Au nom de la loi
Staz D. Hiraki
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- Et donc, vous dites qu'on vous a agressé avec un couteau ? Vous avez eu le temps de voir la personne en question ? Demanda Staz, écoutant attentivement la déclaration de la victime.
- Oui ! Furtivement mais oui. C'était un homme, brun, à peine plus grand que votre camarade là. Déclara-t-elle en pointant un des dix matelots accompagnant le lieutenant. Il avait les yeux bleus il me semble... Mais le ne suis plus vraiment sûre. Par contre, il y a un truc qui m'avait marqué ! L'autre connard, eh bien il lui manquait un doigt sur sa main gauche. Son index je crois...
- Merci bien, madame ?
- Swanz. Léonie Swanz.
- Très bien, Léonie. Quand il vous a agressé, l'homme vous a-t-il volé quelque chose ? Ou il n'a rien eu le temps de faire ?
- Non ! Dieu merci, mon père est arrivé à temps ! Il a réussi à faire fuir mon agresseur en le pointant avec son fusil !
- Je peux parler à votre père s'il vous plaît ? Il a peut-être vu quelque chose...
- Non, je n'ai rien vu, je suis désolé... J'étais en train de cuisiner quand j'ai entendu ma fille crier. J'ai alors accouru avec ce fusil, et j'ai visé son agresseur... Il a pris la fuite ce batard. J'espère que vous le trouverez... Dit-il tout en désignant l'arme du doigt.
- Ne vous en faites pas... Je vous promets qu'il finira sous les verrous. Il ne peut pas aller bien loin de toute manière. Nous allons envoyer son signalement dans sur toute l'île. S'il tente de quitter l'île, on le saura. Vous confirmez les dires de votre fille ? A savoir que l'homme était relativement petit, avec des yeux bleus et que son index gauche lui manquait ?
- Oui, je crois... Mais comme je vous l'ai dit, je n'ai quasiment rien vu... Par contre, je peux vous dire comment il était habillé, si cela peut vous servir.
- Dites toujours...
- Il portait un débardeur rayé il me semble... Il était également habillé d'un pantalon en toile vert. Très moche s'il en est... C'est tout ce que je peux vous dire...
- C'est parfait, merci bien ! Nous vous recontacterons si nous avons du nouveau... Puis, Staz tourna les talons et s'éloigna, avant que le vieil homme ne l'interpelle.
- Attendez ! J'aimerai beaucoup que vous le retrouviez... Si vous y parvenez, je pourrais vous donner cela... Et il s'approcha d'un coffre de bois, verrouillé à clé, et en sortit une liasse de billets, avant d'ajouter : Il y a à peu près cinq-cent mille berrys, c'est tout ce que j'ai...
- C'est bien aimable à vous, monsieur Swanz, mais nous ne pouvons accepter. Mes collègues et moi même sommes tenus de ne pas accepter les cadeaux dans ce style là, vous voyez ?
- Mais si ! J'insiste ! Prenez les !
- Merci, mais non. Si vous tenez vraiment à nous faire ce cadeau, demandez à mettre une prime sur la tête de la personne que vous recherchez.
Là dessus, le lieutenant tourna les talons et disparut dans la ruelle, suivi par ses hommes.
- Bon... Vous avez entendu ce qu'ils ont dit... On recherche un type burn, les yeux bleus et avec un doigt en moins. Vous avez pour mission de le retrouver. Ah, et John ! Va faire émettre un avis de recherche à son nom s'il te plaît. Et demande à ce que je sois tenu au courant de tout. Et je dis bien de tout.
- Chef oui chef ! Répondirent les matelots en choeur.
Il attendit quelques secondes avant d'ajouter en criant :
- Allez allez allez, on se bouge !
Là-dessus, tous partirent dans une direction différente et laissèrent Staz, seul au milieu de la place où les marines se tenaient il y a à peine quelques secondes.
Le lieutenant se dirigea alors vers un café situé non loin de là, espérant - officiellement du moins - y trouver quelques informations à propos de l'homme qu'il recherchait.
Dernière édition par Hiraki le Lun 22 Aoû 2016 - 13:49, édité 2 fois