Rupert Brown
• Pseudonyme : /
• Âge : 35
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Détective privé
• Groupe : Civil
• Âge : 35
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Détective privé
• Groupe : Civil
• But : apporter la vérité à ceux qui veulent la découvrir
• Équipement : une loupe, un pistolet, une dague et des sachets pour contenir les indices
• Parrain : Al Capone
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Randy Beam
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? La sublime Liloutre
Codes du règlement :
• Équipement : une loupe, un pistolet, une dague et des sachets pour contenir les indices
• Parrain : Al Capone
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Randy Beam
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? La sublime Liloutre
Codes du règlement :
Description physique
Alors… Au premier regard, on a souvent tendance à me confondre avec un agent du gouvernement et en particulier du Cipher Pol. Je ne sais pas si c’est le costume qui m’assimile au Cipher Pol ou alors les lunettes à grosses branches qui me donnent un style branché et intellectuel, mais bon, toujours est-il que je n’ai aucun lien avec le gouvernement, si ce n’est que nous avons tous les deux une passion pour la justice…
Je ne suis pas un bel étalon comme pouvait l’être Atsuji Kaito, mais j’ai suffisamment de charme pour attirer de temps à autre les femmes. Je ne sais pas si c’est ma chevelure négligée ou alors mes yeux perçants qui font partie de mon charme, mais tout ce que je peux dire c’est que ma voix n’attire pas les foules… La raison à cela hum…? Tout simplement qu’il m’arrive de pousser dans les aigus plus fort que n’importe quel autre personne de ma corpulence. Si mon poids se situe dans la moyenne nationale établie par le comité de Luvneel, ce n’est pas le cas en revanche de ma taille. Bien que je ne sois pas aussi petit que l’ancien Amiral en chef Pludbus Céldèborde, ma taille peut me faire défaut, même si je dois avouer que pour fuir ou se cacher, mon physique s’avère bien plus intéressant que celui d’hommes bodybuildés comme ceux que l’on peut voir chez les Heros Hics.
Ce style propre sur moi, je l’ai adopté il y a quelques années lorsque j’ai ouvert mon agence de détectives privées à Luvnellgraad. C’est une île qui ne paie pas mine, qui a connu récemment de grands bouleversements, mais qui me plaît malgré tout. Même si je ne suis pas un grand voyageur, j’ai eu l’occasion de visiter diverses îles de North Blue, principalement dans le cadre de mes enquêtes ou durant mes congés sabbatiques.
Mais bon il y a quelques détails qui ont tendance à m’éloigner de l’homme lambda que de la perfection que je ne suis pas du tout. Par-là, je pense notamment à ma démarche. Levant souvent la tête et balançant les épaules, ma démarche a tendance à faire croire aux gens que je les méprise, or ce n’est pas tout le cas, car comme eux je viens du même cambouis.
Description psychologique
Pour continuer dans les défauts, j’ai des tics de langage qui peut en agacer plus d’un. Bien qu’incontrôlables, ils sont la manifestation de ma retenue. Vous vous demandez sans doute de quoi je parle, la réponse est assez simple. Contrairement à la majorité des personnes qui expriment leur violence par des gestes, je me contente de lancer des mots sans aucun rapport et parfois des noms d’oiseaux.
Mais bon, évitons de nous attarder sur des détails futiles de la sorte, surtout que nous en avons tous. Je préfère parler de mon caractère et mon comportement…
Méticuleux… Hum… Si ce mot rentre d’une oreille et sort de l’autre pour la majorité des gens, être méticuleux me semble essentiel surtout dans mon métier. L’être me permet ainsi de ne pas négliger le moindre indice, qui peut parfois être décisif dans la résolution de mes enquêtes. Ça m’a valu d’ailleurs d’être mis sous les feux des projecteurs par le gouvernement et la révolution, mais l’électron libre que je suis a toujours refusé leurs avances pour voler de ses propres ailes. Vous vous demandez sans doute pourquoi j’ai refusé respectivement une proposition de la révolution et une de la marine… C’est principalement dû à ma vision particulière de la justice.
Si ma vision de la justice pouvait s’apparenter à celle de la marine, lorsque j’ai découvert les pratiques du Gouvernement Mondial et en particulier du Cipher Pol, j’ai commencé à remettre en cause sa crédibilité. Hum pour moi, quelqu’un qui crie haut et fort qu’il protège la veuve et l’orphelin, mais qui à côté de cela n’hésite pas à tuer à la première occasion, n’est pas digne de porter l’intérêt général. Vous vous dites alors que je devrais me tourner vers la révolution, mais bon pour moi elle ne vaut pas mieux que son Némésis. Quand je dis ça hum… Je pense notamment à leurs méthodes. Si sur Luvnell la révolution est plus ou moins maître et qu’elle gère relativement bien les incidents en dehors de l’opération Theolinus, ce n’est pas le cas de toutes les îles. Hum… j’ai pu constater les dégâts matériels causés par la révolution suite à des attaques sur la marine. Ils se disent protecteurs du peuple, mais ils ont tendance à trop privilégier leur objectif au profit du collatéral (le peuple).
Méticuleux donc, ce qui peut aller avec mon intelligence, mon inventivité, mon calme et mon obsession à finir mes affaires ; ce qui m’a déjà valu de perdre quelques plumes lors de mes recherches. C’est donc pour cela qu’avec le temps, j’ai appris à toujours vérifier mes arrières. L’ouverture d’esprit est aussi importante que le reste, surtout quand la logique ne suffit pas à résoudre les enquêtes. Être ouvert d’esprit me permet donc d’imaginer des scénarios plus ou moins improbables, qui parfois se sont avérés réels.
Mais bon, évitons de nous attarder sur des détails futiles de la sorte, surtout que nous en avons tous. Je préfère parler de mon caractère et mon comportement…
Méticuleux… Hum… Si ce mot rentre d’une oreille et sort de l’autre pour la majorité des gens, être méticuleux me semble essentiel surtout dans mon métier. L’être me permet ainsi de ne pas négliger le moindre indice, qui peut parfois être décisif dans la résolution de mes enquêtes. Ça m’a valu d’ailleurs d’être mis sous les feux des projecteurs par le gouvernement et la révolution, mais l’électron libre que je suis a toujours refusé leurs avances pour voler de ses propres ailes. Vous vous demandez sans doute pourquoi j’ai refusé respectivement une proposition de la révolution et une de la marine… C’est principalement dû à ma vision particulière de la justice.
Si ma vision de la justice pouvait s’apparenter à celle de la marine, lorsque j’ai découvert les pratiques du Gouvernement Mondial et en particulier du Cipher Pol, j’ai commencé à remettre en cause sa crédibilité. Hum pour moi, quelqu’un qui crie haut et fort qu’il protège la veuve et l’orphelin, mais qui à côté de cela n’hésite pas à tuer à la première occasion, n’est pas digne de porter l’intérêt général. Vous vous dites alors que je devrais me tourner vers la révolution, mais bon pour moi elle ne vaut pas mieux que son Némésis. Quand je dis ça hum… Je pense notamment à leurs méthodes. Si sur Luvnell la révolution est plus ou moins maître et qu’elle gère relativement bien les incidents en dehors de l’opération Theolinus, ce n’est pas le cas de toutes les îles. Hum… j’ai pu constater les dégâts matériels causés par la révolution suite à des attaques sur la marine. Ils se disent protecteurs du peuple, mais ils ont tendance à trop privilégier leur objectif au profit du collatéral (le peuple).
Méticuleux donc, ce qui peut aller avec mon intelligence, mon inventivité, mon calme et mon obsession à finir mes affaires ; ce qui m’a déjà valu de perdre quelques plumes lors de mes recherches. C’est donc pour cela qu’avec le temps, j’ai appris à toujours vérifier mes arrières. L’ouverture d’esprit est aussi importante que le reste, surtout quand la logique ne suffit pas à résoudre les enquêtes. Être ouvert d’esprit me permet donc d’imaginer des scénarios plus ou moins improbables, qui parfois se sont avérés réels.
Biographie
Luvneelpraad, Luvneelgarm ou encore Luvneelgraad… Ces noms ne vous disent surement rien si vous n’êtes pas originaire de mon île, mais il s’agit d’une partie des douze royaumes de Luvneel.
Pour ma part, je suis originaire et j’ai vécu une partie de mon enfance à Taraluvneel. Bien que ne vivant pas dans l’opulence, j’ai tout de même pu profiter de mon enfance à explorer les zoos, profiter des manèges pour enfants et toutes les distractions que la ville pouvait offrir. Des distractions, mon père aussi en profitait, ce qui se répercutait bien souvent sur le cocon familial. Je ne compte plus le nombre de fois où mon père rentrait tard du travail voir parfois pas du tout, au grand désespoir de ma mère qui se faisait du souci pour lui. Pour ma part, je ne comprenais pas tous ses problèmes qui avec le recul me semblaient bien futiles. Pourquoi futile ? Tout simplement qu’en m’engageant dans la voie de l’enquête, j’ai pu constater que certaines personnes possédaient une valise beaucoup plus lourde que celle que mon père avait pu avoir durant toute sa vie. Ses multiples frasques ont entrainé mon déménagement à l’âge de sept ans. Mes parents ne m’auront jamais avoué le motif réel du déménagement qui selon ses mots était dû « à une baisse d’effectif à l’atelier ». Après moult recherches de mon côté, j’ai pu constater que mon départ n’avait rien avoir avec un licenciement, mais qu’il était davantage dû à une pulsion de la part de mon père. Il était du genre impulsif et aimait bien tout contrôler, même si fait surprenant, il n’a jamais levé la main sur ma mère ou moi. Mon père était protecteur et n’avait pas un mauvais fond, mais disons juste qu’il n’était pas très malin… C’est d’ailleurs ces choix qui le mèneront à sa perte, puisque lui et ma mère décéderont quelque temps plus tard à Luvneelpraad lors du fameux incident de 1600.
Cela faisait maintenant quelques mois que nous nous étions installés à Luvneelpraad, non loin du port. Notre maisonnette était traditionnelle et avait une vue sur l’artère qui desservait directement le grand port, ce qui était une aubaine pour nous, car à proximité de tout service, mais cela entraînaient des nuisances sonores parfois déplaisantes. Ma mère avait trouvé grâce à son joli minois un emploi à mi-temps dans une taverne du coin, tandis que mon père alternait les missions sur le port, principalement de l’extraction de marchandises. Les journées se suivaient et se ressemblaient, jusqu’à cette fameuse journée de septembre, c’était un lundi je crois. La pluie diluvienne se faisait incessante et malgré tout, il faisait une chaleur inhabituelle pour la saison. Les gens vaquaient donc à leurs occupations, en ne souciant pas de ce qui allait arriver.
La mer commença à s’affoler vers 10 heures alors que je promenais non loin de chez moi à côté du port. Une vague proche des dix mètres fit son apparition pour aller frapper la digue située non loin du port. La construction s’envola en une multitude de morceaux et c’est à ce moment que je me rendis compte que quelque chose clochait. Les gens du port commencèrent à hurler tout en courant dans la direction inverse à la mienne. Si la logique avait voulu que je suive le mouvement, mon instinct m’indiqua d’aller vers le port rejoindre mon père. Mais à peine le temps que j’eusse fait une vingtaine de mètres, le sol se mit à trembler à s’ouvrir légèrement. Spectaculaire, insensé, intense… Autant de mots pour qualifier l’événement que j’ai pu voir en direct. Je fis donc demi-tour afin de me rendre à la maison afin de vérifier que ma mère allait bien. Je m’immisçais à travers la foule tout en me protégeant des éventuels coups. Le vrombissement se faisait de plus en plus fort et commença à faire s’écrouler des pans entiers de quartiers en quelques instants. Les pauvres habitants qui s’étaient terrés chez eux devaient sans doute être morts, tout comme ceux qui se disaient que frôler les murs pour avancer était une bonne idée. Je pris ensuite la première à droite pour me rendre chez moi, du moins ce qu’il en restait…
Sur place, taule, gravats et pierres étaient au sol et gisait non loin de là un corps. Je m’imaginais déjà le pire, ce qui était normal au vu des circonstances, et il s’avéra que mon intuition fut juste. Je vis donc ma mère me regarder tout en crachant du sang, ce qui était trop dur pour moi à l’époque et encore maintenant. Je me mis naturellement à pleurer et dans un ultime effort ma mère m’avoua de ne pas m’inquiéter et d’arrêter de pleurer. Le sol venait d’arrêter de trembler, mais cela ne m’apportait guère, car ma mère venait de mourir sous mes yeux. Durant le reste de cette horrible journée, je restai devant la maison à pleurer toutes les larmes de mon corps, sans soutiens sur lequel m’appuyer.
Les semaines et les mois passèrent avant de m’être remis de ses évènements. J’avais maintenant dix-huit ans et encore toutes mes dents. Survivre dans un environnement devenu de plus en plus hostile fut difficile, car la nourriture manquait à l’inverse des logements vacants qui étaient devenus monnaie courante. Les gens avaient pour la plupart fui cette ville suite à cet incident et peu d’entre eux sont restés. Certains étaient bien venus s’installer dans le coin, mais il s’agissait bien souvent de malfrats et de révolutionnaires que je n’appréciais pas particulièrement. Parmi les gens encore présents, j’étais devenu ami avec Guy les bons tuyaux. C’était un homme pas foncièrement méchant, mais qu’il fallait éviter de froisser, car il était prêt à sacrifier sa vie pour ses idéaux. Je suivis donc les conseils de cet homme qui au passage m’aida à survivre dans ce milieu, surtout durant les premières années. Ces conseils étaient aussi divers que variés, certains utiles et d’autres non, mais les seuls qui me restèrent en travers de la tête concernaient l’analyse et l’enquête. En effet, Guy était un révolutionnaire reconnu de ses pairs pour être méticuleux et arriver à toujours atteindre ses objectifs. L’homme avait fait tomber plusieurs petits réseaux de vols et de proxénètes sans avoir eu à utiliser la violence… tout du moins c’est ce qu’il disait. Il m’enseigna quelques règles simples comme le fait que chaque détail pouvait avoir son importance ou encore que le témoignage oculaire était une preuve peu fiable.
Une fois ce bagage en poche, je me mis à enquêter sur la disparition de mon père. Car si j’avais eu la preuve matérielle que ma mère était bien morte, mon père était en revanche porté disparu. Il s’agissait de ma première enquête et surement la plus éreintante. Malgré tout, c’est cette enquête qui m’aura permis d’ouvrir mon agence et accessoirement de me faire un nom dans le milieu des enquêtes. Mes recherches commencèrent donc dans les tavernes du coin, mais sans succès. J’insistai et retourner dans ses lieux régulièrement, jusqu’au jour où un malfrat du coin, qui habitant ici depuis plus d’une trentaine d’années, m’indiqua qu’il avait vu mon père. Je dus le rincer pour pouvoir obtenir une information valable, mais cela ne m’apportait que peu si au bout je pouvais revoir mon père.
C’était sans un sou que je pris la décision de quitter Luvneelpraad pour la capitale. Je n’avais jamais mis les pieds là-bas, car mes parents étaient plus des gens de la campagne que des gens de la ville. Si je ne compris pas cette distinction lors de mon déménagement à Luvneelpraad, les choses étaient maintenant différentes. Après un long périple qui alternait marche, stop et marche à plusieurs, je mis le pied dans la capitale un fameux jeudi de novembre. La ville ne payait pas mine, mais elle était déjà dans un meilleur état que celle que j’avais quitté. Je me mis donc à la recherche de mon père dans une ville géante qui comptait plus de deux millions d’habitants. Retrouver Brice, c’était un peu comme rechercher une aiguille dans une botte de foin. Mes recherches furent fastidieuses pendant de longs mois, jusqu’au jour où je me retrouvai face à un homme qui déclara avoir vu quelqu’un ressemblant à mon père au Kidd. Il s’agissait d’une salle d’enchère huppée de la capitale où toute la noblesse de l’île et des Blues en général aimait se retrouver de temps à autre.
Mon père ne faisait pas partie de ce milieu, mais était concierge dans le manoir qui servait de lieu de retrouvailles. C’est d’ailleurs dans ce palace que je le vis quelques jours plus tard. Je fis irruption à proximité de ce lieu important, souhaitant rentrer pour voir mon père. La sécurité refusa de me donner l’accès, mais l’on me conseilla de passer par l’entrée du personnel qui se trouvait derrière. Je fis donc le tour pour me retrouver face à face avec un homme qui fumait tranquillement sa cigarette. L’homme ne fit pas attention à moi, alors je me mis à me racler la gorge avant de l’interpeller. Perplexe, l’homme me fixa quelques instants et resta sans voix lorsque je lui annonçai que j’étais son fils. Sous le choc, mon père ne sut quoi dire à part de multiples excuses. Si la logique avait voulu que je lui en tienne rigueur, la raison me conseilla de laisser couler et de rattraper le temps perdu. Brice me raconta alors son épopée du jour du séisme jusqu’à aujourd’hui, si bien que je me rendis compte que j’aurais surement réagi comme lui dans le même contexte. Le père que je n’avais pas vu durant une dizaine d’années me proposa le logis, chose que j’acceptai sans rechigner dans la mesure où vivre au jour le jour était de plus en plus contraignant. Mon père m’aida même à trouver un poste dans une petite droguerie de l’ouest de la ville. Ce n’était pas un job des plus passionnants, mais il permettait de subvenir à mes besoins.
Les saisons passèrent et je vis peu à peu mon père changer de comportement. Lui qui était jovial et souriant devenait de plus en plus irrité et colérique et cela se ressentait dans notre relation. Un jour de printemps pluvieux, lors de ma journée de repos, je me rendis compte que mon père n’était pas rentré après vingt-deux heures, ce qui me parut insensé. Je me mis donc immédiatement à sa recherche en commençant par la Kidd, mais personne là-bas ne remarqua quelque chose d’inhabituel, seul un témoin m’avoua qu’un objet de collection manquait à l’appel. J’avais comme l’intime conviction que la disparation de l’objet et celle de mon père avaient un lien direct, mais il me fallait trouver des preuves pour cela. Je fis donc le tour de la propriété et rien de flagrant ne me sauta au visage. Je pris l’initiative de postuler à l’emploi de mon père afin de pouvoir fouiller l’intérieur du bâtiment. Bien que la sélection fut rude, je fus pris et continua mon enquête. Après de multiples jours à alterner travail et enquête, je fis une découverte des plus intéressantes. Dans le sous-sol où étaient entreposés les objets de collections, des traces de luttes étaient présentes ainsi qu’une bague appartenant à mon père. Ma découverte était importante, car elle pouvait signifier que j’étais sur la trace d’un meurtre, même s’il était trop tôt pour l’annoncer.
Je fis ensuite le tour du quartier et des préteurs sur gage afin de recueillir des informations. L’un de ces préteurs m’avoua qu’il avait bien vu deux hommes, l’un d’eux était particulièrement amoché alors que l’autre était propre sur lui, bien qu’un brin tâché de gouttelettes de sang. Le vendeur refusa de faire transaction avec eux, car pensant qu’il s’agissait d’un objet volé et qu’il ne voulait pas avoir de problèmes. Le préteur m’annonça également que les deux hommes étaient partis en direction de Chez Cyrus, un commerce prisé des parieurs et tenu par Satoshi Noriyaki en personne. Je me mis donc en direction du casino afin de relever la vérité, mais ce fut plus difficile que je ne le pensais. En effet, les lieux étaient protégés comme une véritable forteresse et il me semblait impossible de réaliser des enquêtes sans me mettre à dos le personnel. Je me fis donc passer pour un client et alors que je désespérais, l’improbable se produit. Au loin, je vis un des barmans avec le même collier que mon père aimait porter. La coïncidence semblait trop grande pour moi et je me devais de vérifier. Je pris donc un verre et commençai à lui poser quelques questions, lorsque je me rendis compte qu’il était de plus en plus tendu. Je me mis donc à la menacer de le dénoncer au gouvernement, quand celui qui ressemblait au gestionnaire des lieux s’approcha de moi, indiquant au passage à ses deux gorilles de m’attraper par les bras.
On me transporta jusqu’à une salle bien cachée, dans laquelle se dressaient un large bureau de marbre et une peinture de Satoshi Noriyaki en arrière-plan. Le style était réaliste et le peintre avait surement dû se faire beaucoup d’argent, alors que pour ma part je risquais de tout perdre. Celui qui se révéla être le chef par intérim me lança de multiples questions auxquels je répondis sans crainte, la peur au ventre, car deux menaces de deux mètres me fixaient. Après une bonne demi-heure d’échange, il se rendit compte que je n’étais pas une menace, que je voulais juste retrouver un homme qui avait disparu. Le maître des lieux ignorait tout de cet homme, mais convoqua son barman qui avoua directement le vol et le meurtre. Suite à ces révélations, je me devais de prévenir la marine, mais mon instinct me conseilla de ne pas le faire, surtout lorsque l’un des gardes du corps tua d’un coup le barman. Le gérant s’excusa et bien que cela n’allait pas ramener mon père, je ne pouvais pas lui en tenir rigueur. Il me donna même une enveloppe afin de pouvoir recommencer ma vie, si bien que je le remerciai à mon tour.
J’ouvris donc quelques semaines plus tard une agence de détectives privées non loin du centre-ville, dans un quartier plus connu pour ses tavernes que pour ses commerces. L’agence portait le simple sobriquet de « Rupert Brown Agency » avec en sous-titre « car la vérité se trouve ici ». Je trouvais ça vendeur, mais je savais très bien que les gens importaient peu à ce genre de détails, que seuls les résultats étaient importants. J’enchainai donc des enquêtes avec un intérêt limité, jusqu’au jour où un homme entra dans mon agence et me demanda d’enquêter sur la disparition d’un révolutionnaire du nom de Wade.
Affaire N°25 # Un agneau dans la confiserie
1627, Luvneelgraad – Test RP
1627, Luvneelgraad – Test RP
- L’usine Toutsy de Taraluvneel est la plus grosse du pays et même l’une de nos usines qui produit le plus de bonbons dans le monde. Avec son robot moteur V8 triple injection et double embrayage, il est capable de produire plus d’une centaine de tonnes de bonbons en une année, ce qui en fait des caries !
Racontant tout un tas d’anecdotes sur l’usine qui ne me servirait sans doute pas à grand-chose, le guide continua sa visite dans la chaîne de production. Amassé parmi la foule qui avait accepté de venir à la porte ouverte, je me situais à l’arrière du peloton afin de pouvoir analyser le terrain à la recherche d’indices pouvant me permettre de prouver les dires de mon client. Celui-ci, un certain Loch Lomond, m’a avoué qu’un réseau de distribution de drogues était présent au sein même de cette usine. Si son histoire me semblait des plus farfelues, je me devais d’y tenir rigueur quand il m’annonça qu’il faisait partie des anciens employés de la boîte. Il ajouta même qu’il avait failli y passer lorsqu’il bafoua la règle de confidentialité.
- Nous voici maintenant dans le secteur des Pop Drops, le produit star de la marque !
- Suis-je donc le seul ignorant à ne pas connaître ce foutu produit lançai-je d’un ton plus ou moins sarcastique
Un groupe de parents avec leurs enfants se retournèrent vers moi en me dévisageant, comme si je venais de critiquer le messie. Le guide continua sa visite de l’usine en se dirigeant vers une autre pièce qui ne m’intéressait guère. Si j’avais fait tout ce chemin pour venir un samedi matin, c’était pour découvrir le pot aux roses et selon mon tuyau, les affaires se dérouleraient dans le secteur des Pop Drops. Je fis donc mine que mon lacet était défait afin de pouvoir perdre du temps sans attirer l’attention. Ma stratégie s’avéra payante et je me retrouvai quelques instants après seul au milieu de ces machines. Elles vrombissaient toutes avec un rythme différent, provoquant un terrible vacarme ou une véritable symphonie pour une oreille sensible comme la mienne. Celles-ci, au nombre de dix, permettaient de faire plus ou moins tout et n’importe quoi, mais de la drogue… Assurément.
Me demandant quelle machine je me devais de vérifier en premier, mon choix se porta vers la plus grosse, une sorte de cuve dans laquelle était contenu l’équivalent de deux tonnes de chocolat. Je fis donc une inspection extérieure de la machine, mais sans succès. Je pris ensuite la même initiative avec l’étiqueteuse, mais cela se solda par un autre échec. Me disant qu’il n’y avait peut-être rien, je fis tout de même le tour de la ligne de production, jusqu’au moment où me regard rentra en contact avec ce qui ressemblait fort à un bonbon, mais qui pourtant ne m’avait pas l’air d’en être un. Je pris le Pop Drop entre les doigts, appuya dessus afin de faire sortir le chocolat, mais tout ce qui en résulta était de la poudre blanche. Sans doute la première preuve solide que j’avais depuis le début de l’enquête, je me mis à goûter la poudre afin de vérifier le contenu. Je ne ressentis aucun effet, ne savais pas de quel produit il s’agissait, mais tout ce que je pouvais dire, c’est qu’il ne s’agissait pas de sucre…
Si pendant un bon quart d’heure je ne ressentis aucun effet, l’adrénaline me monta au corps d’un seul coup, me poussant à enquêter avec une fougue légendaire. Alors que je m’attardais sur ce qui ressemblait à une tache de sang ancienne, un bras robotique me frappa en pleine tête et m’assomma sur le coup. Retrouvant mes esprits après quelques heures, je vis qu’il faisait noir et que plus personne n’était là.
-Foutu criquet des falaises ! Me dis pas que je suis enfermé ici ?
Pire que d’être enfermé, c’était la présence de l’obscurité la plus totale qui me gênait. Fort heureusement pour moi, j’avais toujours une torche sur moi pour parer à ce genre d’éventualité. Malgré tout, la peur commença à m’envahir. Bien que commençant à avoir l’habitude des enquêtes, les missions de nuit avaient tendance à me rendre faible, certains préférant même m’appeler babtou fragile. Je devais prendre en assurance et me lancer dans cette enquête à l’affût du moindre indice, chose que je fis sans perdre de temps bien que la boule au ventre était encore présente. Les minutes s’enchaînèrent dans le calme le plus total, lorsque j’entendis un bruit sourd derrière moi. Me retournant pour espérer trouver une âme dans cette usine déserte, rien ne me vint au regard. Fixant la zone qui me semblait suspecte, un autre bruit se fit entendre une dizaine de mètres derrière moi. Je fus pris d’un sursaut et braqua ma lampe vers la direction du bruit, mais encore une fois il n’y avait rien. Pas rassuré pour un sou, je commençais à légèrement claquer des dents tout en criant.
- Il y a quelqu’un ?
L’absence de réponse qui suivit voulait dire qu’il n’y avait rien dans cette usine. Mais lorsque je me dirigeai vers les bureaux, un bruit sourd, plus fort que le précédent se fit entendre. Cette fois-ci, il s’agissait de barils qui s’étaient entrechoqués et qui étaient tombés au sol. Pas rassuré, je regardais régulièrement derrière moi pour voir s’il n’y avait personne qui me suivait. Mais alors que les bureaux ne se situaient plus qu’à une vingtaine de mètres, un bruit éclata en direction des machines qui s’éloignaient peu à peu de mon champ de vision. Je braquai ma torche naturellement vers le bruit du choc, lorsque je vis une image d’horreur.
-AHHHHHHHHHHHH Bordel de saloperies !
Criant de toutes mes forces tel un fragile, je tirai un coup sur ce qui ressemblait à un fantôme d’une dame plutôt sexy si bien sûr elle n’était pas aussi effrayante. Flottant dans les airs, elle se dirigea peu à peu vers moi, si bien que je me mis à courir vers la sortie qui était par chance indiquée de façon régulière. J’enchaînai donc les couloirs sans fin et autres culs-de-sac, en espérant ne pas tomber nez à nez avec la résidente des lieux. Si parfois j’avais comme l’impression que tout ceci n’était pas réel, les cris et gloussements du fantôme me ramenèrent à la réalité et me forcèrent à trouver la solution à ce labyrinthe. Après de multiples tentatives plus ou moins réussites, je me retrouvai face à une porte avec écrit « issue de secours, à n’utiliser qu’en cas d’urgence ». Je n’avais pas le temps de vérifier si je correspondais ou non à une urgence, alors je me mis à frapper la porte du pied. Celle-ci s’ouvrit après quelques tentatives, pour donner place à une grande cour qui donnait non loin de la rue principale. À côté de la porte, un homme était en train de fumer sa cigarette. Grand, athlétique et dans la force de l’âge, l’homme me dévisagea d’un rictus moqueur tout en me lançant
-Qu’est-ce que t’as à gueuler comme ça ?
-Je je je j’ai vu un fanfanfantôme là-bas !
-J’en connais un qui a encore gouté à la marchandise… T’as de la chance que le chef ne soit pas là, sinon t’aurais pu passer un sale quart d’heure !
-La mamama mamarchandise ?
-On t’a rien dit ? C’est vrai que moins t’en sait plus t’es protégé, sont pas cons les boss…
-Tu parles des Pop Drops ? dis-je tout en reprenant mon souffle
-Ca c’est pour les gosses, je parle des Pop Drug.
-C’est que c’est drôlement efficace !
-À qui le dis-tu ! Un bonbon peut produire des effets pendant six heures !
-Bordel…
C’est donc drogué que je fis mine de repartir travailler avant de m’enfuir discrètement des lieux. Cette journée m’aura cependant permis de découvrir deux choses…
Dernière édition par Jayson Tedd le Sam 6 Aoû 2016 - 14:43, édité 6 fois