"Third District".
- C'est une pancarte.
- Oui je sais merci.
- C'est un cerf volant.
- Non c'est une pancarte, vous venez de le dire.
- J'aime les girafes.
Third District, donc. Reprenons. Voilà trois heure que je suis arrivée sur cette fichue île paumée au milieu de nul part et je crois pas avoir rencontré une seule personne faisant réellement montre d'intelligence. Ou de logique. Des termes qui n'existent pas dans le coin, qui sont pas mis à application. Bon, au moins c'est pas moche. C'est pas beau non plus mais c'est pas moche. Je dois avouer que d'être sur une île surmontée d'autres îles, ça coupe le souffle. Première fois que je vois une île céleste et rien que d'en bas, ça en jette pas mal.
- C'est la ville.
- Je sais ce qu'est une ville.
- Non c'est La Ville. Le nom du bled.
Ah. Oui, il fallait croire que je m'étais trouvée un guide en débarquant. Un dégénéré comme les autres qui disait s'appeler "Indiana Jones" et avait déjà vu les "mystérieuses cités d'or". Une belle panoplie de folie, qui tranchait pas mal avec son désir en soi.
- Un jour je deviendrai le Seigneur des Limandes.
Bien contente de le savoir. Ce qui du coup me rappelle qu'il faut que je mette le gaillard sous sourdine pour uniquement me concentrer sur ce qu'il y a autour de moi. Pas envie de me faire bouffer par une bête sauvage comme j'ai pu en voir dans les forêts bordant le coin. Du coup, derrière le panneau mentionnant "Third District" il y a une ville, "La Ville". Zéro en originalité pour les habitants, qui ont pourtant réussi à bien me surprendre jusque là. Par contre, cette originalité on la retrouve facilement dans ce que les bâtiments en ruine ont à offrir. Ce qu'on retrouverait pas ailleurs, typiquement.
- Arrêtes de poisson, qui veut mes arrêtes de poisson ? vient gueuler une première qui tient un échoppe en plein milieu du chemin.
- Moi je vends les plus beaux colliers de nouilles de La Ville ! entonne un autre.
- Je suis collectionneur de crottes de nez ! Regardez mes belles crottes de nez ! Non je ne les vends pas, c'est mes crottes de nez !
- Bien contente de le savoir. réponds-je de façon absente, préférant plutôt darder le regard sur les immenses structures qui se dressent de toutes parts.
Des grattes-ciels, immenses mais délabrés. Il doit y en avoir plusieurs bonnes dizaines, à première vue. C'est donc ça les vestiges de la "Colonie" installée par Lone Down dans le coin il y a près d'un siècle. Ouais, je me suis documentée. Je traverse le coin en faisant gaffe à où je mets les pieds, donc. Pas mal de déchets qui traînent par terre et il s'avère même que certains sont en réalité des œuvres d'art signées. Ou bien des maisons pour escargots. Dur de trouver une personne relativement saine d'esprit que je pourrais éventuellement interroger au sujet de Hayley. J'ai bien essayé avec mon guide, mais celui-ci a simplement essayé de me piquer mon unique cliché en retour. Du coup, depuis j'évite.
- Excusez-moi, madame, auriez-vous vu cette jeune fille dans les parages ?
- Hihihi, je suis un gâteau de riz.
Bon, je vais pas mentir, ça commence un peu à devenir exaspérant cette légèreté mentale. On dirait un conglomérat de consanguins, à moins que ça soit journée portes-ouvertes dans l'asile du coin. A croire qu'il n'y a vraiment personne qui puisse m'aider, ce qui me fait progressivement comprendre pourquoi Hayley pourrait avoir disparu. Avec de tels zigotos, l'envie de fuir devient un besoin primaire.
Une demi-heure de marche, j'arrive finalement en périphérie de La Ville. Pas grand chose à signaler, sauf des ombres menaçantes dans les fourrés des sous-bois environnants. Pour le coup, j'ai pas vraiment envie de me balader dans les bois, seule, dans ce coin maudit, alors que l'astre est en train de disparaître à l'horizon. C'est sympa cette petite lueur orange qui baigne la zone, d'ailleurs, ça rajoute un petit côté post-apocalyptique supplémentaire. Par contre j'ai pas vraiment envie de traîner dehors quand les chacals et autres bestiaux n'auront plus peur de sortir de la broussaille.
- Hého, il y a quelqu'un ?
On sait jamais, sur un malentendu ça pourrait fonctionner. Puis mon Haki-détecteur-de-vie me dit qu'il y a des gens, ils sont juste bien cachés. Ce que je me dis, c'est que s'ils sont cachés, c'est qu'ils sont pas totalement timbrés. Pas comme tous les abrutis que j'ai pu rencontrer jusque là et qui se baladaient à l'air libre. Est-ce que c'est l'air le problème ? Est-ce que je suis en train de respirer des gaz qui me rendent plus conne d'heure en heure ? J'espère pas.
- Je sais que vous êtes là ! Je cherche une amie ! fais-je tout en matant les petites baraques environnantes du quartier.
Des maisons mitoyennes, mais moi j'appelle ça des "maisons castor" car elles se ressemblent toutes et sont toutes collées les unes aux autres. Ce qui fait deux grands barrages le long de l'allée. Comme les castors. Les barrages. Castors. Je deviens folle.
- Chuuutt. Tu vas nous faire repérer.
- Mais moi je dis que c'est pas une fifre des Ist. Regardez, ça se voit qu'elle est paumée.
- Je vous entends, hein !
Des voix tapies dans l'ombre. Derrière une fenêtre, dans l'une des nombreuses maisons abandonnées. Au moment où je dis ça, je remarque d'ailleurs l'un des rideaux bouger. Bingo.
- Voilà, elle nous a vus à cause de toi. Tu fais chier Manu !
- Pas de ma faute, t'avais qu'à pas te foutre derrière la fenêtre aussi. Une tronche de cake comme la tienne, ça se voit à cent mètres.
- Va te faire foutre.
- Fermez la les gars, elle a l'air clean. vient soudainement conclure une voix plus féminine.
- Ouais non, je m'en fous de vos histoires. Je viens chercher une amie qui s'est perdue dans le coin. fais-je tout en me rapprochant de la bâtisse.
- C'est quoi cette excuse à la con ! Jamais rien entendu d'aussi bidon. Personne vient sur cette île. Et comment elle fait pour nous entendre putain, c'est un alien ?
- Abrège avec tes aliens, crétin. Moi je vais lui ouvrir.
- Ouais, moi aussi.
- 'Pourrez pas dire que je vous aurais pas prévenu si elle vous tranche la tête.
- Non mais j'ai autre chose à foutre que trancher la tête de tous les habitants de cette foutue île. expliquè-je tout en me postant devant la porte, prête à lever les mains au-dessus de ma tête si nécessaire.
Observant les décorations singulières de la maison, recouverte de curieux grafitis et d'autres trucs un peu plus louches comme des poutres apparentes sortant des murs ou bien des planches en bois fixant les volets, je patiente donc tranquillement en attendant que l'on vienne m'ouvrir. Je tire même la chevillette à disposition pour que la bobinette cherre. Sans effet, mais ça valait le coup d'essayer. Enfin, j'entends des bruits de pas mesurés derrière la porte, avant que celle-ci ne s'ouvre spontanément pour afficher deux visages ahuris derrières, surmontés de coupes punks. Pas surprise cependant, celles-ci sont légions dans le coin. Contre toute attente, ce n'est finalement pas la femme et l'homme qui m'ont ouvert qui sont mes interlocuteurs, mais le troisième larron qui apparaît brusquement devant eux.
- Euh, bonjour, je suppose.
- Non, c'est bonsoir.
- Ouais, comme vous dites. abdiquè-je inconsciemment tout en fouillant à l'arrache dans l'une des poches avant de ma veste pour venir en retirer ma photographie de la demoiselle recherchée. Juste pour savoir, vous auriez vu cette femme ?
- Non.
- Oui.
- Oui.
Je fronce les sourcils. Le chef a l'air un peu con, mais ses subalternes le sont aussi. Dans le sens honnête du terme, l'honnêteté de la connerie. Heureusement que les raisons qui me poussent à rechercher l'agente sont bienveillantes, je voudrais pas imaginer un assassin garni de tels imbéciles. Bref, autant se réjouir de cette réponse de groupe.
- C'est une amie à moi, comme je disais. Cela va faire plusieurs mois que j'ai plus de nouvelles d'elle, peu après être venue sur cette île en fait.
Mes explications ne semblent pas satisfaire le mec au masque, celui qui parle pour les autres. Non, il se contente juste de me balancer un regard mauvais plutôt. Mais pas pour les raisons que je m'imagine, car les intentions que je peux capter de lui sont en réalité loin d'être mauvaises. Le type est fiable, il faut juste que je gagne sa confiance.
- Toi aussi t'es une farfouilleuse ? finit-il par lâcher.
- Une quoi ?
- Fais-la entrer Haven. intervient le dénommé Manu, appuyé par la jeune femme qui succède sa proposition d'un "ouais" consensuel.
- Ça marche. Elle a l'air safe.
Et sans que je comprenne quoi que ce soit : ni le retournement de veste du chef, ni la raison pour laquelle je suis désormais invitée à pénétrer dans leur maison, me voilà soudain tirée en direction du vestibule sans même avoir mon mot à dire.
- Bienvenue chez les Contristes. On va t'aider à retrouver ta copine, si tu nous aides en retour. ponctue finalement Haven tout en appuyant une main lourde et épaisse sur l'une de mes épaules.
Ouais... bien sûr...
- C'est une pancarte.
- Oui je sais merci.
- C'est un cerf volant.
- Non c'est une pancarte, vous venez de le dire.
- J'aime les girafes.
Third District, donc. Reprenons. Voilà trois heure que je suis arrivée sur cette fichue île paumée au milieu de nul part et je crois pas avoir rencontré une seule personne faisant réellement montre d'intelligence. Ou de logique. Des termes qui n'existent pas dans le coin, qui sont pas mis à application. Bon, au moins c'est pas moche. C'est pas beau non plus mais c'est pas moche. Je dois avouer que d'être sur une île surmontée d'autres îles, ça coupe le souffle. Première fois que je vois une île céleste et rien que d'en bas, ça en jette pas mal.
- C'est la ville.
- Je sais ce qu'est une ville.
- Non c'est La Ville. Le nom du bled.
Ah. Oui, il fallait croire que je m'étais trouvée un guide en débarquant. Un dégénéré comme les autres qui disait s'appeler "Indiana Jones" et avait déjà vu les "mystérieuses cités d'or". Une belle panoplie de folie, qui tranchait pas mal avec son désir en soi.
- Un jour je deviendrai le Seigneur des Limandes.
Bien contente de le savoir. Ce qui du coup me rappelle qu'il faut que je mette le gaillard sous sourdine pour uniquement me concentrer sur ce qu'il y a autour de moi. Pas envie de me faire bouffer par une bête sauvage comme j'ai pu en voir dans les forêts bordant le coin. Du coup, derrière le panneau mentionnant "Third District" il y a une ville, "La Ville". Zéro en originalité pour les habitants, qui ont pourtant réussi à bien me surprendre jusque là. Par contre, cette originalité on la retrouve facilement dans ce que les bâtiments en ruine ont à offrir. Ce qu'on retrouverait pas ailleurs, typiquement.
- Arrêtes de poisson, qui veut mes arrêtes de poisson ? vient gueuler une première qui tient un échoppe en plein milieu du chemin.
- Moi je vends les plus beaux colliers de nouilles de La Ville ! entonne un autre.
- Je suis collectionneur de crottes de nez ! Regardez mes belles crottes de nez ! Non je ne les vends pas, c'est mes crottes de nez !
- Bien contente de le savoir. réponds-je de façon absente, préférant plutôt darder le regard sur les immenses structures qui se dressent de toutes parts.
Des grattes-ciels, immenses mais délabrés. Il doit y en avoir plusieurs bonnes dizaines, à première vue. C'est donc ça les vestiges de la "Colonie" installée par Lone Down dans le coin il y a près d'un siècle. Ouais, je me suis documentée. Je traverse le coin en faisant gaffe à où je mets les pieds, donc. Pas mal de déchets qui traînent par terre et il s'avère même que certains sont en réalité des œuvres d'art signées. Ou bien des maisons pour escargots. Dur de trouver une personne relativement saine d'esprit que je pourrais éventuellement interroger au sujet de Hayley. J'ai bien essayé avec mon guide, mais celui-ci a simplement essayé de me piquer mon unique cliché en retour. Du coup, depuis j'évite.
- Excusez-moi, madame, auriez-vous vu cette jeune fille dans les parages ?
- Hihihi, je suis un gâteau de riz.
Bon, je vais pas mentir, ça commence un peu à devenir exaspérant cette légèreté mentale. On dirait un conglomérat de consanguins, à moins que ça soit journée portes-ouvertes dans l'asile du coin. A croire qu'il n'y a vraiment personne qui puisse m'aider, ce qui me fait progressivement comprendre pourquoi Hayley pourrait avoir disparu. Avec de tels zigotos, l'envie de fuir devient un besoin primaire.
***
Une demi-heure de marche, j'arrive finalement en périphérie de La Ville. Pas grand chose à signaler, sauf des ombres menaçantes dans les fourrés des sous-bois environnants. Pour le coup, j'ai pas vraiment envie de me balader dans les bois, seule, dans ce coin maudit, alors que l'astre est en train de disparaître à l'horizon. C'est sympa cette petite lueur orange qui baigne la zone, d'ailleurs, ça rajoute un petit côté post-apocalyptique supplémentaire. Par contre j'ai pas vraiment envie de traîner dehors quand les chacals et autres bestiaux n'auront plus peur de sortir de la broussaille.
- Hého, il y a quelqu'un ?
On sait jamais, sur un malentendu ça pourrait fonctionner. Puis mon Haki-détecteur-de-vie me dit qu'il y a des gens, ils sont juste bien cachés. Ce que je me dis, c'est que s'ils sont cachés, c'est qu'ils sont pas totalement timbrés. Pas comme tous les abrutis que j'ai pu rencontrer jusque là et qui se baladaient à l'air libre. Est-ce que c'est l'air le problème ? Est-ce que je suis en train de respirer des gaz qui me rendent plus conne d'heure en heure ? J'espère pas.
- Je sais que vous êtes là ! Je cherche une amie ! fais-je tout en matant les petites baraques environnantes du quartier.
Des maisons mitoyennes, mais moi j'appelle ça des "maisons castor" car elles se ressemblent toutes et sont toutes collées les unes aux autres. Ce qui fait deux grands barrages le long de l'allée. Comme les castors. Les barrages. Castors. Je deviens folle.
- Chuuutt. Tu vas nous faire repérer.
- Mais moi je dis que c'est pas une fifre des Ist. Regardez, ça se voit qu'elle est paumée.
- Je vous entends, hein !
Des voix tapies dans l'ombre. Derrière une fenêtre, dans l'une des nombreuses maisons abandonnées. Au moment où je dis ça, je remarque d'ailleurs l'un des rideaux bouger. Bingo.
- Voilà, elle nous a vus à cause de toi. Tu fais chier Manu !
- Pas de ma faute, t'avais qu'à pas te foutre derrière la fenêtre aussi. Une tronche de cake comme la tienne, ça se voit à cent mètres.
- Va te faire foutre.
- Fermez la les gars, elle a l'air clean. vient soudainement conclure une voix plus féminine.
- Ouais non, je m'en fous de vos histoires. Je viens chercher une amie qui s'est perdue dans le coin. fais-je tout en me rapprochant de la bâtisse.
- C'est quoi cette excuse à la con ! Jamais rien entendu d'aussi bidon. Personne vient sur cette île. Et comment elle fait pour nous entendre putain, c'est un alien ?
- Abrège avec tes aliens, crétin. Moi je vais lui ouvrir.
- Ouais, moi aussi.
- 'Pourrez pas dire que je vous aurais pas prévenu si elle vous tranche la tête.
- Non mais j'ai autre chose à foutre que trancher la tête de tous les habitants de cette foutue île. expliquè-je tout en me postant devant la porte, prête à lever les mains au-dessus de ma tête si nécessaire.
Observant les décorations singulières de la maison, recouverte de curieux grafitis et d'autres trucs un peu plus louches comme des poutres apparentes sortant des murs ou bien des planches en bois fixant les volets, je patiente donc tranquillement en attendant que l'on vienne m'ouvrir. Je tire même la chevillette à disposition pour que la bobinette cherre. Sans effet, mais ça valait le coup d'essayer. Enfin, j'entends des bruits de pas mesurés derrière la porte, avant que celle-ci ne s'ouvre spontanément pour afficher deux visages ahuris derrières, surmontés de coupes punks. Pas surprise cependant, celles-ci sont légions dans le coin. Contre toute attente, ce n'est finalement pas la femme et l'homme qui m'ont ouvert qui sont mes interlocuteurs, mais le troisième larron qui apparaît brusquement devant eux.
- Euh, bonjour, je suppose.
- Non, c'est bonsoir.
- Ouais, comme vous dites. abdiquè-je inconsciemment tout en fouillant à l'arrache dans l'une des poches avant de ma veste pour venir en retirer ma photographie de la demoiselle recherchée. Juste pour savoir, vous auriez vu cette femme ?
- Non.
- Oui.
- Oui.
Je fronce les sourcils. Le chef a l'air un peu con, mais ses subalternes le sont aussi. Dans le sens honnête du terme, l'honnêteté de la connerie. Heureusement que les raisons qui me poussent à rechercher l'agente sont bienveillantes, je voudrais pas imaginer un assassin garni de tels imbéciles. Bref, autant se réjouir de cette réponse de groupe.
- C'est une amie à moi, comme je disais. Cela va faire plusieurs mois que j'ai plus de nouvelles d'elle, peu après être venue sur cette île en fait.
Mes explications ne semblent pas satisfaire le mec au masque, celui qui parle pour les autres. Non, il se contente juste de me balancer un regard mauvais plutôt. Mais pas pour les raisons que je m'imagine, car les intentions que je peux capter de lui sont en réalité loin d'être mauvaises. Le type est fiable, il faut juste que je gagne sa confiance.
- Toi aussi t'es une farfouilleuse ? finit-il par lâcher.
- Une quoi ?
- Fais-la entrer Haven. intervient le dénommé Manu, appuyé par la jeune femme qui succède sa proposition d'un "ouais" consensuel.
- Ça marche. Elle a l'air safe.
Et sans que je comprenne quoi que ce soit : ni le retournement de veste du chef, ni la raison pour laquelle je suis désormais invitée à pénétrer dans leur maison, me voilà soudain tirée en direction du vestibule sans même avoir mon mot à dire.
- Bienvenue chez les Contristes. On va t'aider à retrouver ta copine, si tu nous aides en retour. ponctue finalement Haven tout en appuyant une main lourde et épaisse sur l'une de mes épaules.
Ouais... bien sûr...
Dernière édition par Annabella Sweetsong le Mar 02 Aoû 2016, 16:46, édité 1 fois