Trois navires, deux grands et un moyen qui ont pourtant la même particularité, n'avoir que des femmes à leurs bords. J'ai dû temporairement stopper l'aménagement de petite maison à bord du Rōzen Meiden ,ma main encore bandée se remet à peine de ma tentative désespérée à Asterion. Un échec de plus, comme l'avait était mon commandement sur place. Nous allons rejoindre notre prochaine affectation, le vent est dans notre dos, la météo est clémente également. Est-ce que ce sera la meilleure nouvelle de la journée ? On verra ça quand on aura rejoint la flotte du contre-amiral. Les trois navires sont en formation malgré le fait que cela ressemble décidément plus à une sorte d'escorte civile ou un amas de navires divers qu'a une formation sérieuse.
Les jours ont été long et se sont tous ressemblé, j'ai pris le coup et j'apprécie de m'occuper des recrus principalement. D'un côté, j'essaye avec un peu de mal de jouer le bâton en étant sévère, avec relativement peu d'efficacité et les pauses au salon de thé plus ou moins improvisé sont une des carottes à bord de mon navire... Enfin, celui sous mon commandement direct, mais c'est un point de détail. Des journées d'exercices, de manœuvres diverses et d'amélioration physique, mais pas que, aussi s'assurer qu'elle comprennent ce qu'est la marine, qu'elles soient prêtent à protéger et servir. On a eu des pertes et on en aura encore, j'ai eu tout le temps de pleurer à Astérion, maintenant je vais de l'avant et laisse un sourire sur mon visage, elles savaient ce qu'elles faisaient, ils savaient aussi dans quoi ils se sont engagés.
C'est au milieu de ce train de vie quotidienne que finalement, on nous annonce que la flotte que l'on rejoint est en vue. Comme prévu, on se prépare pour le salut, le garde-à-vous de masse en position et en rang sur le côté du navire. Les signaux s'échangent, les vitesses sont adaptées et finalement on les voit et... Par la barbe de mon père, qu'est-ce que c'est que ça ?! Mon sourcil droit se lève tellement haut en voyant ce qu'on approche qu'il a bien failli se décrocher pour flotter au-dessus de ma tête. Je ne suis pas la seule à penser cela et encore moins celle qui cache le moins sa surprise. En face de nous c'est un mélange grossier et décadent d'hommes dans des tenues plus ou moins improbables mélangeant allègrement des tenues civiles et des parties d'uniforme trouée et rapiécée. C'est la division clownesque ? Ils ont eu un problème de matériel ? Une infestation de mites géantes et de gnomes voleurs de slips ?
Évidemment, inutile de préciser que de leurs côtés aucun effort n'a été fait pour montrer son respect, ou même un semblant d'ordre. Si encore ça avait était une division de vétéran, cela serait presque pardonnable, mais ce n'est absolument pas le cas. Je ne ferais pas de réflexion sur l'alcool, ça serait hypocrite, mais si un seul ose venir taper dans mes tonneaux je le ferai dégager aussi sec d'une pichenette et quand celle-ci vient d'une femme de presque treize mètres de haut, c'est à prendre au sérieux.
"Qu'est-ce que c'est que ces guignols ?"
Pendant qu'un semblant d'ordre se fait au niveau du cuirassé, je ne peux que constater la dérive qui existe de notre côté, pendant que les huiles doivent se serrer les mains, de notre côté on a un amas de boulets qui essayent de s'inviter à bord. On a un tas de clichés plus ou moins mélangés les uns aux autres, du soiffard au macho en passant par... Est-ce qu'il vient de mettre la main aux fesses d'une de MES marines ? Je lui lance un regard mauvais, il se met à rire et recommence en prenant bien le temps de lui palper le fessier pour me provoquer. Je commence à bouillonner, finalement son supérieur le prend par l’épaule et le tir en arrière avant que mon esprit ne s'échauffe suffisamment pour que je pense à faire quelque chose qu'on regretterait tous les deux. Enfin presque, je regarde l'un des rare à arborer encore son manteau d'officier sur ce navire, malgré son torse nu et un pantalon trois quarts dignes d'un... D'un pirate oui !
"Je vais être clair, vos hommes ne sont pas bienvenus à bord. Si un seul s'avise encore de venir sans mon autorisation, surtout pour harceler une de mes subordonnées, je le ferai partir avec perte et fracas."
Bien sûr, si j'avais le visage qui va avec ses propos, j'aurais eu de l'autorité, mais ce n'est pas le cas. Par contre, les demoiselles suivent avec bonheur mes consignes qui sont d'interdire nos vis a vis à bord ou d'entrer en contact avec eux, les lâchés de vomi ou les regards salaces ayant certainement bien aide à leur donnée envie de laisser une certaine distance entre nous. Par contre, si un officier qui m'est supérieur invalide celle-ci, je ne sais pas dans combien de temps tout ceci va dégénérer, mais cela risque d'être trop rapide pour que cela soit contrôlable. Je commence déjà à organiser des patrouilles pour ce soir, heureusement pour le moment elles dorment pour la plupart dans des dortoirs, cela limitera la casse s'ils viennent jouer pendant la nuit, mais pour assurer le coup je les ferais se mouvoir par escouade, même pour simplement aller prendre une collation ou aller aux toilettes. Ce sont des animaux, pas des hommes et encore moins des militaires. Décidément on commence à avoir la désagréable habitude de croiser la lie de la fonction et ça ne me plaît toujours pas.
Il y aura toujours des cas particuliers, des hommes et des femmes qui dérogent un peu aux règles et dans certains cas ça reste acceptable en général, c'est exceptionnel. Mais ici j'ai l'impression d'être tombé dans la poubelle de la marine, est-ce qu'ils ont regroupé tous les cas sociaux de chez nous ici ? Malheureusement, si c'était le cas ça voudrait dire qu'il n'y a pas d'autre cas semblable, mais plus discret, car, isolé ailleurs. Dans un sens je me dois de les remercier intérieurement, en ne faisant même pas semblant de se tenir bien, je sais tout de suite que je dois prendre des mesures, aucune de nos sœurs tous navires confondus ne sera victime d'un de ces satyres, je m'en assurerai personnellement.
Les jours ont été long et se sont tous ressemblé, j'ai pris le coup et j'apprécie de m'occuper des recrus principalement. D'un côté, j'essaye avec un peu de mal de jouer le bâton en étant sévère, avec relativement peu d'efficacité et les pauses au salon de thé plus ou moins improvisé sont une des carottes à bord de mon navire... Enfin, celui sous mon commandement direct, mais c'est un point de détail. Des journées d'exercices, de manœuvres diverses et d'amélioration physique, mais pas que, aussi s'assurer qu'elle comprennent ce qu'est la marine, qu'elles soient prêtent à protéger et servir. On a eu des pertes et on en aura encore, j'ai eu tout le temps de pleurer à Astérion, maintenant je vais de l'avant et laisse un sourire sur mon visage, elles savaient ce qu'elles faisaient, ils savaient aussi dans quoi ils se sont engagés.
C'est au milieu de ce train de vie quotidienne que finalement, on nous annonce que la flotte que l'on rejoint est en vue. Comme prévu, on se prépare pour le salut, le garde-à-vous de masse en position et en rang sur le côté du navire. Les signaux s'échangent, les vitesses sont adaptées et finalement on les voit et... Par la barbe de mon père, qu'est-ce que c'est que ça ?! Mon sourcil droit se lève tellement haut en voyant ce qu'on approche qu'il a bien failli se décrocher pour flotter au-dessus de ma tête. Je ne suis pas la seule à penser cela et encore moins celle qui cache le moins sa surprise. En face de nous c'est un mélange grossier et décadent d'hommes dans des tenues plus ou moins improbables mélangeant allègrement des tenues civiles et des parties d'uniforme trouée et rapiécée. C'est la division clownesque ? Ils ont eu un problème de matériel ? Une infestation de mites géantes et de gnomes voleurs de slips ?
Évidemment, inutile de préciser que de leurs côtés aucun effort n'a été fait pour montrer son respect, ou même un semblant d'ordre. Si encore ça avait était une division de vétéran, cela serait presque pardonnable, mais ce n'est absolument pas le cas. Je ne ferais pas de réflexion sur l'alcool, ça serait hypocrite, mais si un seul ose venir taper dans mes tonneaux je le ferai dégager aussi sec d'une pichenette et quand celle-ci vient d'une femme de presque treize mètres de haut, c'est à prendre au sérieux.
"Qu'est-ce que c'est que ces guignols ?"
Pendant qu'un semblant d'ordre se fait au niveau du cuirassé, je ne peux que constater la dérive qui existe de notre côté, pendant que les huiles doivent se serrer les mains, de notre côté on a un amas de boulets qui essayent de s'inviter à bord. On a un tas de clichés plus ou moins mélangés les uns aux autres, du soiffard au macho en passant par... Est-ce qu'il vient de mettre la main aux fesses d'une de MES marines ? Je lui lance un regard mauvais, il se met à rire et recommence en prenant bien le temps de lui palper le fessier pour me provoquer. Je commence à bouillonner, finalement son supérieur le prend par l’épaule et le tir en arrière avant que mon esprit ne s'échauffe suffisamment pour que je pense à faire quelque chose qu'on regretterait tous les deux. Enfin presque, je regarde l'un des rare à arborer encore son manteau d'officier sur ce navire, malgré son torse nu et un pantalon trois quarts dignes d'un... D'un pirate oui !
"Je vais être clair, vos hommes ne sont pas bienvenus à bord. Si un seul s'avise encore de venir sans mon autorisation, surtout pour harceler une de mes subordonnées, je le ferai partir avec perte et fracas."
Bien sûr, si j'avais le visage qui va avec ses propos, j'aurais eu de l'autorité, mais ce n'est pas le cas. Par contre, les demoiselles suivent avec bonheur mes consignes qui sont d'interdire nos vis a vis à bord ou d'entrer en contact avec eux, les lâchés de vomi ou les regards salaces ayant certainement bien aide à leur donnée envie de laisser une certaine distance entre nous. Par contre, si un officier qui m'est supérieur invalide celle-ci, je ne sais pas dans combien de temps tout ceci va dégénérer, mais cela risque d'être trop rapide pour que cela soit contrôlable. Je commence déjà à organiser des patrouilles pour ce soir, heureusement pour le moment elles dorment pour la plupart dans des dortoirs, cela limitera la casse s'ils viennent jouer pendant la nuit, mais pour assurer le coup je les ferais se mouvoir par escouade, même pour simplement aller prendre une collation ou aller aux toilettes. Ce sont des animaux, pas des hommes et encore moins des militaires. Décidément on commence à avoir la désagréable habitude de croiser la lie de la fonction et ça ne me plaît toujours pas.
Il y aura toujours des cas particuliers, des hommes et des femmes qui dérogent un peu aux règles et dans certains cas ça reste acceptable en général, c'est exceptionnel. Mais ici j'ai l'impression d'être tombé dans la poubelle de la marine, est-ce qu'ils ont regroupé tous les cas sociaux de chez nous ici ? Malheureusement, si c'était le cas ça voudrait dire qu'il n'y a pas d'autre cas semblable, mais plus discret, car, isolé ailleurs. Dans un sens je me dois de les remercier intérieurement, en ne faisant même pas semblant de se tenir bien, je sais tout de suite que je dois prendre des mesures, aucune de nos sœurs tous navires confondus ne sera victime d'un de ces satyres, je m'en assurerai personnellement.
Dernière édition par Ai Konshō le Lun 29 Aoû 2016 - 12:36, édité 1 fois