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Dan Ki Qong

Dan Ki Qong

Age : 35 ans, né en 1592
Sexe : Homme
Race :  Humain-cyborg

Métier : Médecin
Groupe : Cipher Pol, agent en formation

But : Abattre Glutony et faire disparaître la violence dans ce monde.

Équipement : Une trousse de premier secours et un fusil à fléchettes.

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? On peut dire reroll de James Fermal pour le coup je pense

Codes du règlement :



A quoi on ressemble

Quand on a trente-cinq ans et qu'on s'enfile une demi douzaine de bouteilles de rhum et de whisky derrière la cravate tous les jours depuis dix ans, forcément, on en paraît quarante-cinq et on a une voix qui semble venir du fin fond des entrailles de la terre. On se laisse un peu aller, on ne prend pas le temps de se couper les cheveux et encore moins la barbe. Après tout, qu'est-ce qu'on en a à foutre? C'est pas une belle coupe et un beau rasage qui va rendre un vieil ivrogne plus attirant auprès des femmes, hein! C'est plutôt une bourse bien remplie et on parle de berrys là, attention. Alors pour donner le change, on essaye de se saper bien avec un grand manteau en cuir qu'on a récupéré sur le cadavre d'un homme qu'on a tenté de sauver. Il est peut-être mort, mais faut bien qu'on se fasse dédommager les bandes de gaze et les antidouleurs utilisés. Et puis il est classe ce manteau, ce serait con qu'il se retrouve six pieds sous terre ou au fond de l'eau. Il est un peu rapiécé, mais avec les manches qui se retroussent jusqu'à la moitié de l'avant-bras et le col haut et rouge, on peut se faire passer pour un capitaine de navire.

Par contre, il est un peu grand, alors on se débrouille en rajoutant une bonne grosse ceinture par dessus. Ca évite que tout s'envole au moindre coup de vent et puis on peut y accrocher pas mal de matériel. Des instruments médicaux mais aussi des cartouches et des fléchettes. Par contre en dessous de tout ça, ça pue un peu la misère. Un maillot de corps blanc tout détendu et crade qu'on n'a pas jugé utile de changer depuis quelques semaines... mois même... Bon qu'on a jamais changé en fait. Ca sert à rien, et de toute façon, on n'en a pas d'autre alors on fait pas la fine bouche. De toute manière, l'haleine alcoolisée masque vachement bien l'odeur de sueur. Le pantalon est un de ceux qu'on file aux jeunes mousses qui arrivent dans la marine. On l'a gardé parce qu'il est ample et confortable même si à cause des rayures verticales, on a toujours l'air d'être sur le point de démarrer un numéro de jonglerie.

Sinon, on est plutôt en forme à vrai dire. Ce serait dommage qu'un homme spécialisé dans les soins ait des problèmes de santé, pas vrai ? Quand on sait reconnaître immédiatement le moindre symptôme, la moindre carrence ou insuffisance et y pallier, le corps dit merci. On est musclé, on est tonique et on est poilu. On n'a pas peur de le dire. On a aussi l'air d'être bronzé mais c'est plus de la crasse qu'autre chose. Pour ce qui est de l'anatomie, on est plutôt sur du grand gabarit, un peu en dessous de deux mètres et à vue de nez au moins deux cents kilos. Large. Faut dire aussi que quand on a le bras droit, l'épaule et la moitié droite du visage en métal, on fait rapidement monter l'aiguille de la balance. C'est pas des morceaux cybernétiques avec lesquels on pourrait balancer des rayons laser, des missiles ou trucs comme ça.  On ne peut pas se permettre de se payer des machines à plusieurs millions de berrys. C'est vraiment de la prothèse médicale. Le bras et la main permettent de saisir et de manipuler des objets et on en demande pas plus. L'oeil, il permet de voir. C'est con mais c'est tout ce qu'on attend d'un oeil. Le tout marche avec une dynamo qu'on recharge en faisant de grands moulinets avec le bras. Plus on tourne, plus il y a d'énergie qui se stocke dans la batterie.







Qu'est-ce qu'on pense.

Pas évident de raconter ce qu'on pense avant de raconter ce qu'on a vécu et ce par quoi on est passé. A vingt ans, on était joyeux, amoureux, la vie nous tendait les bras et on avait plein de projets pour l'avenir. Mais maintenant... C'est à croire que le jour où on a reçu ces morceaux de ferrailles dans le corps, on a aussi perdu une partie d'humanité. Aujourd'hui on cherche juste à maintenir le taux d'alcoolémie légèrement au-dessus du raisonnable de façon à ne pas trop penser justement. On a qu'une vie, hein alors pourquoi on la passerait à ruminer des idées noires et à ressentir des regrets? Autant se pinter la gueule en attendant de pouvoir peut-être, un jour, avoir l'opportunité de ressentir quelque chose de positif.

On n'est pas mauvais dans le fond. Loin de là. Quand on décide de devenir médecin, c'est qu'on a à coeur d'aider les autres. Enfin, à l'époque du moins. Si on fait des choses moches, c'est uniquement qu'on a besoin. Pour manger. Pour se faire des sous. Pour se défouler. Pour s'amuser. Bon en fait, les raisons sont plutôt floues mais c'est sûr qu'on en a une à chaque fois. Mais on tente tant bien que mal de réparer plus de problèmes qu'on en cause. La vérité c'est qu'en tant que médecin, on voit tellement d'horreurs qu'on a un peu tendance à perdre la notion de gravité. Quand on est déjà arrivé sur des scènes de guerre, le sol jonché de cadavres et de blessés agonisants, on se dit que péter la cheville de quelqu'un, c'est pas grand chose. Quand on a perdu ce qu'on a de plus cher, on se dit qu'on peut bien prendre un bijou ou un lingot. C'est le problème; et l'alcool accentue le tout.

On en a vu des vertes et des pas mûres, on a déjà trébuché parce qu'on s'est pris le pied dans un intestin qui trainait. On s'est déjà fait chier dessus par un enfant de huit ans qui rendait son dernier souffle et relachait ses sphincters. Alors si vous espérez qu'on va lâcher une larmichette parce que vous vous êtes fait voler votre coffre, vous pouvez vous accrocher. Surtout si on est responsable de sa disparition. A côté de ça, si on croise quelqu'un de blessé, on va pas le laisser se vider de son sang. On n'est pas un monstre. On va désinfecter, refermer la plaie, recoudre et nettoyer comme un professionnel. C'est seulement ensuite qu'on s'occupera de lui vider les poches.

Parfois, l'affrontement est inévitable et on n'hésitera pas à s'enfuir comme une petite chochotte si on se retrouve face à plus fort. L'honneur et la fierté, c'est des principes qui se sont envolés quand on a vomi dans le décolleté d'une stripteaseuse et qu'on s'est fait jeter du rade le plus crasseux de Las Camp après s'être fait casser la gueule par une demi douzaine de vieilles catins ayant passé la date de péremption. Mais on revient toujours. On frappe en traître. Être médecin, ça permet de soigner mais ça permet aussi de savoir comment défoncer le plus efficacement possible, où frapper, où couper... On utilise les points faibles, et on court. C'est comme ça qu'on devient vieux dans ce monde. Y a pas tant de gloire que ça à mourir debout. Mieux vaut ramper et rester en vie. On se relèvera plus tard.

Mais au fond, derrière cette apparence de profiteur sans âme, il se cache une vraie émotion. La colère. La colère envers ceux qui sont responsables de notre état pitoyable. La colère envers ceux qui ont fermé les yeux et ceux qui ont cautionné ça. La colère envers ceux qui les protègent et ceux qui les rémunèrent. La colère envers ceux qui ont décidé que cela serait la normalité et ceux qui tentent de faire oublier tout ça. Vous comprenez pas de quoi on parle? Pas de panique, on y vient.





Comment on en arrive là.

On n'aime pas trop raconter notre passé. Pas spécialement par pudeur, plutôt parce que quand on a marché dans la merde, on évite de faire demi-tour pour recommencer. On s'essuie le pied sur le paillasson le plus proche, on sonne pour faire chier et on se barre. On continue d'avancer. Alors on va se la jouer en Flash-back. Une série de flash-back qui s'enchaînent alors faut suivre ! C'est plus classe et plus parlant que d'écouter un blabla interminable. C'est parti.


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Zaun, 1607

Une cliente s'en va, satisfaite. La vie est belle et l'avenir s'annonce pas trop mal. Depuis que le professeur Von Artchy a accepté que l'on devienne son élève, on a enfin reussi à s'incruster entre le sol et le premier barreau de l'échelle sociale. En même temps, à quinze ans, on s'estime déjà heureux de pas trainer sur une vieille carpette dans la rue à mendier. Le professeur est le médecin le plus réputé de Zaun et cela veut dire beaucoup. C'est peut-être un détail pour vous mais sur Zaun, la compétition est féroce et ceux qui parviennent à se hisser par dessus les autres sont souvent considérés comme les meilleurs de toutes les Blues. Et maintenant qu'on est son disciple, on peut espérer creuser sa place au sein de cette société élitiste. Peut-être même prendre sa place, pourquoi pas. Mais d'un seul coup, la porte s'ouvre à la volée. Un homme entre. On regarde notre maître mais celui-ci secoue la tête pour montrer que lui non plus n'a jamais vu cet homme.


-Bonjour. Bienvenu au cabinet Artchy. On peut faire quelque chose pour vous?
-Otto Walsz. Je suis simplement venu par pure courtoisie vous prévenir que je suis le nouveau meilleur médecin de Zaun. Dans peu de temps, vous pourrez mettre la clef sous la porte.

La porte claque et le silence qui retombe est pesant. Ce n'est pas la première fois que quelqu'un tente de se hisser sur la première marche. Mais c'est bien la première fois que quelqu'un entre et se proclame déjà gagnant. A vrai dire, ses mots résonnent comme une menace dans le magasin silencieux. Le professeur se racle la gorge sans rien dire et retourne dans l'arrière boutique tandis que nous continuons d'assurer la réception.

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Zaun, 1609

On regarde la pauvre carcasse du professeur secouée de tremblements. Fébrile, affaibli par l'âge et le manque de nourriture, il tourne lentement la manivelle pour faire descendre le store métallique. Depuis qu'Otto est passé premier médecin de Zaun, les patients ont commencé à se faire de plus en plus rares. Certains fidèles ont resisté pendant un moment mais cela ne suffisait plus à vivre convenablement. On est un peu sous le choc. Les rêves, les projets, les espoirs... Tout ça vient juste de voler en éclat dans le grand BANG qu'a fait le volet roulant en frappant le sol.

-Bon. On dirait bien que c'est ainsi que ça se termine.
-Mais... Comment allez-vous survivre?
-Je vais vendre le magasin. Ca suffira pour me faire vivre. Je suis vieux, tu sais, Dan.
-Et... Et moi dans tout ça?
-Toi, tu es jeune au contraire. Quitte Zaun et vis ta vie. Fuis cette île de malheur. Tu as du talent dans la médecine. Je suis sûr que tu t'en sortiras très bien. Mais pas ici.

On a à peine le temps de réagir que notre mentor, celui à qui on avait confié toutes les clefs de notre avenir s'éloigne. Il ne nous reste plus qu'à ramasser le petit carton contenant les rares affaires que l'on possède, défoncer tout ce que l'on pensait à coup de masse et repartir sur des bases entièrement vides.

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QG de North Blue, 1609

La file d'attente n'avance pas. Bon sang est-ce qu'on est vraiment en train de s'embarquer là-dedans? On dirait bien que oui.  Obligé de s'engager dans la marine pour pouvoir se nourrir convenablement. Le formulaire qu'on a du remplir est très rapide.  Nom, prénom, âge et aptitudes particulières. A défaut d'autre chose, on a inscrit "médecine" à la dernière ligne. C'est enfin à notre tour. Une vieille femme nous regarde derrière ses énormes lunettes et reste une bonne dizaine de secondes à nous fixer sans rien dire. Elle finit par enfin baisser les yeux sur le formulaire qu'on lui tend et s'en empare. Après quelques secondes, elle relève les yeux.

-Médecine, hein?
-Oui, madame.
-Mademoiselle... Vous savez ce que c'est un fémur?
-Un os de la jambe?
-Vous avez les qualifications requises. Tenez, couloir de droite, quatrième porte.

Sans plus d'explications, elle nous tend un badge et on se dirige dans la direction indiquée. C'est une salle entièrement blanche avec des casiers. A l'intérieur, un uniforme et, sur la porte, un emplacement où glisser le badge. On l'introduit et on se change sous le regard de trois hommes qui sont déjà prêts. On referme le casier avant de s'asseoir ensuite à côté d'eux en attendant que quelqu'un daigne nous indiquer la marche à suivre.

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Saint-Uréa, 1611

La grande Purge. C'est ainsi que la marine a surnommé cet immense génocide savament organisé par ceux qui sont supposés défendre la paix et l'ordre. Les canons ont cessé de tonner, les fusils ont arrêté de tirer et les sabres ont fini de s'entrechoquer. Il ne reste plus que les râles rauques d'agonie de ceux qui n'ont pas eu la chance de mourir sur le coup. On est médecin, on doit aider tout le monde, marins, révolutionnaires ou civils. Mais comment faire? Comment choisir? Il y a des centaines de blessés éparpillés partout. Par qui commencer ? Les cas les plus graves ? Ou au contraire ceux qui ont le plus de chance de s'en sortir ? C'est la panique partout. Tout ce sang ! Il faut faire vite mais on est incapable de bouger ! On n'a pas été préparé à ça au centre de formation, putain.

-Ai... Aidez-moi!

Impossible! Le ventre ouvert et les boyaux perforés, il n'en a que pour quelques minutes à vivre tout au plus. Le coeur gros, on s'éloigne de cet homme qui réclame notre aide et on se penche sur une femme au bras déchiqueté. Elle hurle de douleur alors on tente de la calmer avec des antidouleurs surpuissants. Nos mains tremblent tandis qu'on tente de la recoudre le plus vite possible. Impossible, trop de stress, trop de pression. L'odeur du sang versé et de la poudre à canon nous amplit les poumons. On vomit.

-Dé... Désolé.
-Mais il m'a vomi dessus, ce connard!
-Attendez. Laissez-moi faire.

Une jeune femme, blonde, la poitrine généreuse et le regard sévère s'agenouille à nos côtés, s'empare de l'aiguille et referme la plaie en quelques mouvements rapides et précis. Elle s'appelle Anna. Elle nous demande de nous calmer et de traiter les blessés un par un, de se focaliser sur un seul patient et de le soigner bien, sans la pression de l'environnement. Elle est belle et sûre d'elle. On bégaye un truc débile et on la regarde s'en aller vers le prochain blessé. Elle semble tellement confiante. Avec un sourire béat, on se lève et on la suit, bien décidé à faire bonne impression.

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Petite île perdue sur Grand Line, 1615

Le navire fonce à pleine vitesse. Les Dials soufflent au maximum de leur capacité et la coque fend les vagues. Les visages des marins sont graves et chacun fixe le sol. On serre doucement la main d'Anna pour tenter de trouver du courage là où il n'y en a pas. On se dirige vers une petite île ayant envoyé des signeaux de détresse. Il y aurait un gaz qui se répandrait à travers toute la zone, un gaz acide qui ferait fondre la peau après quelques minutes d'exposition. Ca a l'air d'être un sacré bordel là-bas. Cela fait plus d'une heure qu'on ne reçoit plus le moindre signal. Il n'y a peut-être même plus âme qui vive là-bas. Mais on doit y aller. Comprendre ce qui s'est passé et sauver ce qui peut l'être. On regarde Anna et on se comprend sans rien se dire. Déjà cinq ans que l'on est ensemble. Dans quelques minutes, on va se retrouver en enfer et les démons seront peut-être encore là. C'est peut-être la dernière fois qu'on se voit.

-Je t'aime Anna.
-Moi aussi je t'aime, Dan.

Les navires s'échouent avec fracas sur le sable et tout le monde descend en se précipitant. En à peine quelques secondes, on est séparé d'Anna. Pas le moment de faire l'enfant, il y a des vies en jeu. Enfin on l'espère car pour le moment, il n'y a que des cadavres déjà froids jusqu'à l'horizon. On se déplace à travers toute l'île, cherchant un indice sur ce qui s'est passé, un survivant. Quelque chose... Mais après des heures, on ne trouve rien. Un silence absolu règne sur l'île entière et seul le bruit des pas de l'équipe de médecins résonne dans les rues.

Tout le monde finit par se retrouver sur la place centrale. On apperçoit Anna qui se précipite dans notre direction. Quel soulagement! Elle n'a rien. Ses lèvres s'appuient sur les nôtres et nos langues se caressent au milieu de la mort et de la peur.  Soudain une petite voix se fait entendre. On s'approche d'un tas de paille et on on découvre une fillette. Elle doit être âgée de sept ou huit ans, pas plus.

-Hey, ma petite! Tu n'as plus rien à craindre, tout va bien.
-N... non.
-Tu peux m'expliquer ce qui est arrivé? Tu te souviens?
-C'est... le gaz... Le gros monsieur! Il va revenir!
-Le gros monsieur?
-Il va revenir! Il... Il va revenir! Il a dit qu'il reviendrait! Il va revenir!

La petite fille commence à s'agiter, à donner des coups et à hurler. Elle devient rapidement hystérique et trois médecins sont obligés de la tenir. Anna tente de la rassurer mais en vain. On ordonne son évacuation immédiate. Jusqu'à preuve du contraire, elle semble être la seule survivante. Mais une violente explosion retentit alors dans une maison située à proximité et les gravats bloquent la rue. La fillette hurle de plus belle. "Il est là! Il est là!" hurle-t-elle d'une voix si aiguë qu'on l'entend à peine. Une ombre surgit des cendres encore flottantes de l'explosion. Celle d'un homme grand, au ventre proéminent. Des lunettes, un crâne dégarni... Les marins se mettent à pâlir et on se place devant Anna instinctivement pour la protéger. C'est Léonov Kutroshinsky, le scientifique fou. Un pirate primé à 300 millions de berrys. Celui-ci se met à ricaner tout en s'avançant.

-Vous n'avez tout de même pas l'intention d'emporter le seul cobaye ayant réussi à développer les anticorps nécessaires pour résister à mon gaz? Vous n'oseriez pas faire ça, n'est-ce pas? Gnihihi!

A cet instant, il ouvre la bouche et une orbe orange brillante en sort. Puis, une lumière vive, un flash et un grand bruit.

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QG de North Blue, 1615

La lumière qui pend au plafond est aveuglante. A chaque fois que l'on tente de lever une paupière, la lumière déclenche des maux de tête horribles. On tente de porter la main à notre crâne mais notre corps refuse de bouger. Après plusieurs minutes, on parvient à ouvrir les yeux mais les migraines sont à la limite du supportable. On fixe la plafond sans pouvoir bouger. L'unique porte de la pièce s'ouvre et une femme entre.

-Ha! Enfin, vous vous réveillez! Comment allez vous monsieur Qong?
-Je suis où là? Où est Anna? Qu'est-ce qu'il s'est passé? Kutroshinsky ! Il était là! Il nous a attaqué...
-Calmez-vous. Vous êtes hors de danger et Anna aussi. Elle est vivante dans une pièce à côté mais elle ne s'est pas encore réveillée.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé? Dites moi!
-Je n'en sais rien, je ne suis qu'une infirmière. Nous avons tenté de vous sauver comme nous l'avons pu. Mais cela a demandé quelques... interventions particulières.
-Hein?

L'infirmière se retourne et sort de la pièce. On profite de ce laps de temps pour se relever sur les coudes. Notre tête tourne et semble sur le point d'exploser. Elle revient après quelques secondes, tenant dans ses mains un grand miroir. Elle compte jusqu'à trois et le retourne. On se voit. Ou plutôt on voit ce qu'on est devenu. La moitié du visage disparue, remplacée par une plaque métallique. A la place de l'oeil manquant, une lumière verte luit. Le métal descend le long du cou et rejoint une prothèse qui se tient  à la place de ce qui fût notre bras droit. En vérité, toute la partie droite de notre corps a disparu et est à présent robotisée. On bouge le bras et celui-ci réagit enfin. Incroyable. Comment ont-ils reussi une telle prouesse?

Deux hommes pénètrent dans la pièce et demandent à la femme de sortir. Ils se présentent comme étant des membres du CP4. Ils veulent qu'on oublie absolument tout ce qui s'est passé sur cette île. Léonov Kutroshinsky est désormais un Shishibukai, Glutonny, et à ce titre le gouvernement a décidé de faire une croix sur son passé et d'oublier toutes ses anciennes actions. C'est en dédommagement pour les sequelles que ceux-ci ont financé notre nouveau bras et notre oeil cybernétique. Ils sortent, nous laissant assis, sous le choc de la nouvelle. Ce monstre, ce fumier de Léonov Kutroshinsky est un corsaire? Il va s'en sortir aussi facilement? Pourquoi? Comment? Qu'est-ce que...?

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QG de North Blue, 1616

-Elle est réveillée?
-Toujours pas non. Il est inutile de venir tous les jours monsieur. Nous vous préviendrons.


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QG de North Blue, 1617

-Dan Ki Qong? Venez vite, Anna s'est réveillée!
-Putain!

On monte les escaliers quatre à quatre. On ouvre la porte tellement fort qu'elle se dégonde et tombe sur le sol. Elle est là, assise dans son lit, le regard perdu. Elle se tourne vers nous mais rien ne transparait dans ses yeux. Elle semble effrayée.

-Qui êtes vous? Qu''est ce que vous faites dans ma chambre?
-Anna? Anna, enfin c'est moi, c'est Dan!
-Arrêtez! Ne vous approchez pas de moi! Docteur! Docteur! Un homme robot est entré!

On tente de s'expliquer, de lui rappeler les moments vécus ensemble mais rien n'y fait, elle est de plus en plus effrayée et les prothèses mécaniques n'aident pas. Après plusieurs minutes, la sécurité nous évacue.

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Las Camp, 1625

Un violent coup sur le comptoir nous réveille en sursaut. Il est tard et le tenancier fait les gros yeux. La choppe à la main on se redresse en essuyant la bière qui dégouline de notre joue. On réclame un autre verre mais ça ne semble pas négociable.

-Hey le poivrot ! T'es même pas foutu de marcher droit, je vais pas te resservir! Pas étonnant que tu aies été viré de l'ordre des médecins! Tu penses encore à cette gonzesse? Oublie-la, putain! Ca fait des années maintenant!
-Nan! J-J'lui ai laissé ma v-v-ivre card! Un jour, elle ret-ret-retrouvera la mémoire! Et elle m'rejoindra et on vivra heureux, t-t-tout comme avant! T-T-Tu verras!
-Ouais, ouais, si tu le dis... Ba moi je ferme en attendant!
-T'façon... j'vais r'trouver un job!

On esquive miraculeusement un coup de balai et on tangue en direction de la sortie. On attrappe au passage un bouteille contenant un fond de whisky d'un ancien client et on sort. La nuit va être longue. Comme toujours.

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QG de South Blue, 1625

On n'a pas de fierté et ça nous arrange bien. La hiérarchie des priorités ca commence par le minimum de survie, à savoir : manger, boire et avoir chaud. Ensuite il y a le confort, comme avoir un toit au-dessus de la tête, cuisiner, s'habiller convenablement. Et seulement ensuite, le superflu comme l'honneur, la dignité et les bonnes relations sociales. Là, on n'a clairement pas validé la première étape. Alors on retourne à la Marine pour quémander de retrouver notre job. C'est triste mais personne d'autre ne voudrait engager un demi-cyborg radié de l'ordre des médecins.

Mais l'accueil est on ne peut plus glacial. Sous pretexte qu'on a tué un marin qui venait simplement se faire retirer un kyste à la plante du pied, on a plus rien à faire avec eux, visiblement. Ce qu'ils sont tatillons... On aimerait bien les y voir, manier un scalpel avec six grammes dans le sang.

Un homme en costard s'approche. Il a lu notre dossier et visiblement on a certaines qualités qui l'interessent. Il a peut-être une solution pour nous permettre de continuer à aider notre prochain. Il nous tend une carte sur laquelle on peut lire "Vous n'avez rien vu, rien entendu." Le temps qu'on lève les yeux, le type a disparu. Au verso, il y a l'adresse d'un centre de formation du Cipher Pol. Aider notre prochain, c'est bien, mais c'est surtout d'une paye qu'on a besoin à vrai dire. Enfin, si on peut faire en sorte qu'il y ait moins de psychopathes sanguinaires qui sillonnent les mers, ce sera une bonne chose. C'est sûrement du foutage de gueule mais bon... Ca coûte rien d'essayer. On ira peut-être voir un de ces quatre.

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Centre de formation du Cipher Pol, 1626

C'est pas aussi terrible qu'on l'imaginait. Certes, faut se farcir des tonnes et des tonnes de livres à lire et à apprendre par coeur, comme les histoires de protocoles, de hierarchies, l'histoire du gouvernement mondial en dix-huit volumes... Enfin, nous on n'a accès qu'aux trois derniers volumes, heureusement que le gouvernement nous cache plein de trucs sinon on aurait encore plus à apprendre. Mais les cours techniques sont plutôt sympas. Infiltration, création de faux documents, imitation de voix... On n'aurait jamais pensé pouvoir apprendre ce genre de trucs. Et surtout, on est logés, nourris et blanchis durant tout le temps de formation.

Qui sait, on pourrait peut-être creuser notre trou là-dedans.

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Voilà, voilà... Ahem. C'était pas terrible, hein? Pas la vie dont on peut rêver. Bah c'est la nôtre et il est trop tard pour la changer.  Aujourd'hui ça va, on commence à être plutôt bon comme agent. Avec un peu de chance, on sera sélectionné à la fin de l'année et on pourra enfin devenir un agent de catégorie trois. C'est mieux payé.[/font]





Test RP

On a cru pendant un moment que c'était un de ces tests à la con du style on te dit de faire un truc mais la bonne réponse c'est de refuser de le faire. Une de ces conneries basées sur les spéculations psychologiques d'un connard à lunettes rondes qui passe son temps à croiser les jambes et les doigts, un livre super épais sur les genoux, persuadé de connaître par coeur toutes les méandres du psychisme humain. Alors on a refusé de le faire. Sérieusement? Capturer trois gamines qui volent des bonbons? Ouais, c'est ça, ouais! Alors l'instructeur a dit que la première mission sur le terrain, c'est coefficient six! Bien tenté, pression psychologique, mise au pied du mur mais ça ne prend pas. On ne se fait pas avoir si facilement. C'est seulement après avoir pris un Shigan au milieu du front qu'on se rend compte que c'est vraiment en train d'arriver. La première mission que l'on reçoit, c'est de trouver et capturer trois fillettes que l'on soupçonne affilliées à la révolution. Voler de la bouffe et des bonbons ? Depuis quand c'est un acte militant ? La révolution est supposée protéger le peuple, pas l'affamer.

Bon... Il va pas falloir se foirer sur ce coup là, on a révisé comme un malade pour en arriver là alors c'est pas le moment de tout foirer. Assis à l'arrière du navire qui se déplace sans bruit, on sort une pile de feuillets de la poche intérieure du costume. Quelle connerie, ce costard... Il y a pas mieux pour se faire repérer comme agent du Cipher Pol, sérieux ! Chaque feuillet récapitule les grands principes et les attitudes à adopter selon les situations, d'après "Le Manuel du Bon Petit Agent Infiltré". En face, deux agents de catégorie II vont observer nos moindres faits et gestes et les noter pour pouvoir donner une évaluation de notre capacité sur le terrain. Ca fait chier. Va falloir se tenir à carreau. Mais on est pas prêt, c'est tellement pas naturel ce qu'ils demandent. Être nous même, déjà, c'est chaud. Alors jouer un rôle...

Une sirène retentit, nous faisant sursauter et notre siège se soulève très rapidement. On est expulsé dans les airs, voltigeons quelques secondes avant de nous écraser tête la première dans le sable. Putain... On se relève, énervé, prêt à pousser une bonne vieille gueulante mais le navire a déjà disparu.

-Bordel... Mais comment ils font?

Bon. On peut enfin ouvrir l'ordre de mission et avoir quelques détails. On prend l'enveloppe qui nous a été remise et on l'ouvre lentement. A l'intérieur, un petit papier avec noté :


CP a écrit:Salut, petite merde. Tu es chargé de poursuivre un trio de jeunes délinquantes. Suspectées révolutionnaires, ces suffragettes du dimanche se faisant appeler les Supers Gonzesses sévissent dans la région et dévalisent des cargaisons de nourriture de l'île....et plus précisément de bonbons. Elles pensent qu'elles agissent pour le bien de tous et contre les forces du Mal. Pour faire tes preuves, ton boulot est de stopper leurs activités ! Ton nom de code : Mojo Jojo ! Non négociable. Je te conseille de lâcher ce papier parce que vu tes piètres résultats aux exercices de lecture, il doit te rester à peine une seconde avant que ça exp


Bang! Cette saloperie vient de nous péter à la gueule, on a failli y perdre un doigt. Heureusement qu'on le tenait avec la main droite. Bande de tarés! Quand on sera un vrai agent, les petits nouveaux vont en prendre plein la gueule. Parole. Pour ça, faut déjà voir à pas se faire recaler dès la première évaluation. Bon, calmer quelques gamines en manque de sucre ça devrait pas être trop compliqué. Mais pour ça, il faut réfléchir. Et pour bien réflechir, il faut être beurré. Direction le bar. Tout le monde sait que c'est par là que commence absolument n'importe quelle enquête. Parce que les mecs bourrés, ça parle. Les femmes, ça parle même quand c'est pas bourré. Mais c'est quand même mieux avec de l'alcool. Question d'ambiance.

On ouvre la porte du premier établissement à sentir la vinasse et on se dirige droit vers le comptoir où une petite tenancière pas vilaine nous fait déjà cadeau d'un sourire. Pas de temps à perdre, il est fort possible que le chrono compte dans la note. On commande un rhum, un whisky et une gnole. Double et sans glaçons.

-Vous attendez du monde?
-Non.
-Vous allez boire ça tout seul?
-Oui.

Petit silence. On a merdé. On sort une feuille de notre veste. Mais oui ! On est supposé engager la conversation pour obtenir discrètement des infos. Il y a même des exemples de phrases types. Va falloir la jouer fine.

-Ahem ! Vous... Vous avez une jolie robe. Pas chaud pour la saison. Vous avez entendu parler des Super Gonzesses? Je n'aime pas le gouvernement. Quelle bande de casse-pieds.

La minette nous regarde bizarrement et semble avoir un petit mouvement de recul. Son sourire a disparu. Ca n'a pas marché. Pourtant, on a bien suivi le manuel. Etrange. Plan B. On boit une bonne rasade et on sort la nouvelle petite fiche. La vache, le plan B semble encore plus foireux que le plan A.

-Halala! C'est un monde, tout de même. Je viens de me faire attaquer / agresser / voler un bien, rayez les mentions inut... Non, non, non, putain. Pardon. Je disais que je viens de me faire voler mon paquet de bonbons par trois jeune filles qui sont parties en courant.
-Vous êtes bizarre. Vraiment bizarre. En tout cas, ce que vous  dîte me surprend pas. On est plusieurs à s'être fait voler de la bouffe ces derniers temps.
-Ha ! Et vous savez par qui?
-Y a des filles qui sont apparues dans le coin pile quand les disparitions ont commencé. Je dis pas que c'est elles, hein ! Mais bon. On se comprend. Elles sont habillés comme des traînés, jupe à la lisière de la muqueuse interdite, quoi!

Après quelques minutes de saloperies crachées sur le dos des trois voleuses, une nouvelle tournée d'alcool et deux baillements, elle finit par révéler qu'elles tournent souvent autour du hangar désaffecté dans le vieux port. Cliché, quand tu nous tiens... On la remercie rapidement en sentant qu'elle va se mettre à nous raconter sa vie, on règle en demandant une facture pour les notes de frais et on s'arrache en direction du vieux port.

Règle numéro un : Passer inapperçu.

Ca, ils l'ont répété encore et encore au centre de formation. Faut surtout pas se faire repérer. Il y a plusieurs techniques assez simples. Eviter le contact visuel sans pour autant le fuir à tout prix. Discuter de banalités non personnelles. Ne pas rester statique. Eviter tout action que personne d'autre n'effectue dans le champs de vision. Hey ! On a bien retenu nos leçons, hein. Sûr qu'on va marquer des points avec ça. C'est parti. Mise en application des connaissances. Si on veut pouvoir continuer à se payer un peu de bibine, il faut qu'on l'ait ce boulot.

On se met à avancer en regardant tantôt le ciel, tantôt le sol. Bon, forcément, du coup on trébuche un peu, on cogne deux petites vieilles "Ho, pardon, madame! Beau temps n'est-ce pas ?", on tente tant bien que mal de se faufiler dans la foule en n'observant que les pieds des gens. "Excusez-moi. Il y a plus de saisons. Pardon. Il y a de la misère dans le monde." A un moment, on ressent une violente démangeaison sur le nez mais personne ne semble se gratter autour de nous. Impossible, on se ferait trop remarquer. Alors on se penche discrètement en avant et on frotte le bout de notre nez sur la veste en jean du passant de devant. Trois personnes ont remarqué la manoeuvre dont le propriétaire de la veste. Une ambiance pesante s'installe. On sort la petite fiche intitulée "Désamorcage de situation qui se barre en sucette". Hey, pas idiot la stratégie!

-No habla señor.

Et voilà, le travail. Comment on les a enfumé! Tout se passe comme sur des roulettes. Cherchez pas, les gars; le major de la promotion, il est devant vous. Une vraie anguille ! Et bim, le vieux port, nous y voilà. L'endroit porte assez mal son nom parce que c'est un endroit très animé. On s'attendait à un ponton en bois avec quelques maisons de pêcheurs, une odeur de poisson pourri qui embaume les lieux et des mouettes qui tournent autour des mats en gueulant. Mais non, il y a des navires amarrés, des gens qui débarquent des caisses, d'autre qui en font en monter à bord. Il y a des terasses de café bondées et de la petite gonzesse bien gaulée qui sirote du cocktail. Les trois à droite sont vraiment pas mal foutues... Dommage qu'on soit en mission.

Bon. On a un plan. On achète un énorme paquet de bonbons et on se fout sur le banc au milieu de la place. Et après on attend. Sauf que parmi ces bonbons, on en a enduit quelques uns de somnifères. Génial. Si avec un plan aussi extraordinaire, on n'entre pas au Cipher Pol, on ne voit pas ce qu'il faut. Bon, bien entendu, pour éviter d'éveiller les soupçons, faut qu'on fasse semblant d'en manger sinon c'est suspect. Un type tout seul, avec un paquet de bonbons dans les mains et qui n'en mange pas, ça pue l'embrouille. Allez, juste un. Vu le petit nombre de bonbons piégés, ce serait vraiment pas de bol que...

-Mojo ! Mojo Jojo!
-Gné? Que... La vache, la gueule de bois...
-Mission accomplie, on dirait. Pas mal le coup de faire semblant de s'endormir. Bonne esprit d'initiative. Montrer une fausse faiblesse, c'est un cours de niveau avancé.

On cligne des yeux et on voit les trois petites nanas de la terrasse allongées sur le sol, du sucre autour des lèvres, plongées dans un profond sommeil. Pas de problème, improvisation, on retombe sur ses pieds.

-Merci monsieur.
-Bon, nous vous avons observé. Vous êtes difficile à cerner, hein. Mais après concertation avec ma collègue, nous arrivons à la conclusion suivante. C'est une note sur 1000. Vous ouvrirez l'enveloppe après que nous soyions parti.

On baisse les yeux pour prendre l'enveloppe que l'on nous tend et quand on relève le regard, ils ne sont plus là. Ca commence vraiment à être chiant ces disparitions. Finalement, on va enfin avoir le résultat.





   
Informations IRL

• Prénom : Arnaud
• Age : 26 ans
• Aime : Oui
• N'aime pas : Non
• Personnage préféré de One Piece : Gaimon sans hésiter
• Caractère : Génial
• Fait du RP depuis : Longtemps
• Disponibilité approximative : Souvent
• Comment avez-vous connu le forum ? Je sais plus

ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Dan Ki Qong le Mer 14 Sep 2016 - 10:22, édité 3 fois
    En attente de test Rp!
      Coucou !! Je passe pour ton test Rp ! o/

      Le sujet est le suivant :

      Envoyé sur une île (de ton choix) de North Blue, tu es chargé de poursuivre un trio de jeunes délinquantes. Suspectées révolutionnaires, ces suffragettes du dimanche se faisant appeler les Supers Gonzesses sévissent dans la région et dévalisent des cargaisons de nourriture de l'île....et plus précisément de bonbons. Elles pensent qu'elles agissent pour le bien de tous et contre les forces du Mal. Pour faire tes preuves, ton boulot est de stopper leurs activités ! Ton nom de code : Mojo Jojo !

      Tu as 10 jours pour le rendre, tu peux changer si tu veux !

      Voilou !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
      • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
      Test Rp terminé !
        Blblblb ! Je passe donc pour ton avis que j'ai pu élaborer avec Lilou !
        Il va être plutôt petit vu que c'est globalement une bonne présentation !



        Point forme :

        Spoiler:

        Là rien à dire donc je serai bref, tu as une très bonne orthographe et tu agences tes textes comme il faut. C'est également le cas de la grammaire et de la syntaxe donc une forme comme on aimerait en voir plus souvent. Tu as un style qui est bien à toi, ça se ressent donc je t'encourages à l'exploiter encore plus et de continuer à le développer parce qu'il est bien sympatoche.

        Ceci étant on remarquera des phrases un peu longues ou lourdes par endroit qui peuvent perdre l lecteur par endroits du coup on décroche et c'est dur de s'y remettre. Donc à mieux doser au niveau des longues phrases sinon c'est bien !

        Point fond :

        Les descriptions ont toujours été pour moi la partie la plus importante de la fiche, c'est elles qui vont nous montrer qui sera ton personnage. Et je dois avouer qu'elles sont plutôt bien fournies et donnent un bon aperçu de ton personnage. Surtout la psychologie qui nous montre que même si le perso est un peu torturé et qu'il revient de loin, il a quand même une certaine étincelle d'émotion et c'est un portrait de personnage qui plaît bien je l'avoue.

        Au sujet de la bio :

        Tu nous sers là une belle chronologie plutôt détaillée de la vie de ton perso, on arrive à le suivre sans trop de difficulté et à comprendre ce qui lui est arrivé par la même occasion. J'avoue que j'ai personnellement plutôt apprécié sa romance avec Anna. Et en grand amateur de drama et de lovuu mon cœur s'est déchiré lorsqu'on découvre qu'elle ne se rappelle plus de lui.
        Le reste de la bio se termine plutôt tranquillement et sans accro donc je passe vite fait sur le reste !Smile
        Ah, je crois que tu as un peu foiré la police de ta bio, elle change à un moment. ^^'

        Spoiler:


        Au sujet du test RP :

        Le but de mon test RP était de montrer comment tu jouais ton personnage dans une situation donnée, alors évidemment tu le jouais un peu dans ta bio mais je voulais voir comme tu le jouais complètement, la bio ne donnait pas un si bon aperçu que ça.

        Alors alors, pour le côté jeu nous n'avons pas été déçus ceci dit on a eu un peu de mal à être captivés ou accrochés par le test, il s'avère un petit peu longuet à se mettre en place. L'humour est là mais je trouve ça relativement dommage que tu n'exploites pas les PNJs que je t'avais donné, on ne les vois pas vraiment, et la mission se termine plutôt rapidement. Donc plutôt dommage là dessus, même si ce n'est pas trop grave. On a trouvé tes autres parties de meilleure facture.

        Nous avons tout les deux tablé sur 800 dorikis, donc te voilà validé à 800 dorikis tout ronds !

        Et voiloooou ! Dan Ki Qong  1220368077
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