Le voyage n'a presque pas été atroce, non, même la pluie m'a permis d'avoir un semblant de douche ce qui était appréciable. Bon par contre des jours à mariner dans ma tenue de plongée, il faut absolument que je réussisse à me nettoyer, quitte à faire un premier passage dans l'eau salée et rincer à l'eau douce. Tout comme il est inutile de préciser que l'autre atout pour la marine quand on considère qu'un géant n'est rien de mieux qu'une cargaison, c'est que celle-ci est étanche... Mais ce n'est pas grave, c'est un problème de logistique, c'est un problème... Ils n'y peuvent rien, je suis juste trop grande et je devrais être reconnaissante d'avoir un travail, un salaire et sans avoir réellement de toit sur la tête au moins un repas par jour... Même si dernièrement il a était plus de l'ordre du goûté frugal et mon estomac s'en plein bruyamment malgré moi depuis quelques heures.
Finalement un port, comme la lumière au bout du tunnel et une libération à venir pour moi. Une fois amarrée, je détache lentement ce qui me sangle au navire même si je n'ai qu'une envie légitime, me jeter à l'eau. Mais avant ça, comme toute bonne fille je range mes affaires en quelques sortes. Je me lève doucement en étant un peu nauséeuse et surtout en ayant les muscles endoloris. Je sens que je ne tiendrai pas debout, pas longtemps. Je prends des changes propres et une robe sous le bras. Je monte alors sur le quai en essayant de ne rien écraser et... Échec, il y avait une charrette à bras en dessous de mon pied, heureusement aucun être vivant. Mais bon le problème avec une charrette en chocolat remplie de banane... Oh pitié, pas le cliché de la banane ! Non ! Pourtant... Je me vautre sur le sol en le faisant trembler avant de tomber à l'eau le nez en sang. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'aucun navire n'a chaviré et qu'il n'y a que des blessés légers moi comprit...
Après avoir repris mes esprits, je faisais la planche sur la surface, je retire ma combinaison dans l'eau puis mes sous-vêtements souillés le tout en surnageant difficilement et en me tenant au quai, collé à celui-ci pour ne pas trop en montrer au cas où il y a des enfants. Je suis trempé, mais au moins je suis à peu près propre maintenant, bon par contre si je ne me rince pas à l'eau claire je vais avoir des problèmes à cause du sel. Je profite du passage de mes supérieurs pour m'excuser encore. Sans me confondre en excuse, j'en suis presque là, mais je suis trop fatiguée pour trop parler et en même temps rester en vie et coller contre l'édifice qui m'a garanti de garder un minimum de pudeur pendant que je retire la tenue qui fut un vrai calvaire pendant tout ce temps et des sous-vêtements dans un état qu'aucune jeune femme digne de ce nom ne laisserait voir à quiconque et les cacher.
Évidemment, les propriétaires de la chose qui est maintenant une bouillie informe sur les pavés... Enfin non, c'est une sorte de biscuit sec... Mais je ne préfère pas trop y penser, j'ai trop fin ça pourrait être une catastrophe si je me mets a... Tellement d'aliments... Non ! Il ne faut pas même si j'ai faim, horriblement faim, même si j'émets une symphonie de gargouillement, piller les ressources civiles, c'est contre mes principes... Chocolat... J'ai tellement envie de manger que je crois voir de repas tout prêts et partout qu'elle horreur ! Bon la réalité, c'est qu'il y a vraiment de la nourriture partout, mais cela me parait tellement surréaliste que je n'ose pas trop y penser. Même si ce genre de chose ne devait pas autant m'étonner, c'est la route de tous les périls.
Les touristes même quand ils font partie de la marine ne sont donc pas vu d'un très bon oeil. Je vous laisse imaginer la tête qu'ils font en voyant une géante qui à la tête qui dépasse d'un ponton en regardant autour d'elle comme un ogre affamé, ce qu'elle est dans le moment présent. Mais je me surveille aussi, non, je ne peux pas avance dans cet état. C'est les larmes aux yeux, au moins autant à cause du sel que de ma douleur et d'un air plaintif que j'exprime ce que je ressens à notre supérieur.
"Lieutenant-Colonel Holmes, dans mon état si je mets le moindre pied sur cette île je risque de faire un véritable carnage... Désolé, je vous cause tellement de soucis..."
Bien sûr, pas besoin que je ne dise cela pour que la garde du port soit en alerte, ils sont même déjà arrivés, comme quoi parfois une situation peut dégénérer au moment même où on met un pied hors du navire. Mourir de faim en ayant posé le pied sur le plus grand réservoir de bouffe de Grand Line, elle n’est pas belle la vie ?
Finalement un port, comme la lumière au bout du tunnel et une libération à venir pour moi. Une fois amarrée, je détache lentement ce qui me sangle au navire même si je n'ai qu'une envie légitime, me jeter à l'eau. Mais avant ça, comme toute bonne fille je range mes affaires en quelques sortes. Je me lève doucement en étant un peu nauséeuse et surtout en ayant les muscles endoloris. Je sens que je ne tiendrai pas debout, pas longtemps. Je prends des changes propres et une robe sous le bras. Je monte alors sur le quai en essayant de ne rien écraser et... Échec, il y avait une charrette à bras en dessous de mon pied, heureusement aucun être vivant. Mais bon le problème avec une charrette en chocolat remplie de banane... Oh pitié, pas le cliché de la banane ! Non ! Pourtant... Je me vautre sur le sol en le faisant trembler avant de tomber à l'eau le nez en sang. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'aucun navire n'a chaviré et qu'il n'y a que des blessés légers moi comprit...
Après avoir repris mes esprits, je faisais la planche sur la surface, je retire ma combinaison dans l'eau puis mes sous-vêtements souillés le tout en surnageant difficilement et en me tenant au quai, collé à celui-ci pour ne pas trop en montrer au cas où il y a des enfants. Je suis trempé, mais au moins je suis à peu près propre maintenant, bon par contre si je ne me rince pas à l'eau claire je vais avoir des problèmes à cause du sel. Je profite du passage de mes supérieurs pour m'excuser encore. Sans me confondre en excuse, j'en suis presque là, mais je suis trop fatiguée pour trop parler et en même temps rester en vie et coller contre l'édifice qui m'a garanti de garder un minimum de pudeur pendant que je retire la tenue qui fut un vrai calvaire pendant tout ce temps et des sous-vêtements dans un état qu'aucune jeune femme digne de ce nom ne laisserait voir à quiconque et les cacher.
Évidemment, les propriétaires de la chose qui est maintenant une bouillie informe sur les pavés... Enfin non, c'est une sorte de biscuit sec... Mais je ne préfère pas trop y penser, j'ai trop fin ça pourrait être une catastrophe si je me mets a... Tellement d'aliments... Non ! Il ne faut pas même si j'ai faim, horriblement faim, même si j'émets une symphonie de gargouillement, piller les ressources civiles, c'est contre mes principes... Chocolat... J'ai tellement envie de manger que je crois voir de repas tout prêts et partout qu'elle horreur ! Bon la réalité, c'est qu'il y a vraiment de la nourriture partout, mais cela me parait tellement surréaliste que je n'ose pas trop y penser. Même si ce genre de chose ne devait pas autant m'étonner, c'est la route de tous les périls.
Les touristes même quand ils font partie de la marine ne sont donc pas vu d'un très bon oeil. Je vous laisse imaginer la tête qu'ils font en voyant une géante qui à la tête qui dépasse d'un ponton en regardant autour d'elle comme un ogre affamé, ce qu'elle est dans le moment présent. Mais je me surveille aussi, non, je ne peux pas avance dans cet état. C'est les larmes aux yeux, au moins autant à cause du sel que de ma douleur et d'un air plaintif que j'exprime ce que je ressens à notre supérieur.
"Lieutenant-Colonel Holmes, dans mon état si je mets le moindre pied sur cette île je risque de faire un véritable carnage... Désolé, je vous cause tellement de soucis..."
Bien sûr, pas besoin que je ne dise cela pour que la garde du port soit en alerte, ils sont même déjà arrivés, comme quoi parfois une situation peut dégénérer au moment même où on met un pied hors du navire. Mourir de faim en ayant posé le pied sur le plus grand réservoir de bouffe de Grand Line, elle n’est pas belle la vie ?