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John Henry Holliday


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Présentation de John Henry Holliday

Cher lecteur, cette présentation est avant tout le moyen de découvrir le personnage dans ses grandes lignes pour permettre une interaction de qualité. Dans cette perspective, la rédaction des différentes parties s’attache tant sur la forme que sur le fond à livrer l’essence du personnage sans pour autant « délivrer » les aspects fondamentaux qui ne seront que brossés. La description physique met en exergue les éléments frappants de John et sont à exploiter sans limitations, la description psychologique laisse apparaître toute la profondeur du personnage mais n’est pas aisément perceptible par un personnage.

Je vous souhaite une bonne lecture !

Aspects physiques notables.

Lorsque l’on ôte la substantifique chair du pourtour de l’œil d’un homme, on fait face à un globe immobile semblant dénué de toute humanité. Car la plastique, le mouvement, sont les seuls éléments permettant le transfert d’une émotion, d’un sentiment. John a perdu, sur son œil droit, cette capacité à transmettre un quelconque état d’esprit. Lorsque l’on s’intéresse à cet œil nous ne pouvons que rencontrer l’immobilisme le plus parfait et le plus saisissant. Bon nombre d’individus fuient ce regard perturbant et évitent soigneusement de rencontrer une nouvelle fois la face parcellaire de John.
C’est en réalité toute la partie droite du visage de John Holliday qui a été mystérieusement ravagée. Sa joue est maintenant partiellement ouverte et offre une vue désagréable sur le flanc droit de sa dentition. Fait plus marquant, un lambeau de chair a manifestement prit le parti de se reformer par devant sa bouche pour offrir un spectacle à la fois grotesque et effrayant.
Que serait Red sans son fameux chapeau ? Que serait Yamato sans son célèbre meitou ? Que serait le lion sans sa crinière ? Que serait la poutre de la révolution sans sa fameuse moustache !? Il en est de même pour John Holliday qui ne peut être qu’associé à ses deux fameux six coups. Ils sont un prolongement de son propre corps et il les manie avec aisance comme s’il eut simplement bougé ses propres mains. Ces armes virevoltent et dansent au contact de leur propriétaire, elles ont fait sa réputation et sont toujours prêtent à servir.
Il est une race d’hommes qui ne peuvent se départir de leur chapeau, une race ancienne qui croit fermement en cet élément de mode masculine par excellence. John est de cette race, il ne quitte pas plus ses holsters et ses revolvers que son fameux chapeau. C’est un chapeau gris d’excellente facture qui semble imperméable à tout. Toujours fermement ancré sur le crâne de John, n’est pas encore né l’homme qui lui ôtera.
Cette bague intrigante est portée à l’annulaire droit du pistolero. Entièrement constituée d’or, elle est représente un crâne sculpté et est assortie sur le pourtour d’écritures difficiles à lire tant elles semblent avoir été frottées par John. C’est l’élément le plus riche de la tenue très sobre du mercenaire. Il la touche régulièrement et semble irrémédiablement attiré par elle. Il ne peut qu’afficher un regard mélancolique lorsqu’il porte son regard sur celle-ci. Indiscutablement, elle lui est très chère et recèle un secret bien gardé.
Il n’est pas rare de croiser John le cigare en bouche, ou la cigarettes ou en train de chiquer du tabac. L’homme est un consommateur invétéré de tabac et un connaisseur avisé. Il est d’ailleurs connu de la Dame de pierre de Saint Urea qui passe pour être la plus grande amatrice de tabac au monde.

Aspects psychologiques principaux.

John dans ses moments les plus terribles narre l’histoire sombre d’une femme mutilée. Il en ressort toujours chez lui l’humeur la plus noire et la plus morose. Peu d’hommes furent suffisamment proches de lui pour entendre cette horrible affaire qui entremêle violence, amour et drame. La rumeur voudrait que l’histoire de cette femme ne soit pas une simple fable livrée dans des instants de relâchement mais bien un récit réel où le pistolero semble avoir joué un rôle dramatique. Lorsqu’il conte cette histoire, son regard se porte inlassablement sur sa fameuse bague.
John Holliday est un homme qui est capable de s’enterrer dans le plus profond mutisme. Ramené au rang de presque bête, la mine basse, l’œil vitreux, le pistolero semble incapable de prononcer un seul mot. Très taciturne, il apparaît évident que la cause de cette subite et régulière perte d’humanité provient de son passé. Car John, qui n’espère rien dans l’avenir et se montre insensible au présent, semble irrémédiablement affecté par son histoire passée.
Paradoxalement, John ne semble pas outre mesure affecté par la destruction de son visage. Il semble arborer fièrement cette particularité. Trois raisons expliquent ce profond détachement :

• En premier lieu, cette cicatrice disgracieuse est le résultat d’un acte qu’il juge noble. Par conséquent, elle devient pour lui un motif de fierté et un rappel à ses propres valeurs.
• En second lieu, ce visage effrayant est un atout dans sa profession de mercenaire où recourir à l’intimidation est une arme comme les autres qu’il faut savoir manier avec exactitude.
• Enfin, John est un homme qui semble peu intéressé par le physique et qui, malgré sa cicatrice, apparaît toujours comme un individu charismatique. Par ailleurs, lui qui semble se désintéresser complètement des femmes (qu’il aurait presque en horreur), n’est pas affecté outre mesure par le fait d’être aperçu comme hideux par le beau sexe.

L’alcool est une grande caractéristique de John. C’est un alcoolique notoire mais pas un de ces buveurs vulgaires qui s’effondrent après quelques verres. Holliday est un homme capable d’engloutir des litres d’alcool tout en éprouvant une profonde répulsion pour cette addiction. Car ce n’est pas un buveur « plaisir », l’homme en réalité boit pour s’abrutir et oublier les affres de son passé. Il boit donc avec force résolution, l’œil vide, la mine résignée. Dans ses moments d’extrême ivresse, il lui arrive alors de narrer sa sombre histoire de femme mutilée. Car John, à la différence des buveurs vulgaires qui s’effondrent et dorment, lui rêve éveillé et rêve de choses horribles…

Malgré toutes ses tares qui semblent accabler le pistolero, John est une nature particulièrement fine. Il se déplace avec une certaine élégance et s’exprime dans le plus pur français. Ses manières délicates et son air supérieur ne parviennent pas totalement à s’estomper sous sa tenue martiale grisâtre. Plusieurs individus de la noblesse reconnurent même en lui des connaissances poussées en généalogie, il semblait en effet capable de citer toutes les familles nobles du monde et leur rang dans la société.

John est également un individu doté d’un code moral extrêmement fort duquel il ne transige jamais. Ainsi, en tant que mercenaire, il réalisera toujours sa tâche une fois celle-ci acceptée quelque soit les conséquences pour lui et pour les autres. Son honneur est ce qui semble le plus important à ses yeux, jamais il n’accepte une injure envers sa personne, jamais il ne compromet son nom en proférant des mensonges ou en revenant sur sa parole. Enfin, John semble complétement désintéressé par les biens de la terre, il ne recherche ni l’argent, ni la gloire, ni les femmes. Il n’est pas plus curieux est et, de fait, le compagnon le plus simple de la terre, capable d’écouter avec intérêt, parlant peu de lui et n’espérant rien des autres.


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Supputations biographiques.

Tirer la biographie de John Holliday constitue l’une des tâches les plus complexe pour un historien. L’on ne sait peu ou prou de cet homme qui semble cacher dans son passé un monceau d’horreur que peu souhaitent connaître. L’on est toutefois en mesure, de par son attitude et les quelques paroles qu’il profère, de brosser un portrait succinct de l’homme que fut et qu’est John.

D’une nature particulièrement fine, il apparaît évident que John Holliday est en réalité un membre de la noblesse d’un quelconque royaume ou un individu qui fut très proche de la noblesse pour en connaître suffisamment les règles et s’être approprié par mimétisme les comportements. On devine une éducation très importante en ce qu’il semble doté de connaissances très importantes en de nombreux domaines, comme si cet homme fut préparé à une grande destinée et à embrasser de hautes responsabilités.

Mais dans ses attitudes, on devine surtout que John Holliday a été mainte fois frappé par le malheur. Indubitablement cet homme a perdu énormément et n’est dorénavant que plus que l’ombre de lui-même. Difficile d’imaginer quelles furent ses difficultés tant son passé semble relever du fantastique alors que son présent n’est constitué que de faits sans grande importance.

En effet, son présent est morne et sans saveur. Mercenaire de profession, il n’est pas chasseur de primes en ce qu’il n’est pas réellement à la recherche d’argent. Il dépense le peu qu’il parvient à gagner, en homme qui semble habituer à un certain confort de vie. Mais ses dépenses, aussi fastueuses soient-elles, semblent glisser sur lui comme si elles n’étaient rien. John passe la majeure partie de son existence à voyager à la recherche d’un nouveau travail et c’est tout, tant son animalité et sa morne attitude semblent avoir prit le pas sur sa nature première.

Mais ce personnage haut en couleur est devenu bien malgré lui un nom dans certains milieux peu recommandables. Susceptible de prendre n’importe quel travail, pourvu qu’il n’entache pas son honneur. Son air supérieur et son implacable exécution en ont fait l’un des exécutants les plus prisés. C’est donc sur Grand Line qu’il exerce à l’heure actuelle, non pas qu’il fut particulièrement motivé à aller sur la mer de tous les périls, mais simplement parce que c’est là où ses derniers commanditaires se trouvent.

C’est donc sur Grand Line que nous retrouvons John au présent sans saveur, au passé mystérieux et à l’avenir incertain…


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Brève incursion dans un fait divers.

Nous nous retrouvons dans une salle de jeu d’Armada, sorte de bouge infâme et sale où se réunissent ce qui se fait de pire sur l’île pirate. Bien que civil, nous y retrouvons John Holliday, attablé aux côtés de plusieurs individus aux airs revêches. Pour l’heure le mercenaire perdait énormément sans que cela ne semble lui causer une once de gêne, il continuait à lancer invariablement les dés avec cette même délicatesse qui étonne toujours ceux qui ne le connaissent pas. L’un de ses revolvers était posé à côté de lui et le canon luisait à la lueur des bougies. Il avait la tête nonchalamment posée sur la main droite et fumait une cigarette fine et immaculée.

Quelques uns de ses interlocuteurs lui jetaient parfois une œillade mais détournaient rapidement la tête lorsqu’ils rencontraient ce globe oculaire fixe. La partie en était venue à un stade particulier où, l’argent faisant défaut, l’on commence à gager des biens de toutes natures ou à prendre des dettes auprès d’hommes dont s’est la profession de prêter à taux prohibitif. John, toujours en jeu, affecta donc de prendre gage auprès d’un de ces prêteurs pour obtenir une avance d’argent aux fins de rester dans la partie. La chose réalisée, il fut maintenu dans la partie l’opposant encore à deux hommes. Il perdit tout en l’espace d’un instant après avoir lancé deux yeux c’est-à-dire deux un, une main rarissime dans le monde des dés. Il se leva donc, étant sans ressource, et s’approcha de son débiteur qui attendait le regard avide non sans avoir au préalable récupérer son arme.

- Monsieur, j’aurai l’honneur de vous régler ma dette dès demain à la première heure.
Annonça John d’une voix calme.

- Et qui va m’prouver ça ? Questionna goguenard l’usurier, un homme d’une quarantaine d’années à la barbe fournie.

- Je n’ai qu’une parole de sorte que lorsque je donne celle-ci je n’ai pas besoin d’autres références.

Le ton était ferme et empreint d’une certaine élégance qui n’avait pas lieu ici. Ce fut donc prit pour une provocation et un mensonge éhonté. Dès lors, quelques lames firent leur apparition et l’usurier se rangea sur le côté en homme qui sait son affaire entre de bonnes mains. Au total, quatre hommes avaient pris le parti de l’usurier. En réalité, il s’agissait d’hommes payés pour se genre « d’occasion » par l’usurier.

- Coquins !  Lança John en dégainant ses deux revolvers et en tirant aussitôt.

Toutes les balles atteignirent leurs cibles qui s’effondrèrent aussitôt. L’usurier tomba aussitôt à genoux et implora la clémence d’Holliday. Celui-ci le regarda d’un air indifférent tout en rengainant ses armes à feu.

- Demain, à la première heure.

Et il sortit sans plus de cérémonies, motivé qu’il était par la recherche d’or pour rembourser son homme dès le lendemain. Mais alors qu’une trentaine de minutes seulement s’étaient écoulées, c’est tout un détachement de marins qui firent leur apparition. Ils étaient menés par un homme musculeux qui avait à ses côtés l’usurier de John. L’usurier œuvrait pour la guilde du même nom qui était très puissante sur Armada et qui bénéficiait de la protection du capitaine Red.

- Qu’est-ce encore que ceci ? Questionna John qui ne pouvait pas croire un seul instant que l’usurier n’en était pas resté là.

- Il y a qu’on me fait venir en pleine nuit pour une affaire de dettes non réglées, c’est pas bien propre comme histoire.

- J’ai eu l’honneur de préciser à mon débiteur qu’il serait payé demain à la première heure attendu qu’en ce moment, n’étant pas en fonds, je ne suis pas en mesure de régler ma dette auprès de lui.

- Il me semble pourtant que ce bijou qui trône à votre doigt et que vous avez tourné et retourné ce soir est capable de régler la dette. Susurra l’usurier malingre.

John fit un mouvement de recul et fronça le sourcil.
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- Ce bijou n’est pas à céder.
- Pourtant, lorsque l’on s’engage à rembourser, on ne peut avoir le luxe de conserver son bien.
- Vous serez payé demain à la première heure comme convenue.
- Comment croire un homme qui ne souhaite pas me rembourser le soir même alors qu’il le peut ?
- Parce que ce bijou n’est pas à moi.
- Vous êtes donc un voleur ?
- Je le conserve pour une autre personne et souffrirait qu’il sorte de sa possession par ma faute.
- Une histoire bien habile.
- Encore une fois, ma parole à valeur de vérité, renseignez-vous.

Le chef des marins, qui semblait perdre patience face à un tel échange, tapota du pied.

- Allons bon ! Décidez-vous où je vous charge et nous verrons bien ensuite !

Sans se départir de son sang-froid, John mit la main aux colts et les présenta à ses interlocuteurs.

- Comme j’ai l’honneur de le dire pour la dernière fois, je réglerai demain ma dette. En conséquence, si vous souhaitez me prendre cette bague, je vous considérerai comme voleurs et n’hésiterai pas à me défendre.

L’usurier se rangea aussitôt derrière quelques caisses comprenant bien vite comment cette réponse allait être accueillie. Et en effet, sans attendre, les marins chargèrent.

John Holliday déchargea donc une nouvelle fois ses armes et chaque balle emporta un homme. Lorsque les premiers adversaires vinrent se présenter à sa hauteur, il para les attaques de ses crosses et assomma tous les belligérants comme un boucher l’aurait fait d’un bœuf. En quelques minutes, tout fut dit et John se retrouva seul maitre du terrain, à ses pieds gisaient une dizaine de cadavres.

- C’est pitié que d’en arriver à de telles extrémités. Et il salua l’usurier d’un bref mouvement de chapeau.

Cette fois, le prêteur rentra chez lui, convaincu que tout espoir était perdu face à un tel butor. Pourtant, le lendemain à l’aube, il fut réveillé par un tambourinement à l’entrée de sa modeste chaumière. Que ne fut pas sa surprise lorsqu’en entrebâillant la porte il découvrit John, cigare aux lèvres et sac de cuir à la main. D’un geste bref il fit remuer le sac qui libéra un bruit heureux de pièces qui s’entrechoquent. Le sac passa d’un homme à l’autre.

- Comme convenu…

Et sans demander son reste, John quitta l’endroit laissant sur place un usurier médusé. Alors que le pistolero était déjà loin, il murmura pour lui même.

- Il va tout de même avoir des problèmes avec ce massacre d’hier. Il reporta son regard sur le sac qu’il fit tinter joyeusement puis haussa les épaules. Bah ! Ce n’est plus mon problème !

Et il referma la porte en sifflant un air pirate.                


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Hé bien John, es-tu réellement prêt pour cette rencontre ? Peu importe au final, car elle commence maintenant.

Un regard, aucun mouvement. Ce n'était qu'une babiole, sans forme ni attrait particulier...
Il n'y a rien à dire sur lui, on lit en lui comme un livre ouvert et avec la même assiduité. Clair, agréable et avec ce petit quelque chose qui le rend unique... Non pas son œil, mais il fait partie de cet état de fait. Pas très bavard, comme si on s'attendait et espérait pouvoir en découvrir plus, mais c'est du détail dans la situation actuelle n'est-ce pas ?

Dans le fond, le seul intérêt de cette rencontre avec le sable pour seul témoin...
Si seulement cette histoire n'était pas aussi mystérieuse, elle n'attirerait pas autant la curiosité sur ce manque d'information, même si dans le fond le tout reste agréable à découvrir. Néanmoins, John Henry à bien des atouts pour lui et ce petit constat négatif est le seul à dénoter pour quiconque cherchant à le connaitre. Mais, celui qui lui fait face n'en aura tout simplement plus l'occasion, les morts ne parlent pas.

C'était de tester la volonté de deux hommes...
La vie est une histoire, celle-ci a failli finir sur un jet de dés. Étrange qu'un homme qui est si timide à avancer ses propres récits jure sur la véracité d'une fable que personne n'a jamais pu entendre en entier.

Pour qu'au final, tout ceci se conclue sur la disparition de l'un d’eux... Fauchés par un six-coups qui à tonner un requiem à six notes, aussi rapide que l'éclair...
Alors que John se penche sur la petite boite, puis l'ouvre, il n'y trouve finalement que 800 pauvres billets. Qu'elle ironie, le voyage à été plus couteux que la récompense. Pourtant, le plus important ce n'est pas l'argent, mais qu'il a honoré encore une fois sa parole avant de repartir vers le soleil couchant.

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