Nous sommes partit en milieu d'après midi, le temps en notre faveur, les hommes sont heureux. Même si les préparatifs ont été longs et fatiguant, l'équipage a vite récupéré de l'énergie et du moral une fois les flots retrouvés. Nous partageons tous ce même sentiment à l'heure actuel, l'ivresse de l'aventure. Plusieurs hommes chantent, de la salle des machines au pont supérieur, en passant par les dortoirs et le réfectoire. La bonne humeur circule partout, enfin peut être pas dans les veines de Brelyna. La blonde n'avait toujours pas parlée depuis son réveil et pas moyen de savoir ce qu'elle a fait de ma veste. Heureusement que la chemise, cravate, ça m'va à ravir. Classe en toute circonstance.
Alors que je fixe l'horizon debout en haut de la cabine de vigie, Ysolda me rejoint en passant par la trappe d'entrée, on a suffisamment la place pour tenir à quatre là dedans alors son énorme cape/manteau en fourrure de me gratte ma les narines.
« Ce navire est fabuleux, l'ennemi ne s'attendra pas à être poursuivi et rattrapé par un engin de cette taille. Avec l'absence de mat et les éléments de la structure en acier, le Roi des mers se fond quasiment dans son environnement, seul la Lune et le Soleil peuvent nous trahir.
- Tu as déjà pensée à tout hein ?! Ah'ah. J'suis bien content de t'avoir à mes côtés.
- Hé'hé. Je suis bien contente que ta tante t'ai amené à Armada.
- Remercie Red aussi alors, c'est lui qui m'a donné la Vivre Card.
- Alors remercions les en faisant couler le sang de leurs ennemis.
- Ouais faisons ça ! Je te gérer le plan d'attaque pour celui qui vient, je me contenterai d'aller en première ligne.
- On fait comme ça alors. J'ai un bon pré-sentiment pour ce soir, nous allons peut être éviter le sang. Dans nos rangs en tout cas. Ha'ha'.
- Bwah'ah'ah. Mets les hommes les plus frais de service, que ceux qui sont là depuis se matin aillent se coucher.
- Déjà fait capitaine. Il ne nous manques plus qu'une cible.
- Parfait. Que tout l'monde soit prêt le moment venu. Le soleil se couche, on va commencer par tester la loyauté de la Lune. Dis à Roger qu'il peut reprendre son poste ici, j'ai fini. J'vais aller manger quelque pomme. »
On descend tout les deux et nous arrivons à l'intérieur du navire, et non sur le pont comme sur les navires standards, nous partons chacun d'un côté du couloir. Ce soir, si Gol D.Roger est avec nous, l'occasion de tester le nouveau Roi des mers peut arriver.
La nuit tombe et rien ne se passe, le calme plat, seul dans ma cabine je dévore ma dixième pomme. Allongé sur mon lit, je me demande à quoi peut bien ressembler le One Piece. Cette discussion avec Raven ce matin a réanimé la flamme en moi, ce trésor m'obsède, il doit m'appartenir !
Soudain la porte s'ouvre brutalement, La Douce entre presque simultanément tout en me lançant ma veste.
« Capitaine ! Navire en vu ! Ça va chier !
- Tu reparles ?
- Je.. euh. Oui. Allez, on va s'taper Adell~ !
- T'es maligne.
- Mais quoiii !
- Oublies ah'ah. Allons botter des culs. »
Ayant déjà posé mon manteau de capitaine sur les épaules, je passe à côté de la blonde et me dirige sur le pont. Sans oublier de sourire devant sa face rougie par la gène.
Ysolda et déjà au côté de Roger, la rouquine observe à l'avant avec une longue vue. Elle a l'air déçu mais pas trop, comme si on pouvait faire mieux. Le suspense et insupportable, avant que je puisse poser une question, Brelyna débarque à ma suite et lance :
« Alors ! On tape sur qui cette fois ?!
- Un sloop de la Trans'.
- Un sloop ?!
- Mais c'est à chier ! Passes la longue vue... Mais... C'est tout petit, on peut pas l'embrocher !
- Je propose qu'on l'aborde par derrière, il ne peut pas nous échapper et sûrement moins causer des dégâts sur le Roi des mers.
- Fais comme tu l'sens ! C'est toi qui décide cette fois.
- Alors c'est partit mon kiki ! »
Le départ et lancé, la vice capitaine hurle des ordres à tout va alors qu'elle s'en va tenir la barre, sa fille s'assure que personne ne glande. Il est sûrement déjà trop tard pour l'ennemi, nous sommes plus rapide que n'importe quel vaisseau ! Vos mats de font pas le poids face à nos hélices ! Je saute par dessus bord et m'assois sur un des canons, attendant qu'on dépasse le sloop. Voilà, encore quelque mètre !
Des visages terrorisés, des hommes et des femmes qui courraient dans tout les sens, c'est ce que je remarque en premier. Ils ne sont pas nombreux à être armés, sont ils complètement stupide ou est-ce qu'ils nous prennent pour des clowns ? NOUS les grands pirates de Grand Line ! Dans la foule, j'aperçois une femme qui nous fixe, sans bouger, appuyée de ses deux mains sur le bastingage. Elle, elle sait ce qui arrive.
« Oi les touristes ! »
Que j'lance à destination de mes victimes alors qu'au même moment, plusieurs grappins attrape le sloop de la Translinéenne. Un flot d'homme en noir, floqué d'un R rouge, se déverse sur le navire et je décide de les rejoindre à mon tour.
Le silence est pesant, l'équipage de la société de transport n'ose pas attaquer, elle est en infériorité numérique et prise totalement au dépourvu. Peu à peu mes nakamas, fortement aidé de Brelyna qui terrorise tout ceux qu'elle croise, coince tout le monde contre un des bastingage du bateau. Plus aucune issue. Les matelots du Roi Rouge s'écartent pour le laisser passer, la mélodie de mes pas fait taire tout les pleures, tout les bruits.
J'apparais devant la foule de civils, gardes et je ne sais quoi d'autre. Le premier me tient en joue alors, je place mon doigt doucement dans le canon de son arme puis, je le fais exploser.
« Vous pensiez qu'une vingtaine de guignols armés d'épées et de pistolets suffisait ? Réellement ? Vous vous sur-estimez, ou vous nous prenez vraiment, vraiment, a la légère.
Et vous bande de bourges débiles. Vous les avez cru ? Bwah'ah'ah. La Translinéenne sur Grand Line c'est sans danger... Faite place au tourisme ! Désolé les amis mais le voyage va coûter plus cher que prévu. »
Je marque une pause et fais les cents pas devant l'attroupement d'otage. Rien d'utile à première vue. Je ne vois plus la donzelle de tout à l'heure. Dommage.
« En temps normal, on demande au vaincu de choisir entre la planche ou de prêter allégeance au vainqueur, mais j'vois que des branleurs inutiles ici. Du coup, on va passer au guichet directement messieurs dames. Brelyna, à toi de jouer. »
Ricanant comme une folle furieuse, la blondinette s'approche en tapotant d'une main l'une de ses haches. Pendant se temps là, sa mère envoie des hommes fouiller les cales pour récupérer tout ce qui est utile.
« Y'a personne qu'a des couilles ici ? Vous allez vous laisser faire sans broncher ?
- Va ta faire fou.. sbeuuuurk !
- Restes poli toi putain ! »
Balance Brelyna à la tronche du mec rebelle, en même temps que sa hache.
« Bon bah, ils payent et on s'en débarrasse. Gardez moi l'navigateur. »