VOTRE NOM ET PRÉNOM ICI
• Pseudonyme : Bara, Baracafrite, Barap...
• Age : 26 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Serveur, Homme à tout faire, plongeur, videur et apprenti cuisinier au Baratie
• Groupe : Civil
• Age : 26 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Serveur, Homme à tout faire, plongeur, videur et apprenti cuisinier au Baratie
• Groupe : Civil
• But : Tuer le gouvernement mondial et les Tenryuubitô en devenant pirate au grand coeur ou vivoter au Baratie sans ambition particulière. Il hésite.
• Équipement : Ustensiles de cuisine, toque de petite taille, uniforme de maître-queue, tout ce qu'on peut trouver dans le Baratie pour les employés.
• Parrain : Le cas échéant
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Joe Biutag
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? C'est pas dans mes habitudes de dénoncer. C'est Myo.
Codes du règlement :
• Équipement : Ustensiles de cuisine, toque de petite taille, uniforme de maître-queue, tout ce qu'on peut trouver dans le Baratie pour les employés.
• Parrain : Le cas échéant
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Joe Biutag
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? C'est pas dans mes habitudes de dénoncer. C'est Myo.
Codes du règlement :
Description Physique
Y'a pas à dire, je paie pas de mine habillé comme ça. Même moi je me reconnaîtrais pas. Le regard me trahi un peu cela dit. Des yeux injectés de sang comme les miens, non seulement ça ne s'oublie pas, mais ça passe pas non plus franchement inaperçu. M'enfin merde... Après m'être coupé les cheveux à ras, en plus, couvert par une toque, et sapé comme un milord de cuisine, personne ne me reconnaîtra non ?
Mon problème... enfin... l'un de mes problèmes... c'est quand même le faciès expressif. Un visage de sociopathe à tendance cannibale ? Du touuuuut ! Juste la gueule d'un homme qui souris à la vie ! C'est comme ça. On est sympa avec moi ? Je souris. On me manque de respect ? Pas grave, je souris. On m'insulte ? Mais enfin, je perds pas mes moyens, je souris. Un mâle dans la force de l'âge me met la main au panier pendant que je nettoie ce putain de parquet pour la énième fois ? Je surine. Euh, je souris... L'un n'empêche pas l'autre après tout.
Faut dire que j'ai plutôt intérêt à sourire. Du temps où j'arpentais les mers, je tirais une gueule d'enterrement, de ce fait, le meilleur moyen de pas me faire reconnaître, c'est de sourire, encore et toujours. À force d'être crispés H24, mes muscles sont paralysés, je souris à dents déployées quand je dors et même quand je suis en colère. On pourrait dire que ça nuit à ma crédibilité, mais quelle crédibilité on accorde à un type habillé en cuistot qui passe son temps à nettoyer les latrines ?
Dire que j'étais un crack avant de me retrouver dans ce bourbier. Faut que je dissimule ma musculature de bestiau sous ces frusques de laquais. Pas ça qui m'empêche de fendre le crâne d'un homme d'un coup sec, mais je perds en prestance. Suffit que je bombe le torse et ces messieurs baissent les yeux. Pour ça qu'on m'a pris au Baratie, pas pour mes compétences culinaires, je suis assez doué pour faire cramer de l'eau bouillante (une très longue histoire).
Y'a pas à chier, sous un angle ou sous un autre, j'ai une gueule de pirate. L'essentiel, c'est qu'on ne puisse pas dire de quel pirate il s'agit précisément.
Description Psychologique
- Soupe au lait ? Comment ça soupe au lait ?! Fumier ! Morpion ! Acrobate !
Allez ! Dans ta gueule mariole, mange, mange, MAAAAANGE ceci est mon corps ! Soupe au lait, je t'en foutrais. À peine je lui ai lâché le col après l'avoir avoiné que j'entends le chorus habituel. "Mais enfin tu es fouuuuu ?", "Qu'est-ce qui te preeeeend ?", "Il a le crâne brisééééé", avec eux, c'est moraline matin, midi et soir.
Bon après, il s'est avéré que c'était pas moi qu'il traitait de soupe au lait, il me demandait juste d'apporter une soupe au lait à la table quatre. Pas une soupe au lait à vrai dire, une soupe aux poix cassés. Peut-être que je suis susceptible, il avait raison l'autre con. Il avait raison, mais sa mâchoire inférieure est cassée, comme quoi, mieux vaut avoir tort.
Susceptible, violent, et un chouïa sur les nerfs. La moindre réflexion me met hors de moi, j'ai tendance à tout prendre personnellement. Enfin, celui qui prend, c'est pas moi, c'est celui qui vient me rappeler des vérités pas bonnes à entendre. Je m'entends avec personne en fait. Mes amis, je les compte sur les doigts d'une seule main, et encore, une main de charpentier alcoolique.
Mais j'aime ça chercher les embrouilles pour un rien ! Depuis que je me ramollis en dehors de la flibuste, les prétextes à la castagne ne sont pas aussi nombreux qu'avant, alors.... parfois.... il faut un peu provoquer l'affrontement. Ça entretient la jeunesse, ça fait circuler le sang, et surtout... ça attire la clientèle !
J'ai beau me plaindre du Baratie, mais un resto où tu castagnes trois pelés la journée et où t'es applaudi par des manges-merdes qui viennent parfois juste pour se délecter du tumulte, ça flatte l'égo. Un brin orgueilleux ouais. Quel mal à ça du moment qu'on a les moyens de son orgueil hein ?!
Bon, assez flemmardé, faut nettoyer tout le sang sur le parquet. Le revers de la médaille.
Biographie
Au commencement, il n'y avait rien. Puis, soudain, les dinosaures. Ils étaient cachés visiblement. Et enfin ! Les pirates !
C'est bien pirate comme métier. Mon père se faisait chier chaque matin à aller pêcher. C'est bien la pêche aussi. Mais c'est chiant surtout. Debout trois heure du matin, tu sais quand tu pars, tu sais pas quand tu rentres, tu sais surtout pas SI tu rentres. Et quand tu rentres ? Bah vas-y que tu cognes le gosse après avoir picolé. Pas ma faute si y'avait pas de poisson, va baffer le clébard ou la mère, mais fous-moi la paix !
Je m'égare. Il n'était pas bien méchant le paternel, mais les poissons étaient taquins, ils avaient l'audace de pas se jeter dans ses filets. Même qu'une fois, un espadon l'a troué de partout son filet miteux. La rouste que je me suis pris au retour de la pêche, je vous dis pas. Depuis, je mange plus de poisson. Y'a des traumatisme comme ça...
Alors, les dinosaures, les espadons, les baffes de mon père... ah oui ! Les pirates. J'étais pas tant pirate que ça au début, juste contrebandier. Un convoyeur maritime dirons-nous. À l'aide de moyens de transport pour naviguer sur l'eau, avec quelques gais lurons, nous déplacions des biens d'un point A à un point B. Nous remplissions une demande.
Après, les marchandises on les volait un peu, ça arrive. Souvent. Et hâââââtivement, parce qu'on bute quelques imprudents qui viennent nous suggérer de leur rendre leurs possessions, on se retrouve qualifié de pirate. Mon père, jamais il m'aurait dénoncé ! Faut dire que c'est moi qui faisait convoyer la gnôle sur notre île.
Las Camp, depuis que les marines sont là, c'est un peu sec niveau rhum. Qu'ils butent des révos ? C'est de bonne guerre, et puis rien de tel qu'une potence hebdomadaire pour divertir la plèbe. Qu'ils tabassent à tour de bras ? Franchement... ça m'a presque donné envie de devenir marine. Mais qu'ils nous privent de bibine... c'est pas humain.
Au fond, c'est la marine qui m'a mené à une vie de pirate. L'oeuf qui fait la poule ou la poule qui fait l'oeuf ? Hein ? Hein ?! Bon après, je m'en foutais plein les fouilles avec la contrebande, je serais devenu pirate même s'ils n'avaient pas été là, mais je vais pas me priver de leur mettre tous les torts sur le dos non ?!
Je pirate, je contrebande, enfin, je travaille honnêtement. Et là ! Patatras ! On me met une prime ! Je sais qui c'est qui a donné mon nom aux mouettes, c'est le père Jamino ! Avec moi, le prix du baril il fluctuait pas mal, au delà d'un certain seuil, ça ébranle le foie du gagne-petit, il se sent lésé, et il va baver auprès des hommes en blanc et bleu.
Culé va !
Voilà que je me retrouve avec deux millions sur ma pogne. Pas de soucis, je me mets au frais un moment, loin de Las Camp. C'est hargneux le marine dans ces coins là, la loi martiale, ça fait pas du bien par où ça passe.
Six mois sans entendre parler de moi, allez ! Je reprends les affaires. Bonjour papa, bonjour maman, bonjour major. Major ? J'en revenais pas ! La chair de ma chair, le sang de mon sang, l'enculé de sa m... Mon père m'a vendu !
Je valais deux millions de berrys pour lui. Et hop ! Allez simple pour la garnison locale. On m'a prescrit 30 ans. Vous savez, la prison c'est comme tout : les trente premières années, on se fait chier, et puis après, on s'y habitue. Personnellement, et sans vouloir manquer de respect à cette noble institution de peignes-cul qu'est le corps des marines, la prison, j'ai pas trouvé ça super.
Je ne saurais dire si c'est l'absence de soleil, les coups qui pleuvent aléatoires, les oublis répétés de nous apporter nos repas, mais vraiment, j'en ai pas tiré un très bon souvenir. Faut dire, Las Camp, c'est pas le meilleur endroit pour commencer quand on tente l'aventure carcérale, ils sont un peu vicieux. Alors je suis parti.
Oui comme ça. Oui et non en fait. La révolution avait envie de frapper fort un beau matin de Mai. "Camarade" qu'ils m'ont appelé quand ils ont fièrement exécuté les dix gugusses avinés qui étaient chargés de nous garder dans les geôles. Sont mignons. J'ai préféré partir assez vite et assez loin quand même. Faut croire que j'ai bien fait, on a envoyé trois divisions de marine sur Las Camp le soir même. Là les camarades ils ont mangé.
Mais c'était pas la seule nouvelle dans le journal, ces salopards ont fait passer ma prime de deux à huit millions. C'était le moment de me lancer dans l'aventure ! La piraterie de haut vol ! Les combats épiques en mers !
Que dalle ! J'aime bien une bonne baston de temps à autre, je me défends bien, les os se brisent entre mes doigts, mais Grand Line, ses monstres, ses prisons, ses marines sevrés aux fruits du démon.... je passe.
Eux en revanche, ils passent pas l'éponge, ma prime elle ne disparaîtra pas. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire maintenant ? En dehors de la piraterie, où est-ce que je vais pouvoir être payé à glander et castagn... tiens ? Une petite annonce de la part du Baratie ? Faut croire que j'ai choisi ma future prison dorée.
C'est bien pirate comme métier. Mon père se faisait chier chaque matin à aller pêcher. C'est bien la pêche aussi. Mais c'est chiant surtout. Debout trois heure du matin, tu sais quand tu pars, tu sais pas quand tu rentres, tu sais surtout pas SI tu rentres. Et quand tu rentres ? Bah vas-y que tu cognes le gosse après avoir picolé. Pas ma faute si y'avait pas de poisson, va baffer le clébard ou la mère, mais fous-moi la paix !
Je m'égare. Il n'était pas bien méchant le paternel, mais les poissons étaient taquins, ils avaient l'audace de pas se jeter dans ses filets. Même qu'une fois, un espadon l'a troué de partout son filet miteux. La rouste que je me suis pris au retour de la pêche, je vous dis pas. Depuis, je mange plus de poisson. Y'a des traumatisme comme ça...
Alors, les dinosaures, les espadons, les baffes de mon père... ah oui ! Les pirates. J'étais pas tant pirate que ça au début, juste contrebandier. Un convoyeur maritime dirons-nous. À l'aide de moyens de transport pour naviguer sur l'eau, avec quelques gais lurons, nous déplacions des biens d'un point A à un point B. Nous remplissions une demande.
Après, les marchandises on les volait un peu, ça arrive. Souvent. Et hâââââtivement, parce qu'on bute quelques imprudents qui viennent nous suggérer de leur rendre leurs possessions, on se retrouve qualifié de pirate. Mon père, jamais il m'aurait dénoncé ! Faut dire que c'est moi qui faisait convoyer la gnôle sur notre île.
Las Camp, depuis que les marines sont là, c'est un peu sec niveau rhum. Qu'ils butent des révos ? C'est de bonne guerre, et puis rien de tel qu'une potence hebdomadaire pour divertir la plèbe. Qu'ils tabassent à tour de bras ? Franchement... ça m'a presque donné envie de devenir marine. Mais qu'ils nous privent de bibine... c'est pas humain.
Au fond, c'est la marine qui m'a mené à une vie de pirate. L'oeuf qui fait la poule ou la poule qui fait l'oeuf ? Hein ? Hein ?! Bon après, je m'en foutais plein les fouilles avec la contrebande, je serais devenu pirate même s'ils n'avaient pas été là, mais je vais pas me priver de leur mettre tous les torts sur le dos non ?!
Je pirate, je contrebande, enfin, je travaille honnêtement. Et là ! Patatras ! On me met une prime ! Je sais qui c'est qui a donné mon nom aux mouettes, c'est le père Jamino ! Avec moi, le prix du baril il fluctuait pas mal, au delà d'un certain seuil, ça ébranle le foie du gagne-petit, il se sent lésé, et il va baver auprès des hommes en blanc et bleu.
Culé va !
Voilà que je me retrouve avec deux millions sur ma pogne. Pas de soucis, je me mets au frais un moment, loin de Las Camp. C'est hargneux le marine dans ces coins là, la loi martiale, ça fait pas du bien par où ça passe.
Six mois sans entendre parler de moi, allez ! Je reprends les affaires. Bonjour papa, bonjour maman, bonjour major. Major ? J'en revenais pas ! La chair de ma chair, le sang de mon sang, l'enculé de sa m... Mon père m'a vendu !
Je valais deux millions de berrys pour lui. Et hop ! Allez simple pour la garnison locale. On m'a prescrit 30 ans. Vous savez, la prison c'est comme tout : les trente premières années, on se fait chier, et puis après, on s'y habitue. Personnellement, et sans vouloir manquer de respect à cette noble institution de peignes-cul qu'est le corps des marines, la prison, j'ai pas trouvé ça super.
Je ne saurais dire si c'est l'absence de soleil, les coups qui pleuvent aléatoires, les oublis répétés de nous apporter nos repas, mais vraiment, j'en ai pas tiré un très bon souvenir. Faut dire, Las Camp, c'est pas le meilleur endroit pour commencer quand on tente l'aventure carcérale, ils sont un peu vicieux. Alors je suis parti.
Oui comme ça. Oui et non en fait. La révolution avait envie de frapper fort un beau matin de Mai. "Camarade" qu'ils m'ont appelé quand ils ont fièrement exécuté les dix gugusses avinés qui étaient chargés de nous garder dans les geôles. Sont mignons. J'ai préféré partir assez vite et assez loin quand même. Faut croire que j'ai bien fait, on a envoyé trois divisions de marine sur Las Camp le soir même. Là les camarades ils ont mangé.
Mais c'était pas la seule nouvelle dans le journal, ces salopards ont fait passer ma prime de deux à huit millions. C'était le moment de me lancer dans l'aventure ! La piraterie de haut vol ! Les combats épiques en mers !
Que dalle ! J'aime bien une bonne baston de temps à autre, je me défends bien, les os se brisent entre mes doigts, mais Grand Line, ses monstres, ses prisons, ses marines sevrés aux fruits du démon.... je passe.
Eux en revanche, ils passent pas l'éponge, ma prime elle ne disparaîtra pas. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire maintenant ? En dehors de la piraterie, où est-ce que je vais pouvoir être payé à glander et castagn... tiens ? Une petite annonce de la part du Baratie ? Faut croire que j'ai choisi ma future prison dorée.
Test RP
Cette odeur qui chatouille les narines, ce fumet qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, cet arôme qui éveille les sens, il n'y a aucun doute, je suis bien au Baratie. Pas dans les cuisines hélas, dans les chiottes. Mais comment c'est humainement possible de sécréter une pareille horreur quand on sait à quel point le bouffe est succulente par chez nous ?
Peut-être une cuisine trop riche en fibres. Beaucoup trop riche en fibres ! Y'a des clients qui se sentent l'âme d'un artiste, les Michelange des cabinets. Bordel, ils ont visé partout sauf là où il fallait.
Un de ces jours, je m'en irais recycler tout ce merdier, c'est le cas de le dire, et leur refaire bouffer en ragoût. Avec l'ami Barabas, rien ne se perd, tout se transforme ! En attendant, je brique. Dire qu'il y a quelques années de ça, j'avais des larbins pour ce genre de tâches ingrates sur mon bateau. L'ascenseur social est en chute libre ma brave dame, que voulez vous, les pirates sont injustement méprisés et obligés de se lancer dans la restauration ou l'hôtellerie.
Bon, assez récuré, on dira que c'est assez propre. Marre de ces clients qui viennent se vider chez nous, à croire qu'ils font la route jusqu'au Baratie juste pour ça. J'ai même déjà entendu des rigolos ricaner en prétendant que nos chiottes étaient réputées mondialement. Faut dire, ça tient pas tant à ces cons de mondains qui viennent purger leurs boyaux, mais plus à ces enfoirés de révolutionnaires qui écrivent sur les murs.
Fini le nettoyage sans arrêt ! Je vais devenir le gardien des latrines du Baratie, y'a pas de sous métier après tout. Ces cabinets, je vais en faire un temple dont la profanation est punie de mort, surveiller et tenir des fiches de tous les clients qui y passent. Personne n'échappera à mon courroux.
Mais en attendant, je vais me laver les mains.
- T'as nettoyé les chiottes ? J'espère que ça brille !
Pété par l'diable ! La trouille qu'il m'a foutu, je l'ai pas entendu entrer.
- ÉÉÉRIIIIIIIIIIC ....!
Tu m'étonnes que je grogne. Voilà un de ces foutriquets qui en branlent pas une et qui en plus, vient me chercher des noises. Au moins, il est pas avec son frère, là, j'en aurais pris un pour taper sur l'autre. Foutues hyènes !
- Toujours aussi souriant, même quand t'es de corvée de latrines. Faut croire que t'aimes ça.
Et ça le fait rire ce con ?! Ouais je souris, je souris constamment, c'est une grimace que ma gueule peut plus faire disparaître. Mais si je souris là, c'est aussi de gaieté de coeur, je jubile Éric ! Parce que tu m'as contrarié dans un mauvais moment, et que j'appréhende à l'avance le massacre que je m'apprête à commettre. Tes tripes compressées, ses os concassés, je les ferais passer par la tuyauterie, quelques coups de chasse d'eau et t'auras disparu.
Pendant qu'il se recoiffe devant le miroir, arrogant, comme m'ignorant, mon énorme pogne s'approche fébrilement de l'arrière de son crâne, je tremble d'excitation, plus que quelques centimètres, une pression soudaine, et je ferai sauter sa boîte crânienne. Plus que le bruit jouissif d'un tel acte, c'est la satisfaction de voir à quel point la cervelle de ma victime est minuscule qui me ravit.
Mais ça... ce sera pour une autre fois. Ce fumier de Jazz entre en trombe dans les chiottes, Éric sursaute alors que je mets ma main dans le dos l'air de rien.
- Merde alors ! Y'avais un atelier maquillage dans les toilettes et on m'a pas prévenu. ALLEZ EN CUISINE BANDE DE #♦ⓟ☄㊛
Si Jazz c'est le chef de la boutique, c'est surtout parce que c'est lui qui gueule le plus fort. Aussi parce que c'est un cuistot d'enfer, mais ça, c'est accessoire à côté de ses gueulantes. Éric galope jusqu'en cuisine, il est pas très vaillant le corniaud, en tout cas, tôt ou tard, j'aurais sa peau, la sienne, celle de son frère, et ces fumiers de clients qui me forcent à bosser en venant manger ici !
- Dis-voir Bara, t'as nettoyé les chiottes ? J'espère que ça brille.
Malgré le sourire figé, avec les yeux exorbités, je pense qu'il a compris que je lui voulais pas que du bien et il me fait pas chier plus longtemps.
- Continue de garder le sourire. C'est la bonne mentalité pour bosser ici.
Si je le garde c'est parce que mes muscles du visage sont contractés de jour comme de nuit, autrement il peut me croire, y'aurait une ambiance de corbillard dans ce foutu rade. Pas le temps de lui dire, il retourne en cuisine.
Les premiers clients vont arriver dans une heure. Sous peu, ils profaneront mon temple des latrines que j'ai pourtant briqué avec amour. Pas le temps pour du sentimentalisme, maintenant, on me réquisitionne pour dresser la table.
***
- R'garde, r'garde, à distance que je mets la table.
René, le second en chef arrête de trottiner partout en cuisine pour me regarder faire. Depuis la cuisine, je vais essayer de dresser la table qui se trouve à dix mètres de là où je me trouve. On me prend pour une brute, mais j'ai un certain sens du doigté.
- Deux-mille berrys que tu pètes l'assiette.
- Tenu !
Et vas-y que je balance l'assiette volante. Quelle grâce, quel lancé, quelle fortune deux-mille berrys, ce crétin de René va vite sentir sa douleur. Elle fuse l'assiette, j'ai visé juste, je le sais, je le sens !
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des assiettes, vastes soupières,
Qui suivent, indolents compagnons de nettoyage,
Le navire glissant sur cette foutue mer.
Prennent des assiettes, vastes soupières,
Qui suivent, indolents compagnons de nettoyage,
Le navire glissant sur cette foutue mer.
Pschling !
Bien évidemment, il a fallu qu'au dernier moment, Ramzy se foute sur la trajectoire. Assommé sur le coup l'autre gogol. Je fouille dans ma blouse de travail et je sors des liasses froissées que je jette dans les mains du second en chef.
- J'ai perdu, mais c'est une défaite sans regret.
- +▲░ΞΨ ! Ce sera retenu sur ton salaire ! Tu nettoies, tu dresses les tables proprement et tu files en cuisine éplucher des pommes de terre !
- Reçu ! J'épluche les tables, et je dresse les pommes de terre.
Ouuuh... Il a le regard mauvais le patron, je vais peut-être pas pousser la taquinerie trop loin. Je m'exécute de peur d'être moi même exécuté. Jamais je me suis mis sur la gueule avec Jazz, mais si ça devait arriver, j'arriverais pas à donner un pronostic sur l'issue des hostilités.
Je nettoie, je nettoie, pas parce que j'ai peur hein ! Attention ! Mais parce que je ressens le besoin physique de nettoyer les restes d'assiette. Conscience professionnelle tout ça...
Un petit coup de pied dans les côtes de Ramzy en passant, ça le réveille, ça mange pas de pain, et ça fait du bien par où ça passe.
Alors que je suis en pleine méditation transcendantale dans ma tête pendant que j'épluche du tubercule, je me dis, serein, qu'aujourd'hui sera une journée tranquille et paisible.
***
- Lâche-le Bara ! Une oreille en moins ça lui suffit !
- Dix mille berrys qu'il lâche pas.
- ◙♒✈☹☛☆℠ !!!!
- C'est pas pour t'accabler collègue, mais parfois, je trouve que tu manques de savoir vivre. Voilà, il fallait que ça soit dit.
Ramzy croit pas si bien dire. L'autre vieux client, à peine il est assis, il me claque des doigts devant le nez et me dit "garçon, est-ce que vous pouvez prendre ma commande ?". Sa commande ? SA COMMANDE ?! Mais moi on me commande pas monsieur ! J'étais pirate moi monsieur, les déchets en voie de décomposition dans ton genre, j'en faisait du compost monsieur !
Il a vite regretté son arrogance. Paf ! Première baffe dans sa grosse joue molle, et baf ! En voilà une deuxième, et une troisième ! Là dessus, je me suis mis à le frapper encore et encore pour voir jusqu'où allaient les nombres. Plus tard, René m'apprendra qu'ils sont infinis, je suppose que ça explique pourquoi tous les chicots du vieux ont quitté sa mâchoire.
Je me suis un peu emporté. Si si, soyons honnêtes, j'ai eu un coup de sang. Ce sont des choses qui arrivent. D'ailleurs j'ai un fan club qui vient juste pour me voir péter les plombs. Ils sont huit et bouffent comme quinze. Après chacune de mes interventions musclées, le fan club gagne un ou deux membres. En somme, cogner les clients, c'est bon pour les affaires.
C'est en tout cas l'argumentaire que j'ai fait valoir à Jazz pour me justifier. Pas convaincu le gars, pire, je le sentais même réticent. Faut dire qu'il est mal placé pour me faire la leçon. Quand la femelle du vioc a commencé à parler "marine", le patron a discrètement suggéré à Éric d'aller ouvrir une brèche dans la coque du navire de madame.
Jazz m'a gueulé dessus si longtemps qu'il a commencé à devenir bleu. C'est généralement quand le souffle lui manque qu'il jette l'éponge, technique de Corrida, faut laisser la bête s'énerver toute seule, après suffit de la cueillir à point.
- Corvée de chiottes pour trois mois.
J'acquiesce. Vraiment ça tombe bien, ça me donnera l'occasion de pouvoir aménager l'endroit pour mieux contrôler les clients qui y vont. Mon règne de terreur pourra bientôt s'exercer aux latrines.
Après m'être fait passer un savon, je vais sur le pont du Baratie. Quinze heure, le moment où on peut souffler entre deux services. Je retrouve Ramzy et son frère. Sont cons, mais sont pas méchants. Ils me proposent une clope que je décline. On regarde les dernier clients partir au loin pendant qu'ils parlent de je ne sais quoi en rapport avec la bouffe.
La mer est dégagée, le restaurant paisible. J'ai beau me plaindre de ma vie au Baratie, je ne l'échangerais contre aucune autre, mon One Piece à moi, il est ici.
Informations IRL
• Prénom : Voir fiche Joe Biutag
• Age :
• Aime :
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece :
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
• Fait du RP depuis :
• Disponibilité approximative :
• Comment avez-vous connu le forum ?
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Barabas Timon le Dim 11 Sep - 9:44, édité 1 fois