Dune Heliopss
• Pseudonyme : Mamba
• Age : 21 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier(s) : Guérisseur/Chaman (Toxicologie et acupuncture)
• Groupe : Civil
• But : Rencontrer son père
• Équipement : Un sabre, des couteaux, de fines aiguilles, un cobra du Cap (doré) prénommé Rémi, des fioles en tout genre, des bourses de graines diverses et variés, ainsi qu'une boite à tabac.
• Parrain : ///
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ?///
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ///
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.)
• Age : 21 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier(s) : Guérisseur/Chaman (Toxicologie et acupuncture)
• Groupe : Civil
• But : Rencontrer son père
• Équipement : Un sabre, des couteaux, de fines aiguilles, un cobra du Cap (doré) prénommé Rémi, des fioles en tout genre, des bourses de graines diverses et variés, ainsi qu'une boite à tabac.
• Parrain : ///
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ?///
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ///
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.)
Description Physique
Dune, plus connu sous le nom de Mamba, est un jeune homme d’une vingtaine d’années. Pas particulièrement grand, ni trop petit, poids plutôt plume, il est muni de petites épaules et d’un dos faussement large. Il n’est absolument pas tailler pour la baston et n’a pour lui qu’une certaine adresse. Sa peau a la couleur du miel qu’on laisse bronzer au feu pour y faire caraméliser les pâtisseries, d’un brun presque cuivré. Ce teint-là, il l’avait au naturel et ce n’était surement pas le soleil d’Inari qui l’avait doré ainsi. Ses cheveux, il les a mal peignés, fins mais fournis, demi-longs et luisants, d’un blanc immaculé à en faire paraitre la neige sale, le tout contrasté d'un serre-tête doré. Le sourcil il l’avait fin comme dessiné à la plume, plein de malice. L’œil un peu allongé et d’une forme oriental, coloré de vert. Des oreilles aux lobes attachés, souvent décorés de boucles triangulaires, elles aussi de couleurs dorés. Autour de son cou, que l’on pourrait croire comme simple collier ou écharpe, se trouve en réalité Rémi, son cobra. Vivant, bien que souvent endormis, le reptile s’éloigne rarement de son perchoir même si il lui arrive de s’enrouler autour du bras de son propriétaire.
Niveau vestimentaire, Dune porte généralement des habits légers. Drapés de blancs et de noir, le tout retenu d’une ceinture en ruban, il est difficile d’en identifier sa carrure. Fin, élancé sans réelle musculature, il n’en reste pas moins un jeune homme qui mange à sa faim et qui s’entretient au possible. En tout cas, loin d’être un richard, ses atours sont de secondes mains et ses bijoux sont de simples babioles sans prix. Ses vêtements ont été rafistolés par ci par là et ce mainte fois, contre des soins gratuits. Ce qu’il porte aux pieds, on pourrait se demander si ce sont vraiment des chaussures. Rubans de cuirs cousus sur une semelle semi-épaisse, qui remontent le long de sa cheville et son mollet façon spartiates. Au bout de ses doigts, si on en oublie les bagues et les bracelets, on peut retrouver dans sa main droite, ou alors négligemment accrochée à sa ceinture, une pipe orientale en bronze. Il fut un temps où cette dernière était joliment gravée, mais l’usure a eu raison de ses arabesques. Ce n’est pas juste un accessoire, il l’utilise quotidiennement, au moins quatre à cinq fois par jour.
Une chose est sure, Mamba est avenant. Il n’a aucun mal à attirer l’attention. Un peu artiste et surtout beau parleur, il n’est pas du genre a lâcher le morceau quand il s’agit de vendre. C’est un marchant qui a l’art du commerce dans la peau. C’est un très bon orateur doté d’un certain charisme qu’il le porte sur lui. Souvent la tête redressée, sans pour autant paraître hautain, ainsi que souriant, il ne manque jamais d’user de la parlotte pour séduire. Assuré, vif et rapide, il parle toujours de façon claire et suave.
Description Psychologique
Dune est quelqu’un de charismatique, de sociable et de rieur. Rusé et espiègle, c’est un jeune homme facile à vivre avec un petit sourire narquois sur le visage. Il semble au premier abord imperturbable et se plait à brandir ce côté-ci de sa personnalité. Bon orateur et beau parleur, il n’hésite pas à escroquer les gens au travers de son charme et de son attitude amicale. Il sait attirer le regard et plaire. Façon d’être qu’il a su forger au fil du temps au sein des échoppes se trouvant tout autour du Boru bodur. A l'image d'un serpent, il sait se défaire de son ancienne peau pour en vêtir une nouvelle, afin de s'intégrer efficacement.
En raison de son histoire, Mamba a appris à être cynique et sournois. Contrairement à beaucoup d’autres enfants de l’époque ; il savait déjà tenir tête aux adultes et ce avec panache et un vocabulaire fournis. Il n’a jamais vraiment eu de rêve ou de but dans la vie à cause de cette évolution beaucoup trop rapide dans le monde des adultes. Il a cependant toujours eu ce petit côté orgueilleux et fanfaron et ce même aujourd’hui. Dune est un véritable profiteur de vie, malgré le fait qu’il sait que cette dernière n’est pas des plus faciles et qu’il a tendance à cracher sur ceux qui ont des rêves impossibles; tout ça pour ce donner des airs de force et d’indépendance. Néanmoins, et à son insu, il garde son propre côté rêveur et ambitieux, souhaitant briser son quotidien.
Mamba a également un fort sens de l’humour et il utilise souvent des plaisanteries et autres blagues comme un mécanisme d’adaptation lorsqu’il se retrouve dans une situation délicate. C’est presque comme un réflexe nerveux chez lui. Il aime étaler ces compétences de façon prétentieuse. Il a une notion du respect qui lui est propre, mais bien qu’hargneux, si vous grognez plus fort il s'inclinera. Ce n’est pas un lâche, loin de là, disons plutôt qu’il aime sa tête sur ses épaules et tend souvent à choisir le camp des vainqueurs. Autant dire qu’il retourne très facilement sa veste quand vraiment la situation lui semble désespérée.
Déloyal ▬ Fumeur ▬ A une belle calligraphie ▬ Envieux ▬ Curieux ▬ Possessif ▬ Accorde difficilement sa confiance ( est donc plus à même de trahir) ▬ Possède une mémoire eidétique ▬ Apprend de façon autodidacte le maniement de son sabre ▬ N'arrive pas a dormir sans Rémi ▬ Un peu poète sur les bords ▬ A développer une certaine résistance a la douleur a force de se faire mordre ▬
Biographie
Il y a des histoires qui méritent d'être racontées, qui sont extraordinaires et narrées avec la plume d'un maître, et puis, il y a l'histoire de Dune. Dune, ou plutôt Mamba pour les plus « nécessiteux » de ses soins, est un fils de pê(é)cheurs né à Inari, en plein North Blue. Si sa mère sent la poiscaille et s’entaille régulièrement sur ses hameçons, son père est un grand prêtre de l’une des vingt-deux cultes de Boru bodur. Un homme respectable, pur et attaché à sa foi ; il se proclame encore aujourd’hui vierge de tous pêchés. Il renie jusqu’à l’existence même de son fils et de la relation qu’il aurait soit disant eu dans le passé. L’histoire fut étouffée par l’ensemble des trois ordres, des treize processions et des vingt-deux églises et cultes de l’île pour son plus grand plaisir, laissant Dune sans présence paternel.
•••
Sur une journée qui jusqu'alors semblait des plus simplette, la mère de Dune revint de la pêche, rapportant cette fois ci une petite boite remplis d’œufs capturée dans ses filets. Bon enfant, la bonne femme s'était également procurée un peu de peinture échangée sur le marché contre deux ou trois rascasses. L’idée était simple, donner une mini activité à son fils durant ses absences. A cette époque, Dune devait avoir cinq ou six ans à tout cassé et que fut sa joie de voir que maman lui offrait quelques moments d’attention. Car oui, avec ce travail de pêcheur, qui n’est pas vraiment des plus approprié sur l’île d’Inari, les journées du petit devenaient longues et ennuyeuses.
Le jeune garçon commence alors a s'occuper comme une mère poule de ses nouveaux « jouets », les poupouillants tous d'un amour plus ou moins égal. Jusqu’à ce qu'un jour, l’un d’entre eux ne lui craque dans les mains…Pensant l’avoir cassé, Dune s’aperçoit bien assez vite que l’œuf a en réalité éclot. Il se retrouve avec un tout petit serpent doré dans les mains. Conquit, le garçon le garde et le surnomme Rémi. Un ami pour la vie. Et c'est peu dire, les deux compères ne se séparent jamais. Ils dorment ensemble, mangent ensemble, prennent leur bain ensemble, discutent ensemble (oui, Mamba comprend les sifflements de son serpent et de quelques autres espèces communes). Ils sont devenus complément inséparable.
Deux ans plus tard, alors que Rémi a tout de même bien grandi, Dune fini par tomber malade. Une petite grippe, rien de bien méchant. Mais c’est cette nuit précise que le jeunot fut frappé par le destin et une découverte inattendue. Pendant que le futur Mamba souffrait d’une fièvre, son cobra s’en alla se repaître de ce qu’il crut être une sourie. Il ne s’agissait là rien de plus qu’un chiffon cousus avec des graines de riz à l’intérieure. Une sorte de minuscule coussin pour poignet qui appartenait à Maman, souvent utilisé quand elle réparait ses filets. Rémi explosa d’abord le sac et avala une bonne culière de riz avant de commencer à s’étouffer avec. Entendant les gémissements de son animal, Dune rampa jusqu’à lui pour le sauver mais dans la panique ce dernier lui donna une sévère morsure. Et… Surprise, les minutes suivantes, le garçon était guérit. Miracle ? Coup de chance ? Dune ne pouvait y croire. Il prit la décision de renouveler l’expérience les semaines qui suivirent en tombant volontairement malade...
•••
Six ans. C’est le temps passé à étudier et à expérimenter de multiples épices et graines couplés au venin et à la salive de Rémi. Six longues années de recherches et de test. Un nombre incalculable de morsures et plus d’une centaine de livres lus pour en arriver à ce résultat. Dune Heliopss, auto-surnommé Mamba ouvre son tout premier « cabinet » en plein quartier religieux. Il se proclame autoentrepreneur et cri haut et fort détenir des compétences miraculeuses et divines pour soigner les petits tracas de la vie de tous les jours. Là où amulettes et autres encens pullulent, s’impose le chaman, le guérisseur. Seuls les habitants même de l’île savent que toute cette magouille n’implique qu’une profonde étude de la science, mais pour les touristes religieux, cette pratique reste de l’ordre du divin. Quatorze ans seulement et il fait déjà parler de lui. Mamba soigne sans mal toutes maladies bénignes, tels que les rhumes, grippes et autres gastro. Il s’occupe également de fournir un surplus de vitamine, de faire disparaître les rides, de débloquer le dos et les nerfs, ainsi que les maladies de peaux ; varioles, varicelles et autres. Il vend fiole anti-stress et même des flacons pour les problèmes d'entre jambes. Ouioui.
Mamba et Rémi continuent sur leur lancée pendant cinq autres années. Ce qui permet à sa mère d’arrêter de travailler. Mais malgré tout ça, quelque chose continue de trotter dans la tête du jeune adulte : Qui est vraiment son père ? Maman ne lui en a jamais vraiment parlé. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il est là-haut, cloîtré dans des grands murs de pierres ou de marbres, prêchant la bonne parole à son dieu, au centre même de l’île flottante Boru bodur. Après des mois pour trouver suffisamment de courage – et assez de Berries – pour aller à sa rencontre, l’inévitable se produit. Les chaines retenant l’île volante se brisent… Du jour au lendemain, Boru bodur s’en était allée dieu sait où.
Son père était juste là, pendant prêt de 20 ans et… et…. il venait de disparaître avec le reste de l’île, en un claquement de doigts. Dépité mais pas défaitiste, Mamba se met à chercher des informations concernant l’itinéraire pris par le fameux Boru Bodur. D’après de nombreux témoignages, il semble avoir quitté les Blues pour aller s’installer sur Grande Line… Un endroit où on ne donne pas cher de ceux qui ne savent pas se battre… Pliant bagages, laissant à sa mère assez de flacons et autres fioles pour tenir encore une bonne demi-décennie en matière de Berries, Mamba s’apprête a quitter Inari, l’île qui l’a vu grandir.
Test RP
Myo' a écrit:Tu te ballades sur South Blue (île de ton choix ou de ton invention). Lors d'une de tes pérégrinations, tu te perds en forêt et finit mystérieusement assommé. A ton réveil, Rémi est introuvable. Enlevé ? Parti sans toi ? Comment retrouves tu Rémi et comment te débrouilles tu sans lui ?
Aussi loin que portait ton regard, jusqu’à l’horizon, et dans toutes les directions, s’étendait une mer bleue, calme et infinie. De faux sommets arrondis, qui ne pouvaient trompés un vrai marin, se dressaient ou s’ouvraient ici et là, trahissant tes sens. Mais non loin, au milieu de rien, surgissait finalement une petite silhouette ombragée. Le bateau d’explorateurs sur lequel vous vous trouviez toi et Rémi mit le capte sur cette tâche noire. Il zigzague sans problème, avec une agilité hors norme pour une frégate de cette taille et pas moins d’une quinzaine de minutes plus tard, amarre au plus gros village de Torino. Tu ne les avais pas loupé, ces grandes barrières en bois qui encerclées l’île, et tu fus bien le seul à y porter attention. Toi qui n’étais jamais sorti de ton petit bout de monde, tout te semblait unique et extraordinaire.
Tu t’étais retrouvé sur ce navire par dépit. Aucun autre capitaine du port d’Inari n’avait eu l’amabilité de te faire monter à bord de leur vaisseau et ce, même avec de quoi « payer ». Non, seule une demoiselle du nom d’Anna Tomie, pilote du pas si petit ExploMuse, avait accepté de t’emmener dans ses voyages : à la condition évidente que tu lui fournisses un stock « raisonnable » de ces fioles anti-vergetures. Elle était jeune, enfin semblait l’être. Brune, avec des yeux noisettes pétillants, et vêtue, comme toutes exploratrices qui se respectent, d’une superbe paire de bottes en cuir, d'un pantalon beige retenu d’une ribambelle de ceintures elles aussi en cuir et d'un haut qui était paradoxalement aussi unique que simplet ; une veste à capuche touffues de plumes rousses, cousue de fines écailles noires. Détail qui n’échappe pas à Rémi qui se love d’avantage dans le creux de ton cou.
Sous les ordres de sa capitaine, l’équipage pose pied à terre. Tu es l’un des derniers à fouler le sol de tes sandales. Un homme de petite taille, que tu n’avais même pas remarqué durant le voyage ne manque pas de te bousculer, grognant entre sa grimace édentée des menaces terrifiantes. Tu es un invité ici, tu ne répliques donc pas, et ricanes nerveusement en lui faisant signe. Anna n’a pas réellement su te renseigner sur l'île. Vague dans ses explications, un peu ambiguë par moment, laissant paraître un malaise et de l'anxiété, elle survole grossièrement les risques possibles. Elle prend juste un malin plaisir à te rappeler son dû et te demande une nouvelle fois de lui montrer une de ces fioles aux contenues verdâtres. Si avec le demi-homme tu avais presque rentré ton cou dans tes épaules, là tu bombes fièrement le torse, redressant cette fierté que l’on te connaissait si bien. Orgueilleux marchant, tu roules de la langue, laissant les mots qu’Anna veut entendre suinter hors de tes lèvres. Le phrasé utilisé est précis. Il n’a aucun mal à conquérir la demoiselle. Elle s’accorde à ne pas t’oublier sur cette île si tu lui promets vingt autres capsules de ce produit miracle. Marché conclut, mais seulement cinq, et pas une de plus. Claquement de langue contre son palais, la grande dame vient sceller votre deuxième marché d’une poigne délicate.
Vous finissez par pénétrer dans le village et êtes accueillis par les autochtones qui semblaient déjà vous y attendre. Sans moyen de s’informer autres que par ta perspicacité, tu observes avec attention le groupe d’individus qui vous entourent. Ni trop petit, ni trop grand, hommes ou femmes, tous étaient vêtus de manière tribal. Os dans les cheveux ou dans les orifices... Portant le pagne comme personne et arborant des tatouages à l'encre rouge, tu ne rates pas leurs petits couteaux et leurs lances étranges. Peut-être que tu peux tenter un échange contre un ou deux flacons pharmaceutiques made in Inari ! Non, pas le temps, le groupe avance et se sépare. D’un côté, la capitaine et quelques un de ses hommes s’avancent sur un chemin tout tracé pour rejoindre un autre village, tandis que toi et cinq autres troufions s’engages dans la luxuriante forêt en direction du grand arbre se trouvant au centre de l’île. Tu es surpris de constater, en suivant tes « compagnons » que de part et d’autres de la jungle, cette dernière montre des cicatrices de brûlures vieille d’au moins deux ans. Ce feu ci, celui qui avait grignoté ce morceau de terre avait été plus qu’important étant donné que la nature n’avait pas encore réussis à reprendre ses droits.
Au bout d'une dizaine minutes de marche a couper branches et lianes à coup de sabre, tu fais ton petit curieux et tu tentes de t’informer auprès de l'un des hommes d’Anna Tomie.
▬ On va où comme ça ?
▬ Chasser, cracha celui en tête de file.
Chasser hm. Ton imagination ne fait qu’un tour et tu te vois déjà face à un géant ou pire, un monstre d’une cinquantaine de mètre. Ton silence fini par agacer l’une des trois femmes de l’équipage de l’ExploMuse. Elle se retourne et marchant à reculons, prend son petit air hautain, mais n’en déplaise assez mignon.
▬ La couette de Miss Tomie a perdu de son épaisseur et on est venue ici chasser du bébés piafs pour le remplir à nouveau d’un doux duvet ! Après tout. Winter is coming ! Pas vrai les gars !
Un énorme « OUAI ! » lancé à l’unisson tel un rugissement vint briser le calme naturelle de la forêt. Des oiseaux prirent leur envole sous ce tonnerre de voix. Tu ne pus qu’imiter l'équipage de façon docile, en jappant à ton tour d'un tout petit « ouai.. ! ». Rémi quant à lui était aux aguets, droit comme un piquet, inspectant les lieux, laissant sa fourche langue balayer le périmètre. Mais il y a deux choses que le cobra n’avait pas vu venir… de un l’impressionnant rapace qui d’un battement d’aile mit tout le monde à terre, et de deux la grosse massue qui vint te tomber sur la tête. Celui chargé de fermer la file – aka le gars juste derrière toi- avait pour principe de sacrifier les « invités » et autres accompagnateurs de l’équipage en cas de pépin. Il a cru bon de te foutre dans les vapes pour distraire le gros piou avec ta carcasse inconsciente.
•••
Ta tête te tourne, tu divagues, tu tangues... Tu as la nausée, les tripes retournées. Tu sens des sueurs froide glisser le long de ton échine, grignoter avec voracité l’intégralité de tes sens. Tu sens une petite… non… une grosse bosse sur le haut de ta tête. L’effleurer du bout des doigts t’extirpe un grognement de douleur. Ptain mais… Qu’est qui s’est passé… ? Tu finis par te redresser, difficilement, sentant toute une fanfare exploser dans ton crâne. C’est bien la première qu’on te frappe aussi fort. Par réflexe, tu finis pas venir caresser ton cou où se trouve habituellement Rémi. Tu tâtonnes, tu crois que tes sens te jouent des tours. Non. Non. Il n’est plus là ! La panique s’empare de toi. Tu n’as jamais étais séparé de lui depuis que ce dernier a éclos dans ta main. En plus d’être sans ton serpent, tu te rends bien vite compte que ton groupe t’a totalement abandonné. Anxieux et pas du tout à l’aise tu analyses la situation d’un œil tremblant. A ta droite, une botte, négligemment laissée là. Sous cette dernière un amas de plumes rose. Pas le duvet dont parlé la demoiselle. Non. De bonnes grosses plumes immenses. De quoi te faire frémir de peur.
▬ Rém- ! Commences-tu a crié, tes mains de part et d’autres de ta bouche, avant de t’arrêter net. Le cri de l’équipage de tout à l’heure a sans doute attiré l’énorme piaf…Tu n’as nulle envie de continuer à faire connaissance. Pourvue simplement que Rémi ne se soit pas fait gober. Vue sa taille, le cobra n’aurait été qu’un amuse bec des plus ridicules.
Le stresse est devenu intolérable et d’une main tremblante tu commences à fouiner dans tes affaires, y trouvant une fiole de venin couplée à un peu d’épice douce, de quoi calmer tes nerfs. Ni une ni deux tu t’armes de trois aiguilles et trempes ses dernières dans le liquide bleu avant de te piquer dans l’avant-bras. Indolore pour toi, tu commences à retrouver contenance et assurance. Rémi n’est pas bête, il est sans doute parti se cacher ou bien est allé chercher des renforts. De nouveau sur pied, malgré ta tête qui tape encore, tu décides de faire le chemin inverse et retrouver le sentier de terre qu’Anna Tomie et le reste de ses hommes avaient empruntés plus tôt.
Le chemin retour fut cependant plus compliqué que prévue. Tu n’avais pas réussis a retrouver les branches coupées et les buissons écrasés de votre passage et avais coupé en pleine forêt, persuadé de retomber à un moment ou à un autre sur le dit sentier. Grande erreur. Plus le temps passe, plus tu te rends compte que la nuit tombe. Et dire que vous étiez arrivés en matinée… tu as du rester inconscient toute l’après-midi ! Finalement, après deux bonnes heures de bataille au sabre à découper des lianes et autres branches, tu aperçois dans l’obscurité, une petite lumière. Tu te faufiles entre la flore, pousses et écrases ce qui a tout l’air d’être de jeunes arbustes, avant de tomber dans un autre village éclairé par des torches. Tu t’extirpes avec agilité hors d’un guet-apens de ronces pour tomber nez à nez avec le chef du village.
▬ Bien le bonsoir jeune homme.
Il est immense. Il te croque d’au moins trois têtes. La faible lumière du village se trouvant derrière lui éclairait son dos et jeté ainsi son ombre sur toi, te noyant dans le noir. Sa masse était impressionnante et même malgré cette prestance de gigantisme, Katabolonga – car tel était son nom ne te semblait plus aussi effrayant après qu’il se soit présenté. Par peur, tu avais débité sans même réfléchir ton nom et ton prénom d’une traite avant de finalement reprendre contenance.
▬ Où sont les autres ?
▬ Vous voulez parlez des individus que vous accompagniez ?
Un haussement de sourcil, un petit pas en arrière tout en redressant ton dos et ton buste, le tout en débarrassant ton sabre de quelques feuilles tranchées.
▬ C’est bien ça.
▬ Ils s’en sont allés. Ils m’avaient tout l’air pressés. Ils ont oublié t’emporter ce petit bout avec eux. Mais je suis bien content de voir que vous êtes venus le récupérer.
De derrière son dos, le colosse apporta devant ton visage ses mains recluses, l’une sur l’autre, dévoilant une fois ouvertes, un Rémi endormit. Stupeur et joie, tu sursautes en attrapant ton serpent pour machinalement l’enrouler façon écharpe autour de ton cou. Tu pleurerais presque mais retins tes larmes en remercia le chef de façon un peu trop émotives.
Maintenant, la question était surtout de savoir comment tu allais quitter Torino sans bateau…
Informations IRL
• Prénom : Maathy
• Age : 22 ans
• Aime : pas mal de trucs, comme dessiner, lires, geeker, manger, dormir. Trucs banales voyez. Les sushi c'trop bon et le Carpaccio.
• N'aime pas : La viande trop cuite, le lait (burk), les films "bateaux" - "bouseux" sans intérêt, le quotidien.
• Personnage préféré de One Piece : Sanji
• Caractère : Je suis pas méchante, je ne mord pas, ou presque. Soyez sympas et réglo et je le serais aussi.
• Fait du RP depuis : ça va faire 10 ans ( j'ai commencé très tôt)
• Disponibilité approximative : pour l'instant quasiment 6/7 mais il peut arriver ( si je trouve un job) que le temps soit un peu réduit.
• Comment avez-vous connu le forum ? : Top Site tout simplement, et puis faut dire qu'il est assez connu ce forum, difficile de ne pas le voir.
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Mamba le Sam 8 Oct 2016 - 15:43, édité 17 fois