Adrama Karena
• Pseudonyme : Fantasia
• Age : 21 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Dessinatrice
• Groupe : Civile
• Age : 21 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Dessinatrice
• Groupe : Civile
• But : Dessiner toutes les îles, faunes, flores, habitants et cultures du monde.
• Équipement : Une palette de dessin avec peintures, crayons, pinceaux et feuilles ainsi que quelques berrys pour voyager.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Aoi Fujita
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Loth
Codes du règlement :
• Équipement : Une palette de dessin avec peintures, crayons, pinceaux et feuilles ainsi que quelques berrys pour voyager.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Aoi Fujita
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Loth
Codes du règlement :
Description Physique
Les couleurs qui composent Adrama ne lui conviennent pas. Si ça ne tenait qu’à elle, elle changerait tout cela pour égayer un peu sa personne. Des cheveux pastels avec les cils et sourcils assortis, une bouche de couleur vive, une peau dans des tons originaux voir même bestiaux mais non, il avait fallut qu’elle naisse comme étant une personne tristement basique. Cheveux bruns, peau claire, cil noir, bouche légèrement rougeâtre...
A vrai dire, la seule chose dénotant dans son physique banal est la couleur de ses yeux. Un magnifique violet que toutes les femmes de sa famille ont la chance de posséder. Une autre chose la différenciant assez du reste de ses semblables est sa taille qui, pour une femme, est anormalement élevé. 1m85 qui sont dus en partie à des jambes très longues et même si certaines trouveraient ça plutôt intéressant, voir même, seraient jalouses de cette taille, pour Adrama ce n’est qu’une plaie.
Entre les portes qui se trouvent parfois malheureusement trop bas, les brimades qu’elle a pu recevoir à cause de ceci mais surtout, de l’attention qu’elle peut apporter autour d’elle, elle préférerait vraiment être bien plus petite. Mais cela ne l’empêche pas de marcher chaque jour la tête haute, bien trop occupée à dessiner et à observer méticuleusement les alentours plutôt qu’à porter de l’intention à la façon dont on la regarde et à ce que l’on peut lui dire.
Bien entendu, selon elle, l’intention que l’on peut lui porter vient forcément de sa taille mais pas seulement. Son visage est constamment un tableau de peinture à lui tout seul où des couleurs se battent en duel pour gagner encore un peu plus de surface. Elle qui rêve d’avoir une peau hors du commun, elle s’en retrouve d’une certaine façon servie.
Cependant, cette tendance à posséder un visage proche de l’œuvre d’art vient du fait qu’elle est très tête en l’air. Dessiner avec les mains, c’est bien, encore faut-il ne pas oublier que l’on possède de la peinture ces dernières avec de s’essuyer le visage.
C’est aussi la raison pour laquelle ses vêtements sont sans arrête tacher même si cela peut au final s’avérer être assez jolie.
Il faut aussi s’avoir que ce n’est pas une femme forte ou musclé. Elle est certes élancée mais ses muscles sont peu développés. Elle ne possède donc pas énormément de souffle ou même de puissance mais il ne faut quand même pas la sous-estimer. Mais après tout, c’est une artiste alors pourquoi s’embêterait-elle à entretenir sa forme alors qu’elle passe la majorité de son temps assit, la tête dans ses dessins et ses pensées ?
Adrama pourrait en fait être une belle femme, si elle sortait de ses cahiers de croquis et qu’elle prenait beaucoup plus soins d’elle. Mais, vu depuis combien de temps elle ce comporte de cette façon, ce n’est pas près d’arriver.
A vrai dire, la seule chose dénotant dans son physique banal est la couleur de ses yeux. Un magnifique violet que toutes les femmes de sa famille ont la chance de posséder. Une autre chose la différenciant assez du reste de ses semblables est sa taille qui, pour une femme, est anormalement élevé. 1m85 qui sont dus en partie à des jambes très longues et même si certaines trouveraient ça plutôt intéressant, voir même, seraient jalouses de cette taille, pour Adrama ce n’est qu’une plaie.
Entre les portes qui se trouvent parfois malheureusement trop bas, les brimades qu’elle a pu recevoir à cause de ceci mais surtout, de l’attention qu’elle peut apporter autour d’elle, elle préférerait vraiment être bien plus petite. Mais cela ne l’empêche pas de marcher chaque jour la tête haute, bien trop occupée à dessiner et à observer méticuleusement les alentours plutôt qu’à porter de l’intention à la façon dont on la regarde et à ce que l’on peut lui dire.
Bien entendu, selon elle, l’intention que l’on peut lui porter vient forcément de sa taille mais pas seulement. Son visage est constamment un tableau de peinture à lui tout seul où des couleurs se battent en duel pour gagner encore un peu plus de surface. Elle qui rêve d’avoir une peau hors du commun, elle s’en retrouve d’une certaine façon servie.
Cependant, cette tendance à posséder un visage proche de l’œuvre d’art vient du fait qu’elle est très tête en l’air. Dessiner avec les mains, c’est bien, encore faut-il ne pas oublier que l’on possède de la peinture ces dernières avec de s’essuyer le visage.
C’est aussi la raison pour laquelle ses vêtements sont sans arrête tacher même si cela peut au final s’avérer être assez jolie.
Il faut aussi s’avoir que ce n’est pas une femme forte ou musclé. Elle est certes élancée mais ses muscles sont peu développés. Elle ne possède donc pas énormément de souffle ou même de puissance mais il ne faut quand même pas la sous-estimer. Mais après tout, c’est une artiste alors pourquoi s’embêterait-elle à entretenir sa forme alors qu’elle passe la majorité de son temps assit, la tête dans ses dessins et ses pensées ?
Adrama pourrait en fait être une belle femme, si elle sortait de ses cahiers de croquis et qu’elle prenait beaucoup plus soins d’elle. Mais, vu depuis combien de temps elle ce comporte de cette façon, ce n’est pas près d’arriver.
Description Psychologique
Adrama n’est pas méchante, loin de là, elle est seulement excessive. Très excessive. A vrai dire, il faut éviter de la contrarier mais pas pour des raisons banales. L’insulter ? Pas de soucis. Oublier sa commande dans un restaurant ? Cela peut encore passer. Mais si quelqu’un a le malheur de critiquer une de ses œuvres ou pire, de bouger alors qu’elle le dessine, même sans qu’il le sache... Fuyez.
Mais en dehors de ses actes qui peuvent très souvent se relever être de l’ordre de l’hystérie elle est très gentille. Sociable, souriante, aimable, elle peut être quelqu’un d’absolument adorable et de ce fait, beaucoup de personnes pensent qu’elle est bipolaire lors de ses crises alors qu’elle est seulement très pointilleuse et surtout fière de son travail. Cela en deviendrait presque narcissique d’ailleurs.
Lorsqu’elle entre en phase création elle préfère rester en retrait et observer, quitte à dessiner les scènes sanglantes pouvant se dérouler en face d’elle sans s’en inquiéter d’avantage. Oui, elle est aussi plutôt inconsciente. Elle peut très bien aller se fourrer dans des situations plus que rocambolesque dans l’espoir d’immortaliser quelque chose d’inédit mais bien souvent elle s’apporte tout un tas d’ennuis dont elle ne comprend absolument pas les causes.
Elle est aussi très perspicace et ce grâce au temps qu’elle prend à étudier les personnes pour ensuite les dessiner. En grandissant, cette habitude est devenue quelque chose de naturel et elle réussit dorénavant à découvrir des choses inédites sur les gens autour d’elle. De la même façon, sa mémoire est elle aussi très développée.
En fait, c’est une véritable boule d’énergie, intrépide, insouciante, aventureuse, elle n’a peur de presque rien, prend souvent les choses bien trop à la légère, et elle ne réfléchit absolument pas avant de prendre une décision. Sa vie est une succession d’acte impulsif l’ayant conduit à voyager énormément tôt, en bien ou en mal. Elle peut très bien manger un bon repas dans un restaurant puis la seconde d’après monter dans un bateau vers une destination inconnue sans aucun souci.
C’est l’une des raisons pour laquelle elle s’attache peu aux personnes qu’elle rencontre. Mais cela ne l’empêche pas d’apprécier chaque nouvel individu passant sur son chemin et ce qu’il peut lui apporter d’une façon ou d’une autre car la plupart du temps elle sait se faire apprécier.
Mais il ne faut pas croire qu’elle est la dernière des abruties. Bien sûr, elle commence réellement à réfléchir si elle se trouve dans une situation particulièrement difficile car le plus souvent elle laisse parler son instinct, mais dans ces moments de réflexion intense elle peut mettre en œuvre sa mémoire et surtout sa perspicacité pour venir à bout de ses soucis. Et c’est d’ailleurs lors de ces occasions qu’elle peut alors utiliser la force pour s’en sortir, même si elle n’a pas la carrure d’une bagarreuse.
Elle est aussi violente lors de ses crises de colère mais d’une façon totalement différente et humoristique aussi.
Mais en dehors de ses actes qui peuvent très souvent se relever être de l’ordre de l’hystérie elle est très gentille. Sociable, souriante, aimable, elle peut être quelqu’un d’absolument adorable et de ce fait, beaucoup de personnes pensent qu’elle est bipolaire lors de ses crises alors qu’elle est seulement très pointilleuse et surtout fière de son travail. Cela en deviendrait presque narcissique d’ailleurs.
Lorsqu’elle entre en phase création elle préfère rester en retrait et observer, quitte à dessiner les scènes sanglantes pouvant se dérouler en face d’elle sans s’en inquiéter d’avantage. Oui, elle est aussi plutôt inconsciente. Elle peut très bien aller se fourrer dans des situations plus que rocambolesque dans l’espoir d’immortaliser quelque chose d’inédit mais bien souvent elle s’apporte tout un tas d’ennuis dont elle ne comprend absolument pas les causes.
Elle est aussi très perspicace et ce grâce au temps qu’elle prend à étudier les personnes pour ensuite les dessiner. En grandissant, cette habitude est devenue quelque chose de naturel et elle réussit dorénavant à découvrir des choses inédites sur les gens autour d’elle. De la même façon, sa mémoire est elle aussi très développée.
En fait, c’est une véritable boule d’énergie, intrépide, insouciante, aventureuse, elle n’a peur de presque rien, prend souvent les choses bien trop à la légère, et elle ne réfléchit absolument pas avant de prendre une décision. Sa vie est une succession d’acte impulsif l’ayant conduit à voyager énormément tôt, en bien ou en mal. Elle peut très bien manger un bon repas dans un restaurant puis la seconde d’après monter dans un bateau vers une destination inconnue sans aucun souci.
C’est l’une des raisons pour laquelle elle s’attache peu aux personnes qu’elle rencontre. Mais cela ne l’empêche pas d’apprécier chaque nouvel individu passant sur son chemin et ce qu’il peut lui apporter d’une façon ou d’une autre car la plupart du temps elle sait se faire apprécier.
Mais il ne faut pas croire qu’elle est la dernière des abruties. Bien sûr, elle commence réellement à réfléchir si elle se trouve dans une situation particulièrement difficile car le plus souvent elle laisse parler son instinct, mais dans ces moments de réflexion intense elle peut mettre en œuvre sa mémoire et surtout sa perspicacité pour venir à bout de ses soucis. Et c’est d’ailleurs lors de ces occasions qu’elle peut alors utiliser la force pour s’en sortir, même si elle n’a pas la carrure d’une bagarreuse.
Elle est aussi violente lors de ses crises de colère mais d’une façon totalement différente et humoristique aussi.
Biographie
Adrama est née à Sirup en fin d’année 1606 et lors de sa naissance, tout le monde savait qu’elle allait devenir une fille absolument intenable. Et en effet, petite déjà, c’était un véritable bout en train qui adorait s’amuser dans les champs de ses parents ainsi qu’avec les autres enfants. C’était une leader, toujours dehors, vivant des histoires tumultueuses et improbables et très souvent, rentrant chez elle toute crasseuse et éraflé. Mais elle ne s’en inquiétait pas car cela en valait la peine, rien ne pouvait remplacer les souvenirs qu’elle s’était forgée de cette façon.
Cependant, même si cette vie était absolument parfaite pour elle, ses parents n’étaient pas de cet avis. Voir leur fille partir à l’aventure et revenir chaque jour avec des habits ruinés commençait à les exaspérer et c’est pour cette raison qu’ils ont alors commencé à chercher des activités pour l’occuper.
La couture ? Pas pour elle. Les puzzles ? N’en parlons même pas. La lecture ? Elle était trop rapidement distraite et cela lui donnait encore plus d’idées farfelues !
Excédé et n’en pouvant plus, ils allaient abandonner et se faire à l’idée de posséder une fille absolument incontrôlable lorsque Nima, la mère d’Adrama, se souvint d’une activité qu’elle appréciait énormément étant enfant : le dessin. Cela aurait dû être quelque chose d’évident pour alors pourquoi n’y avaient-ils pas pensé avant ?
Ils donnèrent alors des feuilles et des crayons à Adrama et elle s’échappa immédiatement dehors pour dessiner ce qui l’entourait de façon très enfantine. Ses parents venaient de trouver leur échappatoire et elle avait 7 ans.
En grandissant, très vite, Adrama fit preuve d’un talent indéniable dont ses parents étaient très fiers. Mais par la même occasion, il se rendirent vite compte qu’elle demandait de plus en plus de liberté et qu’elle rêvait d’escapade en dehors de Sirup ce qui était inconcevable pour ce couple ayant vécu ici toute leur vie.
Aussi, sa façon d’être et son extravagance faisaient de plus en plus parler d’eux dans l’île et elle fut surnommée Fantasia par les habitants car ses dessins étaient uniques. Ils n’étaient pas entièrement réalistes. On pouvait facilement reconnaître l’endroit qu’elle avait dessiné mais elle prenait aussi beaucoup de plaisir à déformer ne serais-ce que légèrement ce qui l’entourait de façon à obtenir quelque chose d’unique et de fantastique, immortalisant ainsi ce que son esprit pouvait imaginer sur l’instant. Un simple arbre pouvait devenir un repère pour des êtres presque plus petits que des nains et possédant un véritable dont pour sauter très haut avec des queues d’animaux divers et varié. Une prairie devenait un champ de bataille entre le vent et la terre.
De la même façon, elle adorait égayer ce qui l’entourait en ajoutant des couleurs improbables et magnifiques aux paysages, transformant ainsi une journée de pluie en une invitation à s’amuser, parant le grisâtre de couleur éclatante et le sol de petite flaque invitant ouvertement à sauter dedans et à se parer de cet arc en ciel de nuance. Elle aimait redonner le sourire aux gens avec ses dessins et c’est aussi cela qui l’a motivé.
Ses parents comprirent cependant qu’elle avait fait le tour de l’île lorsqu’elle leur montra une réplique exacte des contours de celle-ci avec des détails impressionnants. Ils savaient que la garder ici n’était pas une bonne idée pour son épanouissement et qu’elle devait partir et voyager alors pour son 16ème anniversaire, sentant qu’elle était assez mature pour quitter le foyer, ils lui offrirent leurs économies. Avec cela elle pouvait partir, s’échapper et faire ce dont elle avait toujours rêvé : vivre ses aventures mais dorénavant en les transcrivant en dessins.
Cependant, quitter le nid familial, d’autant plus lorsque l’on y a été choyé et adoré pendant des années n’est jamais facile mais son instinct lui criait qu’elle n’avait plus rien à faire ici et qu’il était temps pour elle de partir. Elle fit donc ses affaires, emportant avec elle le strict minimum, ses affaires de dessins occupant déjà beaucoup de place, et l’argent que ses parents lui avaient donné puis leur dit au revoir.
Ce fut triste et douloureux, les parents laissant partir leur seule et unique fille loin de la maison et Adrama quittant tout ce qu’elle avait toujours connu et aimé.
Sa première destination fut Logue Town et le changement d’environnement entre son milieu familial et ce niveau lieu la chamboula totalement. Elle comprit rapidement que certaines de ses idées sur les îles dont elle avait entendu parler mais surtout de celle-ci étaient en partie fausses. Les gens, les habitudes jusqu’à la façon de parler, tout était différent mais aussi intrigant et excitant. Chaque jour était un nouveau lieu à dessiner, à observer et à immortaliser et elle quitta à nouveau l’île lorsqu’elle finit de dessiner les contours de celle-ci.
C’est au bout de sa troisième île découverte consécutive que quelqu’un s’aperçut de son potentiel dans la cartographie impressionnant, sa mémoire lui permettant de mémoriser chaque contour d’une île de plus en plus rapidement.
Cette personne qui était un grand marchand avait tenté de l’embaucher comme cartographe dans l’espoir de pouvoir vendre ses cartes très détaillées mais malheureusement, elle refusa. Adrama n’était pas intéressé par un emploi qui l’obligerait à rester statique mais surtout, elle ne voyait aucun intérêt à vendre ses cartes. C’était un souvenir immortel pour elle qui la suivrait jusqu’à la tombe.
Le marchand finit alors par abandonner, voyant qu’il ne pourrait rien en faire mais tenta tout de même de les lui voler ce dont il se souviendra certainement toute sa vie. Ce n’est pas tous les jours que l’on se prend un crayon dans la main après tout.
Après cette mésaventure, Adrama continua sa folle épopée, de plus en plus demandé pour ses cartes et de plus en plus sèche concernant sa réponse. La cartographie n’était pas son métier. Elle était une dessinatrice, vendant parfois des portait à des gens assez fortuné pour remplir sa bourse avant de repartir mais jamais elle ne pourrait se résigner à vendre ses précieuses cartes.
Aujourd’hui encore, Adrama parcours les îles, en quête de nouveaux éléments pour étoffés son art sans jamais s’arrêter totalement sur l’une d’elle et en faisant respecter avec vigueur sa façon de penser et d’être.
Cependant, même si cette vie était absolument parfaite pour elle, ses parents n’étaient pas de cet avis. Voir leur fille partir à l’aventure et revenir chaque jour avec des habits ruinés commençait à les exaspérer et c’est pour cette raison qu’ils ont alors commencé à chercher des activités pour l’occuper.
La couture ? Pas pour elle. Les puzzles ? N’en parlons même pas. La lecture ? Elle était trop rapidement distraite et cela lui donnait encore plus d’idées farfelues !
Excédé et n’en pouvant plus, ils allaient abandonner et se faire à l’idée de posséder une fille absolument incontrôlable lorsque Nima, la mère d’Adrama, se souvint d’une activité qu’elle appréciait énormément étant enfant : le dessin. Cela aurait dû être quelque chose d’évident pour alors pourquoi n’y avaient-ils pas pensé avant ?
Ils donnèrent alors des feuilles et des crayons à Adrama et elle s’échappa immédiatement dehors pour dessiner ce qui l’entourait de façon très enfantine. Ses parents venaient de trouver leur échappatoire et elle avait 7 ans.
En grandissant, très vite, Adrama fit preuve d’un talent indéniable dont ses parents étaient très fiers. Mais par la même occasion, il se rendirent vite compte qu’elle demandait de plus en plus de liberté et qu’elle rêvait d’escapade en dehors de Sirup ce qui était inconcevable pour ce couple ayant vécu ici toute leur vie.
Aussi, sa façon d’être et son extravagance faisaient de plus en plus parler d’eux dans l’île et elle fut surnommée Fantasia par les habitants car ses dessins étaient uniques. Ils n’étaient pas entièrement réalistes. On pouvait facilement reconnaître l’endroit qu’elle avait dessiné mais elle prenait aussi beaucoup de plaisir à déformer ne serais-ce que légèrement ce qui l’entourait de façon à obtenir quelque chose d’unique et de fantastique, immortalisant ainsi ce que son esprit pouvait imaginer sur l’instant. Un simple arbre pouvait devenir un repère pour des êtres presque plus petits que des nains et possédant un véritable dont pour sauter très haut avec des queues d’animaux divers et varié. Une prairie devenait un champ de bataille entre le vent et la terre.
De la même façon, elle adorait égayer ce qui l’entourait en ajoutant des couleurs improbables et magnifiques aux paysages, transformant ainsi une journée de pluie en une invitation à s’amuser, parant le grisâtre de couleur éclatante et le sol de petite flaque invitant ouvertement à sauter dedans et à se parer de cet arc en ciel de nuance. Elle aimait redonner le sourire aux gens avec ses dessins et c’est aussi cela qui l’a motivé.
Ses parents comprirent cependant qu’elle avait fait le tour de l’île lorsqu’elle leur montra une réplique exacte des contours de celle-ci avec des détails impressionnants. Ils savaient que la garder ici n’était pas une bonne idée pour son épanouissement et qu’elle devait partir et voyager alors pour son 16ème anniversaire, sentant qu’elle était assez mature pour quitter le foyer, ils lui offrirent leurs économies. Avec cela elle pouvait partir, s’échapper et faire ce dont elle avait toujours rêvé : vivre ses aventures mais dorénavant en les transcrivant en dessins.
Cependant, quitter le nid familial, d’autant plus lorsque l’on y a été choyé et adoré pendant des années n’est jamais facile mais son instinct lui criait qu’elle n’avait plus rien à faire ici et qu’il était temps pour elle de partir. Elle fit donc ses affaires, emportant avec elle le strict minimum, ses affaires de dessins occupant déjà beaucoup de place, et l’argent que ses parents lui avaient donné puis leur dit au revoir.
Ce fut triste et douloureux, les parents laissant partir leur seule et unique fille loin de la maison et Adrama quittant tout ce qu’elle avait toujours connu et aimé.
Sa première destination fut Logue Town et le changement d’environnement entre son milieu familial et ce niveau lieu la chamboula totalement. Elle comprit rapidement que certaines de ses idées sur les îles dont elle avait entendu parler mais surtout de celle-ci étaient en partie fausses. Les gens, les habitudes jusqu’à la façon de parler, tout était différent mais aussi intrigant et excitant. Chaque jour était un nouveau lieu à dessiner, à observer et à immortaliser et elle quitta à nouveau l’île lorsqu’elle finit de dessiner les contours de celle-ci.
C’est au bout de sa troisième île découverte consécutive que quelqu’un s’aperçut de son potentiel dans la cartographie impressionnant, sa mémoire lui permettant de mémoriser chaque contour d’une île de plus en plus rapidement.
Cette personne qui était un grand marchand avait tenté de l’embaucher comme cartographe dans l’espoir de pouvoir vendre ses cartes très détaillées mais malheureusement, elle refusa. Adrama n’était pas intéressé par un emploi qui l’obligerait à rester statique mais surtout, elle ne voyait aucun intérêt à vendre ses cartes. C’était un souvenir immortel pour elle qui la suivrait jusqu’à la tombe.
Le marchand finit alors par abandonner, voyant qu’il ne pourrait rien en faire mais tenta tout de même de les lui voler ce dont il se souviendra certainement toute sa vie. Ce n’est pas tous les jours que l’on se prend un crayon dans la main après tout.
Après cette mésaventure, Adrama continua sa folle épopée, de plus en plus demandé pour ses cartes et de plus en plus sèche concernant sa réponse. La cartographie n’était pas son métier. Elle était une dessinatrice, vendant parfois des portait à des gens assez fortuné pour remplir sa bourse avant de repartir mais jamais elle ne pourrait se résigner à vendre ses précieuses cartes.
Aujourd’hui encore, Adrama parcours les îles, en quête de nouveaux éléments pour étoffés son art sans jamais s’arrêter totalement sur l’une d’elle et en faisant respecter avec vigueur sa façon de penser et d’être.
Test RP
Assise là, au pied d’un arbre, à l’abri du soleil mais surtout de sa chaleur je contemple une fois de plus cette magnifique grande roue juste en face de moi, en oubliant presque mon dessin.
Arrivé à Suna Land depuis maintenant deux jours, la première chose m’ayant tout de suite marqué fut cette attraction. Je n’avais pas eu le temps de la dessiner plus tôt, toujours occupé par d’autres obligations et travaux mais aujourd’hui, c’est le grand jour et enfin je peux tranquillement la dessiner !
Et d’ailleurs, en parlant de cette roue, la taille de l’attraction sérieusement ! A dessiner c’est un réel plaisir mais rien que le fais de m’imaginer dedans me donne sérieusement envie de vomir. Ca monte toujours de plus en plus haut et je déteste la hauteur, ce qui s’apparente à un outil de mort pour moi.
M’enfin, pour le moment je suis sur le sol, bien installé, ma palette d’aquarelle déjà bien utilisé et la moitié de mon œuvre terminée. Clairement, j’ai essayé de la reproduire simplement avec un réalisme poussé mais j’ai ajouté à tout cela des ballons, des couleurs, des enfants, et de la joie. Non pas qu’il n’y en ait déjà pas seulement, je préfère ajouter ces détails à ma façon. Et il faut dire que le rendu est plutôt sympa pour l’instant !
Bon ! Cessons d’admirer cette machine de mort et continuons à la rendre attrayante. Cependant, en voulant reprendre mon dessin, je me rends compte qu’il n’est plus là. En fait, aucune de mes affaires n’est là.
Plusieurs options s’offrent alors à moi :
1 – Je deviens totalement folle et en réalité je suis là depuis des heures sans rien faire.
2 – J’ai la capacité de faire disparaître des objets à la demande, ce qui est plutôt embêtant à l’heure actuelle d’ailleurs.
3 – On m’a simplement subtilisé mes affaires et, attentive comme je suis, je n’ai rien remarqué...
Eliminant l’option numéro deux d’office, puisque je n’ai aucun souvenir d’être quelqu’un d’exceptionnel, il ne me reste que la folie ou le vol. C’est en regardant mes mains que je finis définitivement par opter pour le vol puisque je suis couverte de peinture, comme à mon habitude lorsque je dessine. Et d’une certaine façon, j’aurais largement préféré la folie au vol puisque ma patience descend immédiatement à -10.
Calmement, je me relève, époussète ma jupe pleine de poussière et observe les alentours. Aucune trace d’un quelconque indice. Ma patience retombe encore à -20, ce qui est mauvais signe puisque j’ai une limite allant jusqu’à – 50.
En signe de mécontentement je commence donc à crisper mes doigts et à arborer un sourire plus que figé.
Le fait de sortir de l’ombre pour rejoindre le soleil et donc, la chaleur, fait encore descendre ma patience à -30. Il faut donc que je trouve qui m’a volé mes affaires dans une foule de personne rapidement pour ne pas perdre ce qui s’apparente à toute une vie de travail. Cependant, trouver quelqu’un de précis dans cette foule s’avère être une mission presque impossible et donc je décide de prendre un peu de hauteur pour mieux visualiser le parc et bien sûr, quoi de mieux que la grande roue pour ça ?
Observant donc cette horreur mécanique dans l’espoir de me donner du courage je sens déjà mon cœur se soulever et la tête me tourner mais surtout, je remarque parmi les échafaudages d’aciers un petit singe absolument adorable noir avec une lunette toute blanche autour de l’œil droit.
Qu’est ce qu’un singe fait ici est la première question que je me pose, suivi de : tient, il tient quoi dans ses mains puis de : c’est bizarre on dirait mes affaires et enfin de : mais ce sont mes affaires !
Patience : - 30
Il n’est, heureusement pour moi, pas très haut et donc je peux réussir à lui parler de là où je me trouve.
- Hé le macaque ! Rends moi immédiatement mes affaires si tu veux pas que je vienne te botter les fesses !
L’animal se stop, semblant comprendre mes propos et me rendant ainsi mon sourire puis fait passer mes affaires de ses mains à ses pieds, se tenant à la roue avec une main et semblant chercher quelque chose dans son dos avec l’autre.
C’est en recevant quelque chose dans le visage à l’odeur très désagréable que je comprends enfin qu’il vient tout juste de me lancer une de ses crottes dessus et qu’il sait bougrement bien viser.
Patience : -50
Gardant statiquement le sourire sur le visage, je retire les corps étrangers de ma vue avant de les lancer sur le sol avec rage. Le macaque semble rigoler puis s’enfuit de l’autre coter de la roue, toujours avec mes affaires. Je prie alors pour que la structure s’effondre sur lui, le tuant sur le coup mais voyant que mon vœu ne s’exauce pas, je me lance à sa poursuite, lançant des jurons plus ou moins odieux à sa personne et à toute son espèce.
Mais alors que je m’apprête à passer la sécurité pour aller sous la roue et donc, directement dans la direction du crotteur, je me fais stopper net par un employé.
- Désolée Mademoiselle mais vous devez faire la queue.
- Parce que tu crois que j’ai envie de faire cette attraction de malheur là ?! Dégage, tu gènes, dis-je tout en le poussant.
Cependant il continue à me bloquer le passage, me faisant perdre de plus en plus de vu le singe, en me demandant fermement de partir.
Mon niveau de patience étant déjà à -50, malheureusement pour lui la négociation n’est plus dans mes cordes et donc, je fais la seule chose me paressant logique sur l’instant. Je lui donne un énorme coup de boule, me faisant très très mal au passage, suivi d’un coup dans les parties intimes de façon à ce qu’il me laisse définitivement tranquille.
Je repars donc aussi vite que possible voyant le singe arriver au niveau des stands de magies et autre bizarrerie, passe sous la roue et me retourne juste quelques secondes pour voir l’état de l’employer qui semble difficilement s’en remettre. Alors que je veux m’excuser, je me prends l’une des cabines de l’attraction en pleine tête, me stoppant net dans mon élan.
Putain de grande taille, j’en ai ras-le-bol. Je me remets quand même en route, n’ayant pas le temps de m’engueuler avec cette maudite attraction dont j’ai très envie de bruler le dessin, pour retrouver ce foutu singe perdu je ne sais pas où.
Arrivant enfin au stand, je me stoppe quelque instant pour me remettre de ma douleur et surtout pour réfléchir. Sur cette île, on ne trouve pas des singes partout, ils appartiennent forcément à quelqu’un. Donc, c’est soit à un particulier, ce qui serait étrange, soit à quelqu’un utilisant des singes dans une attraction. Mon but est donc simple, trouver ce singe, lui expliquer à lui mais surtout à son propriétaire la politesse et reprendre mes affaires. Seulement, avant d’arriver à ce résultat il faut d’abord que je réussisse à le trouver et ça, c’est une autre histoire.
J’aimerais que, comme dans mes livres je tombe sur lui comme par magie pour tout régler rapidement mais je ne me fais pas d’illusion, je vais avoir beaucoup de mal à mettre la main sur ce maudit singe.
Je décide tout de même de ne pas me laisser allez par le pessimisme et j’explore les différents stands avec l’espoir de retrouver mes affaires rapidement et en bons états. Un stand de nourriture, un autre de boisson, encore un de petit tour de magie, un autre d’exposition d’animaux, un de souve... Un stand d’exposition d’animaux ? Non vraiment, on se croirait dans un livre tellement la malchance, le comique de situation et le hasard peuvent me sourire.
J’entre à l’intérieur, et découvre un regroupement de pauvres animaux enfermés dans des cages avec une masse impressionnante de visiteur voulant les toucher. Des lapins, des poules, des animaux extrêmement banals et semblant terrifiés. Dérangée par l’atmosphère je veux m’extirper de l’endroit mais j’aperçois au loin des singes. Bien entendu, je suis persuadée qu’il est là lui aussi et je rebrousse chemin vers eux tout en essayant de trouver du regard le responsable du stand qui semble totalement invisible.
Arriver à destination je ne peux m’empêcher d’avoir énormément de peine pour eux et surtout, ne voyant absolument pas mes affaires je me dis que c’est le propriétaire qui doit les garder avec lui et, comme par magie, j’aperçois un homme monter sur la scène ridicule se trouvant au centre de la pièce, surplombant donc l’assemblée et cherchant visiblement l’attention de tous.
- Mesdames, Mesdemoiselles et Monsieur ! Il est à présent l’heure de la représentation de nos singes pour votre plus grand bonheur ! Je demande donc à notre montreur de singe de monter sur scène vous présenter les différents tours de ces incroyables primates !
Un homme extrêmement imposant, non pas par sa présence mais bien par sa carrure, apparaît alors dans la pièce, expulsant au passage les pauvres visiteurs se trouvant sur son passage et prend la place du présentateur au centre de la pièce.
- Bonjour et bienvenue à l’incroyable spectacle des singes !
A l’instant où il prononce ces mots des dizaines de petits chimpanzés font leurs apparitions et je le vois, mon voleur, celui à la lunette blanche.
- VOLEUR !
Mon cri a résonné dans toute la salle et tout le monde m’observe d’un mauvais œil, surtout le montreur mais je m’en moque. J’avance droit vers le lui et monte sur la scène, à deux doigts de tomber vu la place qu’il occupe. Les singes se placent non loin de lui, apeuré ou alors énervé. Je pointe du doigt celui à la lunette qui semble d’ailleurs me narguer.
- Ce petit... singe là m’a volé absolument toutes mes affaires alors vous allez me les rendre immédiatement !
Le montreur se met alors à rigoler tellement fort que je suis à deux doigts de me boucher les oreilles puis commence à me pousser de la scène avec son énorme ventre.
- Descend de là la géante, j’ai pas tes vieux dessins.
- Qui vous a dit qu’il m’avait volé des dessins ?
Voyant qu’il vient de s’avouer coupable sans même le faire exprès il me pousse plus violemment, me faisant tomber de manière totalement disgracieuse sur le sol et me faisant manger la poussière. Les visiteurs commencent à partir pour la plupart, seuls un petit attroupement reste pour observer la scène.
Je me relève difficilement et me nettoie une nouvelle fois le visage même si ça ne sert plus à grand-chose et le regarde fixement, sentant que je suis à bout et que ce qui va se passer ne sera plus de mon ressort.
- Alors écoute moi bien espèce d’énorme tas de graisse. Je vais pas me répéter une deuxième fois, rends moi mes affaires immédiatement.
- Sinon quoi ?
Je ne réfléchis même plus et je lui saute dessus, lui enfonçant mes doigts dans les yeux juste assez pour qu’il ne voit plus grand-chose pendant quelques secondes et que je le fasse tomber mais vu la différence de poids entre nous deux je décide de prendre de l’élan et tel un bélier je lui administre un coup de tête dans le ventre lui faisant perdre l’équilibre et basculer en arrière. Il s’affale dans un bruis sourd et gémis de douleur sans réussir à se relever.
Ses très chers collègues singes ne semblent pas avoir envie de le défendre, bien au contraire. Je pense qu’ils ont tout autant envie que moi de lui administrer une très bonne leçon mais avant ça je veux récupérer mes affaires. Je laisse donc le montreur au sort des singes qu’il semblait si fière d’avoir dressé et me dirige tout droits vers le propriétaire du stand, totalement apeuré dans un coin de la salle.
- Où ?
- Derrière ! Dans son armoire !
Je lâche enfin un sourire franc et le remercie avant d’aller à l’arrière du stand et ne tarde pas à tomber sur l’armoire en question. En l’ouvrant je remarque que ce n’est surement pas le premier vole que ce petit singe et surement ses acolytes on fait puisqu’il est rempli d’objet plus ou moins rare. Ils devaient surement essayer de ramener des choses ici pour obtenir de la nourriture ou tout autre chose et éviter une quelconque punition, raison pour laquelle il y avait même de simple casquette au fond.
Sans attendre je ramasse toutes mes affaires et retourne dans le stand bien décider à en finir mais en voyant l’état du montreur j’ai quelques remords. Il est recouvert d’excréments et de morsure. Rien de grave mais c’est ignoble. Tous les singes ont disparu, tout comme le gérant du stand et je m’active pour écrire un message pour les marines, qui je pense, ne devrais plus tarder, accusant ses animaux d’avoir été maltraité, ce qui n’est pas compliqué à comprendre au vu de leur état.
- Espèce de sale garce, tu vas voir quand je serais debout ce que tu vas prendre.
L’espèce de masse de graisse trônant au centre de la pièce essaye de se relever mais n’arrive même pas à se mettre sur le côté. Je me place donc à côté de lui et aussi rapidement que possible lui gribouille sur le crane les mots : tas de graisse. Il tente de m’attraper mais ses gestes son très facile à éviter. Une fois mon œuvre fini je le laisse sur place, et quitte le stand en observant de loin l’arriver des marines.
Alors que je suis sur le point de partir le petit voleur apparaît et me tend quelque chose que j’attrape. C’est un petit linge, sans doute pour me nettoyer le visage ce que je m’empresse de faire.
- Merci petit gars ! Pars d’ici avant de te faire attraper.
Il obéit sur le champ en poussant un petit cri tandis que je me remets en route.
Conclusion de la journée : les excréments de singe, ça pue.
Arrivé à Suna Land depuis maintenant deux jours, la première chose m’ayant tout de suite marqué fut cette attraction. Je n’avais pas eu le temps de la dessiner plus tôt, toujours occupé par d’autres obligations et travaux mais aujourd’hui, c’est le grand jour et enfin je peux tranquillement la dessiner !
Et d’ailleurs, en parlant de cette roue, la taille de l’attraction sérieusement ! A dessiner c’est un réel plaisir mais rien que le fais de m’imaginer dedans me donne sérieusement envie de vomir. Ca monte toujours de plus en plus haut et je déteste la hauteur, ce qui s’apparente à un outil de mort pour moi.
M’enfin, pour le moment je suis sur le sol, bien installé, ma palette d’aquarelle déjà bien utilisé et la moitié de mon œuvre terminée. Clairement, j’ai essayé de la reproduire simplement avec un réalisme poussé mais j’ai ajouté à tout cela des ballons, des couleurs, des enfants, et de la joie. Non pas qu’il n’y en ait déjà pas seulement, je préfère ajouter ces détails à ma façon. Et il faut dire que le rendu est plutôt sympa pour l’instant !
Bon ! Cessons d’admirer cette machine de mort et continuons à la rendre attrayante. Cependant, en voulant reprendre mon dessin, je me rends compte qu’il n’est plus là. En fait, aucune de mes affaires n’est là.
Plusieurs options s’offrent alors à moi :
1 – Je deviens totalement folle et en réalité je suis là depuis des heures sans rien faire.
2 – J’ai la capacité de faire disparaître des objets à la demande, ce qui est plutôt embêtant à l’heure actuelle d’ailleurs.
3 – On m’a simplement subtilisé mes affaires et, attentive comme je suis, je n’ai rien remarqué...
Eliminant l’option numéro deux d’office, puisque je n’ai aucun souvenir d’être quelqu’un d’exceptionnel, il ne me reste que la folie ou le vol. C’est en regardant mes mains que je finis définitivement par opter pour le vol puisque je suis couverte de peinture, comme à mon habitude lorsque je dessine. Et d’une certaine façon, j’aurais largement préféré la folie au vol puisque ma patience descend immédiatement à -10.
Calmement, je me relève, époussète ma jupe pleine de poussière et observe les alentours. Aucune trace d’un quelconque indice. Ma patience retombe encore à -20, ce qui est mauvais signe puisque j’ai une limite allant jusqu’à – 50.
En signe de mécontentement je commence donc à crisper mes doigts et à arborer un sourire plus que figé.
Le fait de sortir de l’ombre pour rejoindre le soleil et donc, la chaleur, fait encore descendre ma patience à -30. Il faut donc que je trouve qui m’a volé mes affaires dans une foule de personne rapidement pour ne pas perdre ce qui s’apparente à toute une vie de travail. Cependant, trouver quelqu’un de précis dans cette foule s’avère être une mission presque impossible et donc je décide de prendre un peu de hauteur pour mieux visualiser le parc et bien sûr, quoi de mieux que la grande roue pour ça ?
Observant donc cette horreur mécanique dans l’espoir de me donner du courage je sens déjà mon cœur se soulever et la tête me tourner mais surtout, je remarque parmi les échafaudages d’aciers un petit singe absolument adorable noir avec une lunette toute blanche autour de l’œil droit.
Qu’est ce qu’un singe fait ici est la première question que je me pose, suivi de : tient, il tient quoi dans ses mains puis de : c’est bizarre on dirait mes affaires et enfin de : mais ce sont mes affaires !
Patience : - 30
Il n’est, heureusement pour moi, pas très haut et donc je peux réussir à lui parler de là où je me trouve.
- Hé le macaque ! Rends moi immédiatement mes affaires si tu veux pas que je vienne te botter les fesses !
L’animal se stop, semblant comprendre mes propos et me rendant ainsi mon sourire puis fait passer mes affaires de ses mains à ses pieds, se tenant à la roue avec une main et semblant chercher quelque chose dans son dos avec l’autre.
C’est en recevant quelque chose dans le visage à l’odeur très désagréable que je comprends enfin qu’il vient tout juste de me lancer une de ses crottes dessus et qu’il sait bougrement bien viser.
Patience : -50
Gardant statiquement le sourire sur le visage, je retire les corps étrangers de ma vue avant de les lancer sur le sol avec rage. Le macaque semble rigoler puis s’enfuit de l’autre coter de la roue, toujours avec mes affaires. Je prie alors pour que la structure s’effondre sur lui, le tuant sur le coup mais voyant que mon vœu ne s’exauce pas, je me lance à sa poursuite, lançant des jurons plus ou moins odieux à sa personne et à toute son espèce.
Mais alors que je m’apprête à passer la sécurité pour aller sous la roue et donc, directement dans la direction du crotteur, je me fais stopper net par un employé.
- Désolée Mademoiselle mais vous devez faire la queue.
- Parce que tu crois que j’ai envie de faire cette attraction de malheur là ?! Dégage, tu gènes, dis-je tout en le poussant.
Cependant il continue à me bloquer le passage, me faisant perdre de plus en plus de vu le singe, en me demandant fermement de partir.
Mon niveau de patience étant déjà à -50, malheureusement pour lui la négociation n’est plus dans mes cordes et donc, je fais la seule chose me paressant logique sur l’instant. Je lui donne un énorme coup de boule, me faisant très très mal au passage, suivi d’un coup dans les parties intimes de façon à ce qu’il me laisse définitivement tranquille.
Je repars donc aussi vite que possible voyant le singe arriver au niveau des stands de magies et autre bizarrerie, passe sous la roue et me retourne juste quelques secondes pour voir l’état de l’employer qui semble difficilement s’en remettre. Alors que je veux m’excuser, je me prends l’une des cabines de l’attraction en pleine tête, me stoppant net dans mon élan.
Putain de grande taille, j’en ai ras-le-bol. Je me remets quand même en route, n’ayant pas le temps de m’engueuler avec cette maudite attraction dont j’ai très envie de bruler le dessin, pour retrouver ce foutu singe perdu je ne sais pas où.
Arrivant enfin au stand, je me stoppe quelque instant pour me remettre de ma douleur et surtout pour réfléchir. Sur cette île, on ne trouve pas des singes partout, ils appartiennent forcément à quelqu’un. Donc, c’est soit à un particulier, ce qui serait étrange, soit à quelqu’un utilisant des singes dans une attraction. Mon but est donc simple, trouver ce singe, lui expliquer à lui mais surtout à son propriétaire la politesse et reprendre mes affaires. Seulement, avant d’arriver à ce résultat il faut d’abord que je réussisse à le trouver et ça, c’est une autre histoire.
J’aimerais que, comme dans mes livres je tombe sur lui comme par magie pour tout régler rapidement mais je ne me fais pas d’illusion, je vais avoir beaucoup de mal à mettre la main sur ce maudit singe.
Je décide tout de même de ne pas me laisser allez par le pessimisme et j’explore les différents stands avec l’espoir de retrouver mes affaires rapidement et en bons états. Un stand de nourriture, un autre de boisson, encore un de petit tour de magie, un autre d’exposition d’animaux, un de souve... Un stand d’exposition d’animaux ? Non vraiment, on se croirait dans un livre tellement la malchance, le comique de situation et le hasard peuvent me sourire.
J’entre à l’intérieur, et découvre un regroupement de pauvres animaux enfermés dans des cages avec une masse impressionnante de visiteur voulant les toucher. Des lapins, des poules, des animaux extrêmement banals et semblant terrifiés. Dérangée par l’atmosphère je veux m’extirper de l’endroit mais j’aperçois au loin des singes. Bien entendu, je suis persuadée qu’il est là lui aussi et je rebrousse chemin vers eux tout en essayant de trouver du regard le responsable du stand qui semble totalement invisible.
Arriver à destination je ne peux m’empêcher d’avoir énormément de peine pour eux et surtout, ne voyant absolument pas mes affaires je me dis que c’est le propriétaire qui doit les garder avec lui et, comme par magie, j’aperçois un homme monter sur la scène ridicule se trouvant au centre de la pièce, surplombant donc l’assemblée et cherchant visiblement l’attention de tous.
- Mesdames, Mesdemoiselles et Monsieur ! Il est à présent l’heure de la représentation de nos singes pour votre plus grand bonheur ! Je demande donc à notre montreur de singe de monter sur scène vous présenter les différents tours de ces incroyables primates !
Un homme extrêmement imposant, non pas par sa présence mais bien par sa carrure, apparaît alors dans la pièce, expulsant au passage les pauvres visiteurs se trouvant sur son passage et prend la place du présentateur au centre de la pièce.
- Bonjour et bienvenue à l’incroyable spectacle des singes !
A l’instant où il prononce ces mots des dizaines de petits chimpanzés font leurs apparitions et je le vois, mon voleur, celui à la lunette blanche.
- VOLEUR !
Mon cri a résonné dans toute la salle et tout le monde m’observe d’un mauvais œil, surtout le montreur mais je m’en moque. J’avance droit vers le lui et monte sur la scène, à deux doigts de tomber vu la place qu’il occupe. Les singes se placent non loin de lui, apeuré ou alors énervé. Je pointe du doigt celui à la lunette qui semble d’ailleurs me narguer.
- Ce petit... singe là m’a volé absolument toutes mes affaires alors vous allez me les rendre immédiatement !
Le montreur se met alors à rigoler tellement fort que je suis à deux doigts de me boucher les oreilles puis commence à me pousser de la scène avec son énorme ventre.
- Descend de là la géante, j’ai pas tes vieux dessins.
- Qui vous a dit qu’il m’avait volé des dessins ?
Voyant qu’il vient de s’avouer coupable sans même le faire exprès il me pousse plus violemment, me faisant tomber de manière totalement disgracieuse sur le sol et me faisant manger la poussière. Les visiteurs commencent à partir pour la plupart, seuls un petit attroupement reste pour observer la scène.
Je me relève difficilement et me nettoie une nouvelle fois le visage même si ça ne sert plus à grand-chose et le regarde fixement, sentant que je suis à bout et que ce qui va se passer ne sera plus de mon ressort.
- Alors écoute moi bien espèce d’énorme tas de graisse. Je vais pas me répéter une deuxième fois, rends moi mes affaires immédiatement.
- Sinon quoi ?
Je ne réfléchis même plus et je lui saute dessus, lui enfonçant mes doigts dans les yeux juste assez pour qu’il ne voit plus grand-chose pendant quelques secondes et que je le fasse tomber mais vu la différence de poids entre nous deux je décide de prendre de l’élan et tel un bélier je lui administre un coup de tête dans le ventre lui faisant perdre l’équilibre et basculer en arrière. Il s’affale dans un bruis sourd et gémis de douleur sans réussir à se relever.
Ses très chers collègues singes ne semblent pas avoir envie de le défendre, bien au contraire. Je pense qu’ils ont tout autant envie que moi de lui administrer une très bonne leçon mais avant ça je veux récupérer mes affaires. Je laisse donc le montreur au sort des singes qu’il semblait si fière d’avoir dressé et me dirige tout droits vers le propriétaire du stand, totalement apeuré dans un coin de la salle.
- Où ?
- Derrière ! Dans son armoire !
Je lâche enfin un sourire franc et le remercie avant d’aller à l’arrière du stand et ne tarde pas à tomber sur l’armoire en question. En l’ouvrant je remarque que ce n’est surement pas le premier vole que ce petit singe et surement ses acolytes on fait puisqu’il est rempli d’objet plus ou moins rare. Ils devaient surement essayer de ramener des choses ici pour obtenir de la nourriture ou tout autre chose et éviter une quelconque punition, raison pour laquelle il y avait même de simple casquette au fond.
Sans attendre je ramasse toutes mes affaires et retourne dans le stand bien décider à en finir mais en voyant l’état du montreur j’ai quelques remords. Il est recouvert d’excréments et de morsure. Rien de grave mais c’est ignoble. Tous les singes ont disparu, tout comme le gérant du stand et je m’active pour écrire un message pour les marines, qui je pense, ne devrais plus tarder, accusant ses animaux d’avoir été maltraité, ce qui n’est pas compliqué à comprendre au vu de leur état.
- Espèce de sale garce, tu vas voir quand je serais debout ce que tu vas prendre.
L’espèce de masse de graisse trônant au centre de la pièce essaye de se relever mais n’arrive même pas à se mettre sur le côté. Je me place donc à côté de lui et aussi rapidement que possible lui gribouille sur le crane les mots : tas de graisse. Il tente de m’attraper mais ses gestes son très facile à éviter. Une fois mon œuvre fini je le laisse sur place, et quitte le stand en observant de loin l’arriver des marines.
Alors que je suis sur le point de partir le petit voleur apparaît et me tend quelque chose que j’attrape. C’est un petit linge, sans doute pour me nettoyer le visage ce que je m’empresse de faire.
- Merci petit gars ! Pars d’ici avant de te faire attraper.
Il obéit sur le champ en poussant un petit cri tandis que je me remets en route.
Conclusion de la journée : les excréments de singe, ça pue.
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Dernière édition par Adrama Karena le Mar 27 Sep 2016 - 16:39, édité 2 fois