Pour beaucoup, les combats réglaient la plupart des conflits, ou alors simplement la discussion. Pour Masaki c'était un bras de fer qui devait décider de qui avait raison. Dans les deux cas la détermination était mise à rude épreuve, mais dans la seconde solution les dégâts étaient limités et on pouvait le faire en intérieur sans risque. C'était ce qu'avait choisi le révolutionnaire comme moyen de trancher le conflit qui l'opposait à un saoulard alors qu'il avait commandé le dernier verre du stock de rhum du jour juste avant que l'autre ne vienne en demander. Fou de rage il avait piqué une colère en éclatant une pinte en verre sur la tête de Masaki pour se venger. Pourtant il n'avait pas commandé toute la bouteille, juste deux trois pintes d'une bouteille à peine entamée. Il fallait croire que cet homme avait le sang chaud en plus d'être alcoolique. Malgré qu'il saignait du visage, Masaki proposa plutôt de régler ça par un duel de force sur un baril vide.
Les deux buveurs mirent alors leur coude sur le couvercle du tonneau, accrochant leur main libre au cercle de métal qui renforçait la structure. Bien sûr le révolutionnaire n'avait que faire du menu fretin comme lui, il avait envie de s'amuser à l'humilier pour enfoncer le clou et pour lui donner une bonne leçon. Pour une fois le barman ne rechignait pas qu'on règle des différents dans son établissement, en plus ça divertissait les clients, c'était parfait pour animer une journée. Alors que le duel commençait avec fracas, Masaki feignait d'être en difficulté le temps que son poignet soit à une petite distance du couvercle. Il allait de soi que le mangeur de fruit du démon et zoan n'allait pas laisser le premier venu le surpasser en force, lui qui s'entraînait tous les jours.
Le duel avançait comme toujours très vite pour un bras de fer, mais il allait surtout se terminer rapidement, connaissant le côté farceur de Masaki. Pas farceur comme nouer les lacets de deux chaussures ensemble, plutôt farceur comme feindre être un débutant et renverser violemment la situation en un instant. C'est d'ailleurs ce qu'il fit en battant le poing du buveur invétéré contre le couvercle du tonneau avant de le faire rencontrer le sol à grande vitesse. Le saoulard cria de douleur en sentant son bras tordu, se relevant avec difficulté en fusillant l'inconnu du regard.
-Maintenant t'as plus qu'à essayer de remettre ton bras en place, peut-être que ça te fera dessaouler. Au moins comme ça on est quittes.
Sur ces mots, il plaça doucement son index sur le sang qui avait coulé le long du flanc de son visage et qui avait déjà commencé à coaguler avec l'effort et la chaleur dégagée par le corps. Heureusement il avait vu bien pire comme blessures, même depuis sa guérison, ce n'était pas ça qui allait demander des points de suture. Néanmoins il devait s'en occuper, au risque qu'elle s'infecte, ce n'était pas pour autant qu'il fallait prendre ça à la légère. Il demanda alors au barman si il avait de quoi le soigner, le voyant ramener plus tard une compresse et de l'adhésif, le minimum pour soigner. Par chance il restait encore un peu de rhum dans le verre fracassé partiellement, Masaki l'utilisa pour désinfecter la blessure et la nettoyer un peu avant d'y coller le pansement. Heureusement elle était petite, il n'avait pas été obligé d'avoir recours à beaucoup de moyens hormis ceux du bord.
Une fois soigné au minimum, le révolutionnaire sortit aussi simplement de la taverne où il avait bu son verre. En réalité il n'était pas là par hasard, rien n'était fait par hasard avec lui, il y avait toujours une raison. Parfois pour s'amuser, parfois pour le boulot, parfois par bon sens, rien n'était laissé au hasard, enfin presque rien. Un navire de transport de membres de la révolution prisonniers devait arriver dans le courant de la journée, escorté par un autre au cas où. Ils devaient être transférés dans la base de cette île actuelle, où la sécurité était la plus stricte des environs. Il avait pour mission de les délivrer sans se faire tirer le portrait et sans se faire balancer à la base par les escortes. Heureusement d'ici là il avait le temps de passer du bon temps, le navire n'allait pas arriver en se téléportant, on le verrait forcément à l'horizon au moins une heure ou deux avant qu'il arrive. Le tout était d'attendre le bon moment pour intervenir, sachant que Masaki n'avait que deux moments pour ça : au port ou dans la base elle-même.
Les deux buveurs mirent alors leur coude sur le couvercle du tonneau, accrochant leur main libre au cercle de métal qui renforçait la structure. Bien sûr le révolutionnaire n'avait que faire du menu fretin comme lui, il avait envie de s'amuser à l'humilier pour enfoncer le clou et pour lui donner une bonne leçon. Pour une fois le barman ne rechignait pas qu'on règle des différents dans son établissement, en plus ça divertissait les clients, c'était parfait pour animer une journée. Alors que le duel commençait avec fracas, Masaki feignait d'être en difficulté le temps que son poignet soit à une petite distance du couvercle. Il allait de soi que le mangeur de fruit du démon et zoan n'allait pas laisser le premier venu le surpasser en force, lui qui s'entraînait tous les jours.
Le duel avançait comme toujours très vite pour un bras de fer, mais il allait surtout se terminer rapidement, connaissant le côté farceur de Masaki. Pas farceur comme nouer les lacets de deux chaussures ensemble, plutôt farceur comme feindre être un débutant et renverser violemment la situation en un instant. C'est d'ailleurs ce qu'il fit en battant le poing du buveur invétéré contre le couvercle du tonneau avant de le faire rencontrer le sol à grande vitesse. Le saoulard cria de douleur en sentant son bras tordu, se relevant avec difficulté en fusillant l'inconnu du regard.
-Maintenant t'as plus qu'à essayer de remettre ton bras en place, peut-être que ça te fera dessaouler. Au moins comme ça on est quittes.
Sur ces mots, il plaça doucement son index sur le sang qui avait coulé le long du flanc de son visage et qui avait déjà commencé à coaguler avec l'effort et la chaleur dégagée par le corps. Heureusement il avait vu bien pire comme blessures, même depuis sa guérison, ce n'était pas ça qui allait demander des points de suture. Néanmoins il devait s'en occuper, au risque qu'elle s'infecte, ce n'était pas pour autant qu'il fallait prendre ça à la légère. Il demanda alors au barman si il avait de quoi le soigner, le voyant ramener plus tard une compresse et de l'adhésif, le minimum pour soigner. Par chance il restait encore un peu de rhum dans le verre fracassé partiellement, Masaki l'utilisa pour désinfecter la blessure et la nettoyer un peu avant d'y coller le pansement. Heureusement elle était petite, il n'avait pas été obligé d'avoir recours à beaucoup de moyens hormis ceux du bord.
Une fois soigné au minimum, le révolutionnaire sortit aussi simplement de la taverne où il avait bu son verre. En réalité il n'était pas là par hasard, rien n'était fait par hasard avec lui, il y avait toujours une raison. Parfois pour s'amuser, parfois pour le boulot, parfois par bon sens, rien n'était laissé au hasard, enfin presque rien. Un navire de transport de membres de la révolution prisonniers devait arriver dans le courant de la journée, escorté par un autre au cas où. Ils devaient être transférés dans la base de cette île actuelle, où la sécurité était la plus stricte des environs. Il avait pour mission de les délivrer sans se faire tirer le portrait et sans se faire balancer à la base par les escortes. Heureusement d'ici là il avait le temps de passer du bon temps, le navire n'allait pas arriver en se téléportant, on le verrait forcément à l'horizon au moins une heure ou deux avant qu'il arrive. Le tout était d'attendre le bon moment pour intervenir, sachant que Masaki n'avait que deux moments pour ça : au port ou dans la base elle-même.