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Kara Vale

Kara Vale
Pseudonyme : //
Age : 21 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine

Métier : Antiquaire
Groupe : Civil

But : A court terme: Protéger sa famille et sauver le business familial. A plus long terme: Mener une vie remplie d'aventures et amasser une belle fortune.

Équipement : Un poignard bien planqué, au cas où...

Parrain : //

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? //

Codes du règlement :


Description Physique
Kara incarne pour beaucoup d'hommes l'image de la femme idéale, physiquement parlant bien entendu. Ancienne égérie d'une marque célèbre de sous-vêtements (Un de ses nombreux petits boulots), ses courbes ont de quoi faire rougir le plus pieux et zélé des ascètes. La jeune adulte dépasse légèrement le mètre quatre-vingt, toisant de ce fait la plupart des femmes d'une bonne tête, bien aidée dans cette tâche par de longues jambes bien galbées et presque interminables. Si ses muscles ne sont pas saillants, Kara fait visiblement très attention à sa ligne ou alors elle est en sous-alimentation. Après avoir épousé sa silhouette, le regard des gens se pose avec insistance sur ses courbes très féminines et plus particulièrement sa poitrine généreuse qui semble vouloir défier la gravité.

Les rares personnes qui détournent le regard de ses formes découvrent alors un visage à la hauteur de son physique. On va pas épiloguer cent-sept ans, Kara est une belle femme. La nature a très bien fait les choses, prenant le meilleur de chacun de ses parents. Enfin surtout de sa mère... Si la jeune femme n'est pas spécialement coquette, elle fait quand même le strict minimum en matière de maquillage. Elle n'est pas une souillon tirée du ruisseau ! Kara utilise un peu de gloss pour mettre de l'emphase sur ses lèvres pulpeuses ainsi que de l'eye-liner et du fard pour faire ressortir ses yeux d'un bleu turquoise se rapprochant de la couleur des lagons. Ces petites retouches esthétiques n'ont jamais porté préjudice à grand monde mais témoignent tout de même d'une légère vanité.

Kara laisse en général ses cheveux bleus cascader nonchalamment sur ses épaules. La jeune femme ne les coupe qu'en de rares occasions, généralement lorsque ces derniers lui arrivent en bas du dos. De ce fait, elle privilégie le plus souvent les barrettes afin d'empêcher son imposante chevelure de la gêner dans ses tâches quotidiennes. La belle n'a visiblement pas honte de son corps et l'exhibe sans y faire particulièrement attention, se sachant plus ou moins intouchable avec tous les marines qui arpentent en permanence le centre-ville. De ce fait, Kara arbore généralement des vêtements légers et pratiques comme un petit short en jeans et un haut classique, le tout surplombé d'une veste en cuir violette, sa couleur préférée. Pour résumer, la jeune femme s'habille comme elle l'entend et personne lui imposera un quelconque code vestimentaire.

Certes ses préférences vestimentaires mettent fortement en valeur son physique et notamment ses longues jambes et sa poitrine de déesse mais c'est avant tout son charme et une espèce d'aura indéfinissable, ce petit je-ne-sais-quoi qui fait la différence. Si Kara n'est pas la plus gracieuse des femmes, sa démarche est cependant chaloupée à la manière des mannequins qui se trémoussent sur les podiums lors des défilés de mode, ou encore comme celle des prostituées du port... La jeune femme aime être le centre d'intérêt et cela se sent... et surtout cela se voit.


Description Psychologique
Kara est le produit de son éducation. La jeune femme est une marchande jusqu'au bout des ongles. Elle est toujours à l’affût d'une bonne affaire, quelque soit la situation d'ailleurs. Si elle ne vendrait jamais son père et sa mère pour quelques Berries, les inconnus n'auront pas cette chance. De par ses expériences, Kara a toujours associé l'argent au bonheur de sa famille et indirectement au sien. Si on rajoute le contexte actuel sur Dawn, on peut dire que la jeune femme est obnubilée par l'oseille. Plus y'en a mieux c'est ! Kara arbore cette étiquette de femme vénale sans honte. Aucune.

Kara est une débrouillarde, le genre de personne à se tirer de n'importe quelle situation, même les plus dangereuses. Du moins c'est ce qu'on dit. La jeune femme fait avec toutes les cartes qu'elle a en main, même si certaines sont cheatées. Elle a beaucoup de cordes à son arc. Cependant, c'est bien évidemment socialement qu'elle s'en sort le mieux. Kara a tendance à un peu trop miser sur son physique. La jeune femme est quasiment toujours dans la séduction et dans le jeu d'acteur. Même si elle n'est pas une très bonne actrice, rares sont les hommes qui résistent à ses larmes de crocodile ! Inutile de préciser que les femmes tombent rarement dans le panneau. Plus encore, elles la détestent!

Kara est déterminée. Rien ne l'empêchera d'atteindre le but qu'elle s'est fixé. Si la belle doit coucher pour réussir, elle le fera sans hésitation, ni remords. Et ce même si elle doit s'envoyer tout un équipage de pirates ou de marins ! Par contre, cette détermination lui apporte souvent des problèmes. Kara est une fonceuse invétérée. Elle va toujours de l'avant. Dans le même genre d'idée, elle est bornée comme pas deux, elle peut littéralement s'entêter pendant des heures. Cela fait aussi d'elle une très mauvaise perdante et une stratège médiocre.

Kara n'est pas une personne spécialement gentille ou altruiste. Au contraire, elle est même très égoïste et individualiste. Seul lui importe son propre sort et celui de sa famille. Vous pouvez presque crever devant la jeune femme sans qu'elle n'esquisse le moindre geste. A moins bien sûr qu'elle n'est à y gagner. De même, l'esclavagisme ne lui pose aucun problème mis à part le côté racial de la pratique. Le monde est cruel. Les forts mangent les faibles. Un point c'est tout. Reste à savoir de quelle catégorie la belle fait partie.

Une chose est sûre : Toujours parier sur elle. Certains l'estiment chanceuse quand d'autres évitent de lui tourner le dos. On sait jamais...


Biographie
Kara naquit en l'an de grâce 1605 au Royaume de Goa, de parents antiquaires appartenant de facto à la classe moyenne, Henry et Mercy Vale. La famille bénéficiait d'un logement étroit mais confortable dans le centre-ville, proche des commerces. Si la petite n'était pas née dans la pourpre, son futur s’annonçait tout de même sous de très bons hospices.

L'enfance de Kara fut marquée par une croissance rapide. Les avantages d'avoir un commerce en couple s'avérèrent immenses quant au développement de la petite. Si son père redoubla d'efforts pour faire tourner la boutique, sa mère s'occupa de sa fille à plein temps. Ainsi, Kara s'éveilla rapidement et dans d'excellentes conditions. A seulement six ans, la fillette savait lire, écrire et compter. Elle était apte au service et fut aussitôt mise à contribution ! A trois, la boutique d'antiquités tournait à présent à plein régime. Son père pouvait se consacrer à dénicher et rénover de belles pièces. Sa mère put mettre à profit son physique avantageux pour s'occuper des relations client. Kara tenait généralement la caisse quand elle n'était pas à l'école ou en vadrouille...

Kara se révéla une enfant particulièrement curieuse et aventureuse. Elle était toujours fourrée on ne sais où et embarquait souvent tous les enfants du quartier. Des escapades diurnes desquelles elle revenait aussi sale et poussiéreuse que les antiquités de la boutique ! Sans parler de ses nombreuses petites blessures... Un vrai garçon manqué. Au grand dam de sa mère d'ailleurs qui aurait bien voulu que sa fille tape dans l’œil du rejeton d'un noble. Ces derniers n'étaient pas du genre frileux quand il s'agissait de fiancer leurs enfants en bas âge. Mercy en vint même à imaginer plusieurs scénarii plus ou moins loufoques comme l'endettement d'un noble de petite stature pour alpaguer son gosse...

Si le passage à l'adolescence apportait généralement son lot de changements, ce fut particulièrement flagrant pour la jeune fille. A la manière d'une chenille émergeant d'un cocon Kara évolua d'une fillette innocente, pleine de vie (et de crasse) à une jeune femme plantureuse au regard de biche, semant le désir dans son sillage. Elle ressemblait énormément à sa mère, les formes en prime. L'adolescente détesta dans un premier temps le regard insistant que lui portaient les hommes. Leur langue rayait littéralement le parquet ! Elle apprit lentement à faire avec et même à en jouer sous les conseils avisés de sa mère, une experte en la matière. Dès qu'elle comprit le pouvoir qu'elle détenait entre ses mains, ce fut du gâteau... Dès lors, l'adolescente s'occupa du rôle de sa mère et prit en charge l'aspect relationnel du commerce en plein essor.

Son investissement dans l'affaire familiale eut plusieurs conséquences. Tout d'abord, Kara était à présent capable de tenir un commerce seule sans problèmes majeurs. La gestion, la comptabilité et la vente n'avaient plus beaucoup de secrets pour elle. Le seul aspect du business qui lui manquait pour pouvoir un jour reprendre l'affaire résidait dans l'estimation visuelle et rapide des objets qui se présentaient à elle. Et cela ne s’acquérait qu'avec l'expérience. Kara passa donc la deuxième partie de son adolescence à suivre son père comme un petit chien, à la manière d'une apprentie. Une vraie fille à papa ! Contrairement aux apparences, le métier d'antiquaire n'était pas qu'un métier limité à l'achat et la vente d'objets anciens. Le gros du travail était finalement de dénicher des objets apparemment sans valeur et de les acquérir à moindre coût. Certains nobles hébergeaient sans le savoir de véritables mines d'or depuis plusieurs générations.  

Son implication plus importante dans la boutique donna aussi à ses parents plus de temps libre, qu'il mirent à profit sous la forme d'une petite crevette prénommée Laurie. Kara était heureuse pour ses parents qui avaient passé leur vie à trimer comme des dingues pour faire fructifier leur affaire et ainsi lui offrir une vie meilleure. Ils étaient de véritables bourreaux de travail et avaient amplement mérité un peu de repos. Quelle idée alors d'avoir pondu un gosse ? Vive le repos... Inutile de dire que Kara ne se prit pas d'affection pour sa petite sœur. L'écart était trop grand entre les deux et les interactions extrêmement limitées. La jeune femme préférait de loin se plonger dans le travail que de s'occuper d'un marmot. Il existait tant de trésors enfouis dans les combles ou les caves, tant de nobles à séduire, tant de choses intéressantes à faire ! Une certaine routine s'installa tout doucement au son des berries qui tombaient dans l'escarcelle de la famille Vale.

A la manière d'un tsunami, les événements de 1625 changèrent brutalement la donne. Kara songeait depuis quelques années à prendre son envol mais la naissance de sa petite sœur avait légèrement retardé ses plans. La révolte rencarda ces derniers aux oubliettes. Le centre-ville avait été épargné par les combats, tout comme la boutique et la famille Vale dans son ensemble. Faire partie de la classe dite moyenne avait du bon en ce jour précis. Le Grey Terminal était détruit. La ville basse était en piteux état. La ville haute était déserte. La nouvelle République de Goa et plus généralement les gens lambda auraient du mal à se remettre de ces événements. Si les Vale n'avaient pas souffert matériellement parlant, le futur s’annonçait compliqué pour leur business. Dans ce climat délétère, dans ce monde post-apocalyptique, qui allait avoir besoin d'antiquités ? Henry le père de famille hésita longuement à s'exiler, comme beaucoup d'autres. Mais ce fut Kara qui pesa de tout son poids dans la balance et l'en dissuada. Après tout, il leur suffisait de faire le dos rond et les temps meilleurs reviendraient. La jeune femme rechignait à tout abandonner pour un futur encore plus incertain...

Un an plus tard, le business familial est à l'agonie. C'est du -50% à -75% sur tous les articles. Tel un roseau, la famille Vale plie fortement mais est sur le point de rompre. Henry et Mercy n'ont que la peau sur les os, concentrant leurs ressources sur la petite Laurie. Kara végète de petits boulots en petits boulots sachant que seul le secteur du déblayage de gravats recrute... Justement en parlant de ça, elle est courtisée par un riche entrepreneur, spécialisé dans le bâtiment. Le gars a soixante piges, empeste le chou-fleur, est laid comme un poux mais est plein aux as. En somme, un très bon parti... Sous peine de voir sa famille réduite en esclavage pour payer ses dettes, la belle est sur le point d'accepter la demande en mariage. Il faut absolument qu'elle trouve une solution quitte à avoir recours a des moyens extrêmes.


Test RP

Alors que tu transportes une commande pour un riche bourgeois de ta ville, un superbe vase de porcelaine ouvragée et relativement ancien, tu trébuches et le vase se brise en milles morceaux. Raconte nous comment tu te sors de ce mauvais pas !

Dimanche était généralement le jour de repos des travailleurs, consacré à sa famille, ses amis mais avant tout à soi-même. Le jour de la grasse mat'. Pourtant en ce beau dimanche d'été, alors que le soleil dardait ses tout premiers rayons sur Goa, on s'activait déjà dans la boutique de la famille Vale. Depuis quelques temps, Kara avait pris l'habitude de se lever à l'aube durant son jour de repos hebdomadaire. Il ne s'agissait pas d'assouvir une quelconque passion mais plutôt de s'avancer dans son travail. Dans le soucis d'alléger la charge qui pesait sur les épaules déjà meurtries de ses parents, la jeune femme faisait des heures supplémentaires et s'acharnait à nettoyer avec zèle tous les produits de la boutique. Les temps étant difficiles, le stock était particulièrement important. Le magasin ressemblait littéralement à une caverne au trésor. Il y en avait partout !

Après une bonne matinée de travail, Kara s'offrit une pause bien méritée. Elle en profita pour s'occuper de sa jeune sœur. Les enfants n'étaient pas vraiment son fort. Ils étaient bruyants, puants et demandaient sans cesse de l'attention. L'analogie lui rappela immédiatement son prétendant qui avait plus ou moins les mêmes caractéristiques. Alors qu'elle gloussait de la comparaison peu flatteuse, Kara entreprit de jouer avec la petite. Pour une fois qu'elle était bien disposée, elle se lança dans une série de jongles dans l'espoir de faire rire sa sœur. Sans grande réussite. Légèrement frustrée, la jeune femme passa à la vitesse supérieure et ce faisant se cogna assez fortement le tibia contre un coin de meuble. La petite Laurie éclata de rire tandis que Kara se tenait la jambe en se roulant au sol de douleur. Passablement énervée, la jeune femme prit Laurie sous le bras, sortit de la salle en boitant et la refourgua à sa mère. Décidément les gosses c'était vraiment pas sa tasse de thé...

En avance dans ses tâches quotidiennes, Kara jeta un coup d’œil dans les registres et remarqua qu'une commande était en attente. Elle s’enquit immédiatement de la situation auprès de son père, visiblement affaibli par la malnutrition et le manque de sommeil, qui passait justement à portée :

« Papa. Je croyais que la commande de Mr Beauséjour devait être livrée hier ? Y'a eu des soucis ? »
« Oui mon cœur. L'expert s'est encore trompé dans l'attestation. On dirait qu'il cherche vraiment à nous foutre en dedans. On avait vraiment pas besoin de ça. »
« Encore les papiers d’authenticité ! Ca doit faire au moins cinq fois depuis le début de l'année ! Je ferai une descente chez lui demain matin. T'es trop sympa avec ce gugusse Papa. Il fait nimp' et c'est de mal en pis ! Tout le monde est dans la merde, c'est pas une raison pour se laisser aller ! »
« D'accord, d'accord. Je te laisse gérer ça demain. Tu veux te charger de cette commande maintenant ? Ca peut attendre demain matin tu sais. »
« Tant qu'à faire, c'est ça ou me coltiner Laurie. A ce soir ! »

Après ce bref échange, Kara retourna dans la salle de vente et localisa immédiatement le vase. Elle sortit prestement de la boutique. La pauvre fit à peine trente mètres avant de se prendre les pieds dans un pavé et de trébucher. Elle tomba la tête la première presque au ralenti. Par réflexe, la jeune femme tenta de rattraper le vase au vol mais en vain. S'en suivit le bruit caractéristique d'une vase de brisant en milles morceaux.

CRACKKKKKKK !

Kara resta immobile et bouche bée quelques instants qui lui parurent des heures. C'était la merde. La bonne grosse merde. Ce n'était pas vraiment le moment de faire des conneries. Les huissiers étaient quasiment tous les jours devant la boutique, prêts à se servir au moindre signe de dettes. Ce vase aurait apporté un peu de répit à une famille acculée. Kara sentit la panique s'emparer d'elle. Sa respiration devint haletante et ses jambes ne répondaient plus. Les vannes s'ouvrirent pour la première fois depuis des lustres, déversant toute la frustration et la tristesse qui s'étaient accumulées au fil des mois. La jeune femme resta prostrée à terre et en larmes de longues minutes avant de reprendre ses esprits. Sa famille comptait sur elle !

Kara ne pouvait pas se targuer d'être une femme intelligente, du moins scolairement parlant. Par contre, elle était diablement débrouillarde. Il lui fallut peu de temps pour avoir une épiphanie. Elle ramassa les morceaux du vase et retourna discrètement à la boutique, prenant soin de passer par l’atelier dont se servait son père pour rafistoler les meubles. Le temps jouait contre elle. Si son paternel pénétrait dans la pièce, s'en était terminé de ses espoirs d'épargner cette histoire à ses parents. Connaissant parfaitement son chemin, Kara se rua sur la colle extra-forte et commença à recoller les morceaux... Quelques plus tard, son œuvre était achevée. Le vase en porcelaine n'était plus. Il était remplacé par une sorte de patchwork sans queue ni tête, dont la forme rappelait vaguement son aspect d'origine. Bah... Loin de se décourager, elle tenterait de passer ça pour de l'art moderne... Kara l'emballa avec soins avec un beau papier cadeau doré. La belle quitta l'atelier aussi discrètement qu'elle était entrée.

Il fallut un peu plus d'une heure à la jeune femme pour arriver à destination, à savoir le manoir Beauséjour, dans la ville haute. De nos jours, tout le monde avait le droit de s'installer dans ce quartier huppé mais peu de monde avait les moyens d'entretenir les nombreuses maisons individuelles. La plupart des marchands dont le business avait été épargné par les affrontements de 1625 avaient facilement trouvé chaussures à leur pied. C'était bien évidemment le cas des Beauséjour, depuis toujours spécialisés dans le bois. Kara jeta un regard plein d'envie à toutes ces demeures et ces nouveaux riches qui se pavanaient comme si il ne s'était rien passé. Une fois devant les grilles du manoir, elle fut invitée à entrer. Les époux Beauséjour l'attendraient dans le hall d'entrée. Le hall était très richement décoré, témoignant des ressources importantes de ce couple mais aussi d'un certain intérêt pour l'art à la vue de quelques pièces savamment arrangées. Kara n'oublierait pas ce détail le moment venu.

Ce fut avec une appréhension parfaitement dissimulée qu'elle vit entrer ses clients, étonnement bien habillés pour un dimanche soir. Le maître des lieux prit soin de montrer son empressement en saluant Kara à haute voix puis en la serrant de ses bras baladeurs comme si elle était de la famille. Si sa femme ne détecta rien d'anormal, le jeune femme ne manqua rien du regard et de l'attitude de cet homme. Des hommes frustrés et/ou pervers, elle en avait connu des tonnes et celui qui aimait se faire appeler Lord Robert Beauséjour en avait toutes les qualités. Son épouse eut plus de retenue et se contenta de se présenter en tant que Susanne Beauséjour. Elle était cependant bien plus absorbée par le paquet dans les bras de Kara, qui s'empressa d'ailleurs de lui donner. Sous le regard avide de son mari, la maîtresse ouvrit le paquet et découvrit le fameux « vase ». Son expression passa en quelques secondes de l'empressement à la surprise puis au scepticisme. Robert quant à lui explosa de rage à la vue de la composition improvisée :

« Quoi ? C'est un scandale ! Ce vulgaire vase cassé n'est pas ce que j'avais commandé ! Je suis outré ! Je demande à être remboursé ! Votre réputation est fichue ! »

Kara laissa passer l'orage et analysa calmement la réaction de ses clients. Il lui parut évident que l'homme en voulait pour son argent. Ce vase n'était qu'une façon d'exposer sa richesse et ainsi de flatter son ego. Rien de plus. La femme quant à elle inspecta le vase de plus près, à la manière d'une connaisseuse. Kara estima bien évidemment que son hôte était capable d'apprécier l'art et avait visiblement arrangé le mobilier dans cette pièce. Restait à savoir si cet intérêt pour l'art était profond ou juste une lubie de femme oisive, une façade. Intrigué par le comportement de son épouse, Robert se calma et s'approcha. L'antiquaire estima le moment opportun pour prendre la parole d'une voix confiante, celle d'une véritable experte :

« Hmm... En effet, il y a peut être eu confusion. Je ne connais pas les détails de votre commande mais cette pièce est unique. On y retrouve des touches modernes ancrées dans les vieilles traditions dans sa conception. Je peux affirmer qu'il s'agit d'une œuvre d'Auguste Ridon, un sculpteur avant-gardiste de South Blue qui est particulièrement apprécié par la noblesse de Saint Uréa. Une pièce magnifique s'il en est. Vous avez du payer ça une fortune. Je vous remercie de votre patronage ! »

Le petit pitch de Kara n'était pas spontané. Elle l'avait préparé et y avait apporté les dernières touches à son arrivée au manoir. Elle espérait que sa soi-disant expertise et la mention des nobles suffisent à convaincre Susanne, sa cible désignée. Après quelques instants d'intense réflexion, la maîtresse de maison commença à divaguer sur la symbolique de l’œuvre. Quand elle prit le vase cassé pour l'emmener dans la pièce voisine, Kara sut que c'était gagné. Robert assista à la scène sans broncher, l'air beaucoup moins convaincu du discours de l'antiquaire. Cette dernière sentit qu'il fallait en remettre une couche. Sous les yeux inquisiteurs de son client, la belle enleva sa veste en cuir qui masquait l'opulence de sa poitrine. Elle se rapprocha de lui lentement, le regard aguicheur et lui agrippa le bras pour l'inviter à rejoindre sa femme. Kara ne manqua pas au passage de serrer innocemment le bras de Robert contre son sein droit. Sur le chemin, elle glissa un petit mot dans la poche de l'homme rougissant et lui susurra :

« Vous savez Lord Beauséjour, tout le monde peut acheter de l'art avec de l'argent mais peu de gens sont capables d'apprécier cet art comme votre femme. Vous avez énormément de chance d'avoir une compagne si raffinée. J'espère pouvoir lui ressembler à son grand âge. Si jamais vous sentez le besoin de vous sentir plus jeune et sauvage, mes services et honoraires sont dans votre poche intérieure. »

Kara resta une petite heure, le temps de satisfaire la curiosité de Susanne, visiblement emballée par la magnifique pièce d'art bricolée à la hâte. Robert se contenta de payer la somme demandée et de jeter quelques coups d’œil intéressés à l'antiquaire. La jeune femme prit congé de ses hôtes et retourna chez elle, un grand sourire aux lèvres. Sur le chemin du retour, Kara repensa à la soirée sans honte. Elle se fichait éperdument de ses mensonges. Ce n'était que du détail. Par contre, elle n'aimait pas spécialement vendre son corps, que ce soit pour faire l'escort girl ou bien pire. Cependant, les temps étaient durs et sa famille avait désespérément besoin d'argent pour garder leur business à flot mais surtout pour simplement manger. Une nuit passée à servir un vieux pervers n'était rien en comparaison. Si il fallait en passer par là pour éviter l'esclavage ou pire, qu'à cela ne tienne !



   
Informations IRL

• Prénom : Ben
• Age : Trop vieux ^^
• Aime : La lecture, les sports US, les jeux en général
• N'aime pas : Un tas de trucs !
• Personnage préféré de One Piece : Garp
• Caractère : Sympa, appliqué, pas assez imaginatif à mon goût, bon perdant...
• Fait du RP depuis : Des lustres. ADD ça vous parle ?
• Disponibilité approximative : Très fluctuant mais mini une réponse/semaine.
• Comment avez-vous connu le forum ? Google


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Kara Vale le Dim 4 Sep 2016 - 22:49, édité 4 fois (Raison : Test RP)
    Coucou bienvenue à toi Kara !! Smile

    Je passe pour te donner ton test Rp qui est donc le suivant :

    Alors que tu transportes une commande pour un riche bourgeois de ta ville, un superbe vase de porcelaine ouvragée et relativement ancien, tu trébuches et le vase se brise en milles morceaux. Raconte nous comment tu te sors de ce mauvais pas !

    Tu as 10 jours pour nous le soumettre, tu peux changer si tu veux !

    Good luck ! o/
    • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
    • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
    Salut,

    Petit UP pour signaler que mon test RP est terminé.
    J'espère que ça vous plaira.

    Bonne lecture.
      Forme, elle en a et trop ou pas assez suivant les goûts.
      Passons vite sur le trio orthographe, grammaire et syntaxe. De ce côté-là, je n'ai pas grand-chose à dire. Cela se lit bien, sans être parfaitement fluide. J'ai quand même tiqué bien violemment sur une petite poignée de mots, mais celui qui m'a fait le plus mal aux yeux, c'est ça : Même si certaines sont cheatées. plus jamais, plus jamais ça par pitié !

      Fonds, il faut bien racler jusqu'au fond des tiroirs.
      Le principal y est, côté physique même si je remarque qu'il y a au final bien peu de détails et surtout aucun défaut corporel qui n'est mis en exergue, ce qui est dommage, ça fait son travail. Mentalement quelques aspérités ressortent cette fois-ci ce qui est appréciable, le style est toujours là et ça se lit toujours sans gros problème et le principal y est, même si un peu plus de détails auraient pu être appréciables. La biographie est classique, ce qui n'est pas forcement un mal, il y a juste pas toujours des choses étonnantes ou détonantes à relater. Mais malgré cette vie relativement calme, il y a tout ce qu'il faut pour la comprendre son histoire, même si j'ai trouvé le passage du garçon manqué au papillon mangeur d'hommes un tout petit peu rapide et facile. La fin amène doucement, introduit une évolution forcée que la demoiselle va devoir subir puisque la boutique ne tiendra pas éternellement à ce train-là.

      Test-Rp, ou comment qu'elle s'en sort dans la réalité, ma bonne dame ?
      C'est à ce moment précis que je me suis rendu compte, que dans les faits la tambouille fonctionne beaucoup mieux dans un RP. Le fait que ça glisse régulièrement dans le registre familier alors qu'elle vient de la classe moyenne se comprend, même si ce n'est pas forcement ce qu'il y a de mieux. Le petit incident avec la sœur désacralise agréablement la pseudo-perfection de la demoiselle. Une jeune femme qui compense parfois un manque de compétence par un certain bagout. On apprend que si elle n'hésite pas à coucher pour réussir, elle n'aime pas ça. Même s'il y a deux trois petits bémols avec le contenu, le tout est bien encadré et se lit bien.

      En conclusion.
      Un personnage qui aurait gagné à être un peu plus poussé sur certains détails selon moi. Le test montre quand même Kara sous un meilleur jour. J'espère par contre sincèrement qu'elle se développera et évoluera, parce que si cela tourne autour d'une simple femme-objet qui couche à gauche à droite pour réussir cela risque d'être un beau gâchis.

      600 paresseux contre 800 loutres, le score final est de 700.
      Kara Vale 1473086319-lunadraw

      Sur ce, bienvenue et amuse toi bien parmi nous o7
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2578-fiche-de-rei-yanagiba
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2480-presentation-de-rei-l-armuriere