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Blue, le fuyard sympa de la révo

William « Blue » Carpenter
clint_eastwood_by_nin_jah-504540c.jpgPseudonyme : Blue, le fuyard, Bullet Will ou plus sobrement Will
Age : 28 ans
Sexe : un homme tout ce qu’il y a de plus vrai
Race : humain

Métier : fuyard
Groupe : révolutionnaire

But : devenir assez fort pour se battre et arrêter de fuir, sinon fuir

Équipement : un colt, un couteau de chasse, quelques cigares et une fiole de whisky vide

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? oui
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Lilou

Codes du règlement :


Description Physique
« Will est un bon gars. » C’est l’une des inscriptions que l’on peut lire en s’approchant assez près de sa veste en cuir, gravée à son effigie par l’un des nombreux hommes que le fuyard a fait suer dans sa vie. C’est un peu la petite spécificité de Will : aider à faire passer ses ennemis à la postérité avant qu’ils ne rendent l’âme. Car Will est un bon gars, en effet. Il pense aux autres avant de penser à lui, il sait faire preuve de compassion et d’empathie. Mais pas trop non plus, quand même, faut pas exagérer. En tout cas, c’est ce qui a fini par le faire passer révolutionnaire.

Dans l’idée, le renégat en possédait déjà l’habit qui l’a fait devenir moine. Une tronche trop commode, soupçonneuse, une fâcheuse tendance à garder sa gueule fermée en permanence et à garder les secrets. Même quand on lui demande de l’ouvrir. Une gueule sympathique d’ailleurs, un peu sale, un peu barbue. Un style négligé qui lui plait bien, car grosso modo Will s’en fout de son apparence. Et c’est bien ce qui lui a valu ses premiers écarts lorsqu’il s’est inscrit dans la Marine.

Généralement, cette même gueule est accompagnée d’un chapeau à bords plats, typiques de ceux que l’on peut retrouver chez pas mal de Chasseurs de Primes. Et dans des îles où le soleil tape fort, comme par exemple Inu Town. Pourtant le bonhomme est pas spécialement originaire d’une île estivale. Lui-même ne sait plus trop. Quand on lui demande, il donne un nom d’île au pif car au final, il a bien raison : tout le monde s’en fout.

Outre cette tronche de bouseux et son chapeau louche, le gaillard aime porter des vestes épaisses qui sortent un peu du commun. Du bon cuir odorant que l’on peut sentir à plusieurs mètres. Cuir de vache, cuir de veau, cuir de buffle ou de taureau. Des vestes auxquelles il faut parfois rajouter des accessoires superflus, comme des ponchos aux couleurs assez ternes, délavées à cause de leurs utilisations trop récurrentes pour des entretiens assez rares, en somme. Ouais, Will aime ça, les ponchos. Et pour le coup oui, c’est bien un objet fétiche datant de son enfance, plus que le chapeau à bords plats.

Au niveau des chausses, pour le coup, il n’y a pas de grande innovation à dénoter. Des pantalons simples, des jeans parfois. Troués ou pas. Tant que ça se porte. Par contre il est peut-être intéressant de noter que le bonhomme accorde beaucoup d’attention à ses bottes. Quand pour le reste de ses apparats, la saleté et l’usure ne le font pas flancher, la moindre tache sur ses chaussures peut l’obnubiler pour un petit moment et le déconcentrer. Alors il est courant de le voir en train de cirer ses pompes ou bien de les nettoyer à la va-vite en pleine action, d’en prendre autant soin qu’à la prunelle de ses yeux.

Finalement, Will a un portrait assez typique d’un habitant de pays chaud, sans toutefois en être un lorsque l’on creuse un peu. Mais cette manie de voiler son visage avec son poncho et son chapeau lui attirent assez souvent des ennuis. Pourtant, à part son statut de révolutionnaire, le bonhomme n’a rien de dangereux à dissimuler. Mais cette apparence est toutefois connotée, attirant une foule d’idée préconçues sur la personnalité du fuyard.


Description Psychologique
Être un bon gars, c’est pas juste aider des petites vieilles à traverser la rue. Ou bien dire à un humble gentleman qu’il a de la nourriture entre les dents. Être un bon gars, c’est avant tout une façon de vivre. C’est se dire que le type que tu vas peut-être devoir tuer car sinon c’est toi qui y passe, et bien il a probablement une famille. Penser aux autres, à soi puis aux autres encore. Enfin, rester quelqu’un de plutôt sympa et calme, ne pas se laisser dépasser par les émotions pour autant. Les émotions c’est pas forcément sympa, quand on est détesté par pas mal de monde. Juste parce que l’on est révolutionnaire.

Alors ouais, la veste de Will, c’est une relique, mais aussi une sorte de porte-bonheur. Il se dit que quelque part, si le karma existe, il doit bien lui être reconnaissant pour tous les services qu’il rend aux types qu’il s’apprête à dessouder. Enfin, quand il est obligé de les dessouder. Car si l’on s’amuse à dézinguer tous les types sous prétexte qu’ils font partie d’une organisation ou un truc comme ça, alors on vaut pas forcément mieux que ces malades mentaux du Cipher Pol. Faut savoir faire le tri et éviter les amalgames. Un gars de la Marine qui pourchasse Will, il se dit que c’est son job, il va pas chercher à le buter du premier coup.

Alors oui, on peut se dire que c’est une sorte de faiblesse, mais c’est aussi la force du gaillard. Pour sa minuscule réputation, on le sait avenant et sympathique. Il faut juste pas trop lui chercher des noises sinon c’est dérouillée assurée. Et il faut pas trop lui chercher des dérouillées, sinon ça va forcément lui taper sur le système. Puis bon, vaut mieux que ça soit Will qui vous tue plutôt qu’un autre gusse de la révolution. Avec Will, au moins vous avez des derniers mots gravés dans le marbre. Ou le cuir de sa veste. Une fois, il a même été jusqu’à remettre la lettre d’adieu d’un Sergent tombé au combat à sa famille. Si ça c’est pas être cool, franchement, alors il sait pas ce que c’est.

Mais Will cherche pas non plus à avoir quelque chose en retour, surtout pas de la part d’un mec qui risque de crever dans la seconde. Juste le sentiment de faire le bien. Quelque part, c’est un peu naïf de sa part, mais il se fout des jugements et ne fait que ce que son cœur lui dicte de faire. Ca jouera donc en sa faveur comme en sa défaveur, la seule assurance que le révolutionnaire possède c’est sa bonne étoile.

Vis-à-vis de la mission de la révolution, il est un peu sans avis. Car au final, remplacer une grosse structure par une autre avec des règles un peu similaires, ça le touche pas vraiment. Mais s’il faut, il se donnera la peine de participer au combat, si on arrive à le persuader que c’est pour une cause juste. Si ça l’est pas, bah… c’est un fuyard. Il se débinera à un moment où à un autre.

En parlant de cela d’ailleurs : Will est un fuyard, pas un lâche. Il faut savoir faire la différence. S’il se barre au moment où les choses deviennent sérieuses ou même avant, c’est pas de la désertion par peur ou quelque chose du genre. C’est plutôt qu’il a le sentiment que ça ne le concerne pas ou que c’est pas bien. C’est pour ça que l’ex-Caporal de la Marine a pris la fuite : son idéal de Justice ne correspondait pas avec les valeurs qu’on a voulu lui inculquer. Et comme ses discours au moment de son départ étaient un peu orientés cause révolutionnaire, ça a suffi à le faire passer d’une case à l’autre. Car c’est connu, le monde c’est plein de cases et si tu rentres pas dans l’une, tu rentres bien dans l’autre.

En attendant de savoir où tout cela va le mener, le fuyard fuit. Et ceux qui veulent le rattraper ou se mettre sur son chemin se prendront des claques tant qu’ils essayeront de l’interrompre. Pour l’idée et que l’on retienne enfin qu’il vaut mieux ne pas trop faire  chier Will.


Biographie
- Hé Willy, tu fous quoi ?

- Rien de bien intéressant pour toi, le vieux.

Ce que je fous bon sang, moi-même je sais pas trop. Je matte des choses. Le paysage, les courbures des montagnes, l’ascendance et la descendance des rocheuses. C’est pas souvent que je prends le temps de me poser pour réfléchir au passé, au présent, au futur.

- Rah, la merde avec ces conneries.

Allez, vous y avez cru hein ? Vous pensiez vraiment que j’allais tomber dans le panneau de la transition au flou avec le flashback traditionnel. Rembobinage vers mon enfance et que je vous écrive une fichue biographie comme le bon con que je suis ? Que vous êtes naïfs. Enfin non, je suis mal placé pour dire ça. Disons que vous êtes sympas.

- Cette montagne est sacrément blanche.

- Ouais, cesse de regarder le paysage comme un pauvre gland et viens me filer un coup de main, ducon !

- J’arrive.

Je ne dis pas non. Aider le vieux et être logé en échange, moyennant quelques Berries. C’est pas de l’arnaque, c’est mieux que fuir. Faire une petite pause, me poser dans un coin et… Ah, vous êtes toujours là ? Vous voulez quoi au fait ? Mon histoire ? Toujours avec ça, bon sang, vous en démordez pas. Vils garnements.

- Allez, dis-nous, Blue.

Haha, ces gosses, j’vous jure. Bon alors, ça a commencé dans une taverne. Il y avait des pirates et ça a dégénéré. On m’a brisé une choppe en verre sur la tronche et j’ai…

- Non, pas ça ! Tu viens d’où, t’as fait quoi, tu sais.

- Vous faites chier les petiots, vous voyez pas que je suis en train de traire là ?

Drôle de sensation, traire une vache. C’est étrangement soulageant. On dirait que le soulagement de l’animal est communicatif, mais du coup bon, ça me délie la langue. Invariablement, j’arrête mes conneries pour dire la vérité aux chiards. De toute manière, ils me foutront pas la paix si je leur conte pas mes aventures. Bon, préparez vos esgourdes les morveux, ça va être sympa dans vos oreilles.

- Ouais. Alors bon, par où commencer.

- Le début c’est pas mal.

- Ouais mais le début, je m’en souviens pas trop. Passons à là où ça devient intéressant tiens, vous connaissez la Marine ?

- Mon papa à moi, il est dans la Marine !

- Ah… super… Bon tant pis, ça le fera jongler au pire. J’avais pas prévu de rester ici très longtemps de toute façon.

- Allez dis-nous !

- Ouais, dis-nous !

Bon, bon, bon. Alors j’ai grandi sur une île dont tout le monde s’en fout, avec des parents dont tout le monde s’en fout qui doivent vivre une vie assez paisible actuellement. Il faut que je leur envoie une carte postale, tiens, vous faites bien de m’y faire penser. Bref, donc j’ai eu une enfance sympa, ce qui m’a fait devenir un type sympa en somme ; trop sympa selon certains. Alors j’ai eu une enfance trop sympa. J’ai des madeleines de Proust qui traînent un peu partout à ce sujet : l’odeur de l’herbe bien fraiche quand on se roule dedans, les longues journées passées allongé sur le dos, à regarder les nuages passer, l’épi de blé dans la bouche… Même si maintenant je préfère les cigares et…

- Kof kof. Kof.

- Vous allez cesser de m’interrompre, enfin ? Sinon moi je me casse.

- Kof. Désolée. Kof. M’sieur Blue.

Bref j’disais. Ah ouais, du coup c’était bien cool comme enfance, mais ce qui a été le plus cool, c’était le jour de mes seize ans lorsque je me suis engagé dans la Marine. Faut dire qu’à l’époque, j’étais un grand fan de tout ce qui est uniforme et parades militaires. Mais je me serais jamais imaginé que ça me dégouterait un jour. Pourtant maintenant je peux plus les voir en peinture, ces fichus types. En tout cas, à cette époque-là c’était vachement chouette. Comme j’étais déjà plutôt porté sur le sport à l’école, j’ai pu en faire pas mal. Des tractions, des abdos, des pompes. Oh putain les pompes.

- Z’êtiez musclé ?

- Tu sous entends quoi gamin, que je ne le suis plus maintenant ?!

- Moi mon papa de la Marine, il est super musclé.

- Ah…

Bah du coup oui, j’étais plutôt musclé. Et apparemment c’est plus le cas désormais, je deviens vieux. Seize ans, les belles années. Mes premières missions. Les patrouilles avec les compagnons de bord, les chasses aux pirates. Les trésors dans les cales des navires des boucaniers. C’était chouette, en tout cas en tant qu’homme du rang. On me demandait rien à part de suivre les ordres et moi je demandais rien à part d’en avoir. J’ai fait en sorte que ça dure assez longtemps d’ailleurs, mais j’ai pas pu y couper. Je suis monté en grade par la suite et…

- Moi mon papa il a un grade super fort ! Il est Commandant !!

- Gmblrr…

Reprenons… J’ai donc fini par accéder au grade de Caporal. Et à partir de là ça a commencé à déchanter. A cette époque j’avais quoi, vingt-cinq ans ? Vingt-six peut-être. Dix ans passés dans la marine en tant que troufion et pourtant je regrette pas un seul instant. C’est dans l’année qui a suivi que ça a commencé à déconner. Refus de faire suivre les ordres venus d’en haut, refus d’engager les quelques hommes sous mon commandement, des camarades de longue date, dans des missions suicides. A la fin, je suis devenu assez fort hein, mais pour d’autres gars avec moi, ils auraient pas pu s’en sortir. Des traquenards volontaires pour faire couler le sang, rien d’autre. Moi ça, je tolère pas.

Alors je leur ai dit. Et puis on m’a laissé une autre chance, que j’ai volontairement bousillée. J’étais décidé à l’époque, je voulais me barrer. Je pensais pourtant pas m’en faire un ennemi, de la Marine. Après autant d’années de bons et loyaux services, un dossier assez positif dans l’ensemble. Malgré ma tenue qui s’est dévergondée, partant d’un uniforme nickel à ce que je porte actuellement. Enfin quelque chose de similaire, je suis pas crade au point de porter les mêmes fringues depuis deux ans.

- Moi mon papa, des fois, il porte les mêmes-

- Mais on s’en fout de ton papa, petite ! Tiens, si tu veux je termine mon histoire et ensuite tu pourras raconter celle de ton papa. Mais arrête de m’interrompre !

- Snif. D’accord m’sieur Blue…

Surtout qu’on arrive à la fin. Ou au milieu. Enfin, la partie la plus croustillante : je me suis cassé.

C’était ça ou le Trou pour une durée indéterminée. Faut dire que frapper son supérieur, c’est pas top. Surtout quand il s’agit d’un Lieutenant et que l’on est que Caporal. La différence hiérarchique est assez grosse pour passer pas mal de temps à l’ombre. Donc j’ai pas attendu de me faire taper sur les doigts et j’ai pris la tangente. Sauf que la Marine est partout, alors à chaque fois quand il y en avait un qui revenait me chercher, car j’étais sédentaire à l’époque, ben je l’accueillais toujours avec le même discours. Comme quoi la Marine ne représente pas la Justice, que les pirates ne sont pas tous des criminels et que la Révolution, c’est juste des types qui ont une autre façon de penser. Résultat ? On m’a tagué l’étiquette « Révolutionnaire » sur le front. Ouais, ça a pas raté. Puis j’ai eu ma première prime, pas très élevée mais assez pour voir des sales types me tourner autour. Alors je me suis barré pour ne pas mettre mes paysans de parents en danger.

Ouep, deux ans que je suis en cavale. J’en ai vu du beau monde de la révolution et des drôles de pirates depuis. Des gars sympas, d’autres moins. Donc on peut dire qu’officiellement comme officieusement, j’en suis vraiment un de Révolutionnaire désormais. Un peu malgré moi, car je ne partage pas toutes leurs idées, mais je trouve la cause générale sympa. Et puis ce qui est bien avec la Révolution, c’est que c’est assez oligarchique pour ne pas tomber dans l’uniformité du Gouvernement Mondial. Après, si les deux devaient échanger leurs places, je pense pas que je resterais révolutionnaire très longtemps. C’est justement l’idée de me rebeller contre le système en place et ses abus qui me chaud. Le reste, le jeu de pouvoir, je m’en fous comme de ma première chaussette.

- Et du coup tu combats les méchants qui veulent te retrouver ? C’est pour ça que tu vas pas rester, dis ?

- Tout juste petit. Rester au même endroit, c’est signer mon arrêt de mort. Même si je peux casser des gueules, ça suffira pas. Ils reviendront toujours à la charge, toujours plus forts et plus nombreux. Et un jour je ne pourrai plus fuir. Mais en attendant, ben on peut dire que c’est ma façon de vivre. La fuite.

D’ailleurs ouep. J’ai fini. Et la petite commence à nous parler de son papa maintenant. Mais, oh, tiens. Que vois-je ? Des silhouettes dans les collines ?  On dirait qu’ils sont là, tiens. Ou pas, mais il est temps de décamper. Pas envie d’être brusque, d’être méchant. Non, je suis pas méchant moi. Je suis sympa, surtout avec les gamins. Ils sont chiants mais marrants, ces petits chérubins. Bon, ils posent un peu trop de questions, mais on s’y fait.

Alors j’attends pas plus longtemps pour leur fausser compagnie avec mon prétexte semi-bidon. Déjà trois jours que je campe ici, il est temps de mettre les voiles. Les mains prestement essuyées sur une serviette pendue sur un fil à linge, je rentre dans la baraque, récupère mon baluchon et détale par la porte de derrière. Comme ça ils seront là quand moi je serai déjà à la prochaine ville. Bis repetita.

Cette histoire n’est qu’une boucle sans fin.


Test RP

Tu es en vadrouille à Suna Land. Tu te reposes au palais de bains du Castrat Fiore et est parfaitement zen. Profitant de ta relaxation, tu remarques alors deux types louches à moustaches et impers qui te suivent déjà depuis pas mal de temps...Tu pensais au début que ça n'était qu'une coïncidence mais là plus de doute, ils t'ont pris en filature !
Raconte nous comment tu arrives à fuir ces deux énergumènes.

Le bruit des bottes, en serviette.

J’aurais dû le savoir, quand je me suis dit que ça serait une bonne idée d’aller dans des thermes. Les bains romains, tout ça, c’était un truc que je voulais expérimenter. Sans vraiment être pudique ou avoir peur de me balader en serviette, voire avec le cigare à l’air, je pensais pas me fourvoyer autant, vous voyez.

- Espèce de pervers, vous n’avez pas honte ?!

Bordel non, je n’ai pas honte. Enfin si, mais de me balader avec juste mes grolles et un pagne autour des cuisses. C’est pas vraiment évident, de faire tenir le machin, mais j’y parviens assez difficilement. J’y parviens. Et je cours, comme le bon fuyard que je suis, encore foutu dans une merde pas possible. Mais vous vous demandez peut-être comment tout cela a commencé ? Et pourquoi j’ai voulu prendre un bain. Ben c’est bien simple. Tout a débuté avec un sympathique :

- Ah, monsieur, vous vous êtes roulé dans la crotte ou quoi ?

Spécifiquement. Quand on cherche à fuir des vilaines bêtes avec un odorat acéré, il faut savoir sacrifier son hygiène. Sauf que, si pour soi-même, on arrive à s’y habituer, ça n’est pas vraiment le cas des riverains du trou perdu dans lequel j’ai mis les pieds. Un petit village vivant de la présence de sources chaudes à proximité.

- Veuillez sortir de mon magasin et revenez lorsque vous aurez pris une douche.

- M’enfin, j’ai de l’argent, regardez. Je peux payer.

- Je m’en fiche ! Vous sentez trop mauvais et c’est pas les bains qui manquent par ici. Allez empuantir une autre boutique je vous prie !

Ah, la douce ironie. Quand on sent trop mauvais pour pouvoir acheter du gel douche. C’était prévu, ainsi qu’une piaule pour la nuit. Il suffisait juste que je passe en caisse, mais ça avait foiré. Alors j’avais renoncé à l’idée de faire mes courses, dirigé en direction du gros bâtiment blanc avec un style un peu antique. Et des tas de cheminées expulsant de la vapeur au-dessus. Les fameux thermes dont le bonhomme parlait.

Ni une ni deux je m’y étais présenté, à l’accueil. Et volontiers, la réceptionniste accepta que j’aille me nettoyer. Proposant même de me rendre le service de mettre mes vêtements à la poubelle.

- Non, j’y tiens. Lavez-les je vous prie, je vous payerai le dédommagement.

Bon, c’était passé de justesse. Heureusement que la bonne femme était sympa autant que moi je suis un bon gars. Bref, l’établissement était vaste, chaud ou froid selon les salles et rempli de flotte. Et de différents produits pouvant vraisemblablement m’aider à me décrasser. Alors je m’étais rapidement trouvé un petit coin tranquille pour faire ma besogne, me gratter la peau, me récurer les ongles et virer la saleté dans les eaux plus si transparentes que ça de ma baignoire attitrée. Voyant d’ailleurs les clients alentours s’en extirper pendant que je m’y baignais, les petites natures je vous jure.

Sauf qu’à force, bah j’ai fini par prendre mon temps. Et comme un type qui empeste, bien crado, ça se repère bien. Bah ils ont fini par me retrouver. Ces fichus Chasseurs de Primes. Ils croyaient que je les repèrerais pas, avec leurs imperméables. Non mais surtout, dans des bains publics, quelle idée.

- Monsieur, vous savez depuis quand ils sont là ces deux-là ? que j’avais demandé à un type lambda passant à proximité, discrètement.

- Je sais pas, cinq minutes. Peut-être plus.

Mouais. Mais qu’attendaient-ils pour m’arrêter alors ? C’était suspect. Sauf si les gusses étaient pudiques au point d’avoir peur de s’en prendre à un homme nu. Restait plus qu’à mettre l’hypothèse en application.

Je m’étais alors relevé, totalement à poil, pour leur faire face. Et oui, c’était bien ça le problème. Les deux gaillards étaient assez cons pour avoir peur de voir mon engin. Assez pour se voiler les yeux avec leurs mains et me permettre de saisir une serviette tout en décampant magistralement. De récupérer mes affaires à la réception, toujours aussi sales et de me casser sans avoir le temps de les enfiler. Sauf mes godasses, évidemment, mais me demandez pas comment. Moi-même j’en sais rien.

Bref pour en revenir à l’instant présent : je cours toujours. Les fesses à l’air, la serviette tombant de plus en plus, ne couvrant plus que mes parties charnelles. C’est pas évident à tenir comme position, avec mes vêtements putrides dans une main, le pan de tissu couvrant ma pudeur dans l’autre. Mais comme j’ai pu le dire, il faut ce qu’il faut.

Alors comment s’échapper d’une telle situation ? Et bien, soit en affrontant les types avec le zigouigou à l’air, soit en décampant plus vite, sans laisser de traces. Et quand t’es à poil, il faut pas croire, mais c’est plus difficile de se déplacer et donc d’aller plus vite. Juste perdre en vitesse à force de devoir marcher comme un pingouin, ça. Ils gagnent du terrain, je les vois à une bonne centaine de mètres, avec leurs drôles de chapeaux melons. Un look aussi étrange que ridicule, pour des chasseurs de primes, des types qui ressemblent à des agents du gouvernement. Mais qui n’en sont pas. Des fanboys, probablement ?

Indubitablement ils se rapprochent et, comme un con, je me retrouve dans une voie sans issues. Enfin, la fin de la route, car sinon il y a toujours les boutiques. Dont celle du marchand de tout à l’heure, la seule pas galvanisée par une grille et encore ouverte. Pas le choix, j’y entre en hâte, provoquant un hoquet de terreur au gérant.

- Monsieur mais… mais vous êtes nu ?!

- Oui et tout à l’heure j’étais sale. Vous n’êtes jamais satisfait, dites ? Ca ne doit pas être très marrant au lit avec votre femme.

- Je… je ne vous permets pas !

- Si. Permettez-moi. fais-je, déjà rendu à l’autre extrémité du magasin, saisissant la poignée d’une seconde porte.

L’idée c’est de s’effacer, l’arrière-boutique pourrait bien servir, si tant est qu’elle ait une seconde sortie et… Bingo ! Au passage, j’en profite pour faucher du gel douche et du shampooing sur les étagères. On sait jamais, ça pourrait me servir pour la prochaine fois que je veux faire mes courses.

Cette habile technique me permettant, après plusieurs dizaines de minutes supplémentaires passées à courir comme un dératé, de distancer mes poursuivants. Loin de l’agglomération, dans la nature sauvage, je me rhabille alors. Et voilà.

L’intérêt de tout ça donc ? Maintenant au moins je sais que les bains publics c’est définitivement pas une bonne idée. Pas pour un bon gars comme moi. A nouveau recouvert de mes vêtements crasseux et pleins de merde.

Me voilà Gros-Jean comme devant.



   
Informations IRL

• Prénom : Jordan
• Age : 22 ans
• Aime : manger
• N'aime pas : ne pas manger
• Personnage préféré de One Piece : Chopper
• Caractère : rien que vous ne savez déjà
• Fait du RP depuis : quelques années
• Disponibilité approximative : approximative
• Comment avez-vous connu le forum ? via le CP


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Billy Blue le Mar 30 Aoû 2016 - 19:36, édité 1 fois
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Coucou !! Smile
Et bienvenue ! ;)

Je passe pour ton test du coup !

Tu es en vadrouille à Suna Land. Tu te reposes au palais de bains du Castrat Fiore et est parfaitement zen. Profitant de ta relaxation, tu remarques alors deux types louches à moustaches et impers qui te suivent déjà depuis pas mal de temps...Tu pensais au début que ça n'était qu'une coïncidence mais là plus de doute, ils t'ont pris en filature !
Raconte nous comment tu arrives à fuir ces deux énergumènes.

PS : n'oublie pas que tu es en serviette de bain ;)
PS2 : les deux hommes peuvent être CP ou CdP, tu as le choix.

Voilou ! Tu peux changer si tu veux ! Smile
Tu as 10 jours !

Bonne chance !
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Test RP terminé !

En attente d'avis.

Merci d'avance Smile
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Coucou coucou ! Je passe pour ton premier avis !

Point forme :

Bon et bé je vais te dire la même chose qu'à chaque fois ! C'est très bien sur la forme, tu as une orthographe et une grammaire excellente de même que la conjugaison. Tes récits sont très bien structurés également, tu sais capter ton lectorat pour le garder avec toi et l'emmener sur la lecture. Ton style est, donc, très agréable à lire et relativement fluide.

Donc continue comme ça !Razz

Point fond :

Tes deux descriptions sont de très bonne facture. Dès le premier paragraphe de la psycho on sent que ton perso n'est pas tout blanc ou tout noir, qu'il a de multiples facettes et son empathie pour l'autre fait de lui quelqu'un de relativement attachant en lus de ça, et dès les premières descriptions. Donc pour moi tes descriptions ont été réussies.

Au sujet de la bio :

J'ai bien apprécié de cassage du 4ème mur en début de biographie qui nous prend un peu au dépourvu. On s'attend effectivement à une chronologie et te voir nous adresser directement la parole c'est plutôt osé. x)

Là aussi la forme a beaucoup joué et tu t'en es très bien sorti. En prenant du recul ton personnage n'a pas connu d'événements manifestement transcendant si ce n'est son départ de la Marine et du coup l'étiquetage de « révolutionnaire », pour pas grand chose finalement. Du coup, la narration joue beaucoup, on s’identifie aux enfants parce qu'on a envie de connaître son histoire nous aussi. Et finalement c'était une bonne idée de l'avoir présenté comme ça.

Au sujet du test RP :

J'avoue que, au départ, je me suis demandé si c'était une bonne idée étant donné que tu jouais déjà très bien ton personnage dans ta bio. Mais finalement après je me suis dit que oui, d'une part parce que ton personnage interagissait donc avait du mal à faire de l'introspection tranquille, et d'autre part parce que ça nous donne un aperçu de comment il va se débrouiller en solo.

Cette course-poursuite était plutôt rocambolesque et bien fichue avec la rencontre aux bains, la poursuite dans la rue puis le retour chez le petit bougon du début donc j'ai bien apprécié. Pas mal d'humour et le caractère un peu blasé de Will, avec sa curiosité de tester les maisons de bain, est bien plaisante à suivre donc pour moi tu as bien réussi ton test. Petit bémol ceci dit il était peut être un tantinet court, quand on a un personnage aussi sympa on aurait voulu que la course s'allonge un peu. ^^

Conclusion :

Pour moi le pari était réussi dès le premier paragraphe de la description psychologique lorsque tu nous présente l'état d'esprit de ton perso et sa pluridimensionnalité. La bio et le test suivent, les récits ne sont pas long mais suffisent amplement pour moi étant donné qu'ils nous donnent un bon aperçu du personnage. Donc pour moi c'est une bonne présentation ! ^^

Je vais tabler sur : 800 D.

PS : Clint Eastwood est trop beau. <3

Voilou ! Ton deuxième avis arrivera bientôt !! o/
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Salut,

Second avis. On va faire court parce qu’il n’y a pas énormément à dire.

Niveau forme c’est presque impec.
Gaffe à un « comme par exemple » qui est un pléonasme certifié et appelé à disparaître dans les prochains jours.
Autre répétition bof, « dont tout le monde s’en fout ». Y a trop.

Niveau fond, c’est presque impec aussi.
Si le perso est bien conçu, on sent aussi bien l’expérience que l’idée bien mûrie, l’exécution n'est pas idéale. Tu m’as dit que tu as fait ça en 4 h, ça se voit. Le principal souci que j’ai est l’absence étrange d’autres humains dans la vie de ton personnage. 33 ans sans personne à citer de particulier et ce m’enfoutisme au dernier regret de perdre des parents visiblement cools.

Hum, notation. Vu la qualité du test RP qui est plutôt cool, je vais te laisser partir à 750 D. Parce que ta plume arrive à faire oublier ce défaut de fond. Même si c’est assumé, j’aurais aimé lire une meilleure bio. Valid à 775D.
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Autorisation donnée par le staff pour changer passer l'âge de Will de 33 à 28 ans. La désertion/cavale de Will passe de 7 à 2 ans afin de coller avec sa timeline.
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