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La cible est Peter Easton

Vert : Mountbatten
Orange : la commandante Themis
Bleu : Geaysus
Gris : Le barman
Rouge foncé : Un client du bar
Indigo : Un autre client du bar
Marron gras : Encore un autre client du bar

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Une nouvelle mission pour le caporal d’élite Mountbatten ! Qu’est-ce que ça sera cette fois ci ? Mystère. J’espère seulement réussir cette mission, pas comme la dernière… Je frappe à l’une des deux portes qui séparent le bureau de Themis et le couloir du premier étage du bâtiment.

- (à travers la porte) Entrez.

- Sergent d’élite Mountbatten au rapport.

- Repos. On vous envoie dans le Royaume de Bliss.

- Ah ?

- Mais pas dans les endroits… habituels. Vous allez dans le District 3. (en tendant une enveloppe) Tenez.

- (en prenant l’enveloppe) Merci.

- Bonne chance.

Je sors de la pièce. Je vais à Bliss ! J’ai toujours aimé voir les bateaux qui sortaient des chantiers de construction. Les bateaux, ce n’est guère ma passion, mais ils restent jolis et agréables à regarder. Alors voyons voir cet ordre de mission. J’ouvre l’enveloppe. A l’intérieur se trouve deux documents. Tout d’abord, l’ordre de mission.


Ordre de mission

Exécutant : Alexander Mountbatten
Grade : Sergent d'élite
Affectation : Marine d'élite de South Blue

Objectif de la mission : Trouver Peter Easton (5.000.000 Berrys) et le capturer ou le tuer
Durée de la mission : Variable
Cause de la mission : La Marine sait que Peter Easton se trouve dans le District 3
Compagnon(s) :  Aucun
Transport : Une caravelle sous le commandement du lieutenant Fizz

Objet(s) donné(s) :  Cape noire et capuche noire, habits de pirates

-- Détails --

Ordre des événements

Embarquement sur la caravelle
Voyage (un jour)
Débarquement sur le royaume de Bliss
Atteindre le District 3
Loger chez Geaysus
Se renseigner au sujet de Peter Easton
Le capturer ou le tuer
Embarquement sur la caravelle
Voyage (un jour)
Débarquement sur la base du G 4



Ensuite, il y a l’avis de recherche de Peter Easton.

Peter Easton
5.000.000


Je dois donc capturer ou tuer un certain Peter Easton. Je ne le connais pas mais bon, il vaut quand même cinq millions de Berrys, il faut faire gaffe. D’ailleurs, j’ai vu que j’allai loger chef Geaysus. Qui est-ce ?

Je sors du bâtiment. C’est une mission de renseignement et de capture en solitaire, ça va être sympa je pense. J’avertis mes amis de ma mission - et donc de mon absence -. Me voilà libéré de toute obligation, je fonce vers la caravelle qui se trouve amarré dans le port, en compagnie de deux autres navires. Me voilà prêt pour un petit voyage !

J’avertis le lieutenant Fizz de ma présence puis j’embarque. A bord, une trentaine de marins. La mer est calme et le soleil rayonne, comme à son habitude. En route !

Un jour après

Le temps s’est assombri et il pleut maintenant. Ça donne un air morose à la ville. La caravelle arrive sur le port et déjà j’aperçois plein de navires de différentes tailles et gabarits. Le spectacle est merveilleux, bien qu’il aurait été bien mieux avec du soleil. Je me suis habillé avec les habits qui m’ont été donnés : cape et capuche noire ainsi qu’habits de pirates. J’ai également un sac où il y a mes affaires. Je descends du navire en remerciant le lieutenant Fizz de m’avoir transporté à bon port. Bliss, me voilà !

Je me mets en route vers le District 3. C’est l’ancien quartier des aciéries. Je dois d’abord rejoindre à son entrée mon contact, ce Geaysus. Fizz m’a dit que c’était un grand homme très effilé avec de petite lunette. Il portera comme signe distinctif un chapeau sur lequel il y aura une rose dessinée.

Je travers Portgentil. Je n’ai rien à redire au sujet de cette ville. C’est tout simplement pour moi la plus belle ville de South Blue. Il y a de la verdure, de belles maisons et l’architecture y est très recherché. Mais je ne vais pas m’attarder ici ; là où je vais, criminel, souillure, poussière et pauvreté m’attende. Que de belles perspectives.

Au bout d’un demi-heure de marches j’atteins enfin l’entrée du District 3. Une arche indique l’entrée, elle est en métal et franchement pas accueillante. Je peux entendre déjà le bruit des quelques aciéries restée en activité dont la production sert plus aux habitants des Districts qu’aux habitants du reste du royaume de Bliss. Comme promis, parmi quelques hommes se trouvant là, j’aperçois un homme correspondant à la description Geaysus.

- C’est vous ?

- Ça dépends qui vous entendez par vous.

- Geaysus.

- C’est donc bien moi que vous cherchez. Suivez-moi.

J’ai trouvé mon contact. Il est différent par rapport aux autres hommes qui ne sont ni plus ni moins des criminels ou des racailles. Lui, il est presque élégant. Il porte une chemise noire et des gants noirs. Il a de petite lunette lui donnant un air intelligent et son chapeau appuie son élégance. Il doit bien avoir une raison pour qu’il accepte de m’héberger non ? Et cette raison, j’aimerai la connaître.

- J’ai quelques questions à vous poser Geaysus.

- Vous me les poserez une fois que nous serons rentrés chez moi.

Au moins, c’est clair. Nous traversons le District 3 et nous longeons une vieille aciérie qui, malgré son âge et son risque d’utilisation dû à des murs délabrés et à un plafond qui a l’air de vouloir se casser, fonctionne toujours. Elle fait un bruit monstre ! A l’intérieur je distingue grâce à un trou dans le mur des dizaines d’ouvriers, enfin si on peut toujours les qualifier comme tel.

Au bout de cinq à dix minutes de marches nous arrivons face à son domicile. C’est un petit immeuble de trois étages. Nous entrons dans le rez-de-chaussée. Il y a une moquette au sol et les murs sont en papier peint.

- Tu logeras au premier étage. Je loge au second. Et tu ne vas pas au troisième étage, c’est un débarras.

- Compris. Puis-je vous poser une question ?

- Allez s’y.

- Pourquoi avez-vous acceptez de m’héberger ?

- (embarrassé) Euh… car… j’ai besoin d’avoir quelqu’un qui me protège la nuit.

- Mais ce n’est pas ce qui était convenu !

- Vous dormirez tous les jours ici non ?

- Oui mais il se peut que je rentre tard vous savez !

- Essayez de rentrer tôt alors.

- Qu’avez-vous fait pour que l’on vous en veuille ?

- J’ai… quelques ennemis en ce moment. Les affaires tout ça… En fait un de mes concurrent veut m’éliminer du marché pour s’approprier ce dernier.

- Vous travaillez dans l’acier je suppose.

- Exactement. Bon, j’ai des affaires à mener. Faites ce que vous voulez dans votre étage. Moi je sors, je serai de retour ce soir.

J’ai beaucoup appris de cet échange. Geaysus sort de la maison et referme la porte.  Il est donc menacé par son concurrent… Je verrai, une fois ma cible capturée, si je peux faire quelque chose pour lui. En attendant, il faut que je me renseigne au sujet de Peter Easton. Le meilleur endroit où je pourrai trouver des informations, c’est dans les bars. Je sors donc après avoir déposé mes affaires, composée de mon fusil et de quelques effets personnels.

Il n’y a que très peu de monde dans les rues. La pluie ruisselle sur les pavés de pierre pavant les rues qui sont d’ailleurs très mal entretenue. Je marche, cherchant un bar – ce qui n’est pas dans mes habitudes -.

J’arrive enfin à en trouver un. En plus, il est plutôt grand et il y a pas mal de monde. La porte est ouverte et j’entends le brouhaha général. Partout de petits groupes discutent. Il faut que j’en trouve un moi aussi. Mais avant de faire ça, il faut que je commande à boire pour paraître normal.

- Bsoir msieur. Voulez quoi ?

- Du rhum.

Choix basique, c’est la boisson typique des pirates et des marins. Au moins je ne me ferais pas remarquer avec ça. L’ambiance dans le bar est festive et les hommes boivent dans la joie. Le barman me donne ma bouteille de rhum. Je suis un peu gêné, je ne sais pas avec qui parler. Alors je reste là, accoudé sur le bar en train de boire ma bouteille. Un homme s’approche de moi.

- Hey toi là ? On t’a jamais vu par ici ! T’es qui ?

- Euh, je m’appelle Mountbatten.

- Et bien, viens boire à notre table au lieu de boire tout seul !

L’homme a l’air sympathique. Il est relativement petit, mais il est plutôt enrobé. In arbore un grand sourire. Je pense que je peux accepter.

- Allez ! Je te suis.

L’homme me guide jusqu’à une table où il y a deux autres hommes. Ils boivent et parlent. Le premier homme est grand et fort tandis que l’autre est grand mais maigre.

- Les gars, le voici !

- Hey toi ! Comment t’appelles-tu ?

- Mountbatten.

- Ahahah ! Soit le bienvenu. Ici on rit et on boit !

- Merci !

Je m’assoie. La table est ronde et un grand canapé en C encercle à moitié la table de sorte à ce que les convives puissent s’assoir en arc de cercle. Je me mets au bout.

- Alors qu’est ce que tu fais ici ? Je pense pas qu’tu sois d’ici, tu dois être un étranger.

Je ne m’étais pas préparé à cette question ! Je ne vais pas dire le réel but de ma présence. Je vais improviser.

- Je… je suis venu ici pour faire une escale. Vous savez, je suis un…

- Pirate ? Hahaha ! Pas de soucis, ici y’en a plein !

- J’imagine. Et vous alors, vous, vous êtes qui ?

S’en suit une longue discussion souvent coupée parce que l’interlocuteur veut boire. Moi, je ne bois presque pas, tout juste un quart de ma bouteille. Je me décide enfin à poser ma question, une heure après ma rencontre.

- Eh dites… connaissez-vous un certain Peter Easton ?

- Peter ? Pourquoi tu poses la question ?

- A vrai dire, j’aimerai le rencontrer. Je ne sais pas ce qu’il a fait, mais j’ai entendu un soldat de la Marine sur le port dire que ce gars s’était planqué ici.

- Je sais pas d’où ils tiennent cette information ces cons, mais au moins elle est juste hahaha !

- Merci pour l’information. (se levant) Moi je vais y aller, mon lit m’appelle !

- Reviens quand tu veux !

Au moins, avec cette sortie, j’ai appris qu’il se cachait bien ici. Après, il faut savoir où précisément. Je sors du bar et je marche jusqu’à la maison de Geaysus. Mais j’y pense… je n’ai pas les clés ! J’aurai dû y penser aussi ! Je frappe à la porte.

Aucune réponse… je frappe une deuxième fois, puis une troisième fois. A l’évidence, il n’est pas là. Je suis un peu fatigué, mais je peux encore veiller une bonne heure. Je repars en direction du bar. Je vais proposer aux trois idiots de chercher avec moi Peter. J’espère qu’ils accepteront. Je ne les connais pas vraiment, mais ils m’ont l’air stupide et pas très dangereux. Il pleut toujours, les rues sont accidentées.

Le bar se situe dans une rue parallèle à celle où je me trouve et où la maison se trouve également. Les façades sont grises, tristes. Ce n’est pas un endroit où j’aimerai habiter… Bref, je prends une rue perpendiculaire aux deux, et j’arrive dans la rue du bar. Il se situe une centaine de mètres plus loin. C’est la nuit, je ne vois pas grand-chose. Quelques ivres sortent du bar et des personnes louches marchent, tête baissée et couvertes de chapeaux.

J’arrive à une cinquantaine de mètres du bar. Je plisse les yeux pour essayer de distinguer précisément le bar… Et je vois quatre silhouettes plus loin. Je les reconnais ! Il y a mes trois compagnons de boissons et un homme, vêtu d’un grand manteau brun. Il a l’air très louche. Chapeau, écharpe, on dirait qu’il veut se cacher.

Tout à coup, un des trois hommes qui m’ont porté compagnie tout à l’heure s’effondre. Il doit être très ivre ! Je m’avance quand même doucement. Je commence à voir de mieux en mieux… Mais… mais… C’EST DU SANG ???!!
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Vert : Mountbatten
Bleu : Geaysus
Indigo : La grand maigre

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C’est bien du sang ! L’homme baigne dans son sang, et je me cache rapidement derrière un mur. Pourquoi l’ont-ils tué ? Et qui l’a tué ? C’est l’homme au grand manteau, celui que je ne connais pas ! Il a un couteau ensanglanté dans sa main droite. Il le range dans son manteau et pars, comme si de rien n’était. L’un des deux hommes que je connais prends le cadavre sur son épaule et le deuxième homme le suit dans une ruelle. Je sors de ma cachette et commence à m’approcher de l’entrée de la ruelle. Heureusement que c’est la nuit, ils auraient pu me voir.

Je penche ma tête en direction de la ruelle. Les deux hommes marchent, silencieux. Le cadavre se trouve toujours sur l’épaule d’un des hommes que je reconnais, c’est le plus grand et le plus fort. A côté de lui se trouve l’homme qui m’a abordé lorsque j’étais tout seul. La ruelle est étroite et mal éclairée. Qu’est ce qui se passe bordel ! Je me cache derrière le mur et j’attends qu’ils soient au bout de la ruelle.

Ils y sont enfin, je cours pour les rattraper. Je parcours toute la ruelle pour tomber sur une autre rue, dont ses bâtiments sont très délabrés. Quelque uns sont même abandonnés. Je les suis toujours, en essayant de me cacher derrière chaque obstacle se trouvant dans la rue. Je devrais les interroger, mais je crois que je vais attendre un peu, le temps de voir jusqu’où iront-ils.

Ils arrivent à hauteur d’une aciérie totalement abandonnée. Le bâtiment est grand et des bouts métalliques traînent un peu partout. Je me trouve un abri derrière une caisse en bois. Je m’accroupis et je les regarde. Ils ouvrent une trappe en bois et jettent le cadavre dedans. Je dois les intercepter maintenant. Le problème est que je n’ai aucune arme sur moi… Ce n’est pas grave, j’improvise. Je prends une barre en métal et j’attends qu’ils arrivent jusqu’à mon abri se trouvant à l’entrée même de l’aciérie. Je me lève et frappe le plus fort possible le plus fort au visage, laissant le grand maigre désemparé.

- Toi ici ? Tu fous quoi ??!

- Maintenant que nous sommes seul, explique-moi pourquoi vous l’avez tué.

L’homme recule et fait semblant d’être apeuré. Mais je ne suis pas dupe, il cherche une arme. Le plus fort est étendu par terre. Il n’est pas mort mais inconscient malgré le sang qui coule de son nez.

- Tu recules encore une fois et cette barre de fer cassera toutes tes dents.

- (arrêtant de reculer) Ok ok.

- Pourquoi l’avez-vous tué ?

- Hein ?

- J’ai vu l’homme au manteau brun le tuer.

- Tu nous as vu ? Je ne te dirai rien.

Je m’approche de lui et je lève mon bras pour lui faire croire que je vais le frapper. Malgré cela, il me regarde fixement, presque bizarrement. D’ordinaire il devrait avoir peur non ? Ou alors il est totalement fou. La torture, ce n’est pas mon truc alors quand je vois que ça ne lui fait rien, je rabaisse mon bras.

- Parle ou sinon je te frapperai.

- Tu ne l’a toujours pas fait. Je ne parlerai pas.

Il l’aura voulu. Je lève vivement mon bras et j’abats la barre de fer contre son visage. Ça a dû lui faire sacrément mal. Il tombe et s’écrase contre le sol.

- (criant) Dis-moi ce qu’il se passe !

- Je… je ne dirais… rien !

- Tu es très têtu. Je pense que je vais devoir te frapper encore plus fort. Ce n’est pas du tout dans ma nature de torturer les gens pour obtenir une quelconque information, mais là, tu ne me laisses pas le choix. Si tu n’avais rien à te reprocher, tu m’aurais dit pourquoi il est mort.

L’homme me fixe toujours avec cette même haine. Malgré cette dernière, je peux apercevoir de la crainte et de la peur. Pourquoi lui est-il si dur de me révéler la vérité ?

- Je… n’ai rien à me reprocher !

- (criant et énervé) Alors dis-moi pourquoi cet homme est mort !

- Pourquoi t’y intéresses tu ?

La raison pour laquelle je m’y intéresse est que je suis tout simplement dans la Marine et que cet homme était très sympathique. Ces deux hommes, avec lesquels j’ai aussi sympathisé, ont accepté la mort de leurs amis facilement. Je soupçonne l’homme au manteau d’y être pour beaucoup de choses.

- Eh bien… parce qu’il… a été gentil avec moi, et je ne comprends pas pourquoi vous, ses amis, avez transportés son cadavre jusqu’ici.

- Oui, c’était notre ami mais… non rien.

- (criant) Parle !

Je le frappe encore, cette fois ci au tibia. Il crie de douleur. Va-t-il enfin parler ?!

- Ok ! C’est... bon… je te dis ce qu’il se passe…

- Je t’écoute.

- Mais promet moi de ne plus me frapper…

- A condition que tu me dises absolument tout ce que tu sais.

- Bon… l’homme que tu as vu avec nous, c’était Peter.

- Peter Easton ?

- Oui. Nous sommes des membres de son équipage, et lorsque nous étions dans la rue, nous l’informions de ta visite au bar. Il a tué Kristallin, l’homme qui t’a cherché si tu veux, car il t’a révélé qu’il était bien ici. Du coup, il est mort. (énervé) Et c’est de ta faute !

- C’est la faute de ton capitaine ! Il aurait pu être aussi plus compréhensible. En attendant, je vais t’emmener toi et ton ami dans l’endroit où j’habite en ce moment. Si je quitte le District avec vous deux, je serais repéré rapidement.

Oui, c’est ce que je vais faire. Je suis assez bloqué avec deux options : soit je les laisse partir, mais ils vont prévenir tout le District de ma mission, soit je les amène chez Geaysus. La deuxième option est la plus judicieuse mais il faudra bien que Geaysus accepte.

Je ligote les mains de mon prisonnier et je fais de même avec l’autre. Je réveille le gros bras en lui disant plus ou moins ce que j’avais dit à son ami. Il se relève et nous sortons de l’aciérie pour arriver chez Geaysus.

Je frappe et j’attends un moment. Finalement la porte s’ouvre sur lui. Il a l’air bizarre.

- Bonsoir ! (remarquant des marques sur son visage) Qu’est-ce que c’est ?

- Rien…

- Mais… (inquiet) Vous avez été battu ?

- Je vous expliquerai…

- J'espère bien. Sinon, j’ai deux prisonniers, où puis-je les mettre ?

- (paniqué) Hein ? Vous avez des prisonniers ?

- Oui regardez. (s’adressant aux prisonniers) Avancez. Tu vois ?

- (paniqué) Ah… Bon, mettez-les dans la cave. Et entrez.

J’entre dans la maison, suivi par mes deux prisonniers. La pluie tombe toujours sur les rues crasseuses du District 3. Je referme la porte et conduis mes deux prisonniers dans l’endroit indiqué par mon hébergeur.

La cave est sombre et humide. Les prisonniers descendent les premiers et je les suis. Avant de descendre j’ai demandé une corde à Geaysus, histoire d’attacher solidement les deux hommes. Je leur désigne un endroit où ils s’assoient et je les lie à un solide pilier en pierre. Ils n’ont pas vraiment envie de lutter avec toutes leurs blessures et la fatigue. C’est vrai qu’il se fait tard. Je monte au premier étage pour me coucher.

Mais j’y pense, Geaysus doit me dire pourquoi a-t-il été battu. Des bleus se trouvent sur son visage, et probablement sur aussi sur le reste de son corps. Je monte les escaliers menant au deuxième étage, celui de Geaysus. La porte de sa chambre est fermée, je frappe.

- (à travers la porte) Geaysus, il faut que nous parlions !

- (à travers la porte) Ah euh… oui, entrez.

- Qu’est-ce qui vous est arrivé ?

- J’étais en route pour rentrer, et quatre hommes ont surgis derrière moi. J’ai essayé de leur parler, mais ils n’ont rien écouté et ils… ils ont commencés à me battre… fort avec leurs poings.

- Mais pourquoi aurait-il fait ça ?

- Je ne sais pas…

- Ne serait-ce pas arrivé à cause du concurrent qui veut vous éliminer du marché ?

- Peut-être bien…

- Bon, moi là j’ai une mission à mener. Si tu veux, après je m’occupe de cette histoire.

- Oui, ça me serait très utile ! Il me met tout le temps des bâtons dans les roues et là c’est la première fois qu’il commence à m’attaquer physiquement, même si ça reste indirect. Je vous loge car j’ai reçu une lettre de menace anonyme, mais je sais très bien que c’est lui. Et dans cette lettre, il m’a dit que je mourrai si je n’abandonnai pas mes affaires…

- Ça commence à devenir grave là !

- Oui, comme vous l’avez dit. De plus je ne suis pas d’un naturel très violent, et je n’ai pas de personnes à disposition pour le menacer lui aussi.

- Bon, je m’en occuperai après ma mission. Sinon, avez-vous des informations qui pourrait m’être utile ?

- Non aucune.

- Dans ce cas, je vous quitte. Au revoir et bonne nuit.

Je sors de la pièce et me dirige vers les escaliers. Dans le couloir qui mène à ces derniers on peut voir un vase qui attire mon œil puisqu’il a un motif pour le moins particulier. Il s’agit d’un Odal, autrement dit une croix qui forme un losange en haut.

Je descends les escaliers et je parcours le couloir du premier étage. Je suis très fatigué. J’ouvre la porte de ma chambre et, après avoir ôté mes vêtements pour un pyjama fourni par Geaysus, je me glisse dans mon lit. Cette journée était assez épuisante, mais demain sera une autre journée.
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Vert : Mountbatten
Bleu : Geaysus
Marron gras : Le plus fort des prisonniers
Orange : Un pirate
Bleu foncé : Un autre pirate
Olive : Encore un autre pirate

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Un jour après

Je me lève, réveillé par le bruit que font les commerçants et autres personnes se trouvant dans la rue. La fenêtre de ma chambre donne directement sur la rue, ce qui n’est pas super. Je reste dans mon lit. Aujourd’hui, je dois m’occuper d’interroger plus efficacement mes deux prisonniers afin d’en savoir plus sur Peter Easton, plus précisément sur l’endroit où il se terre.

D’ailleurs, je n’ai pas reçu d’informations sur ce pirate. Je n’ai que son nom, sa prime et sa photo via son avis de recherche. Ce n’est pas ça qui va me permettre de l’identifier. C’est comme hier, où Easton se trouvait face à moi et pourtant je ne l’ai pas reconnu. Une seule image ne suffit pas à identifier quelqu’un, surtout la nuit. Il faudra que mes prisonniers m’en disent d’avantage sur, par exemple, un quelconque signe distinctif.

Je me décide à me lever. Le temps est maussade et les nuages tapissent le ciel. La journée commence mal. Le temps m’influe, je le reconnais. Lorsqu’il fait beau, je démarre la journée souriant, mais lorsqu’il y a un mauvais temps, je la démarre presque triste, sans entrain. Je dois d’ailleurs hériter cela de ma mère. Nous vivions à Marie-Joie, et là-bas le temps est souvent radieux. Elle adore le soleil et déteste la pluie, et c’est une anecdote de famille que nous racontons à chaque personne proche de notre petite tribu.

Je commence à inspecter la pièce, activité que je n’avais pas le loisir de faire précédemment. Le mobilier de la chambre se résume à un lit de deux places, à une armoire en bois sur lequel se trouve un grand miroir et à une grande table en bois. Un panier contenant des oranges séchés s’y trouve. Je prends un pistolet dans mes affaires avec une dizaine de balles. Je ne peux pas prendre mon fusil, c’est bien trop voyant et ça attirerai l’œil. Le pistolet a été fourni par la Marine pour ma mission. Je ne le prends qu’aujourd’hui parce que le danger est plus grand. Peut-être qu’Easton s’inquiètera de la disparition de ses deux subordonnés.

Je finis d’inspecter la chambre et sors de cette dernière. Ma chambre se situe au bout d’un couloir. L’étage est organisé de la même façon que le deuxième. La chambre se trouve au bout, et de part et d’autre du couloir se trouve des pièces dont je n’ai pas connaissance de l’utilité.

Je traverse le couloir et descends les escaliers pour me rendre au sous-sol. Je jette un rapide coup d’œil à une horloge se trouvant au rez-de-chaussée avant de m’engager dans la suite de l’escalier en bois. Il est dix heures vingt du matin. L’escalier donne sur une porte faite de planches que j’ouvre. La couleur grisâtre des murs amplifie l’ambiance morne de la pièce, déjà accentuée par les quatre piliers en pierres de la pièce. La pièce n’est éclairée que par des trous donnant sur la rue.

Mes deux prisonniers sont bien là, toujours attachés par la corde au pilier de pierre le plus proche de la porte. Le premier, le maigre, est toujours endormi. Il récupère de ses blessures, acquises la nuit dernière. Il avait un bandeau vert sur son front, mais maintenant il est rouge, taché de sang. Il porte une chemise blanche et rayée de bande verticale rouge. Son pantalon est marron et ample.

Le deuxième, le plus fort, est réveillé. Lui porte une veste et une chemise à col rond ainsi qu’un sarouel. Il a une ceinture rouge. Il lève la tête lentement vers moi.

- Qu’est-ce que tu nous veux ?

- Vous parlez, rien de plus.

- Alors parle.

- Où se trouve Peter Easton, ton capitaine ?

- Dans ton cul.

- Sois moins vulgaire. Et répond réellement à ma question.

- J’en sais foutre rien. C'est la vérité !

- Tu as quand même une petite idée puisque tu as réussi à le contacter pour le voir.

- Tu connais les escargophones ou t’es bête ?

- Ah oui. L’as-tu sur toi ?

- Non. Maintenant, tu peux me foutre la paix ?

- Ça ira pour cette fois.

Je le fixe trois secondes, pensifs et impassible. J’ai une attitude indifférente, mais en réalité je suis frustré. Je pensais qu’ils s’étaient contactés autrement que par escargophones. Bon, je n’ai pas vraiment avancé. Je sors de la pièce en fermant la porte à clé cette fois-ci. Je monte les escaliers en pensant à ce que je pourrai faire aujourd’hui. Si Easton a remarqué que ses subordonnés ne sont plus là, il va devenir méfiant et on ne le reverra pas de sitôt.

J’arrive au rez-de-chaussée. A la sortie de l’escalier on tombe directement sur une vaste pièce qui sert de salon. Deux autres pièces se trouvent également sur ce niveau : la cuisine et des toilettes. Sur la table sur salon je remarque des clefs et un papier. Geaysus a dû laisser tout ça pour moi. Je m’approche et ma pensée est confirmée par un petit mot disant qu’il a laissé un double des clefs sur la table pour moi. Je suis plus indépendant à présent.

Je quitte le lieu. La rue est plus animée que hier soir. Les commerces sont ouverts pour la plupart et des passants circulent. Le District 3 a l’air plus ou moins normal comme ça, et ce n’est pas pour me déplaire. Je dois m’informer sur le pirate. Des membres de son équipage sont également présents sur l’île et cela pourrai tourner à mon avantage. Si j’en trouve un et que je le suis, il me mènera peut-être à un moment à Easton.

Pour l’instant je me promène dans la rue. J’observe attentivement chaque personne pour repérer les pirates. Mais il faut être réaliste. Il n’y a pas d’habit typiquement pirate, sauf si l’on porte le drapeau de son équipage sur soi, comme sur un bandeau. Mais personne ne fait ça. Bon, la journée sera plus longue que prévus.

Je marche dans la rue des dizaines et des dizaines de minutes, épiant chaque passant. Je commence à être fatigué de marcher, et puis j’ai faim. Je me dirige vers un petit restaurant. La façade est constituée d’une grande baie vitrée coupée au milieu par une porte, également en verre. Le restaurant est lumineux, mais il ne faut pas croire que tout est en verre. Pourtant le concept aurait été sympa. Les tables, les chaises et bien sûr les murs ne sont pas de verres. Vu les clients qui sont tous plus ou moins des brutes, ça vaut mieux pour l’établissement.

J’entre donc dans le restaurant. L’ambiance est bonne, les gens discutent entre eux. Je m’assoie à une petite table et un serveur vient prendre ma commande. Il doit avoir la quarantaine et porte un tablier blanc un peu sale. Je commande une raclette au saumon, plat qui me comblera assez pour toute une journée de marche. Le service est rapide et mon plat arrive une vingtaine de minutes après.

J’engloutis tout mon plat. C’était délicieux ! Le montant de l’addition s’élève à 900 Berrys. C’est correct. Je paie et pars du restaurant, l’estomac bien rempli. Je continue mes recherches. Décidément il n’y a rien. C’est lassant et fatiguant pour un résultat nul. Je m’attendais à avoir tout le temps de l’action, c’est ce que doit avoir la Marine d’élite non ? Et bien parfois ce n’est pas le cas.

Constatant le manque d’efficacité flagrant dont j’ai fait preuve aujourd’hui, je rentre dans un bar, différent de celui de la veille. Il est dix-huit heures mais il y a déjà pas mal de personnes. Cette fois-ci je vais vraiment faire de l’espionnage, je m’explique. Je vais me mettre à côté des conversations et les écouter. Peut-être que j’entendrai quelque chose qui pourrai m’être utile.

Le bar est plutôt basique. Le mobilier est en bois, les tables se trouvent à l’entrée du bar et le barman se trouve au fond, en train d’essuyer des verres. Je me dirige vers lui. Quelques regards convergent vers moi mais ils se détournent rapidement. Personne ne me connait, et je compte bien utiliser cet avantage. Je commande du rhum, comme la veille. Je ne tente pas de folie, le rhum j’aime ça alors j’en prends.

Je divague. Bon, trouvons une table proche d’un groupe de personnes. J’en vois une, contre le mur. Ils sont habillés comme des marins, comme des pirates. Peut-être qu’ils font partis de l’équipage d’Easton ? Je croise les doigts. Après une journée aussi pourrie, il me faudrait bien une piste. La table est petite, faite pour deux. Je prends place et déguste ma bière en écoutant attentivement la conversation de derrière.

- … disais, on sait pas trop ce qui est arrivé à Kristallin, Bore et Miguel. Paraît qu’ils sont morts.

- Ah ouais ? Bah merde, c’tait des bons gars.

- Et que dis le capitaine ?

- Sais pas. Il ne s’est pas montré depuis hier.

- Il est chiant quand même. Il est trop secret je trouve.

- C’est pas plus mal. Il est recherché, souvient toi.

- Bah, regarde à Bliss y'a des gars qui ont des primes bien plus élevées, déconne pas. 5 millions, c’est rien.

- Mouais. D’façon, on s’en tape. J’ai hâte de partir de cet endroit.

- Ouais. La mer commence à m’manquer.

- Pareil. Bon moi j’y vais, on se retrouve sur le bateau.

- Yep. Salut.

L’homme se lève et part du bar. Il porte un pantalon blanc en lambeau avec des rayures bleues. En haut il a une chemise surmontée d’une veste rouge foncé. L’homme est jeune, surement la vingtaine. Il laisse ses quatre amis qui continuent à discuter.

Je n’écoute plus leurs conversations, prend ma bière et m’en vais. La bouteille en verre est à moitié remplie du délicieux nectar, l’autre moitié étant dans mon ventre. Je sors du bar en fermant la porte en verre. Je ne suis resté que très peu de temps dans le bar en fait. Seulement quelques minutes. J’espère que cela n’a pas attiré l’attention.

L’homme est déjà à une centaine de mètres. Heureusement pour moi il est toujours dans la même rue. Je marche en pressant le pas. Il fait encore jour alors le suivre n’est pas très difficile. Il s’arrête un moment sur place et se retourne. A-t-il peur qu’on le suive ? Et surtout, pourquoi ? J’ai eu le temps de me dissimuler, en train de regarder des fruits sur un étalage d’un magasin. Finalement il se retourne et continue sa marche. Les bâtiments qui bordent la rue ont leurs fenêtres ouvertes, les commerces sont ouverts et le jour commence à se faire remplacer par le crépuscule.

Les maisons sont souvent hautes d’un étage et la couleur dominante reste le rouge des briques et le beige de la peinture. Les murs sont en général effrités. Bref, passons. La personne que je suis s’arrête de temps en temps pour voir si quelqu’un le suit. Je me cache derrière des murs ou des caisses.

Il tourne dans une rue et je ne tarde pas à l’imiter. La distance qui nous sépare est de vingt mètres à présent. Il commence à s’engager dans pleins de petites ruelles. Finalement le District 3 est presque agréable le jour, si l’on oublie la puanteur des rues, la racaille qui l’habite et la pauvreté. C’est surtout la nuit que les trafics et les meurtres ont lieu. Il faut dire que ce n’est que le troisième des dix Districts… Je n’imagine même pas comment est le dixième, et je n’ai pas envie de l’imaginer.

J’ai l’impression que nous quittons le District. L’environnement urbain laisse place à une forêt. Oui, nous avons quittés le District. Nous marchons sur un sentier en terre. Je m’éloigne beaucoup plus de lui. Je prends mon pistolet en main et j’attends qu’il soit suffisamment loin pour qu’il ne me voit pas.

Nous marchons pendant une dizaine de minutes. La forêt laisse place à une plage. Mais… mais…. Sur la plage, c’est…


Dernière édition par Mountbatten le Mer 10 Aoû 2016 - 17:23, édité 1 fois
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Leur bateau ! La plage est en demi-cercle et la forêt la borde. C’est une vraie petite crique. Amarré plus loin, le bateau est imposant. C’est un navire de taille moyenne, plutôt basique. Il a deux mats, les voiles sont blanches. Le drapeau pirate n’a pas été mis. La bête doit être longue d’au moins cinquante mètres de long.

Sur la plage se trouve deux barques en bois. Le pirate que je suivais prend l’une d’entre elle et commence à ramer jusqu’au navire. Je me retourne. J’ai été trop absorbé par le navire et il faut que j’aille ailleurs qu’au milieu du chemin. Je m’engage dans la forêt pour essayer d’arriver en face du bateau. En effet, le chemin que nous avons pris se trouve à gauche de la plage. Je vais essayer de trouver une position où je puisse observer le bateau tranquillement.

La forêt n’est pas très dense, heureusement. La majorité des arbres de cette forêt sont de grands feuillus, assez haut pour que je puisse passer en dessous. Il y a également quelques buissons, disséminés ici et là. J’aime la nature, les arbres, les animaux alors tout cet environnement me plaît. Le calme de la forêt est balayé par les voix des pirates. Lorsqu’elles arrivent à moi, elles sont à peine compréhensible et faible.

Je me place enfin à l’endroit voulu. Je suis caché par un buisson et j’ai une vue totale sur le bateau. C’est dommage que je n’aie pas de longue-vue, ça m’aurait été utile. J’observe tous les pirates. Ils sont à peu près une vingtaine sur le bateau et ce n’est pas tout. Comme me l’a appris ma sortie de tout à l’heure, il y en a d’autres qui se trouvent en ville, sûrement en train de picoler.

Après quelques minutes d’attente, le capitaine sort de sa cabine. C’est bien l’homme de l’avis de recherche, Peter Easton. Je tellement heureux ! Ma mission se terminera d’ici quelques jours. Mais je ne peux pas entendre ce qu’il dit et je ne vois pas très bien son visage… Mon espionnage ne se passe pas dans les meilleures conditions. Je pense que je vais revenir avec une longue vue. Là, je n’en tirerai rien. Au moins je sais où se trouve leurs navires, et où se trouve ma cible !

Cette pensée me réjouit. Je suis tout près du but. Je suis quelqu’un qui n’exprime pas beaucoup ses expressions, physiquement parlant et je me contente d’un bref sourire. Je me force avec mes hommes lorsque je les félicite, lorsque je rigole avec eux… Mais la vérité est autre. Je suis plutôt stoïque, impassible et j’en suis conscient. C’est ma nature c’est tout. Mais je pense qu’un chef expressif est plus aimé de ses hommes qu’un chef qui n’a pas d’expression.

D’ailleurs j’y pense. Pour retourner dans la ville, il faut que je passe par le chemin ou bien que je passe dans la forêt… Si je croise un pirate sur le chemin, ça ne sera pas bon. Il faut que j’aille dans la forêt. Je me tiendrais à une cinquantaine de mètres du chemin, histoire de savoir où je vais et pour que les pirates ne me voient pas. Le chemin n’est pas tout droit, il y a des tournants alors parfois on peut se faire surprendre, c’est pour cette raison que j’opte pour la deuxième solution.

Je m’engage dans la forêt avec dans le coin de l’œil le chemin. Quelques oiseaux volettent dans la forêt et j’aperçois quelques cerfs, qui partent dès qu’ils me voient. La flore est plutôt variée entre arbre, fleur et champignons. C’est le crépuscule et le ciel orangé émerveille mes yeux. Je m’arrête quelques secondes pour observer ce coucher de soleil sublime. Je me remets en route.

Je marche dans la forêt. Tout à coup je vois deux hommes et une femme sur le chemin. Vu que le chemin ne mène qu’au navire des pirates, j’en conclut qu’ils en font partie. Je me cache derrière un buisson et attend leurs passages pour me remettre en route.

Je croise également un pirate seul, puis un groupe de trois pirates. A chaque fois je me cache derrière des buissons ; il faut dire aussi qu’il y en a pas mal dans cette forêt.

J’arrive enfin au niveau d’une maison faite de pierre. J’ai atteint le District et je peux enfin rentrer sans me cacher. Je marche sur le sentier, qui laisse place à une rue pavée. J’essaie de retrouver la rue principale où se trouve mon logement. Je l’atteins après avoir tourné pendant une dizaine de minutes.

Il y a moins de monde qu’avant mon départ, et pour cause la nuit commence à tomber. Je me hâte de rentrer chez Geaysus. Il commence à faire froid et il y a de plus en plus de nuages dans le ciel. Cette nuit il va probablement pleuvoir. Je trébuche sur un pavé de travers, mais je me rattrape avant de tomber. Cette rue a beau être la principale, elle n’en reste pas moins mal pavée.

J’arrive en face de la maison et introduis la clé que Geaysus avait laissé sur la table du salon dans la serrure. Peut-être est-il déjà là ? Je tourne la clé et ouvre la porte.

Personne, bon, il est encore au travail. Je dois avouer que je m’inquiète un peu pour lui après ce qu’il a subi hier. C’est très déloyal ce que fait son concurrent mais bon, je suppose que c’est la loi du plus fort qui l’emporte dans les Districts.

Que vais-je faire à présent ? Je suis exténué par la marche dans la forêt et par la filature. Un petit somme ne me ferai pas de mal. Mais avant je dois faire à manger à mes prisonniers. Mieux vaut qu’ils soient vivant pour les remettre à la Justice. Je vais dans la cuisine. Du carrelage blanc couvre le sol et de multiples étagères en bois peintes en blanc se trouvent au-dessus d’un plan de travail en bois qui fait la largeur de la pièce.

Je prends un sachet de pâte et je les prépare. Je rajoute quelques morceaux de viandes au tout, et en une dizaine de minutes un plat fumant de pâte à la viande est prêt. Et qu’ils ne se plaignent pas !

Je descends les escaliers, pose le grand plat de pâte sur l’une des marches et ouvre la porte. Les deux guignols sont toujours là, en pleine discussion.

- … mère me faisait des supers cookies. Ah encore toi ?

- Oui. Vous parlez de quoi ?

- De nos familles. Bon, tu comptes nous enfermer encore longtemps ?

- Pas vraiment, d’ici quelques jours vous reverrez le jour. J’imagine que vous avez faim ?

- Ouaip. T’a un truc pour nous ?

- Oui, des pâtes avec un peu de viande.

- Fait péter !

- (en prenant le plat de pâte) Voilà. (en désignant le maigre) Tu mangeras en premier.

Je m’avance vers eux et coupe les liens du pirate à la chemise blanche avec des rayures verticales rouges. Il regarde le plat et se rue dessus, mangeant avec ses doigts. C’est peu ragoutant, mais bon je n’allais pas lui donner des couverts ça pourrait lui donner des idées.

- Laisse en à ton ami aussi. Après, si tu finis tout ça sera à toi de t’expliquer avec lui.

- Mange pas tout crétin ! Tu m’en laisse !

L’homme a déjà bien entamé le plat. Je suis sur le seuil de la porte et le regarde fixement. L’égoïsme, c’est un défaut qu’il faut supprimer par soi-même. Je dis ça car il a déjà mangé un peu plus que la moitié. Finalement, il arrête de manger.

- Voilà. C’tait bon.

Je lui remets ses liens et l’attache solidement au pilier de pierre sur lesquels ils sont attachés. Je coupe les liens du gros bras. Il se rue sur la nourriture, comme son compagnon. Ils ne tentent même pas de m’attaquer. Je me remets à ma position d’avant, en gardant la même attitude.

Ce ne sont que des petites frappes, pas très intelligentes. Le second homme mange aussi gracieusement que son acolyte. Il finit l’assiette très vite et je le rattache.

- T’a raison mec, c’tait pas mauvais.

- Je vous laisse.

- C’est ça.

Je prends l’assiette qui est, au passage, totalement vide. Je referme la porte à clé et monte les escaliers en bois. Je nettoie l’assiette dans la cuisine puis je monte au premier étage. Je suis curieux, j’aimerai savoir ce qu’il y a derrière chacune des portes de ce couloir. Mais si Geaysus ne m’a pas autorisé, je ne fais pas. J’ouvre la porte de ma chambre et m’étale sur mon lit deux places.
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Bleu : Geaysus

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Un jour après

- … vous !

- Gné ?

Qu’est qu’il y a ? Je dors merde !

- Mountbatten, réveillez-vous c’est urgent !

C’est Geaysus. Qu’est-ce qu’il veut à cette he… mais… je commence à ouvrir les yeux et le soleil me tape en plein sur le visage. Je n’ai pas fait que piquer un somme non, j’ai carrément dormi toute la nuit. Ce n’est pas plus mal, au moins ça, c’est fait.

- (marmonnant) Qu’est-ce qu’ya ?

- J’ai reçu une lettre !

- (marmonnant) Et alors, tant mieux pour vous.

- Non mais ce n’est pas n’importe quelle lettre ! C’est une lettre de menace !

- (sursautant) Hein ?

- Regardez !

La cible est Peter Easton 57922da14d004

- Ah oui, vous avez raison. C’est sûrement votre concurrent.

- Je pense aussi que c’est lui. La seule solution pour que je reste en vie c’est d’aller là-bas.

- N’y aller pas ! Ça pourrait être dangereux. Et puis, peut être que c’est juste pour vous faire peur.

- Je ne pense pas ! Rappelez-vous, j’ai été battu !

- Oui, mais c’est peut-être une coïncidence aussi.

- Peut-être, mais bon… Je dois y aller, regardez, c’est écrit que si je veux vivre il faut que j’y aille !

- Bon, si vous insistez à y aller, je viens aussi pour assurer votre sécurité. Où se trouve exactement la vieille aciérie ?

- Elle se trouve vers la forêt, éloignée de la ville.

Mais si elle se trouve dans la forêt, pourquoi ne l’ai-je pas vue hier soir ?

- Bon, quand avez-vous reçu cette lettre ?

- Et bien elle a été glissée sous la porte et je m’en suis rendu compte il y a cinq minutes.

- Et il est quelle heure exactement ?

- Il est huit heures du matin, peut-être plus.

- Mais, pourquoi êtes-vous levé si tôt ?

- J’ai toujours eu pour habitude de me lever tôt en fait, même si nous sommes dimanche et que je ne travaille pas.

- Bon, je me prépare et on y va.

Geaysus part de ma chambre. Je m’habille avec la tenue que l’on m’avait donnée pour la mission. Avec ça, personne ne saura que je suis un sergent d’élite.

Je prends également mon fusil cette fois ci, avec les munitions bien sûr. Je suis largement plus efficace avec mon fusil qu’avec mon pistolet. Mais je vais quand même garder mon pistolet sur moi. Les jours précédents je ne l’avait pas pris pour ne pas attirer l’attention, même si certaines personnes en ont.

Vu que c’est le matin, je me permets cela. Il y aura évidemment moins de personnes qu’en journée. Je sors de ma chambre, fusil sur l’épaule. J’arrive au rez-de-chaussée où Geaysus m’attend. Il est prêt, habillé de la même manière que la première fois que l’on s’est vu, c’est-à-dire avec ses petites lunettes, son chapeau, sa chemise noire et ses gants noirs.

En bas il porte un pantalon en toile de couleur brune. Il a l’air nerveux, mais ça se comprend. D’ailleurs, je dois m’assurer de la présence des prisonniers.

- Geaysus, je vais voir les prisonniers.

- Non, ce n’est pas la peine. Ils doivent être en train de dormir et on doit se dépêcher d’aller à la vieille aciérie.

- Oui, vous avez raison. En route.

Geaysus ouvre la porte et sors de la maison. Je le suis. Le soleil tape fort mais une petite brise marine rafraichit l’air. Il y a très peu de gens dehors, un ou deux passants et quelques commerçants qui ouvrent leurs boutiques.

Nous empruntons la rue principale. Nous n’allons pas à gauche mais à droite. Les commerces et les bars se trouvent à gauche ainsi que la crique et l’aciérie où mes deux prisonniers avaient déposé le cadavre de leurs copains.

A droite il y a l’entrée - et donc la sortie - du District 3 qui donne vers le reste de Portgentil. Bien entendu, il n’y a pas réellement d’entrée ou de sortie pour le District, mais l’endroit par lequel je suis entré dans le District donne directement sur la rue principale, alors c’est tout comme.

Nous tournons à droite dans une rue et continuons jusqu’à atteindre les limites du District. La forêt est visible au bout de la rue et, plus on progresse dans la rue, plus les bâtiments sont délabrés voire laissés à l’abandon. Autant dire que l’ambiance est sinistre, même s’il fait jour.

Enfin nous arrivons sur un grand bâtiment qui n’est autre que la vieille aciérie. Elles se trouvent pile entre le District et la forêt et vu l’écart de distance qui sépare le chemin de terre à cette aciérie, je comprends mieux pourquoi je ne l’avais pas vue.

- Nous devons aller derrière cette aciérie.

- Bon va s’y seul, je te couvre.

- Où seras tu ?

- Pas très loin, dans la forêt. (désignant avec le doigt) Tu vois, cet endroit est parfait. J’ai une ligne de vue directe sur l’arrière de l’aciérie et la zone est légèrement surélevée.

- Ok. Bon, bonne chance. Tu me fixeras de l’œil hein ?

- Oui, ne t’inquiète pas.

Il est très stressé, à tel point qu’une goutte de sueur dégouline sur son cou. Dans une situation pareille je garderai mon sang froid, même si la mort me guette à chaque instant. En cas de danger, on doit être opérationnel, on ne doit pas laisser la panique nous envahir. Mais bon, il est comme ça et je suis comme ça.

Je cours en me baissant vers la position que j’ai désignée à Geaysus. Je garde un œil sur lui tout en courant. Lui se dirige vers l’arrière d’un pas lent et rien qu’en le voyant on sait qu’il n’est pas sûr de lui.

Je regarde autour de moi et ouvre grand mes oreilles. Il n’y a personne et aucun bruit ne me parvient. J’atteins ma position. Elle est surélevée et trois arbres me protègent, un devant, un sur ma droite et un derrière moi. A ma gauche se trouve une maison abandonnée dont le toit s’est effondré.

Je prends mon fusil et me couche en préparant mon fusil. Geaysus est là, lui aussi. Je peux voir un homme de petite taille. Je les regarde à travers le viseur de mon fusil. Il porte un bandeau noir sur son front et arbore un sourire presque carnassier et derrière lui se trouve deux autres hommes. L’homme commence à parler à mon protégé. Ce qui m’intrigue chez lui c’est qu’il a un nez rouge et ça me déconcentre. Pourquoi ? Et bien un nez tout rouge, on n’en voit pas tous les jours. Enfin, si on part du principe que l’on ne va pas tous les jours au cirque…

Mais je divague. Il faut que je me concentre sur ce que je fais, sur Geaysus, sur la scène qui se passe devant mes yeux. Ils parlent beaucoup et l’homme sourit de plus en plus. Geaysus est dos à moi.

Soudain, l’homme au nez rouge fait un mouvement vertical de la tête. Que cela signifie ? C’est un signe, c’est une évidence. Mais à qui le fait-il ? J’épie chaque endroit se trouvant en face de moi à l’aide de mon fusil. Mon index est prêt à appuyer sur la gâchette. Soudainement, une lumière m’aveugle et je ferme mes yeux devant la puissance de la lumière.

Je plisse les yeux pour voir quelle est la source de ce choc visuel. C’est un grand miroir qui est tenu par deux hommes. Ils se trouvent à droite de la scène que je regardais, vers la forêt. Le miroir est intentionnellement tourné vers moi, ni une ni deux je tire sur le miroir d’abord pour faire cesser cette lumière et ensuite j’abats les deux hommes portant le miroir. Je ne fais pas dans le détail cette fois ci. Le coup de feu ne se fait pas entendre grâce à l’amélioration de mon Falcon qui comprend l’intégration d’un modérateur de son, aussi appelé silencieux et l’augmentation de la capacité du chargeur.

Après mes trois coups de feu, j’entends des dizaines de bruits de pas. Je me relève et me tourne, fusil en main. Je découvre alors deux dizaines d’hommes courant vers moi. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?!

Certains tiennent des épées et constituent la majorité, les autres ont des pistolets et seulement deux ou trois ont des fusils. Ceux qui ont des armes à feu, me voyant debout, commencent à lever leurs armes vers moi.

Je fais un résumé rapide de la situation dans ma tête. En face il y a une vingtaine d’hommes armés qui veulent apparemment me faire du mal. Derrière moi il y a quelqu’un que je dois protéger qui est en compagnie de trois hommes dont les intentions sont floues. Je viens de tuer deux hommes qui m’aveuglaient à l’aide d’un miroir. Conclusion, on est tombés dans un traquenard !

Fait chier ! Je cours vers la maison abandonnée et je jette un rapide coup d’œil vers les deux hommes que j’observaient tout à l’heure. Mais… ils ne sont plus là ?
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La maison abandonnée est faite de briques rouges. Un pan de mur est même totalement écroulé. Je m’engouffre à l’intérieur. Elle est petite et le peu de mobilier tombe lui aussi en ruine. Mais je suis content sur un point : il y a un étage. Je cours à travers le rez-de-chaussée puis prend les escaliers en bois se trouvant tout au fond.

Le toit est effondré et je vais pouvoir tirer depuis ici, même si je doute fort que mes ennemis restent plantés là où ils sont. Je m’accroupis et m’installe derrière un gros bout de toit. Je suis à côté de l’escalier et je pourrai me débarrasser de ceux qui viennent jusqu’à moi avec l’aide de ma lame secrète se trouvant sur le brassard de ma main droite.

Je place mon œil droit dans le viseur. J’aperçois nettement la petite colline où j’étais il y a une minute. Quelques-uns de mes ennemis se trouvent là, fusils pointés vers la maison mais pas spécialement vers moi. Ils ne m’ont pas tous vu, en tout cas j’ai l’effet de surprise. Je tire sur l’ennemi le plus proche de la maison.

Grâce à mon silencieux, les autres ne remarquent pas que je lui ai tiré dessus mais il commence à tomber. Je tire alors sur un autre, puis un autre. Ma première cible tombe bruyamment sur le sol et le reste du groupe comprend qu’ils se font tirer dessus. C’est tellement plus simple avec un silencieux ! Je tire encore sur un autre ennemi.

Je m’arrête de tirer. D’autres ennemis se trouvent en bas et ils commencent à monter les escaliers. Ces derniers se trouvent derrière le gros bout de toit que j’utilise comme cachette. Un homme monte, suivi de deux autres.

- On sait que t’es là ! Montre toi vermine !

Malheureusement, le groupe de la colline sait où je suis et ils ne tardent pas à informer leurs collègues.

- Fait gaffe ! Il est derrière ce bout de toit !

- Hein ?

Je ne lui laisse pas le temps de réagir face à cette nouvelle. J’enfonce profondément ma lame secrète dans son coup et elle ressort par l’autre côté. Le deuxième gars commence à foncer vers moi avec son sabre au-dessus de la tête. Il l’abat, mais je saute en arrière pour esquiver son attaque.

Le groupe de la colline commence à tirer vers moi. Une, deux, trois balles sont ratées. Je combats avec l’homme au sabre. L’autre homme, qui était également monté au premier étage, regarde la scène, apeuré. Sûrement un débutant, ou juste un froussard. Je tente de tuer mon adversaire mais il pare à chaque coup.

Il faut dire que j’ai acheté ma lame secrète il n’y a pas très longtemps et je n’ai pas la main pour l’instant. Je recule, sors mon pistolet et tire. L’homme s’écroule. Ce n’est pas très fair play, mais bon, j’y serai passer sinon. Pendant ce temps, L’autre homme a pris son fusil de son dos et me met en joue. Mon pistolet est maintenant aussi braqué sur lui.

Nous sommes dans l’impasse. Mais je sais ce que je vais faire. J’utilise mes Yeux du diable pour remplir mes yeux d’un rouge ténébreux et je provoque une vague intangible de sensations sur mon adversaire. Il commence à trembler je le vois, puis regarde vers les escaliers. Trop tard mon gars.

Je tire et il tombe aussi sur le sol. Cependant, je reste dans la merde, il faut le dire. Le groupe de la colline, après avoir regardé notre petit combat, a l’air plus déterminé que tout à l’heure. Je saute de l’autre côté de la maison et me rattrape aussitôt. Ce n’était pas très haut, heureusement. Une dizaine d’ennemis se trouvent dans la maison, mais ils me voient sauter.

Je cours aussi vite que je peux pour fuir. Ici je suis largement désavantagé. Et puis je pense à Geaysus, ils ont dû l’enlever. On peut dire qu’il y a mieux comme situation. Je cours encore et encore. Je suis poursuivi par une vingtaine d’hommes, plus armés les uns que les autres. Ceux qui ont des armes à feu essayent de me tirer dessus tout en bougeant, en vain.

Nous entrons dans le District. Plus nous avançons, plus nous découvrons des maisons. Mes poursuivants se trouvent à une centaine de mètres de moi dans une ruelle plutôt étroite. Je pense qu’il est temps de se débarrasser d’eux.

Je me place derrière une maison et tire sur eux à l’aide de mon fusil grâce à mes Multi balls. Je touche une quinzaine de personnes rien qu’en vidant mon chargeur. Mais il faut que je recharge et il y a sept survivants qui se rapprochent de plus en plus. Je vais m’occuper de leurs cas à l’aide de ma lame secrète. Ça m’entraînera un peu.

Je vais aussi utiliser mon pistolet. Il ne reste plus que trois balles dans le chargeur. Je tire sur eux avec mon pistolet. Mes deux premières cibles sont touchées, mais la troisième échappe à mon tir. Il n’en reste plus que cinq. Plus que cinq.

Je n’ai pas encore sorti ma lame secrète et mes ennemis pensent que je vais me battre avec mes poings. Ils ont tous des sabres. J’esquisse un sourire. On va bien s’amuser.

Un premier ennemi se rue sur moi, sabre au-dessus de la tête et il effectue un coup vertical, que j’esquive. Je place ma main droite sur son ventre et actionne ma lame. Je retire ma main et l’homme tombe, répandant son sang sur le pavé de la ruelle.

A cette heure si matinale, personne ne traîne dans les petites ruelles comme celle-ci. Personne non, personne ne verra ce que je fais et ça m’arrange pas mal. Un deuxième combattant se place face à moi, sabre en main. Nous nous regardons mutuellement, mais il ne fait rien. Il doit attendre que je l’attaque.

Il n’y a qu’à demander. Je cours vers lui. Il lève son sabre et fait un coup transversal, mais je fais une roulade avant pour l’esquiver. J’arrive derrière lui et il tourne la tête. Trop tard pour toi. Je place ma main droite dans son dos et actionne ma lame. Du sang jaillit et il tombe, comme le précédent.

Je ne relâche pas mes efforts pour autant. Il reste trois ennemis à battre. Cette fois-ci, j’ai l’impression qu’ils n’iront pas seuls face à moi. Ils m’attendent tous les trois. Je vais devoir révéler ce qui a causé la mort de leurs compagnons, à savoir ma lame secrète. Avant ils ne l’avaient pas vu puisqu’elle se trouvait dans leurs corps. J’actionne le mécanisme de mon brassard et la lame apparaît. Malgré tout j’aurai des difficultés puisqu’ils seront trois à m’attaquer en même temps. Je ramasse rapidement le sabre de ma deuxième victime. Je suis prêt.

Je fonce sur eux. Je place un puissant coup de sabre vertical sur le sabre de l’ennemi le plus à gauche. Les deux autres rappliquent et je retire mon sabre. De la sueur dégouline de mon front. Je suis épuisé, alors qu’eux non. Ils n’ont fait que courir, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de les terrasser.

L’ennemi du centre m’attaque. Je me défends avec mon sabre ainsi qu’avec ma lame. Je dévie toutes ses attaques et j’en suis plutôt fier. Les deux autres se placent autour de moi pour m’encercler. Là, je suis plutôt mal placé. Je vais utiliser ma technique Icebreaker. Je croise mes bras.

- Icebreaker !

L’homme en face de moi essaie de parer le coup, en vain. L’attaque est puissante, il ne faut pas me sous-estimer. Son sabre se brise et mes deux armes s’enfoncent dans son corps. Il tombe, comme les autres, une croix ensanglantée sur son corps. Les deux autres sont déstabilisés par ce qui vient de se produire.

Tant pis pour vous. Je fais une autre de mes techniques, Zero circle.

- Zero circle !

Mes deux bras sont placés à ma droite, je me baisse, puis je tournoie sur moi-même. Les deux ennemis sont touchés grâce à la rapidité de l’attaque. Bon, à présent je me suis débarrassé d’eux. Ma priorité maintenant c’est de retrouver Geaysus.
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Je retourne sur mes pas et arrive au niveau de la vieille aciérie. Le bâtiment est imposant et la couleur grisâtre de ses murs n’inspire rien de rassurant. Mon fusil en main, j’inspecte l’endroit où Geaysus était avant que je perde sa trace. Rien, il n’y a rien. A une dizaine de mètres de moi se trouve les corps des deux hommes qui avaient porté le miroir, ce même miroir qui se trouve brisé. Le verre est éparpillé sur l’herbe rougie par le sang de ses porteurs.

Je cherche un quelconque indice. Là ! Il y a un bandeau noir ! Mais, c’est celui du pirate qui parlait avec Geaysus ! Je le ramasse. Dessus il y a ce motif.

La cible est Peter Easton 9vg0t5p6

Il me rappelle vaguement quelque chose quand même… Enfin bref. C’est le seul indice que j’ai récupéré et il ne mène à rien… Je fouille encore les environs. Je suis dans l’ombre de la vieille aciérie et autant dire que la luminosité est réduite…

Ma seule piste reste définitivement ce bandeau, et ce symbole plutôt étrange. Mais le pire dans l’histoire c’est que je l’ai déjà vu, récemment en plus ! C’est comme cette impression de déjà vu que l’on a parfois…

Mais… je sais ! Je sais où je l’ai vu ! C’était sur un vase de Geaysus ! Mais, quel est le lien entre le vase et le bandeau ? Il faut réfléchir de manière structurée. On ne porte pas n’importe quel symbole sur un bandeau que l’on met sur son front, ça c’est sûr. Le bandeau a dû se détacher lorsqu’ils sont partis, et à cause de l’obscurité il n’a pas dû vouloir le chercher beaucoup. Donc c’est un symbole important pour lui.

Je connais le nom du symbole car c’est tout simplement une lettre dans l’alphabet runique, un alphabet très ancien. J’ai vaguement étudié ce truc dans l’Ecole Gouvernementale. Là-bas, outre l’étude du fonctionnement du Gouvernement Mondial, on étudie aussi l’histoire du monde et comment le Gouvernement Mondial lui-même a été créé, en évitant la question du siècle oublié bien sûr. Mais on nous a parlé de cet alphabet ancien, et c’est comme ça que j’ai su reconnaître l’emblème.

Mais pourquoi une lettre d’un alphabet ancien se trouve sur ce bandeau ? Aucune idée sur le sujet… Quant au vase de Geaysus, c’est pareil. Mais je sais pertinemment que ce n’est pas un symbole que l’on utilise à des fins décoratives. Peu de personnes connaissant l’existence même de cet alphabet, alors l’homme au nez rouge et Geaysus ont forcément un lien. Celui que je connais est que le gars au pif rouge a menacé de mort mon hôte.

C’est forcément plus… Mais quoi ? Bon, ce n’est pas en restant ici que je le saurais. Je n’ai aucune idée de l’endroit où se trouve Geaysus. Une voix s’élève sur ma droite.

- C’est donc toi l’homme qui a battu mes hommes ?

- Hein ? Qui es-tu ?

- Je suis leurs chefs, Peter Easton.

Easton ? C’est ma cible ! Je vais pouvoir m’occuper de lui, enfin. Malgré tout, quelque chose m’intrigue. Il a dit qu’il était leur chef. Ce serai donc lui qui en voudrait à Geaysus ? J’esquisse un sourire. Je vais pouvoir faire d’une pierre deux coups.

- N’oublie pas que je vaux cinq millions de Berrys ! Alors je te conseille de te ren…

- Au lieu de jacasser, passons aux choses sérieuses.

- (souriant) Tu as raison. Mais ne te fais pas d’illusion, face à mon sabre tu ne vas pas pouvoir résister longtemps.

Je vais pouvoir encore m’entraîner avec ma lame secrète. Nous nous regardons, lui dégaine son sabre et fait un salut. Moi je le toise d’un air presque hautain. Les cérémonies avant les combats, je m’en passe. L’heure de vérité approche.

Son salut fini, il s’élance vers moi, sabre pointé vers moi. Il est rapide ! Je pare son attaque avec ma lame secrète que je viens de sortir. Il est puissant, il faut le reconnaître. Je le repousse et il fait un bond en arrière.

- Tu es puissant.

- Je te retourne le compliment.

Si nous faisions un duel de tireur, je l’aurais éliminé rapidement mais je me bats au corps à corps cette fois-ci. Je manie plutôt bien ma lame secrète, il faut dire aussi que je me suis durement entraîné au G4, mais c’est la première fois que je me bats réellement contre de vrais ennemis avec.

Je fais un coup transversal puis un coup horizontal. Les deux sont esquivés puis il contrattaque par une fente, que je pare difficilement avec ma lame. Je ressens sa puissance par le choc de nos lames. Notre combat ne sera pas facile, rien à voir avec ses larbins de tout à l’heure !

Nous nous écartons l’un de l’autre et nous nous regardons. Il va falloir que je trouve une ruse contre lui. Je ne suis pas très expérimenté au corps à corps alors que lui si. Je vais quand même tenter de le blesser. J’effectue une fente à droite, qu’il esquive, puis je ramène ma lame vers la gauche. Il pare l’attaque, mais je suis arrivé à entailler son épaule gauche.

La blessure n’est pas très profonde, certes, mais c’est déjà ça. Il riposte rapidement avec une série de coups horizontaux. J’en esquive certains, j’en pare d’autres, mais il me blesse aussi au niveau du buste et du ventre. Même si les blessures sont encore une fois superficielles, ça fait mal quand même !

Le problème, c’est que je n’ai qu’une seule lame. Or, pour pouvoir faire les attaques de tout à l’heure, il m’en faut deux. Je suis donc désavantagé sur plusieurs points. Ma seule solution consiste à… fuir, tout simplement. Je fais un coup horizontal, qui est paré. Je lui donne un violent coup de pied qui l’éloigne un peu. Je me retourne et prend la fuite en faisant attention de regarder derrière moi, histoire de m’assurer qu’il n’ait pas d’arme à feu.

Et merde ! Il a un pistolet ! Le mur de l’aciérie se trouve à une bonne vingtaine de mètres. Il aura forcément le temps de me tirer dessus. Je sors mon pistolet moi aussi tout en courant. Il tire les premières balles. La première passe à quelques centimètres de ma tête, la deuxième s’écrase contre le sol quelques mètres plus loin, mais la troisième m’atteint à la jambe.

- (serrant les dents) Aaaahhh !

Il m’a touché ! En plus à la jambe… Je tombe par terre. Je me retourne et tire des balles vers mon adversaire. Il se cache derrière un petit talus de terre. Je rampe jusqu’au mur en lançant des salves de balles de mon pistolet vers Easton. Voilà, j’ai atteint le mur. Je prends mon fusil et me met en joue dans la direction de mon ennemi. Là j’ai enfin l’avantage.

Il lève la tête pour voir si je suis parti. Et non, je suis toujours là ! Même si les coups de feu ont cessé, ça ne veut pas dire que je ne suis pas là ! Je tire, sa tête en plein dans mon viseur.

Malheureusement, il dévie ma balle avec son sabre. Il est fort, il ne faut pas que je le sous-estime. Je tire une autre balle, déviée. Il se lève et marche vers moi, son arme prête à parer toute attaque. Je tire une, deux, trois balles. Il les pare toute.

Je doute un moment. Et s’il gagnait ? Cette pensée m’envahit et me dérange au plus haut point. Je ne peux pas m’arrêter maintenant. J’ai tant d’autres choses à découvrir dans ce monde. Non, je ne perdrai pas. Je sais ce qu’il pourrait le faire perdre ! Si j’utilise mes Multi balls, il ne pourra pas dévier la dizaine de shrapnels qui sortent de la balle. De plus, si je vide toutes les balles de mon chargeur, à savoir dix, il ne pourra pas parer la centaine de shrapnels délivrée en quelques secondes.

Je charge rapidement mon chargeur et me met en joue. Il ne se trouve qu’à une dizaine de mètres maintenant. Je tire ma première balle. Comme prévu, il ne réussit pas à dévier toutes les balles et elles viennent s’enfoncer dans sa peau. Je souris et continue. Il continue d’avancer, malgré toutes les blessures qu’il compte. Il est gravement blessé, mais toujours en état de se battre ! Il est très résistant dis donc ! Et ce n’est pas à mon avantage… Je viens de vider mon chargeur. Il n’est qu’à deux mètres de moi, et je n’aurai pas le temps de charger un autre chargeur…

Je me relève. Il lève son sabre au-dessus de sa tête et l’abat sur moi. Mon fusil me sert à parer l’attaque. Mais pour combien de temps ? Il a beau être incroyablement résistant pour un fusil, le bois finit toujours par être tranché face à une épée. Il déchaîne toute sa frustration et sa haine dans cette attaque. Que faire ? Mes deux mains sont prises !

Une idée me traverse l’esprit. Je sais ce que je vais faire. Je fais pencher mon fusil vers la gauche, ce qui fait coulisser son sabre. Etant donné qu’il s’appuyait beaucoup sur son sabre, il perd l’équilibre. J’enlève ma main droite du fusil, j’actionne ma lame secrète et l’enfonce dans son corps.

Ses yeux deviennent tout blanc et il tombe. Son sabre tombe quelques pas plus loin. J’ai gagné ce combat Easton.
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Vert : Mountbatten
Orange : La commandante d'élite Themis

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Maintenant que je l’ai battu, il faut que le ramène à la Marine, et sortir d’un District avec un pirate recherché à cinq millions de Berrys sur le dos c’est pas le meilleur à faire, même s’il fait jour. On ne sait jamais s’il y a d’autres membres de son équipage ailleurs… Bon, je vais éviter d’aller à l’intérieur du District. Et mais attend… je viens d’y repenser, Geaysus ! Je ne sais toujours pas où il est.

De toute évidence, c’était Easton qui lui en voulait. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Ça ne doit pas avoir de rapport avec son métier, puisque les pirates sont juste là de passage. Ils auraient pu être embauchés par le concurrent de Geaysus.

Sauver Geaysus, ce n’est qu’un objectif secondaire en fait. J’ai pu lui dire que je m’en occuperais il y a quelques temps, mais les circonstances étaient différentes. Là, j’ai tout un équipage pirate à dos dans un District et un pirate primé à ramener à la Marine. En plus, je suis blessé à la jambe. Je peux tenir debout, mais pas courir. Marcher est également difficile. Je vais donc l’abandonner. La mission avant tout.

Pour soulager l’hémorragie, je vais me faire un garrot à la cuisse. C’est la seule solution pour l’instant. Je jette un coup d’œil à Easton. Il a une chemise blanche pour haut et un pantalon court pour bas. La chemise est tachée de sang et trouée à cause de mes balles. Je l’arrache et me fais un garrot avec.

J’attends quelques minutes, assis à attendre que l’hémorragie s’arrête grâce au garrot. Pendant ce temps j’observe les alentours. Derrière moi il y a la vieille aciérie. En face, la maison abandonnée, à gauche la forêt et à droite une ruelle qui donne sur le District.

L’hémorragie s‘arrête enfin. Je me relève. Ce que je vais faire, c’est aller au bateau d’Easton pour prendre une barque et m’enfuir jusqu’à Portgentil. Pour cela, il va falloir que je traverse la forêt en traînant Easton.

Une quinzaine de minutes après

Nous arrivons enfin à la crique où son bateau est amarré. A son bord je ne vois aucun marin et je n’entends rien. Je traîne Easton sur la plage est le lance dans l’une des deux barques en bois qui permettent d’accéder au navire. Cependant un détail m’intrigue fortement. Le drapeau du navire… c’est un Odal, comme le bandeau du pirate au nez rouge et comme le symbole du vase de Geaysus !

Je comprends à présent tout ! L’Odal sert de drapeau à l’équipage d’Easton, c’est pour ça que le pirate au nez rouge avait ça sur son bandeau. J’y vois clair à présent sur la situation de Geaysus. Il m’a trahi. Depuis le début, il était de mèche avec les pirates. Il m’a emmené jusqu’au guet-apens et a libéré les prisonniers de la cave, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne voulait pas que j’aille à la cave avant de partir. Tout est clair à présent, Geaysus n’est qu’un traître. Je n’ai pas vu le drapeau la première fois car il devait être baissé. Là, il doit être levé pour être visible de loin si jamais les pirates se perdaient dans la forêt.

Je rame jusqu’au navire. Je vais un petit peu le fouiller. On ne sait jamais, peut-être qu’il y a un trésor. Dans son état, Easton ne pourra me donner aucunes indications. La barque se place parallèlement au bateau. J’utilise des cordes pour monter à son bord. Le bateau est grand, spacieux. Un mat se trouve pile en face de moi. Tout est de Bois ici.

J’ai bien sûr pris mes précautions avant de monter, par rapport à Easton. Il n’a pas d’armes et si jamais il s’enfuit, je pourrais l’arrêter en lui tirant dessus. Alors voyons voir, qu’est-ce qu’il y a d’intéressant ici.

Je me dirige vers ce qui me parait être la cabine du capitaine. Elle se trouve sur le pont supérieur et la porte est bien plus belle et ornée que les autres. Deux escaliers bordent la cabine. Ils mènent jusqu’à la dunette, la partie surélevée de l’arrière d’un bateau.

J’ouvre la porte. La cabine est relativement petite. En face de moi se trouve un bureau. A ma droite un lit et à ma gauche se trouvent des armoires. Ce sont ces dernières qui m’intéressent. J’espère trouver un trésor. J’ouvre la première. Rien, que des papiers, des cartes, bref, rien d’intéressant. J’ouvre la deuxième et dernière. Il y a majoritairement des livres, un sabre et un fruit. Un fruit ? Qu’est-ce qu’il fout là lui ? Bon, il organise plutôt bizarrement son armoire.

Mais attend… ce fruit est très bizarre. Non, ça ne peut pas être ça. Ce n’est qu’une légende. Mais, il est vraiment bizarre ce fruit. C’est une banane mais… d’étranges spirales le recouvrent. Serait-ce un fruit du… démon ? La légende raconte que celui qui mange un Fruit du Démon s'approprie un pouvoir extraordinaire. On raconte beaucoup de choses sur ces Fruits du Démon, mais en réalité on ne sait pas exactement d'où viennent leurs immenses pouvoirs.

Non mais… sérieusement ? Serait-ce vraiment ça ? Si cette légende s’avère vraie, alors je pourrai avoir des pouvoirs rien qu’en mangeant ce fruit… Qui ne tente rien n’a rien, je connais le proverbe. Si la légende est vraie, alors c’est génial. Sinon bah tant pis, j’aurai mangé une banane.

Je prends le fruit en main et le regarde. Je fais le grand saut. J’en prends une bouchée. MAIS C’EST DÉGUEULASSE ??! Je lâche le fruit. C’est immonde, vraiment. En plus, je n’ai pas l’impression d’avoir des supers pouvoirs là. C’est de l’arnaque ce truc. Bon, à part ce truc, rien d’intéressant. Je sors de la cabine et remonte à bord de la petite barque.

Easton est toujours là, inconscient. Je rame vers Portgentil. Enfin je vais finir cette mission. Et je repense aux prisonniers de la cave. Il faudra que je revienne pour les prendre, ainsi que le peu d’affaires que j’ai entreposé dans ma chambre.

Un jour après

Je suis revenu au bercail. Je suis revenu à bord de la caravelle du lieutenant Fizz. Il était au repos là-bas. Il devait juste attendre mon retour. J’ai remis Easton à la garnison locale. J’ai beau avoir terminé ma mission, je sais que je reviendrai pour Geaysus, le moment venu. J’ai reçu des soins à bord de la caravelle et je peux de nouveau marcher. Courir me reste difficile, mais ça reviendra à la normale avec le temps.

A présent, je vais donner l’enveloppe qui contient mon rapport de mission à Themis. Je grimpe les escaliers du bâtiment où se trouve la chef de la marine d’élite de South Blue. Je parcours le couloir où quelques marins d’élite s’affairent. Je frappe à la porte du bureau de la commandante d’élite.

- (à travers la porte) Entrez.

- Sergent d’élite Mountbatten au rapport.

- Repos. Vous êtes venu pour votre rapport j’imagine. Posez le sur le bureau.

- (en posant l’enveloppe sur le bureau) Voilà. Au revoir.

Mission terminée ! Voici le rapport de mission.




Rapport de la mission

Exécutant : Alexander Mountbatten
Grade : Sergent d'élite
Affectation : Marine d'élite de South Blue

Objectif de la mission : Capture ou élimination de Peter Easton (5.000.000 Berrys)
Durée de la mission : Cinq jours
Cause de la mission : La Marine sait que Peter Easton se trouve dans le District 3
Lieu de la mission : District 3, Royaume de Bliss, South Blue

-- Déroulement de la mission --

Mission réussie : Oui
Événements subits : Combat contre l’équipage du pirate
Criminels mis hors d’étas de nuire : Capture du pirate Peter Easton, primé à 5.000.000 Berrys, élimination des trois quarts de son équipage, primes totales s’élevant à 1.600.000 Berrys
Perte(s) : Aucune


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