de feu, il fut néanmoins agréablement surpris de découvrir son amie toute de rouge vêtue. Elle le regardait en souriant, soufflant la fumée qui s'échapper du canon de son pistolet.
- Poloooop ! Fit-il en agitant ses tentacules.
- Tu devrais faire attention, petit tête-en-l'air ! Cet oiseau était prêt à te picorer !
- Polooo !
Elle s'approcha de la rampe aux côtés de l'animal pour admirer la vue. Le paysage de Rosetta était tout bonnement stupéfiant, jamais ils n'avaient vu un endroit pareil. A chaque fois qu'ils tournaient la tête ils tombaient sur d'immenses champignons de toutes les formes et des fleurs de toutes les couleurs. Grandes ou petites, toutes rejetaient dans les airs de douces effluves qui donnait à la ville son odeur agréable. Le parfum changeait constamment même si sa note de fond restait la même, sa note de tête était constamment différente. De la violette, du vétiver, de l’œillet ou de la rose, tout s'entremêlait et pour autant elles restaient toutes harmonieuses, délicates et agréables.
- Enfin arrivés ! Il était temps.
Myosotis arriva enfin, s'approchant de ses deux amis encore accoudés. Il était habillé de son sublime manteau de fourrure blanc et noir qu'il adorait tant porter. Son dernier voyage à Alabasta et son passage par Enies Lobby qui lui avait valu de se grimer en avocat l'avaient privé du plaisir de pouvoir se parer d'un aussi somptueux vêtement. Il n'avait plus envie de le quitter à présent !
- Toujours d'aussi bonne humeur à ce que je vois chéri ! Tyranniser les matelots t'as bien enjoué !
- C'était surtout la seule bonne chose à faire sur ce fichu bateau...
Une fois en mer, le bel éphèbe commençait à s'ennuyer. D'abord son ennui était partiel et il arrivait à trouver de quoi s'occuper. Un livre, quelques parties d'échecs pouvaient faire l'affaire mais lorsque les trajets étaient longs, peu à peu son ennui le phagocytait et il ne savait plus vraiment quoi faire de ses dix doigts. Alors, dans ces cas là, il ne pouvait s'empêcher de martyriser les mousses qui passaient à sa portée. Soit il les insultait pour leur incompétence, soit il leur donnait plusieurs ordres. Lui apporter du thé, de la lecture, le journal, à manger...il était toujours étonnamment ingénieux à chaque fois qu'il s'agissait de mener la vie dure à ces pauvres hères ou leur faire peur. Quant au capitaine, lui ne voyait absolument rien de tout cela pour le plus grand bonheur de ses hommes. Il restait dans sa cabine à écrire poèmes et sonnets, un amoureux des arts...
- Aller, on descend ! Mettons nous vite au travail !
Ils descendirent du navire pour se mettre à marcher le long de la jeter afin de gagner la rue, là où les dockers s'activaient en portant plusieurs caisses remplies de fleurs séchées. Qu'est ce qu'ils venaient faire au Sultanat de Pétales exactement ? C'est vrai que la plupart des émissaires du Gouvernement Mondial n'étaient pas franchement les bienvenues sur cette terre florale, alors ils allaient devoir s'efforcer de faire profil bas. Les deux agents étaient en réalité en vacances. Suite à leur dernière mission à Enies Lobby qui avait mené à de sérieuses conséquences ayant heurté de plein fouet la position du juge Couak, on leur avait donné une petite semaine de permission en attendant leurs prochaines directives. Ils avaient donc choisi de se rendre au Sultanat pétaliscain afin d'enquêter et de stopper le monte-en-l'air qui était devenu la coqueluche de tout les journaux d'East Blue : Robin Dubois.
Robin Dubois, il déchaînait les chroniques et faisait les premières pages depuis quelques temps déjà. Dans le dernier article publié à son sujet, Myo et Scarlett avaient pu découvrir que le cambrioleur avait volé la Larme des Mers, un joyau de saphir unique au monde incrusté dans un socle d'or ouvragé. On l'appelait ainsi car il avait la même teinte bleue marine que les grandes eaux du large tant adorée des marins.
Tout en marchant, Myosotis ressortit le dépliant de l'article qu'il avait découpé du journal de la veille. En plus de parler des derniers casses du voleur, il décrivait en détails le bijou ainsi que le lieu du crime. Le jeune homme dû reporter son attention sur la route pour ne pas heurter de plein fouet un caisson de poissons porté par un type musclé, au visage caché par un béret. Scarlett le rattrapa par le bras tandis que Ramsès était en train d'insulter l'individu dans sa langue animale en agitant ses huit bras.
- Poooo ! Pololoooo !!
- Laisse le Ramsès, on a du pain sur la planche.
Le mollusque n'insista pas davantage et glissa vers ses amis qui s'étaient remis à marcher. Ils sortirent bien vite en passant dans une rue adjacente à la criée. Le royaume pétaliscain, produisant quasi exclusivement des produits issus de plantes, était plutôt friand de tout ce qui s'en détachait. Les produits de la mer avait du succès mais pas autant que la viande ou le fromage qui pouvait se vendre à prix d'or et était considéré comme des aliments de luxe. C'était en tout cas ce que leur avait appris un vieux touriste appréciant le Sultanat lors de leur traversée sur le bateau et qui avait décidé de revenir. Enfin...son petit air lubrique sous-entendait clairement qu'il n'y venait que pour les harems et les hammams pour s'y faire masser par de belles hôtesses. Bah, ça n'avait aucune importance, les deux agents ne venaient pas ici pour compter fleurette ou faire du tourisme. Ils avaient une enquête à mener ! Et comme le Gouvernement Mondial n'était pas vraiment le bienvenue en ces terres, ils en profiteraient pour faire profil bas. Comme d'habitude de toute façon...Quel agent secret digne de ce nom irait hurler à tout va qu'il bosse pour les grands manitous de ce monde ?
Tenant fermement sa canne dans une main et l'article dans l'autre, Myosotis marchait aux côtés de Scarlett tout en songeant à une couverture potentielle. Il avait songé à conserver leur couverture d'avocats mais ça n'était pas franchement intelligent non plus. Après tout, la plupart des avocats plaidaient pour le gouvernement...autant ne pas l'utiliser...Non, pour enquêter tranquillement, autant se faire passer pour des détectives professionnels. Le musée qui avait été cambriolé n'était de toute façon pas fermé au public, ils pouvaient y évoluer tranquillement.
- Plutôt pratique d'avoir utilisé les pétales de ces grandes fleurs comme panneaux.
- C'est vrai, c'est ingénieux. Ce royaume est sacrément intriguant mine de rien...
Plusieurs personnes se retournaient vers le petit poulpe qui se dépêchait derrière les deux voyageurs. L'invertébré jetait des regards de droite à gauche à chaque fois qu'il voyait quelque chose de nouveau. Il fallait avouer que tout avait l'air tout droit sorti d'un conte de fées, surtout le Vizirat de Rosetta avec ses habitations directement creusées dans d'immenses champignons massifs qui rejetaient diverses spores visibles depuis le sol. Énormément de boutiques vendaient des parfums, des petits flacons d'aromathérapie également. La brochure du guide touristique disait d'ailleurs que les aromathérapeutes pétaliscains étaient capable de soigner jusqu'à l'âme avec leurs senteurs et leur maîtrise des effluves et fragrances. De vraies génies semblaient-ils...
Le musée auquel ils se rendaient était le Musée d'Arts anciens de Rosetta, c'était là que l'on pouvait trouver plusieurs œuvres précieuses venant des quatre coins du Sultanat. C'était un bâtiment tout aussi étrange que les autres, construit dans une formation de plusieurs champignons pointus. Mais le véritable corps du musée était souterrain, les pièces se trouvant dans les champignons étaient principalement réservées au personnel administratif, et ces ailes étaient bien évidemment interdites au public.
- Tu as vu les bannières pour la nouvelle exposition ?
- Oui, « Assiettes et arts de la table pétaliscains du commencement jusqu'à nos jours ». Et en prime un biopic sur Bellissima Del Pepperoni, l'ornemaniste spécialisé dans la décoration de salles à manger...Tu parles d'une partie de plaisir...
- Il fait des dédicaces sur son dernier ouvrage, « Sel, poivre, et bouquets de fleurs ».
- Savoir que nous ne devons PAS aller le voir m’emplis de joie, darling !
- Huhu !
Plus ils s'approchaient du musée, plus les passants se faisaient nombreux. Cet endroit était très touristique et apprécié. Ils entraperçurent alors les pointes des champignons entre deux fleurs-panneaux. Ils allaient enfin pouvoir se mettre à l'ouvrage !
Le petit poulpe s'agitait, tranquillement installé sur le bastingage du navire, regardait les autres bateaux correctement amarrés sur la jetée. L'air ambiant sentait formidablement bon, un ersatz d’œillet et rose sauvage qui rendait l'invertébré tout enjoué. Une mouette vint se poser aux côtés de Ramsès, les billes noires qui lui servaient d'yeux le regardant avec avidité. Le volatile se rapprochait dangereusement vers lui, glissant ses pattes palmées sur le bois afin de le becter. La pieuvre, toujours aussi joyeuse à la vue du paysage n'y faisait pas vraiment attention. Il était bien trop occupé à admirer ce qui se dressait devant lui, un tout nouveau décor, une toute nouvelle aventure ! L'oiseau n’était plus qu'à une vingtaine de centimètres de lui, plissant les yeux pour fondre sur sa proie et l'emporter au loin afin de la déguster. C'est vrai qu'il fallait l'avouer, Ramsès avait l'air appétissant. Cette mouette le mangerait sûrement avec une petite salade d'algues et un apéro au coquillage, un met de qualité qui ferait rougir de jalousie tout les goélands fins gourmets du quartier.
PAN !
Une balle avait filé et atteignit l'oiseau de plein fouet qui poussa un hurlement strident avant de retomber tristement dans l'eau. Ramsès sursauta également et se retourna vers la personne qui venait de tirer ce coup de feu, il fut néanmoins agréablement surpris de découvrir son amie toute de rouge vêtue. Elle le regardait en souriant, soufflant la fumée qui s'échapper du canon de son pistolet.
- Poloooop ! Fit-il en agitant ses tentacules.
- Tu devrais faire attention, petit tête-en-l'air ! Cet oiseau était prêt à te picorer !
- Polooo !
Elle s'approcha de la rampe aux côtés de l'animal pour admirer la vue. Le paysage de Rosetta était tout bonnement stupéfiant, jamais ils n'avaient vu un endroit pareil. A chaque fois qu'ils tournaient la tête ils tombaient sur d'immenses champignons de toutes les formes et des fleurs de toutes les couleurs. Grandes ou petites, toutes rejetaient dans les airs de douces effluves qui donnait à la ville son odeur agréable. Le parfum changeait constamment même si sa note de fond restait la même, sa note de tête était constamment différente. De la violette, du vétiver, de l’œillet ou de la rose, tout s'entremêlait et pour autant elles restaient toutes harmonieuses, délicates et agréables.
- Enfin arrivés ! Il était temps.
Myosotis arriva enfin, s'approchant de ses deux amis encore accoudés. Il était habillé de son sublime manteau de fourrure blanc et noir qu'il adorait tant porter. Son dernier voyage à Alabasta et son passage par Enies Lobby qui lui avait valu de se grimer en avocat l'avaient privé du plaisir de pouvoir se parer d'un aussi somptueux vêtement. Il n'avait plus envie de le quitter à présent !
- Toujours d'aussi bonne humeur à ce que je vois chéri ! Tyranniser les matelots t'as bien enjoué !
- C'était surtout la seule bonne chose à faire sur ce fichu bateau...
Une fois en mer, le bel éphèbe commençait à s'ennuyer. D'abord son ennui était partiel et il arrivait à trouver de quoi s'occuper. Un livre, quelques parties d'échecs pouvaient faire l'affaire mais lorsque les trajets étaient longs, peu à peu son ennui le phagocytait et il ne savait plus vraiment quoi faire de ses dix doigts. Alors, dans ces cas là, il ne pouvait s'empêcher de martyriser les mousses qui passaient à sa portée. Soit il les insultait pour leur incompétence, soit il leur donnait plusieurs ordres. Lui apporter du thé, de la lecture, le journal, à manger...il était toujours étonnamment ingénieux à chaque fois qu'il s'agissait de mener la vie dure à ces pauvres hères ou leur faire peur. Quant au capitaine, lui ne voyait absolument rien de tout cela pour le plus grand bonheur de ses hommes. Il restait dans sa cabine à écrire poèmes et sonnets, un amoureux des arts...
- Aller, on descend ! Mettons nous vite au travail !
Ils descendirent du navire pour se mettre à marcher le long de la jeter afin de gagner la rue, là où les dockers s'activaient en portant plusieurs caisses remplies de fleurs séchées. Qu'est ce qu'ils venaient faire au Sultanat de Pétales exactement ? C'est vrai que la plupart des émissaires du Gouvernement Mondial n'étaient pas franchement les bienvenues sur cette terre florale, alors ils allaient devoir s'efforcer de faire profil bas. Les deux agents étaient en réalité en vacances. Suite à leur dernière mission à Enies Lobby qui avait mené à de sérieuses conséquences ayant heurté de plein fouet la position du juge Couak, on leur avait donné une petite semaine de permission en attendant leurs prochaines directives. Ils avaient donc choisi de se rendre au Sultanat pétaliscain afin d'enquêter et de stopper le monte-en-l'air qui était devenu la coqueluche de tout les journaux d'East Blue : Robin Dubois.
Robin Dubois, il déchaînait les chroniques et faisait les premières pages depuis quelques temps déjà. Dans le dernier article publié à son sujet, Myo et Scarlett avaient pu découvrir que le cambrioleur avait volé la Larme des Mers, un joyau de saphir unique au monde incrusté dans un socle d'or ouvragé. On l'appelait ainsi car il avait la même teinte bleue marine que les grandes eaux du large tant adorée des marins.
- La Larme des Mers:
Tout en marchant, Myosotis ressortit le dépliant de l'article qu'il avait découpé du journal de la veille. En plus de parler des derniers casses du voleur, il décrivait en détails le bijou ainsi que le lieu du crime. Le jeune homme dû reporter son attention sur la route pour ne pas heurter de plein fouet un caisson de poissons porté par un type musclé, au visage caché par un béret. Scarlett le rattrapa par le bras tandis que Ramsès était en train d'insulter l'individu dans sa langue animale en agitant ses huit bras.
- Poooo ! Pololoooo !!
- Laisse le Ramsès, on a du pain sur la planche.
Le mollusque n'insista pas davantage et glissa vers ses amis qui s'étaient remis à marcher. Ils sortirent bien vite en passant dans une rue adjacente à la criée. Le royaume pétaliscain, produisant quasi exclusivement des produits issus de plantes, était plutôt friand de tout ce qui s'en détachait. Les produits de la mer avait du succès mais pas autant que la viande ou le fromage qui pouvait se vendre à prix d'or et était considéré comme des aliments de luxe. C'était en tout cas ce que leur avait appris un vieux touriste appréciant le Sultanat lors de leur traversée sur le bateau et qui avait décidé de revenir. Enfin...son petit air lubrique sous-entendait clairement qu'il n'y venait que pour les harems et les hammams pour s'y faire masser par de belles hôtesses. Bah, ça n'avait aucune importance, les deux agents ne venaient pas ici pour compter fleurette ou faire du tourisme. Ils avaient une enquête à mener ! Et comme le Gouvernement Mondial n'était pas vraiment le bienvenue en ces terres, ils en profiteraient pour faire profil bas. Comme d'habitude de toute façon...Quel agent secret digne de ce nom irait hurler à tout va qu'il bosse pour les grands manitous de ce monde ?
Tenant fermement sa canne dans une main et l'article dans l'autre, Myosotis marchait aux côtés de Scarlett tout en songeant à une couverture potentielle. Il avait songé à conserver leur couverture d'avocats mais ça n'était pas franchement intelligent non plus. Après tout, la plupart des avocats plaidaient pour le gouvernement...autant ne pas l'utiliser...Non, pour enquêter tranquillement, autant se faire passer pour des détectives professionnels. Le musée qui avait été cambriolé n'était de toute façon pas fermé au public, ils pouvaient y évoluer tranquillement.
- Plutôt pratique d'avoir utilisé les pétales de ces grandes fleurs comme panneaux.
- C'est vrai, c'est ingénieux. Ce royaume est sacrément intriguant mine de rien...
Plusieurs personnes se retournaient vers le petit poulpe qui se dépêchait derrière les deux voyageurs. L'invertébré jetait des regards de droite à gauche à chaque fois qu'il voyait quelque chose de nouveau. Il fallait avouer que tout avait l'air tout droit sorti d'un conte de fées, surtout le Vizirat de Rosetta avec ses habitations directement creusées dans d'immenses champignons massifs qui rejetaient diverses spores visibles depuis le sol. Énormément de boutiques vendaient des parfums, des petits flacons d'aromathérapie également. La brochure du guide touristique disait d'ailleurs que les aromathérapeutes pétaliscains étaient capable de soigner jusqu'à l'âme avec leurs senteurs et leur maîtrise des effluves et fragrances. De vraies génies semblaient-ils...
Le musée auquel ils se rendaient était le Musée d'Arts anciens de Rosetta, c'était là que l'on pouvait trouver plusieurs œuvres précieuses venant des quatre coins du Sultanat. C'était un bâtiment tout aussi étrange que les autres, construit dans une formation de plusieurs champignons pointus. Mais le véritable corps du musée était souterrain, les pièces se trouvant dans les champignons étaient principalement réservées au personnel administratif, et ces ailes étaient bien évidemment interdites au public.
- Le Musée d'arts anciens:
- Tu as vu les bannières pour la nouvelle exposition ?
- Oui, « Assiettes et arts de la table pétaliscains du commencement jusqu'à nos jours ». Et en prime un biopic sur Bellissima Del Pepperoni, l'ornemaniste spécialisé dans la décoration de salles à manger...Tu parles d'une partie de plaisir...
- Il fait des dédicaces sur son dernier ouvrage, « Sel, poivre, et bouquets de fleurs ».
- Savoir que nous ne devons PAS aller le voir m’emplis de joie, darling !
- Huhu !
Plus ils s'approchaient du musée, plus les passants se faisaient nombreux. Cet endroit était très touristique et apprécié. Ils entraperçurent alors les pointes des champignons entre deux fleurs-panneaux. Ils allaient enfin pouvoir se mettre à l'ouvrage !
Dernière édition par Myosotis De Ville le Mar 2 Aoû 2016 - 14:11, édité 1 fois