Si mon corps tremble, ce n'est pas seulement à cause de l'eau froide en cette sombre nuit ni de la douleur qui parcourt ma main après avoir trop joué avec mon fusil pour faire reculer les hommes de Nielson... Non, j'ai été forcée d'abandonner des innocentes qui avaient besoin d'aide. À quoi bon vouloir protéger et servir si on ne peut même pas assurer la protection des nôtres, alors celle des civils ? Mais, les ordres ont les ordres. La Commodore à raison, j'ai déjà la chance de ne pas être devant une cour martiale ou de finir devant par la suite. Évidemment, je n'aurais jamais tiré sur des marins, ce n'était que de l'intimidation, mais de la même manière que rien ne prouvait qu'ils en étaient, rien ne peut assurer que je n'aurais jamais franchi la ligne de non-retour
Une opération sans nom, au couvert de l'astre lunaire pour aller débusquer un repaire de pirates. C'est un peu normal pour des marins, peut-être que c'est un peu moins habituel de devoir autant jouer la discrétion. Mais en même temps, je n'ai pas non plus envie de me faire bombarder par des canons dans une position surélevée ou de me retrouver encerclé dans un lieu inconnu. Mais j'ai surtout encore moins envie de me retrouver à devoir laisser les hommes de Nielson assurer nos arrières, alors qu'ils seraient plus prompts à nous les palper qu'à nous les sauver. Je ne suis pas la seule à penser cela, c'est certainement pour cela qu'il n'y a pas eu de problème à nous faire accepter cette mission qui est disons le, dans un cadre très particulier autant dans ce qui se déroule que dans la manière de mettre cela à exécution.
Je suis dans cette sorte de tenue de plongées aux couleurs criardes, alors que les filles me suivent en canots. J'essaye de faire le moins de bruit possible, mais forcément la nage d'une géante... C'est par chuchotement qu'on discute entre nous.
"On a de la chance qu'ils ne nous aient pas déjà repérée..."
"C'est difficile de nager silencieusement."
Alors que je lui dis ça, je croise les bras et... ... ... Je viens à peine de me rendre compte que j'ai pied, pas de beaucoup, et j'ai de l'eau jusqu'au menton, mais c'est le cas.
"Oui bon forcement comme ça, c'est plus simple..."
Du coup, je fais faire s'attacher les canots entre eux puis les tracte, mais à pas de loup, si je m'enfonce dans le sable en emportant les embarcations, j'aurais l'air fin tient. Au moins, ça me fera de l'exercice, ce n'est pas que, mais je l'ai déjà dit, mais il fait froid scrogneugneux ! J'espère que notre guide ne va pas nous faire poiroter sur la plage. D'ailleurs en parlant de ça, je me rends compte que j'ai le haut de la poitrine hors de l'eau, petit à petit je sors ainsi en approchant de la terre ferme. Finalement, c'est sans encombre que nous atteignons la plage, mais ce n'est pas la partie difficile de toute manière. Sur plus, je me rends compte qu'il y a un homme et ses effluves arrive à aller jusqu'à mon nez, c'est qu'il doit vraiment empester le bougre.
"M'enfin la grande. Z'avez s'qui faut ?"
"Pardon ?"
"bah les affaires et mon p'tit t'avance."
"..."
"Oui, tenez, c'est dans cette mallette !"
bien sûr, j'aurais était surprise qu'elle ne soit pas pleine de vigueur et remplie d'engouement pour si peu, la pauvre n'a pas la vie facile. Enfin ça me rassure, elle me semblait particulièrement fade dernièrement, à moins qu'elle ne fasse semblant pour nous rassurer ? Allez savoir. En tout cas, on lui donne son argent et il sort d'une poche, avec quelques déchets, quelques appeaux... À quoi peuvent bien servir des appeaux quand on essaye de passer discrètement dans une île qui d'après ce qu'on me la dit est plus qu'hostile ?!
"S'tu veux pas t'faire mouflet l'derière, faut avoir son sifflet."
Mouflet ? Il est ivre c'est ça ? En tout cas, je n'ai pas mon mot à dire, c'est Vasilieva qui est à la tête de notre expédition.
Une opération sans nom, au couvert de l'astre lunaire pour aller débusquer un repaire de pirates. C'est un peu normal pour des marins, peut-être que c'est un peu moins habituel de devoir autant jouer la discrétion. Mais en même temps, je n'ai pas non plus envie de me faire bombarder par des canons dans une position surélevée ou de me retrouver encerclé dans un lieu inconnu. Mais j'ai surtout encore moins envie de me retrouver à devoir laisser les hommes de Nielson assurer nos arrières, alors qu'ils seraient plus prompts à nous les palper qu'à nous les sauver. Je ne suis pas la seule à penser cela, c'est certainement pour cela qu'il n'y a pas eu de problème à nous faire accepter cette mission qui est disons le, dans un cadre très particulier autant dans ce qui se déroule que dans la manière de mettre cela à exécution.
Je suis dans cette sorte de tenue de plongées aux couleurs criardes, alors que les filles me suivent en canots. J'essaye de faire le moins de bruit possible, mais forcément la nage d'une géante... C'est par chuchotement qu'on discute entre nous.
"On a de la chance qu'ils ne nous aient pas déjà repérée..."
"C'est difficile de nager silencieusement."
Alors que je lui dis ça, je croise les bras et... ... ... Je viens à peine de me rendre compte que j'ai pied, pas de beaucoup, et j'ai de l'eau jusqu'au menton, mais c'est le cas.
"Oui bon forcement comme ça, c'est plus simple..."
Du coup, je fais faire s'attacher les canots entre eux puis les tracte, mais à pas de loup, si je m'enfonce dans le sable en emportant les embarcations, j'aurais l'air fin tient. Au moins, ça me fera de l'exercice, ce n'est pas que, mais je l'ai déjà dit, mais il fait froid scrogneugneux ! J'espère que notre guide ne va pas nous faire poiroter sur la plage. D'ailleurs en parlant de ça, je me rends compte que j'ai le haut de la poitrine hors de l'eau, petit à petit je sors ainsi en approchant de la terre ferme. Finalement, c'est sans encombre que nous atteignons la plage, mais ce n'est pas la partie difficile de toute manière. Sur plus, je me rends compte qu'il y a un homme et ses effluves arrive à aller jusqu'à mon nez, c'est qu'il doit vraiment empester le bougre.
"M'enfin la grande. Z'avez s'qui faut ?"
"Pardon ?"
"bah les affaires et mon p'tit t'avance."
"..."
"Oui, tenez, c'est dans cette mallette !"
bien sûr, j'aurais était surprise qu'elle ne soit pas pleine de vigueur et remplie d'engouement pour si peu, la pauvre n'a pas la vie facile. Enfin ça me rassure, elle me semblait particulièrement fade dernièrement, à moins qu'elle ne fasse semblant pour nous rassurer ? Allez savoir. En tout cas, on lui donne son argent et il sort d'une poche, avec quelques déchets, quelques appeaux... À quoi peuvent bien servir des appeaux quand on essaye de passer discrètement dans une île qui d'après ce qu'on me la dit est plus qu'hostile ?!
"S'tu veux pas t'faire mouflet l'derière, faut avoir son sifflet."
Mouflet ? Il est ivre c'est ça ? En tout cas, je n'ai pas mon mot à dire, c'est Vasilieva qui est à la tête de notre expédition.