- C'est parti ! Et hop, à la chasse aux nouvelles !
- On revient dans moins d'une heure. Vous gardez le navire. Je ne veux voir personne en train de se balader dans la base.
- Ne vous en faites pas, Lieutenante-Colonelle. Vous pouvez leur faire confiance. Ce sont de grandes filles ! Elles sont adorables. Je suis si fière d'être leur Commandante !
- Redescendez sur terre, Vasilieva. Mmh. L'amiral Shiro Fuuryuko veut vous voir.
Le visage de la bonne femme perd en motivation, devenant soudain molle et déprimée. Comme son titre "la Loque" l'indique efficacement. Le contrecoup de la motivation qui peut aussi bien atteindre son beau fixe pour des pacotilles ou encore être à plat dans des moments cruciaux.
- C'est un mensonge. Je sais que vous mentez.
- Bien sûr que c'est un mensonge. Mais ça fonctionne bien.
Le G-0. Nous y avons amarré il y a peu et me voilà déjà à me balader dans les rues de la base, à la recherche du lieu où l'on est supposées récupérer nos cinq troufions. S'agirait pas de traverser toute la ville souterraine non plus, car celle-ci est plutôt dense et n'accueille pas que des militaires. Des commerçants aussi. J'ai d'ailleurs un petit picotement au cœur en voyant l'un des Train des Mers en train de prendre le départ, au sortir de la gare aquatique.
- Ils me semble que c'est à la base. Enfin, dans le QG même. C'est là-bas, notre lieu de rendez-vous.
A ces mots, elle joint le geste de désigner du menton le château qui se dresse contre l'une des parois rocailleuses. Les remparts me rappelant étrangement l'architecture du G-12. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous voilà bientôt devant les grandes portes à décliner nos identités pour pouvoir passer. Ici mon nom d'emprunt est encore inconnu, cependant le simple fait de présenter la carte du SAFER marche toujours comme une sorte de laissez-passer. Une façon de dire, pour ceux qui le savent, que je suis du CP9.
Pas vraiment un bâtiment, nous voilà dans la cour extérieur qui encercle la forteresse. Celle-ci est tout bonnement immense et me semble reprise d'une inspiration mythologique à propos d'un Dieu vivant dans un palais enfoui sous terre. Ou quelque chose du genre. En bref, mon regard se pose tout autour de nous pour essayer de déceler un groupe de cinq personnes, attendant visiblement de répondre à un appel quelconque. Mais c'est pas vraiment comme ça que ça fonctionne. Chose que me fait savoir la Commandante.
- C'est à nous d'aller nous renseigner. Il y a une sorte de guichet, à l'intérieur du bâtiment là-bas. Peut-être en demandant à la réceptionniste si nos recrues sont dans le coin... ?
Certes. Je m'exécute sans poser de question. je vais voir la femme et lui déballe mon charabia. Maintes fois reprise par ma seconde qui n'hésite pas à corriger mes erreurs grossières. Je fais décidément une bien mauvaise officière. Mais bon, passons. La jeune femme passe un coup de fil et nous informe que les personnes devant rejoindre notre division ne vont pas tarder.
Et en effet, moins de cinq minutes plus tard, elles sont là. Toutes les quatre et... oh bon sang c'est quoi ça ?!
- Vasilieva, je crois qu'il va nous falloir un plus gros bateau.
- On revient dans moins d'une heure. Vous gardez le navire. Je ne veux voir personne en train de se balader dans la base.
- Ne vous en faites pas, Lieutenante-Colonelle. Vous pouvez leur faire confiance. Ce sont de grandes filles ! Elles sont adorables. Je suis si fière d'être leur Commandante !
- Redescendez sur terre, Vasilieva. Mmh. L'amiral Shiro Fuuryuko veut vous voir.
Le visage de la bonne femme perd en motivation, devenant soudain molle et déprimée. Comme son titre "la Loque" l'indique efficacement. Le contrecoup de la motivation qui peut aussi bien atteindre son beau fixe pour des pacotilles ou encore être à plat dans des moments cruciaux.
- C'est un mensonge. Je sais que vous mentez.
- Bien sûr que c'est un mensonge. Mais ça fonctionne bien.
Le G-0. Nous y avons amarré il y a peu et me voilà déjà à me balader dans les rues de la base, à la recherche du lieu où l'on est supposées récupérer nos cinq troufions. S'agirait pas de traverser toute la ville souterraine non plus, car celle-ci est plutôt dense et n'accueille pas que des militaires. Des commerçants aussi. J'ai d'ailleurs un petit picotement au cœur en voyant l'un des Train des Mers en train de prendre le départ, au sortir de la gare aquatique.
- Ils me semble que c'est à la base. Enfin, dans le QG même. C'est là-bas, notre lieu de rendez-vous.
A ces mots, elle joint le geste de désigner du menton le château qui se dresse contre l'une des parois rocailleuses. Les remparts me rappelant étrangement l'architecture du G-12. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous voilà bientôt devant les grandes portes à décliner nos identités pour pouvoir passer. Ici mon nom d'emprunt est encore inconnu, cependant le simple fait de présenter la carte du SAFER marche toujours comme une sorte de laissez-passer. Une façon de dire, pour ceux qui le savent, que je suis du CP9.
Pas vraiment un bâtiment, nous voilà dans la cour extérieur qui encercle la forteresse. Celle-ci est tout bonnement immense et me semble reprise d'une inspiration mythologique à propos d'un Dieu vivant dans un palais enfoui sous terre. Ou quelque chose du genre. En bref, mon regard se pose tout autour de nous pour essayer de déceler un groupe de cinq personnes, attendant visiblement de répondre à un appel quelconque. Mais c'est pas vraiment comme ça que ça fonctionne. Chose que me fait savoir la Commandante.
- C'est à nous d'aller nous renseigner. Il y a une sorte de guichet, à l'intérieur du bâtiment là-bas. Peut-être en demandant à la réceptionniste si nos recrues sont dans le coin... ?
Certes. Je m'exécute sans poser de question. je vais voir la femme et lui déballe mon charabia. Maintes fois reprise par ma seconde qui n'hésite pas à corriger mes erreurs grossières. Je fais décidément une bien mauvaise officière. Mais bon, passons. La jeune femme passe un coup de fil et nous informe que les personnes devant rejoindre notre division ne vont pas tarder.
Et en effet, moins de cinq minutes plus tard, elles sont là. Toutes les quatre et... oh bon sang c'est quoi ça ?!
- Vasilieva, je crois qu'il va nous falloir un plus gros bateau.