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Moka Charlotte

CHARLOTTE MOKA
Pseudonyme : Le Prince
Age : 21 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Contrebandier
Groupe : Pirate
But : Devenir le nouveau Roi de Totland

Équipement : L’uniforme de l’armée de Totland, le sabre de son père, une cape à capuchon aux couleurs de la famille Charlotte.

Parrain : Aucun.

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Description Physique
En digne fils de la famille Charlotte, Moka apparaît comme un jeune homme élancé, de haute stature (il mesure près de six pieds de haut), à la posture altière. Finement musclé, il a un physique de bretteur et est l’opposé de son frère cadet Robusto, plus trapu et courtaud. Etant à l’origine membre de la Garde Royale de Totland, ce jeune noble arbore le manteau écarlate de la famille Charlotte, qu’il laisse généralement nonchalamment posé sur ses épaules. Bien qu’ayant désormais le statut de déserteur activement recherché, Moka continue de porter l’uniforme des officiers de sa terre natale : une veste en coton noire, au col et aux manchettes travaillés et striés d’écarlate, décorée de dorures et de boutons d’or finement ouvragés, un pantalon du même coton noir que le haut, enserré au niveau de la taille par une ceinture de cuir blanc immaculé, de longues bottes de cuir noir, et des gants d’une blancheur éclatante. Il faut aussi noter que Moka ne se sépare jamais de son sabre, forgé à l’aube de Totland par des forgerons au service de Big Mom, et dont l’acier miroite d’une lueur rouge et sombre, caractéristique d’une technique de frappe depuis longtemps oubliée.
Pourtant petit-fils de Perospero Charlotte, le premier fils de Big Mom, Moka ne lui ressemble guère, avec son opulente chevelure noire de jais coiffée en bataille, ses yeux fiévreux couleur lilas lui donnant un regard peu aimable, et ses traits fins. Bien que n’étant pas étranger aux champs de bataille, son corps n’arbore aucune cicatrice, témoignant ainsi d’une certaine dextérité dans l’art de l’épée que les vétérans peuvent comprendre avec un certain noviciat. Fait notable connu des autorités du Gouvernement Mondial, Moka, comme tout membre de la Famille Charlotte, arbore un tatouage, à l’épaule droite, représentant le Jolly Roger de Big Mom, devenu l’oriflamme officiel du Royaume de Totland. Charmeur, ce prince n’hésite jamais à dévoiler aux autres un sourire amène et une posture nonchalante lorsqu’il est détendu, surtout en présence de membres de la gente féminine. Cependant, lorsque la situation l’oblige, ses traits se durcissent au point de le faire paraître sans pitié et dangereux pour ceux qui le croise. Enfin, effet de la drogue ingurgité par Perospero lors des événements de la Tea Party, il arrive à Moka d’arborer un regard fou lors des crises liées à cette sombre malédiction initiée par le scientifique César Clown.


Description Psychologique
Eu égard à son éducation princière, Moka est très poli, attaché à l’étiquette, et galant avec les femmes. Toute son enfance, Moka a été baigné par les histoires sur sa famille, qu’il idéalise beaucoup, notamment le rêve de Big Mom d’unir toutes les races en une seule nation. Aux premiers abords, ce jeune homme peut apparaître comme hautain et fier de ses origines nobles et, bien que ça soit en partie vrai, il respecte les autres pour leurs talents et leurs rêves, et non pour leur ascendance. D’un naturel calme et jovial, il aime aider les autres, sans réfléchir aux conséquences directes de ses actes, car il se fait un devoir, en tant que prince, d’aider les plus vulnérables. Bien que juste, sa conception de la justice est des plus flexibles puisqu’il méprise la Marine pour sa corruption et ses méthodes parfois violentes, ce qui l’a conduit très tôt vers la voie de la piraterie et de la contrebande. L’appel de la mer a toujours été fort dans le cœur de Moka qui, sous l’œil attentif de ses précepteurs, a développé une passion pour la cartographie, la navigation, et l’Histoire de la piraterie. Honorable et fidèle en amitié, Moka respecte toujours ses promesses et sera prêt à tout pour ses amis.

Cependant, à côté de toutes ces qualités, Moka a aussi une part d’ombre, essentiellement liée aux événements de la Tea Party dont il porte les stigmates dans le sang. Parfois, lors de moments de grande tristesse et de détresse, Moka peut être pris d’une frénésie meurtrière et d’une rage folle qui ne peut être stoppée qu’en lui faisant perdre connaissance. Durant ses crises, il devient aussi dangereux pour ses ennemis que pour ses amis, taillant de droite et de gauche avec une dextérité effrayante. Conscient de sa dangerosité pour ses proches, Moka préfère la solitude à la compagnie de sa parentèle (tout aussi dangereuse) et d’amis qu’il pourrait mettre en danger. Très généreux, Moka en oublie parfois qu’il ne dispose plus de revenus stables liés à son statut de prince, ce qui le mène souvent vers des fins de mois difficiles durant lequel il a tout le loisir de regretter sa générosité dispendieuse. Soucieux de toujours vouloir se montrer à la hauteur, il est borné et aime tester ses limites, au grand dam de son entourage : il n’est ainsi pas rare qu’il se retrouve avec plusieurs galions de la Marine aux trousses, alors qu’il était censé acheter du pain à l’épicerie du coin. Contrebandier talentueux, Moka cultive la discrétion lorsqu’il doit faire son travail et il aime les bateaux à faible tirant d’eau, embarcations lui permettant de facilement passer inaperçu lorsqu’il navigue la nuit, près des côtes qu’il ravitaille en vivres illégalement.


Biographie


Certains éléments de la biographie peuvent contenir des spoilers, notamment le premier chapitre.

Les événements de la Tea Party


Totland, le pays natal de Moka, fut jadis l’une des nations les plus puissantes du monde, sous le règne de la Yonkou Big Mom, du temps de l’Âge d’Or de la piraterie. Loin de vouloir devenir Reine des Pirates, Big Mom voulait créer un monde de diversité, un monde dans lequel personne ne serait rejeté pour ce qu’il est. C’est dans ce but, en apparence noble et idéaliste, que Big Mom (Charlotte Linlin de son vrai nom) prit pour époux 43 hommes issus de toutes les races du monde. De ces multiples unions naquirent 46 fils et 39 filles, dont Charlotte Perospero, le grand-père de Moka. Entourée de sa famille et à la tête d’un puissant empire, Charlotte Linlin ne pouvait s’attendre à être renversée, mais c’était sans compter l’éveil de la pire génération de pirates de l’Histoire, dont Monkey D. Luffy faisait partie. Cherchant à augmenter considérablement sa puissance militaire (notamment dans le but de faire face à cette arrivée massive de pirates dans le Nouveau Monde), elle conclut un pacte avec le Germa 66, une armée secrète à l’aura légendaire connue pour sa technologie et son armée de soldats surhumains. Ce pacte stipulait l’union de la famille Charlotte à la famille Vinsmoke (la maison royale du Germa) par un mariage entre Charlotte Pudding, 35ème fille de Big Mom, et Vinsmoke Sanji, troisième fils de la famille Vinsmoke et membre de l’équipage du Chapeau de Paille. Dès lors, l’enlèvement de Sanji fut décidé et celui-ci se retrouva aussitôt sur Whole Cake Island, obligé de devoir épouser la fille de la Yonkou démente. Les grands événements se fêtant toujours en grande pompe sur Totland, l’impératrice pirate décréta la tenue des festivités en une grande Tea Party, événement mondial réunissant la fine fleur pirate du Nouveau Monde, ainsi que des alliés de la famille Charlotte.

Cependant, deux éléments allaient perturber le bon déroulement de ce mariage princier : l’arrivée de Monkey D. Luffy sur Whole Cake Island et la captivité du scientifique César Clown à Sweet City. En effet, décidé à vouloir libérer son ami, Luffy, accompagné d’une fraction de son équipage et d’alliés minks, sema le désordre sur Whole Cake Island, l’île principale de Totland, mobilisant une partie des forces de la Yonkou. Parallèlement à cette intrusion inopinée, Perospero donna l’ordre au captif César Clown de mettre au point la drogue qu’il avait promis à Big Mom : une substance capable de transformer tous les membres de la famille Charlotte en géants, afin de les éloigner des tourments du monde. Le rêve de Big Mom mena sa nation et sa famille vers la déchéance, et Totland se mourra progressivement, ce qui donna l'occasion à la Marine pour en prendre le contrôle.

Seul survivant assez sain esprit pour adopter une attitude cohérente, Perospero fut choisi pour devenir le nouveau Roi de Totland, pour donner l’illusion au peuple que la famille Charlotte allait ressusciter ce pays autrefois merveilleux. Véritable pantin du Gouvernement mondial, Perospero fut contrait d’allouer une île de l’archipel comme base pour la Marine, ainsi que de fournir bateaux et hommes sous injonction direct du Conseil 5 étoiles. Lors de la Deuxième Grande Guerre, Totland joua un rôle essentiel dans le ravitaillement des troupes de la Marine durant cette ère sombre. Au sortir de la guerre, Totland fut gangréné par la pauvreté, la corruption, tandis que Perospero maintenait son pouvoir avec l’aide de la Marine. En 1550, Perospero eu son premier enfant, Limoncello, et, trois ans plutard naquit le père de Moka, Cognas. Les deux enfants princiers grandirent dans le faste et le luxe, sans se soucier des problèmes du commun des mortels. Cependant, leurs précepteurs notèrent qu’ils étaient comme le jour et la nuit. Limoncello était arrogant, dédaigneux, sûr de lui, et corruptible tandis que Cognas était d’un naturel plus gentil et calme, bien que les effets de la drogue ingérée par Perospero des années plutôt les avait infecté tous deux. Arrivé à l’âge adulte, Cognas gagna la confiance de son père qui le nomma Premier Ministre et le chargea d’enrayer la paupérisation du peuple, ce qu’il accomplit avec succès en peu de temps, sous le regard jaloux de Limoncello.


Moka, le prince séditieux


Aîné d’une fratrie de quatre garçons, Moka naquit en l’an 1606, sept ans après la mort de Perospero et l’avènement de Limoncello comme nouveau souverain de Totland. Jaloux de son jeune frère, il l’avait relégué à un poste de moindre importance dans le but d’asseoir son autorité. Très impliquée dans l’éducation de ses 4 fils, la mère de Moka, une roturière native de Dressrosa, enseigna à ses enfants la galanterie, le savoir-vivre, tandis que des précepteurs se chargeaient de l’éducation intellectuelle et physique des jeunes princes. Peu présent à ses côtés, le père de Moka passait l’essentiel de son temps avec les forces de sécurité de Sweet City, comme l’incombait son poste de Chef de la Police. Au contact de ces précepteurs venus du monde entier, mais aussi à celui d’une mère issue d’une culture étrangère, Moka se prit à rêver de voyages et la mer exerçait une fascination telle qu’il voulait à tout prix quitter son pays pour partir à l’aventure, contrairement à ses frères qui, eux, préféraient se préparer à assumer des charges d’importance aux côtés du roi lorsqu’ils seraient en âge de le faire. Très curieux, le petit Moka s’amusait à tromper la vigilance de ses gardiens pour s’aventurer dans les rues de Sweet City et partir à la rencontre du petit peuple. Très souvent, on le retrouvait pieds nus, couvert de crasse, s’amusant avec les enfants de basse extraction, au grand dam de ses parents, qui redoublaient d’efforts pour lui faire respecter l’étiquette due à son rang (il le fera de manière systématique après la mort de sa mère). Très proche de ses frères, Moka s’entrainait souvent avec eux à l’épée, et se révéla être le meilleur bretteur d’entre eux. Elève prometteur, Moka était promis à un brillant avenir, mais il avait d’autres aspirations…et la situation allait bientôt changer à Totland.

En effet, au tournant de l’an 1615, le climat devint un peu plus tendu au sein du royaume. Des frictions virent le jour entre la Marine et Limoncello qui, dans le but de bouter progressivement le Gouvernement Mondial hors de ses terres, pactisa avec divers groupes mafieux afin de faire de Totland un repère pour la pègre, notamment le trafic d’esclaves et de fruits du démon. Les conditions du peuple se dégradèrent drastiquement et la Marine comme les forces de sécurité Cognas Charlotte ne parvenaient pas à endiguer cette vague de crimes secouant le royaume. Progressivement, Cognas commença à désavouer les actions de son frère et celui-ci lui retira son poste de Chef de la Police avant de le renvoyer auprès des siens. En 1617, la première faction révolutionnaire s’éveilla au sein du royaume, connue sous le nom d’Aube Mythique, et guidée par un homme mystérieux que l’on appelait Roi-Gueux dans les faubourgs de Sweet City. Multipliant les coups de force contre la Marine et la monarchie, les révolutionnaires demandaient l’éviction du Gouvernement Mondial et la restauration d’un régime juste, purgé de toute corruption. En 1620, la tension atteignit un point culminant avec une tentative d’assassinat à l’encontre du souverain, perpétrée à l’aide d’une bombe cachée près du trône. L’enquête de la police accusa immédiatement Cognas Charlotte d’être à l’origine de l’attentat : en effet, d’après les autorités, Cognas avait accès au palais très facilement (on ne le fouillait pas à l’entrée) et connaissait parfaitement l’emploi du temps du roi. C’est dans ce contexte agité que l’on mit brutalement le père de Moka en prison, et que l’on diffusa la nouvelle dans tout Totland, nommant Cognas Charlotte le Roi-Gueux. La même année, la mère de Moka fut assassinée dans les rues de Sweet City, alors qu’elle allait rendre visite à son mari en prison, ce qui bouleversa durablement le jeune garçon.

Plein de ressentiment envers son oncle, et convaincu de l’innocence de son père, Moka se lança, dès l’année 1624, dans une fastidieuse enquête sur le groupe de l’Aube Mythique alors même qu’il était devenu un membre à part entière de la Garde Royale de Limoncello, à cause de ses talents de bretteur. S’appuyant sur quelques amis d’enfance qu’il avait rencontré dans les rues de Sweet City, Moka réussit à entrer en contact avec un révolutionnaire qui, au fil des rencontres et des discussions interposées, l’invita dans l’un des QG de leur ordre, situé à Chocolate Town. La première chose qui frappa Moka en entrant pour la première fois dans un QG révolutionnaire fut l’état des installations. Tout était neuf, à la pointe de la technologie, et les révolutionnaires étaient bien équipés…On était là bien loin des rumeurs qui les décrivaient comme une bande de brigands pouilleux. Le chef de cette base, un certain Federico, avait une attitude des plus respectueuses à son égard, si bien que Moka craignait d’avoir été démasqué, mais il s’agissait d’autre chose. Cet homme n’était pas issu du peuple, Moka l’avait noté en remarquant la chevalière qu’il portait au pouce de la main droite et sur laquelle étaient inscrites les initiales S.C. Méfiant, Moka décida tout de même de rejoindre le groupe révolutionnaire dans ses actions contre le roi, en espérant trouver la vérité. Progressivement, il parvint à se faire un nom au sein de l’organisation et prit le sobriquet ironique de Prince-Gueux. Ses actions coup-de-poing dirigées contre la Marine lui attirèrent même les faveurs de Spritz qui, un jour, tout sourire, le convia à une réunion des dirigeants révolutionnaires.


Le complot


Prudent, Moka décida, à contrecœur de contacter la Marine pour la mettre au courant de cette réunion secrète. En cette année 1625, le chef de la Marine sur Totland était le contre-amiral Karn, un homme réputé juste et incorruptible, mais aux méthodes brutales. Entrer en contact avec le vice-amiral sans éveiller les soupçons n’était pas une chose facile, les espions révolutionnaires pullulant les rues, et la police secrète du roi pouvant frapper à n’importe quel moment. Ainsi, il demanda à son frère Robusto, l’homme en qui il avait le plus confiance en cette terre, mander le contre-amiral dans la demeure familiale, loin des oreilles indiscrètes. Déguisé en domestique, Robusto parvint à contacter la Marine à l’aide d’une lettre scellée aux insignes de la famille Charlotte. Rapidement, le vice-amiral vint à la rencontre de Moka et, ensemble, ils échafaudèrent un plan en vue de capturer les chefs du mouvement révolutionnaire et ainsi prouver l’innocence de Cognas qui, après tant d’années derrière les barreaux, n’était plus que l’ombre de lui-même. La réunion devait avoir lieu dans les Seducing Woods, une forêt à la sombre réputation proche de Sweet City. Au crépuscule, Karn dépêcha un contingent à proximité du lieu de la réunion et ordonna à Moka de s’y rendre comme si de rien n’était et de gagner du temps, le temps que la Marine intervienne. Avant de se rendre au lieu de rendez-vous que lui avait indiqué Federico, Moka avait pris soin d’emporter le sabre de son père, excès de prudence pensa-t-il. Arrivé au lieu de rendez-vous, une clairière éclairé par quelques feux de camps, Moka remarqua que tous les révolutionnaires portaient des masques...sauf lui. Un homme au masque de loup s’approcha de lui et lui tendit une main amicale en le saluant d’une voix familière, celle de Federico. Tous deux prirent place côte à côte au milieu du petit groupe, attendant l’intervention du chef de l’organisation.

Drapé d’une cape noire et portant un masque sibyllin d’argent, quelqu’un monta sur l’estrade au centre de la clairière et se présenta comme le Roi-Gueux, le chef des révolutionnaires. Il retira son masque et Moka reconnu au premier coup d’œil Limoncello Charlotte, le souverain de Totland, son propre oncle. Sans qu’il ait eu le temps de réagir, des bras le saisirent et le molestèrent au sol, sous les rires de l’assemblée. Après qu’on l’eut emmené de force sur l’estrade, Limoncello le considéra d’un air las et fit un signe à Federico qui se plaça devant Moka, son propre sabre au poing. Le regard assassin, il dévoila sa véritable identité : il était Splitz Charlotte, le fils de Limoncello, et son homme de confiance. Moka n’avait jamais su que Limoncello avait un fils ; en effet, il ne lui connaissait qu’une fille, Flora, du tempérament d’un ange mais de faible constitution. Surpris, Moka n’avait pas la force de parler, ni de lever les yeux pour regarder ce traître de Limoncello. Perdu, il entendit Splitz annoncer sa condamnation à mort immédiate…il allait être tué avec le sabre de son père, quelle ironie. Doucement, le sabre miroitant d’acier écarlate se leva, avant de s’abattre aussitôt, dans le silence le plus total. Moka ferma les yeux, se sentant perdu, il n’éprouvait pourtant que de l’amertume et de la haine à l’encontre de Limoncello, à l’encontre de Splitz, et même à l’encontre de Karne, qui semblait l’avoir abandonné à son triste sort.

Moka ouvrit les yeux, il tenait son sabre, ensanglanté, enfoncé dans le cœur de Splitz dont le visage était figé dans une grimace de douleur, avec les yeux livides d’un cadavre. Tout autour de lui, il y’avait des cadavres baignant dans leur sang, les feux de camps étaient éteints, les arbres autour de la clairière présentaient des traces d’entailles très profondes. En s’aidant de son sabre, Moka se leva et chercha des yeux le corps de Limoncello, sans parvenir à le trouver : il avait dû fuir devant une attaque soudaine, Karne était sans doute passé à l’action. Soudain, les buissons autour de la clairière s’agitèrent et, peu à peu, comme des ombres silencieuses, des soldats de la Marine encerclèrent la zone, leurs armes pointées sur Moka. Les rangs de soldats s’écartèrent devant le passage du contre-amiral Karne qui, dominant de tout son haut Moka, se dressa devant lui, les bras croisés et l’air dur. Enserrant les mains de Moka à l’aide de menottes en granit marin, il stipula son arrestation pour son implication dans le massacre du groupe révolutionnaire, dans lequel figurait un prince de la Famille Charlotte. Au ton employé par Karne, Moka devinait que celui-ci était dégoûté parce qu’il venait de voir. Et c’est ainsi que l’on mena Moka dans un donjon de la garnison de la Marine de Sweet City, en attendant un procès dont l’issue serait sans doute la mort…


Vers le chemin de la piraterie

En prison, Moka fut bien traité, avec tous les égards dus à son rang, et c’était sans doute parce qu’il n’était pas encore sous la juridiction des autorités royales. De temps à autre, il recevait la visite de ses frères, ce qui le réconfortait un peu, même si les nouvelles qu’il apprenait ne l’enchantaient guère. En effet, dès que les rumeurs de l’anéantissement des révolutionnaires avaient commencé à se répandre dans le royaume, Limoncello avait annoncé de façon solennelle, dans un discours, la fin de la guerre civile qui secouait l’archipel grâce aux actions conjointes de la police secrète et de la Marine. Le prince Splitz avait eu le droit à des funérailles nationales et le contre-amiral Karne avait été décoré de l’Ordre de la Praline, la plus haute distinction du royaume. Partout, l’on parlait de l’exécution prochaine de Cognas Charlotte et de Moka, que le roi accusait publiquement de sédition, et de crime de lèse-majesté. Un jour, un officier de la Marine vint annoncer à Moka sa convocation au palais pour la première session de son procès, et il lui donna ses effets personnels, à l’exception de son sabre qui était en possession de Karne. Des domestiques mis à sa disposition le vêtirent des plus beaux habits et, s’il gardait toujours des menottes au poignet, il paraissait loin d’être le dernier des bagnards, une manière de plus pour Limoncello de théâtraliser l’événement pensa-t-il. Le jour du procès, le palais était rempli, les arcades de la salle du trône pullulaient de nobles chuchotant leur mépris pour sa personne. Au bout d’un long tapis de velours rouge se dressait le trône d’or massif de Limoncello qui, le sourire aux lèvres, saluait l’assistance de sa main tavelée. A ses côtés se tenaient, debout, la princesse Flora et le contre-amiral Karn, l’une belle dans ses brocards immaculés, l’autre terne et sévère dans sa tenue d’apparat.

Véritable mascarade, le procès défia la plus grotesque des comédies, avec des témoins fantoches, des scènes de huées du public harangué par Limoncello, tandis que Karne demeurait muet, et que les frères de Moka baissaient les yeux lorsque leurs regards se croisaient. Sans grande surprise, le verdict prononcé par le roi fut la mort. Moka serait décapité dans deux semaines, le temps d’organiser des funérailles nationales pour le prince Splitz, mort durant un âpre combat contre les révolutionnaires selon les journaux officiels. Morne, Moka entendait passer ses derniers instants sans contacts avec sa famille, et ce, pour éviter un ultime adieu déchirant. Tout espoir de fuite était compromis, il était derrière les barreaux, et rien ne pourrait l’en faire sortir, Limoncello ferait tout pour venger la mort de son fils et détruire les éléments subversifs de sa famille. Un soir, alors qu’il peinait à dormir, l’on toqua à la porte de sa cellule et un soldat de la Marine annonça le contre-amiral Karn. La moue boudeuse, comme à son habitude, Karn considéra longuement le jeune Moka avant de s’installer sur une chaise, en face du lit sur lequel il reposait. Sans un mot, il fouilla la poche de son veston et en sortit des clés. Libérant Moka de ses liens, il lui adressa la parole en ces termes, sur le ton de la confidence :

- Prince Moka, vous avez des gens. Vous êtes un meurtrier…mais vous avez aussi mis au jour une importante machination au sein de ce royaume que le devoir m’impose de protéger. Je ne peux pas vous couvrir ici éternellement, mais je peux au moins m’arranger pour que vous quittiez ce royaume le plus vite possible.

- Et comment je pourrais m’enfuir ? Limoncello a des yeux partout, répondit Moka, pleins d’appréhension.

- Avec un otage, vous pourriez être en position de force.

D’un claquement de doigt,  il ordonna au soldat qui l’accompagnait de partir et, quelques instants plutard, il introduisit un mystérieux inconnu encapuchonné. Relevant son capuchon, l’inconnu se révéla sous les traits gracieux de la princesse Flora qui, le regard triste, fit une révérence de la plus grande noblesse à l’adresse de son cousin. Moka, le cœur lourd, s’avança et baisa la main de la princesse avant de lui parler d’une voix implorante :

- Princesse Flora, vous ne devez pas m’aider, j’ai tué votre frère…

- Vous avez tué le monstre qui me servait de frère, répondit fébrilement Flora, avant de reprendre, et vous vous opposez à mon père qui ne voit que son propre bien avant celui du peuple.

A genoux, Moka baissa la tête en serrant les dents. Il trouvait insupportable le fait de menacer la vie d’une femme aussi fragile que Flora mais, il le savait, rien ne pouvait ébranler sa détermination. Il se tourna vers Karn qui, toujours assis, arborait un petit sourire en coin, le seul qu’il ait vu jusqu’alors.

- J’ai compris Karn, vous voulez que je prenne en otage la princesse, vous ferez ensuite mine de vous lancer à ma poursuite ?

- Exactement, vous vous arrêterez à une île dont je vous donnerai le Log Pose, vous déposerais alors la princesse avant de vous éclipser. Nous la récupérerons avant de retourner sur Whole Cake Island. Qu’en dites-vous ?

- Et bien, je ne vois pas d’objections, puisque ma tête est en jeu mais…je serai recherché comme un criminel ?

- Comme un criminel, dit Karn en branlant du chef.

- Si je puis me permettre, messieurs, nous devons nous hâter. Mon absence sera remarquée au palais, réplique la princesse Flora d’une voix menue.

Sans attendre plus longtemps, on organisa l’exfiltration de Moka et, en un rien de temps, il se retrouva sur un bateau, avec des hommes de la Marine déguisés en pirate et la princesse comme otage, alors que Totland entrait en état d’alerte et que Karn se lançait à ses trousses, comme prévu. Suivant les indications du Log Pose, le bateau arriva, au bout de quelques jours d’une navigation effrénée, au large d’une île en apparence déserte, mais au paysage enchanteur. Là, il fit ses adieux à la princesse Flora avant de repartir immédiatement pour la seconde étape de son périple : l’île des Hommes-Poissons. Laissé sur cette île par les hommes de la Marine, Moka s’efforça de trouver un navire en partance pour les Blues, aussi loin que possible d Totland, tout en se promettant de revenir se venger. Après moult recherches, il réussit à entrer en contact avec un contrebandier originaire de North Blue qui, dur à affaire, accepta de le prendre dans son bateau s’il travaillait pour lui. Non sans répugnance, Moka fut contraint d’accepter et, partant pour North Blue, commença sa nouvelle vie de contrebandier, une vie de criminel, une vie de pirate.


Test RP

Des plateaux garnis de sucreries, de gâteaux aux milles saveurs, tout ça servi avec un bon thé. Moka en rêvait toujours, il rêvait souvent, mais rêver était l’apanage des gens oisifs, et il n’était pas de ce bois-là. Se secouant vivement la tête pour sortir de ses songes, il empoigna la barre franche de son petit bateau et approcha à allure modérée de la côte. Assis, les bras croisés, l’air revêche, un natif de l’île qu’avait engagé le patron de Moka jetait des coups d’œil scrutateurs en direction des faibles lueurs que l’on pouvait observer sur la crique. Ce soir était un grand soir, l’affaire en cours allait rapporter assez d’argent pour que le jeune contrebandier puisse enfin dormir dans un vrai lit et goûter un repas chaud, loin du froid de la mer. Lui et son « nouvel ami » devaient acheminer une mystérieuse cargaison dans un port clandestin d’une île de North Blue soumise à un blocus strict par la Marine. Les rumeurs éparses qui arrivaient jusqu’aux oreilles de Moka évoquaient un coup d’Etat sur cet ancien bastion du Gouvernement Mondial. Certains accusaient un groupe de pirates, d’autres les armées révolutionnaires, mais le fait était que, loin de rester dans l’inaction, l’on avait dépêché des galions de la Marine afin de bloquer l’île. Ce cirque durait déjà depuis plusieurs mois et devant la détresse des populations, le chef de Moka avait décidé de maintenir un apport constant en produits de première nécessité, tout en fournissant aux dirigeants sécessionnistes de l’île armes, munitions, et produits rares.

Le temps était idéal pour se livrer à des opérations crapuleuses, la Lune était masquée par d’épais nuages, les silhouettes des galions se dessinaient comme des ombres colossales de monstres marins, et seules quelques clameurs lointaines venaient briser le silence du vent. Le navire de Moka, élancé, à faible tirant d’eau, et dont le mât unique portait des voiles noires comme un ciel nocturne, se faufilait entre les rochers traîtres et les immenses bâtiments de guerre encerclant l’île. Moka avait toujours aimé la navigation, et maniait comme personne les petits navires à voile que l’on utilisait pour flâner au large de Whol Cake Island, sa patrie chérie. Il se souvenait encore des éclats de rires de Napolitano alors qu’on repêchait Robusto qui, maladroit comme un manche, était tombé à l’eau, comme d’habitude. Revenant sur la plage, des serviteurs les attendaient, leur mère assise à une table servait du café au lait, et l’on profitait du paysage en devisant du monde. Le petit Macaronio courait sur le sable avec Flora, les précepteurs les poursuivant, scandalisés. Parfois, leur père venait à leur rencontre, vêtu de l’uniforme de l’armée royale et, ébouriffant les cheveux de Moka, lui enjoignait de jouer avec ses frères afin qu’il puisse traiter de choses sérieuses avec sa mère. C’était le bon temps, et cela manquait au petit prince qui, le regard mélancolique, guidait l’embarcation sur les eaux.

Comme pour briser le silence qui devenait pesant, Moka s’éclaircit un peu la gorge en toussotant puis, dans un murmure, s’adressa à son passager taciturne :

- Donc, vous êtes du coin, je me trompe ?

- Concentre-toi sur la barre l’nobliau, au lieu d’poser des questions idiotes, répliqua sèchement son interlocuteur.

Visiblement, il n’avait pas envie de parler et, sachant qu’il serait malséant d’insister, Moka se mua à nouveau dans un mutisme forcé. On approchait de la crique et, déviant un peu vers l’ouest, la barque s’avança, toujours plus proche du port clandestin qu’avaient établi les autochtones. Composés de gargotes de bois et de taules éclairées par de simples lampes à huile, les docks faisaient peine à voir. Stationnant le bateau contre un rebord de bois pourri et grouillant d’algues, Moka fit signe à son passager de décharger les caisses tandis qu’il allait annoncer son arrivée au commissaire du port. La démarche chaloupée, il se dirigea vers un petit bureau derrière lequel trônait un homme maigre, dégarni, et dont les vêtements crasseux déversaient dans l’air des relents de sel et de poisson. Tirant un billet scellé de sa poche, il le tendit mollement au commissaire qui le considéra un moment, méfiant :

- Vous v’nez pour la cargaison que l’patron a commandé ? dit-il, d’une voix rauque, grasse.

- Effectivement, je viens récupérer ma solde et le paiement, on fait comme d’habitude ?

- Ouaip, faut qu’vous alliez voir le Boss à l’auberge, y’sera sans doute accompagné des ‘ot, répondit le vieil homme.

Moka branla du chef et dépassa le bureau pour se rendre vers le lieu que l’auto-proclamé seigneur de l’île nommait « mon petit palais ». Très mystérieux et cachant aux yeux de tous ses réelles motivations, le Boss, comme on l’appelait dans le coin, était le genre d’hommes dénués de scrupules, sans état d’âme pour les faibles, et étranger aux compromis. Moka le haïssait, ce barbare sans éducation, prompt à la violence, lent au pardon. Il était clair que le peuple subissait sans cesse sa vindicte et ça, il ne pouvait le supporter. Cependant, maintenant qu’il était loin de son pays, Moka n’était plus personne, un anonyme au milieu d’une masse, un homme du commun travaillant dans la pègre pour manger et dormir au chaud. De la vie de prince, il avait découvert la vie d’errant, le fait de toujours devoir courir, poursuivi par les assassins envoyés par Limoncello, poursuivi par la Marine. Le plus dur avait été de vivre la pauvreté, et de faire l’expérience de la faim. Plusieurs fois, il lui était arrivé de changer de patron, les trahisons et les escroqueries étant légion dans cet univers de la piraterie. Par moments, il tombait sur des bonnes âmes idéalistes mais la réalité était qu’il y’avait plus de mauvais cœurs que de bons en ce monde. Poussant la porte de la taverne, la fumée émanant du grand feu lui fit plisser les yeux et il entra, la main droite tâtonnant la garde de son épée.

Occupé à besogner une serveuse, le Boss ne remarqua même pas Moka qui attendit un moment, les yeux en l’air pour s’épargner la vue d’un spectacle aussi répugnant. Daignant enfin abandonner la pauvre fille, il la lâcha brusquement et, avec un rire tonitruant, frappa la table de son énorme poing, demandant un pichet de bière. Au moment où l’on apporta enfin le breuvage tant désiré, il commanda deux verres et, sans regarder Moka, l’invita à prendre place à ses côtés. Détestant l’alcool, Moka savait néanmoins qu’il ne pouvait insulter son hôte en refusant de boire. Remplissant généreusement son verre, la Boss prit une gorgée, torcha sa bouche d’un revers de la main, et se laissa aller sur le dossier de son siège. Moins grossier, Moka se contenta d’une petite gorgée qui lui brûla tout de même la gorge : c’est qu’il n’était pas totalement familier avec les boissons du peuple et, sans hésitation, il aurait volontiers troqué son verre contre une bonne tasse de thé. D’un sourire amène, mais forcé, Moka s’efforça de flatter au mieux l’ego de ce pitoyable déchet humain :

- Boss, je suis heureux de savoir que vous vous portez à merveille ! Les affaires marchent bien, en ce moment, non ?

- Content de te voir Moka ! Et je suis d’autant plus heureux d’apprendre que tu as apporté ce que j’ai demandé à ton patron, c’est chic de ta part, s’exclama-t-il, avant de marquer une pause, le temps de finir sa coupe. T’sais, les affaires, en ce moment, avec ces enfoirés de la Marine…c’est pas top.

- Le blocus n’est pas incontournable très cher, vous le savez aussi bien que moi. Tant que vous collaborerez avec nous, je suis convaincu que tout ira bien, ajouta Moka.

- Sûrement, mais j’aurais besoin de temps pour rassembler la somme promise à ton patron.

- Vous rigolez, j’espère ? Mon patron ne négocie pas, vous avez signé un contrat qui vous oblige à respecter les délais de paiement…

- Je me torche avec votre contrat, je paierai quand j’aurai l’argent, c’est clair gamin ?

Derrière lui, deux brutes étaient sorties de l’ombre, et encadraient Moka de leur imposante stature. Le patron de Moka l’avait prévenu de cette éventualité, les criminels étaient de mauvais payeurs en général et, parfois, il fallait faire preuve d’une certaine force de persuasion. Sans broncher, Moka se leva, s’inclina devant le Boss et, au moment de tourner les talons, l’un des malabars censés l’intimider lui barra le passage, souriant de ses dents jaunies et cassées. Lui rendant son sourire, Moka jeta un dernier regard en direction du Boss puis, d’un coup de tête, envoya valser son vis-à-vis contre le mur avant de dégainer sa lame. Poussant un cri de fureur, l’autre brute se jeta sur lui, une cimeterre grossière dans la main et Moka, familier du combat à l’épée, esquiva un coup porté à son cou puis rendit la pareille à son adversaire, dont la tête alla rouler sous la table du Boss. Tout le monde s’était levé dans la salle et Moka rengaina son épée alors qu’épées et pistolets formaient un cercle autour de lui. Le regard assassin, le Boss le dévisageait puis commença à applaudir :

- T’es vraiment un sacré numéro toi. Je paierai, mais dégage de cette île, dit le Boss, les lèvres amincies comme des lames de rasoir.

- Content de voir que notre collaboration ne s’arrêtera pas là, soupira Moka, avant d’ajouter, et ma solde ?

- Dégage.

N’ayant d’autre choix que d’obtempérer, Moka se fit escorter jusqu’à son bateau et, sans attendre une minute de plus, prépara ses affaires et décida de retourner à vive allure au repère de son supérieur. Encore une fois, il allait devoir renoncer à sa solde et dormir le ventre vide, à même le sol. Saloperie de vie.



   
Informations IRL

• Prénom : Semyon
• Age : 21 ans
• Aime : les mangas, le sport (surtout l’escrime et la natation), écrire, lire, et un tas d’autres choses
• N'aime pas : les « ok » è__è
• Personnage préféré de One Piece : Randolph
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? Alors, en je ne sais pas trop quoi dire sur moi, mis à part que je suis plutôt sympa et facile à vivre ;D
• Fait du RP depuis : Hmm, je dirais 5/6 ans environ
• Disponibilité approximative : Les week-ends et durant les vacances en général.
• Comment avez-vous connu le forum ? Google, mon ami.


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Dernière édition par Moka Charlotte le Mer 31 Aoû 2016 - 20:52, édité 2 fois
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Hellou hellou !!

Je passe pour ton test RP qui est le suivant :

Tu es parti de ton île où tu avais absolument tout ce que tu désirais. Aujourd'hui tu es vivant, tu es pirate, mais tu es surtout complètement fauché. Raconte nous comment tu vis ce dépaysement total, et surtout comment est-ce que tu comptes accepter ta nouvelle situation.

Tu as 10 jours pour nous le rendre, tu peux changer si tu veux ! o/

Voilou !
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Hé petit rappel ! Il te reste jusqu'au 2 Septembre pour terminer ton test ! Smile

Voilou ! o/
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Coucou coucou ! Je passe pour ton premier avis !

Point forme :

Alors alors, niveau orthographe, grammaire et conjugaison c'est bien donc continue sur cette voie là.  Je n'ai pas relevé de point noir majeur ici. Toutefois peut être faire attention à aérer un peu plus tes paragraphes peut être. Ça ne se voit peut être pas mais parfois j'ai eu l'impression de lire en bloc. C'est sans doute le seul bémol que j'ai pu trouver, je vais vite passer au point fond !

Point fond :

Les descriptions sont de bonne facture, la psychologie de Moka semble relativement intéressante avec son problème qui le rend déchaîné. Quelque chose qu'il ne contrôle pas, un peu comme du Docteur Jekyll et Mr.Hyde qui peut rendre le RP très intéressant. Donc à voir comment tu exploites ça en RP, j'ai personnellement trouvé l'idée très bonne.

Au sujet de la bio :

Certains éléments de la biographie peuvent contenir des spoilers, notamment le premier chapitre.


Et pour cause, le premier chapitre est pour moi inutile. C'est un cours d'histoire sur l'île de Totland et Big Mom ainsi que sur les événements du manga. Donc, en plus d'être spoilers, j'ai trouvé qu'il n'apportait rien à ton récit. En quoi est-ce important de nous raconter ça ? Pour la Tea Party ? Tu as résumé dans ta description ce qu'avait causé les événements de la Tea Party, que ça avait laissé des stigmates irréversibles. Inutile d'aller plus loin et de nous écrire ce chapitre, personne ne se fait spoiler et on garde des éléments que tu as déjà posé quitte à redécrire brièvement plus loin ce que cause ces stigmates. Donc pour moi ce chapitre ne sert pas à grand chose et on aurait pu s'en passer.

Et c'est un peu dommage ce premier chapitre parce qu'on aurait pu se contenter des trois autres qui, quant à eux, étaient bien plus plaisants à lire et innovent tout en gardant les bases du manga sur l'île de Totland et tout le délire des sucreries. Je n'ai d'ailleurs rien trouvé à redire sur l'ensemble de ces paragraphes, ils ne comportent pas d'incohérence majeure.
Je vais passer au test RP.

Au sujet du test RP :

Si je t'ai donné ce test c'était pour voir un peu comment tu jouais ton personnage et pousser un peu l'introspection, tu as passé plus de temps à décrire que jouer dans ta bio. (Ce n'est pas un mauvais point je précise, c'est d'ailleurs plutôt logique).

J'ai trouvé le test plus intéressant que ta biographie d'ailleurs. Tu as très bien remanié la consigne que je t'avais donné pour l'adapter à ta sauce donc pour moi tu as bien réussi ce test. Je vois pas ce que je pourrais ajouter. XD
Si, peut être faire interagir Moka un peu plus avec les PNJs que tu met en scène, ça pourrait être intéressant. Sinon tout est bon.

Conclusion :

Doooonc. Pour conclure, j'ai trouvé que ton personnage était globalement réussi. Tu sais bien écrire, ça se voit. Ceci dit, attention parfois à ne pas raconter des choses qui n'ont pas lieu d'être ou qui sont inutiles. Je parle bien entendu de ton premier chapitre de bio qui n'apportait pas vraiment grand chose au récit vu qu'on avait déjà connaissance des marques laissées par la Tea Party.
Aussi, peut être te détacher un peu de la description pour, par moment, faire de l'introspection avec ton personnage seul et le pousser à interagir plus avec les autres.

Je vais tabler sur : 700 D.

Voilou ! Ton deuxième avis arrivera bientôt !! o/
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Salut Moka.
Je ne passe pas pour te donner une seconde note mais pour te demander de revoir certaines parties de ta pres'.

Pris par le temps (César avait un délai de deux semaines pour fabriquer la drogue, sous peine de mort), le scientifique confectionna un produit médiocre, espérant de tout cœur qu’il marcherait. De son côté, Luffy fut capturé par Charlotte Cracker, l’un des fils de Big Mom, et emmené dans une geôle de Sweet City.  Comme prévu, la Tea Party se déroula, force de chants, de musiques, et de rires. Perospero, sous les ordres de sa mère, servit la drogue de César lors du banquet, ce qui fut une erreur fatale. En quelques instants, les invités, membres de la famille Charlotte ou non, se tordirent de douleur, leurs corps s’allongeant de façon chaotique, et la musique cessa, sous les yeux ébahis des jeunes mariés qui saisirent l’occasion pour s’enfuir (non sans avoir libéré Luffy et ses amis). Ceux qui avaient survécu à ces transformations physiques devinrent comme fous, s’entre-tuant dans un bain de sang et de rires : l’Empire de Big Mom s’écroulait de lui-même. Résistant à la drogue mais paniqué, Perospero fila hors de la capitale pour aller rejoindre son épouse dans le but de la mettre à l’abri de la folie de sa famille.

Durant plusieurs semaines, Totland fut mis à feu et à sang dans des luttes fratricides sans merci, si bien que la Marine saisit l’occasion de l’affaiblissement de Big Mom pour intervenir et prendre le contrôle de l’archipel au nom du Gouvernement Mondial. Au cours des affrontements, Big Mom et nombre de ses enfants trouvèrent la mort, mais l’ordre fut rétabli et le pavillon de la yonkou brûlé.

A enlever.
Ce n'est pas ton histoire ici. Et ce n'est pas non plus du spoiler, tu inventes une fin et nous ne sommes pas raccord avec ça. A moins que tu ne sois Oda, tu ne peux pas certifier que ça se passera comme tel et notre politique c'est d'être plutôt vague les PNJ importants d'il y a un siècle.
Le plus important à retenir c'est que Perospero est devenu roi de Totland. Ce qui s'est passé avant, nous importe peu, tu n'auras qu'à mentionner "la décadence du royaume de Big Mom" sans en citer les causes.

En cette année 1625, le chef de la Marine sur Totland était le vice-amiral Karn, un homme réputé juste et incorruptible, mais aux méthodes brutales.

Ils sont douze sur le forum à être des vices. Et aucun ne portait ce nom en 1625. Si c'était un individu d'il y a cent ans, on aurait laissé couler mais ça date de deux ans, donc tu es prié de modifier son grade. Contre-amiral au moins.

Voilà pour les incohérences.
Et je rappelle :

Myo a écrit:Et pour cause, le premier chapitre est pour moi inutile. C'est un cours d'histoire sur l'île de Totland et Big Mom ainsi que sur les événements du manga. Donc, en plus d'être spoilers, j'ai trouvé qu'il n'apportait rien à ton récit. En quoi est-ce important de nous raconter ça ? Pour la Tea Party ? Tu as résumé dans ta description ce qu'avait causé les événements de la Tea Party, que ça avait laissé des stigmates irréversibles. Inutile d'aller plus loin et de nous écrire ce chapitre, personne ne se fait spoiler et on garde des éléments que tu as déjà posé quitte à redécrire brièvement plus loin ce que cause ces stigmates. Donc pour moi ce chapitre ne sert pas à grand chose et on aurait pu s'en passer.

Mon passage n'est pas une contre-validation, Myo a bien spécifié que ces parties étaient caduques.
Mais nous préférons que tu les enlèves avant une seconde note.

Merci bien.
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Je file faire les modifications nécessaires ! Tout sera fin prêt demain normalement.
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Modifications effectuées finalement ;3
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Hoy ! Et me voilà, enfin, pour le second avis.

D'abord, un commentaire général sur l'ensemble de la fiche, c'est plutôt très bon, relativement cohérent étant donné les puissances que tu impliques tout au long de la biographie, et y a vraiment très peu de fautes, c'est cool.

J'suis juste un peu déçu par le test Rp. Tu nous mets une ambiance sympa, avec des personnages qui pourraient mériter d'être un peu plus développés et tu nous conclus ça en trois lignes. C'est un peu rapide comme fin. C'est un reproche que j'ai souvent à faire, mais une fin, si c'est un minimum travaillé, c'est mieux. Là, on a un combat rapidement exécuté et puis... Et puis non, c'est la fin du Rp. Alors oui, ce n'est qu'un test Rp, donc faut pas trop se formaliser, mais quand même, un chouïa déçu.

Bref, j'vais pas aller chercher plus loin dans mon avis et te valider à 700 Dorikis.

Pluche et bon jeu o/
  • https://www.onepiece-requiem.net/t11858-tout-ce-qu-il-faut-savoir
  • https://www.onepiece-requiem.net/t11736-rest-in-peace