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Le Rouge et le Noir [FB Alheiri]

Il ne faut pas retourner longtemps le sablier du temps pour observer l'histoire qui va suivre. C'est l'affaire de quelques semaines. Bounty était déjà en quête d'une promotion et prêt à tout pour prouver sa valeur à ses foutus supérieurs. C'est dans cette démarche qu'il quitta son océan de rattachement West Blue pour intervenir loin, très loin sur East Blue. Le Royaume le plus puissant semblait être en péril. Goa subissait la menace d'un équipage Pirate réputé de West Blue aillant migré dans la plus paisible des mers. C'était l'occasion pour le Commandant de voyager un peu et de démontrer sa force. Le Q.G de West Blue prenait la responsabilité de cette affaire pendant que la puissance de Goa tremblait devant une telle menace qui n'avait rien à voir avec les pirates de pacotilles de passage où les miséreux du Grey Terminal.

Le marine à l'avant du petit marine qui le guidait vers sa gloire avait reçu une missive. Il n'était plus en charge de cette mission. Il devrait travailler sous les ordres d'un autre officier jugé plus apte à gérer la situation. C'était un affront direct à sa personne et une provocation évidente. L'ennemi avait une prime de 40.000.000 sur sa frimousse et Bounty n'avait pas assez démontré ses capacités à achever des missions dangereuses. Il fallait avouer que c'était un sacré poisson mais avec quelques petits officiers sous ses ordres et un bataillon au complet, il pourrait saccager cet équipage sans problèmes ! Mais non, il fallait qu'il sois dans l'ombre d'un autre. Fichue hiérarchie ... L'urgence de monter en grade lui rappelait qu'il devait un peu fermer sa grande gueule et exécuter ses ordres sans trop broncher. Déjà qu'il était muté sur des dossiers intéressants pour le mettre en valeur, il n'allait pas trop la ramener. Et puis un supérieur n'est pas la mer à boire, ses ordres peuvent toujours être renégociés.

L'île serait bientôt en vue d'après la Vigie. L'officier lui demanda de la boucler et de ne signaler que ce qu'il voyait, pas ce qu'il verrait, histoire de profiter de ses derniers instants d'autorité absolue sur ces matelots de seconde zone, après ... Ce gars qui allait diriger l'opération devait être balèze pour qu'on place un type comme Crimmson sous ses ordres. Ce capitaine pirate aussi du coup. Tout cela annonçait un programme appétissant que le brun avait hâte de gouter. Tous les éléments d'une grande épopée étaient réunis. La promotion du soldat lui pendait au nez ! Nettoyant sa lame pendant que la vigie signalait plus timidement cette fois que l'île de Dawn était en vue, l'homme vêtu de blanc se surprit à se lécher les babines. Sa lame avait soif. Elle allait déchirer du vaurien, et tout comme son manieur, elle semblait si impatiente qu'en passant le chiffon l'homme se coupa. Le Roi de Goa avait un sacré toupet. S'autoproclamer premier empire d'East blue et trembler devant le premier vrai pirate qui foule son sol, c'était tout simplement ridicule.

Le navire avançait et des bruits interpellèrent le capitaine bientôt rabaissé au rang de subordonné. Des explosions semblaient se produire en ville et des cries perçants arrivaient déjà aux oreilles des matelots pourtant encore assez éloignés des côtes. L'équipage était arrivé avant eux ? Leurs méfaits avaient déjà commencés ? Peu importe, il fallait que la garde de Goa en laisse suffisamment au fauve blanc pour qu'il n'ait pas fait le déplacement pour rien. Le voyage avait été long et l'envie de tuer était devenue proportionnelle à l'attente.
      Des emmerdes en perspectives. Voila ce qu’il avait pensé lorsque la missive lui était parvenue. Pourquoi, mais pourquoi fallait-il qu’on le fasse tout le temps chier ? J’vous jure qu’au moment où il finit de lire le petit bout de feuille, Salem commença à pleurer, gentiment consolé par l’une des belles infirmières qui se trouvait être la personne qui lui remit la lettre. Il aurait voulu crier, se rouler par terre voir même se suicider à l’aide d’un hara-kiri, mais le cœur n’y était pas. C’est alors que résigné, il s’employa à former rapidement une équipe composé de l’élite de ses hommes. En bon marine, il allait devoir abandonner sa base à Shell pour se rendre prestement au royaume de Goa. Les minutes étaient comptées v que leur semblait réellement grave. S’il ne se dépêchait pas, il y avait des fortes chances pour qu’il découvre le royaume de Goa en ruines, beau royaume qui n’était pas très loin de la ville sous sa juridiction et qu’il comptait rejoindre très rapidement. Limiter les dégâts était la première chose à faire, ce qui incluait le fait même d’anticiper l’arrivée des forbans qui se dirigeaient droit sur le royaume. Selon un indic, leurs intentions étaient malheureusement claires : Mettre la ville à feu et à sang. C’est donc dans cette optique des choses que Salem grimpa dans sa caravelle, dans les heures qui suivirent le message envoyé. Les minutes étaient absolument précieuses. Jusqu’ici encore, il était grandement inquiété. Il avait une puissance notable certes, mais à lui tout seul, il ne pouvait quasiment rien faire étant donné que son équipage n’était composé que d’une vingtaine de membres. Mais alors qu’il se posait des questions sur les tactiques à mettre en place, son escargophone sonna et la nouvelle lui donna du baume au cœur. Un officier de West Blue était appelé à la rescousse. Le tout était maintenant de le rencontrer rapidement.

      Moins de 24 heures après l’arrivée de la missive, Salem était enfin arrivé à la destination fatidique. Il avait stoppé sa frégate fluviale sur l’un des quais que présentait le royaume et avait ordonné à certains hommes de faire quelques petites patrouilles autour de la périphérie. La première ronde n’avait rien donné. Tout semblait être encore calme et le colonel avait apparemment atterrit ici bien avant ces foutus forbans. Il lui fallait aussi les renforts de West Blue pour qu’il puisse partager équitablement les taches de sorte à être d’une efficacité sans failles sur le terrain. Mais encore une fois malheureusement, les mecs de West Blue n’étaient pas encore arrivés et sans eux, pas de mise en place d’un quelconque plan d’attaques. Pendant ce temps là alors, ses hommes et lui passaient en revue tous les canons et toutes les armes qui pouvaient servir lors de cette prochaine lutte inévitable. Tout y passait. Armes à feu, armes blanches, tout. Salem pour sa part, regardait intensément son meitou, le Sandai Kitetsu, qui vibrait dans sa main, sans doute prêt à faire régner la justice. Dans ce genre de négociations, il n’y avait pas de voie pacifique. Seule la force et les arrestations pouvaient stopper ces pirates en nombres et assoiffés de sang. On se demandait pourquoi leur cible était ce royaume. Pour s’enrichir des biens des dragons célestes qui étaient actuellement présents ou pour accroitre leur effectif avec le monde qui vivait à Grey Terminal ? Tout était plausible surtout que dans un monde où la loi du plus fort est prisée, la nature bestiale des pirates n’étaient point à écarter. Ce qui était fort dommage. A cette pensée, il soupira grandement et se caressa sa chevelure. L’être humain était tout un cas et il se demandait parfois si certains pirates valaient mieux que les animaux les plus sauvages qui puissent exister. Dotés de conscience, sans doute que ces derniers ne feraient pas les mêmes conneries…

      Tout d’un coup, une explosion retentit. Salem écarquilla grandement ses yeux alors qu’il était assis entrain de réfléchir à ce qui allait se passer. Il se leva d’un bond et sauta sur le pont pour voir s’il s’agissait d’un navire en approche, mais personne à l’horizon. Grognant, il ordonna via un Den Den Mushi portatif à l’équipe qui était en ronde de pénétrer la ville sous la tutelle du caporal Marone. Lui et son deuxième caporal de main Sarkozyzy attendraient alors, l’autre bateau qui ne devrait pas tarder. Ce qui fut le cas, quand sa vigie lui annonça l’approche d’un autre navire marine. Ce n’était vraiment pas trop tôt là. Ils étaient de West Blue, mais ils avaient perdu un peu trop de temps. Il réfléchissait à l’optique de leur remonter les bretelles, mais laissa tomber l’idée. Il n’aurait pas le temps et le mieux serait donc de faire rapidement connaissance en s’enfonçant dans le vif du sujet. Mobilisant le reste de ses hommes, il leur délivra un petit discours d’encouragement et les convia à descendre du navire. L’heure du combat avait sonné, même si pour tout vous avouer, il était taraudé par le fait que les pirates avaient débouchés d’un autre quai, sans leur su. N’étant pas nombreux et n’ayant pas le donc d’ubiquité, c’est donc dans cette optique des choses qu’il avait dépêché une escouade prospecter les lieux. Une idée qui échoua lamentablement. Grognant imperceptiblement à la tête de son armée derrière lui, il tapa du pied pour montrer son impatience, constatant la lenteur de l’autre frégate qu’il regardait venir depuis la débarcadère sur laquelle il s’affichait ouvertement. Vivement qu’ils arrivent. Le plus gros commençait dorénavant sous un vent qui faisait virevolter sa cape et qui traduisait des senteurs amères, sanglantes !

      Spoiler:

      Cette explosion avait conforté le Commandant dans son impatience. maintenant il ne pouvait plus attendre.Le navire s'approchait du quai et il put voir les marines qui eux, pas plus pressé que cela les attendaient. C'était le comble, ils étaient certainement avec ce supérieur qu'on lui avait collé et ils n'avaient pas sut empêcher l'assaut des pirates ? Mais qu'est ce qu'ils pouvaient bien foutre ? Cette question intérieurement posée, Crimmson n'attendit pas l'amarrage du bateau. Il préférait se je jeter sur le quai le plus rapidement possible. Arrivé en bas, il vit que sa démarche en avait surpris plus d'un. Un type du genre malabar était en avant par rapport à ses hommes. C'était forcément le chef du projet.

      -Bonde de lopettes, je suis le Commandant Crimmson, qu'est ce que vous pouvez bien foutre au garde à vous avec vos crosses de fusil dans le cul alors qu'il y a du grabuge en ville je peux savoir ? Le marine avait prit la précaution de ne pas poser son regard sur le Colonel devant lui pour ne pas qu'il prenne pour lui ce cinglant reproche. Il préférait s'adresser aux trous fions et glisser un reproche au Capitaine du groupe à travers une insulte destinée à ses hommes. Après tout, il avait l'air niais mais sacrément fort. Bounty ne supportait pas mais il comprenait la hiérarchie. Pour lui c'était simple, plus haut gradé veut dire "plus balèze donc ta gueule".

      Ses hommes allaient bientôt terminer leur manœuvre. il en comptait 30 à son bord et il était l'unique officier. Alors que les premiers courraient vers lui pour le rejoindre il poursuivit en regardant cette fois le type gigantesque qui se tenait devant lui :

      -Nous sommes les renforts mais nous mènerons le front visiblement, nous n'avons plus le choix. Vous comptez vous gratter le cul longtemps avec le bout de vos lames où vous projetiez de nous filer un coup de main ? Sans attendre de réponses de la part de ce bonhomme qui, il fallait l'avouer en imposait pas mal; l'officier se dirigea à toutes vitesses vers le lieu où une seconde explosion venait de faire trembler le sol. Ses hommes hurlèrent à sa suite, un tableau pas très "made in marine", on aurait davantage imaginé un équipage Pirate allant à la rencontre de rivaux.

      Alors qu'il menait sa charge qu'il voulait héroique et exemplaire, Crimmson ne put s'empêcher de repenser à la garde de la lame qu'il avait vue à la ceinture de ce Colonel impassible qu'il venait de quitter. Il l'avait déjà vue quelque part, cette arme lui était familière, il n'arrivait pas à se remémorer où. Ce moment d'inattention faillit lui couter la vie puisque sortit de nul part, un lame faillit lui trancher la tête. Il l'esquiva au dernier moment puis dégaina et rengaina sa lame en un instant tout en aillant pris soin de trancher son agresseur. Des civils partaient en courant en descendant la rue, lui et ses hommes allaient donc monter. Et comme dans un jeu de piste trop évident, une autres explosion semblait avoir été mise en oeuvre pour bien les attirer dans un endroit précis. C'était parfait, Bounty était du genre à foncer tête baisser dans tout ce qui avait un gout d'évidence. Les autres marines sur le quai étaient si mous qu'ils pouvaient très bien encore y être. Il ne voulait pas trop compter sur cette troupe d'empotés, ses hommes et lui feraient l'affaire, le Q.G allait devoir cesser de le sous estimer à l'avenir ...
          Alors qu’il attendait impatiemment, l’obscurité apparut d’un seul coup. Fortement étonné de ce qui se passa soudainement, Salem redressa alors sa tête vers la voute céleste, histoire d’apercevoir si qui l’avait troublé. Une masse fondait pas très loin de lui. Avec grande classe, elle se réceptionna tranquillement sur le béton qui composait le sol du quai, tout juste avant de s’enquérir visuellement des alentours. Quelle ne fit donc pas la surprise qui s’empara automatiquement de Salem et ses hommes. Ces derniers s’exclamèrent doucement tandis que des détonations se faisaient encore entendre en plein centre du royaume. Pour sa part, Salem avait haussé un de ses sourcils tout en croisant ses bras sur son torse. Un jeune homme brun, pas forcement imposant. Un homme banal quoi. Au jeune âge, sans aucun doute. Ce pourquoi il avait joué au Spiderman alors que Salem l’avait attendu une plombe. Et il n’avait pas hésité à lancer une pique en plus. Un jeune qui voulait s’imposer. Mais malheureusement dans le mauvais sens. Ca même si le colonel avait gardé un calme apparent, il n’en était pas de même pour ses hommes qui ne cachaient pas leur colère par des injures et des sifflements. Il était en retard de un, il ne présentait ni son identité, ni des excuses de deux et le bon Monsieur qu’il était de trois revêtait une nouvelle fois son costume de super héros, grand moralisateur de toute l’histoire. C’était plus que clair là. Il avait affaire à un gosse comme partenaire. Gros crane brulé qui plus est. Et ce n’était pas pour le réjouir vous savez. Mais comme d’habitude, il était resté d’une telle sérénité qu’aucun de ses hommes n’avaient voulu faire le moindre pas, ni énoncer la moindre parole. Seul les cris et les explosions cassaient le silence causé par cette rupture. Les hommes de l’un s’activaient, ceux de l’autre attendaient patiemment sur le quai, comme des glands…

          • Eh bien eh bien… Les jeunes d’aujourd’hui.

          La tension qui régnait auparavant descendit très rapidement et comme d’habitude. Tranquillement, Salem se retourna vers ses marines, sourire aux lèvres, tout juste avant de former de petits groupes de façon un peu prompte. Partir dans la même direction n’arrangerait en rien la contre attaque, d’autant plus qu’il y avait trois zones à protéger. Et certainement que les policiers de la grande cité étaient tous débordés. L’objectif en gros était d’atteindre High Town dans l’optique de prêter main forte aux hommes du roi, concourant ainsi à la protection de sa vie et de celles des dragons célestes qui étaient en visite ici. Dire que la réunion annuelle des éminences du gouvernement mondial se tiendrait dans cette ville, la semaine prochaine. L’attaque des pirates était kamikaze quand on y regardait de plus près finalement. Ils voulaient affaiblir le gouvernement en place. Et ils étaient à deux doigts de réussir les salopards. Le colonel ordonna ensuite à ses hommes de s’inscrire dans le champ de bataille. Il n’y avait plus de temps à perdre. Mais bien avant le départ de tout un chacun, il avait confié un Den Den Mushi portatif à l’un de ses caporaux (Marone) qui se joindrait au groupe de l’autre officier qui avait voulu se la péter sans prendre la peine de réfléchir ne serait ce qu’un seul instant. Dans une guerre, il y avait inévitablement des morts. Et les morts, on essaye d’en limiter le nombre tout en réfléchissant un minimum, dans le but de s’assurer de manœuvres efficaces par la suite A moins qu’il ne ne fût friand de combats, Salem ne comprenait toujours pas son départ précipité. M’enfin, c’était trop tard tout compte fait. L’escargophone lui était destiné. Son homme devait le rattraper et le lui remettre. Vu qu’ils ne partaient pas par la même ruelle, le grand brun voulait s’assurer de leur progression et si possible, lui donner des indications, des ordres…

          C’est alors qu’il commença sa course, suivit de son caporale Sarkozyzy d’un autre de ses hommes qui avait la main tremblante sur son sabre qu’il avait tout de suite dégainé. Pour lui c’était de nouvelles senteurs. Et il allait très vite se plonger dedans, oh que oui ! D’ailleurs, une salve de pirate avait fait son apparition à l’autre bout de la ruelle qu’il voulait traverser lui et ses trois hommes. Ils croyaient que le barrage qu’ils formeraient serait assez intimidant pour freiner la course des marines, mais il faisait une grande erreur. Misant sur la surprise, l’héritier des Fenyang bondit comme un fauve, tandis que Sarkozyzy sortait ses armes de prédilections, soit de vieux colts encore prêts à faire feu sans une seule once de pitié. Alors qu’il atterrissait sur les épaules d’un grosbalour plein de graisse, son caporal avait fini d’abattre deux ou trois pirates sous ses balles fatidiques. Dans un mouvement de grand bretteur, le malabar fendit d’un coup de son meitou, le crane de celui sur lequel il venait de tomber. Il fit un salto arrière, avant de voir trois hommes foncer sur lui, l’air enragé. Mais très vite, ceux-ci furent neutralisés par le dernier membre du groupuscule des marines, qui s’élança vers eux avec ferveur, bravant sa peur aux maximum ; et finissant par les meurtrir sous des coups biens placés de sabre, tout juste après avoir magnifiquement évité les coups qu’ils lui avaient porté. Alors qu’il se redressait devant Salem et tout fier de lui, le reste fut criblé de balles précises. Sarkozyzy venait d’en faire son affaire. Ils étaient au nombre de 11. Sans plus tarder, les trois hommes continuèrent leur chemin, toujours au pas de courses, guettant le moindre signe qui trahirait quelconque présence d’un pirate. Aux limites de la ville, il en grouillait peu. Et le schéma se dessina doucement dans sa tête…

          Le plus pénible restait Edge Town, la périphérie extérieure, où vivait la plupart des pauvres. La majeure partie des pirates se retrouveraient sans doute là. Des pirates de bas étage mais assez nombreux pour faire pisser Salem et les autres marines. Edge town était trop immense, bien trop immense et les possibilités de réussite dans ce coin étaient quand même élevés. On parlait de mauvais pirates et ce n’était pas leur nombre faramineux qui causerait problème. Town Center, périphérie intérieure réservée aux bourgeois, allait être certainement envahis par ceux qu’on pouvait appeler les chefs de guerres où les seconds. Ces gars qui étaient un poil hors pairs. La rigolade cesserait dans cet endroit. Ce qu’il s’était dit avant d’avoir tranché un énième pirate qui voulait le surprendre par le toit d’une maisonnée. Tss… L’idiot. Et quand on comparait ce genre de personnes aux seconds, y’avait sans doute pas photo. Devant la muraille de High Town, soit le quartier royale, il n’y aurait plus qu’une poignée de forbans, soit la zone la plus dangereuse qu’ils auraient à nettoyer. Les primés… Les capitaines pirates s’y trouveraient, sans aucun doute ! Pour les rejoindre, lui et l’autre officier allaient trimer dur. Mais c’était sans compter l’intervention de la police qui leur faciliterait un peu la tâche. Coopération était de mise, ce qu’il espérait volontiers. A la suite d’un troisième couloir donc, la course de Salem et de celle de ses deux hommes de mains s’étaient arrêtés devant l’entrée de la première zone : Edge Town. Un lieu vaste qui donnait vue sinistre sur un nombre innombrables de bidonvilles… Et de boucan.

          C’était ici que les gens fuyaient n’importe comment. Le capharnaüm général. Des fumées provenaient de petites demeures de fortunes complètement embrassés. Les enfants pleuraient, les femmes criaient ça et là. Bref… Un vrai champ de bataille. Il était d’après une pancarte à l’Est de la ville. Sans doute que l’autre officier progressait par le sud… Conscient qu’il n’avait plus beaucoup de temps, Salem usa de son propre Den Den Mushi et causa en deux temps trois mouvements d’une voix relativement calme, nonobstant sérieuse. L’officier avait du recevoir le bien depuis le temps… « Hey petit… Rendez vous à High Town. Tu as quartier libre. Tâches de ne pas mourir jusque là hein… » Provocation quand tu nous tiens. Mais il ne pu s’en empêcher. Une sorte de challenge dirons-nous. Et c’est alors qu’il se jeta intelligemment dans cette guerre amorcée, sous le bruit d’une nouvelle explosion et sans avoir eu à s’occuper d’une supposée réponse.
          Tout se passait comme sur des roulettes, Crimmson bondissait de corps en corps pour les transformer en cadavres. Il avait déjà couché 5 types et cela ne faisait que commencer ! Ses marines tiraient à tue tête. A force de travailler sous ses ordres, ils avaient tous étés contaminés par "l'esprit Bounty". Rien ne pouvait les arrêter et le Commandant ne mit pas longtemps à s'apercevoir qu'il ne combattait que des malfrats de seconde zone. Des faiblards de la vie de tous les jours à peine aptes à tenir une arme sans se blesser. Il s'était déplacé, il devait briller. Empiler les corps de ces déchets ne lui rapporterait rien. il préférait laisser cela à ses hommes et aux soldats du laxiste en chef qui l'avait accueillit sur le port. Après tout qu'il y reste et qu'il prépare le Saké pour son retour triomphale c'était bien suffisant pour un type comme lui. Alors qu'il venait d'arrêter un coup de hache in-habituellement violent pour ensuite riposter d'un coup droit qui transperça sa victime, le marine, vit un troufion courir vers lui. Ce dernier lui tendit un Denden mushi tout essoufflé en précisant qu'il venait du Colonel Fenyang. c'était donc ça son petit nom ... Le brun eut juste le temps de se baisser sentant un danger arriver pour éviter un coup d'épée bien mal adroit avant de transpercer sa victime en restant dos à lui avec une négligence évidente. Il ne se fatiguerait pas pour ces moins que rien.

          L'outil se mit à sonner et le futur Colonel le saisit puis décrocha :
          -Ici l'équipe de terrain j'écoute.
          « Hey petit… Rendez vous à High Town. Tu as quartier libre. Tâches de ne pas mourir jusque là hein… »

          Le Commandant allait répondre avec virulence mais le "kucha" sonore indiquait que son foutu supérieur avait déjà raccroché; Impossible de le contacter avec ce Denden récepteur, pour lui dire à quel point il pouvait se carrer ses instructions où bon lui semble. L'homme aux yeux bleus souffla profondément. avant de saisir le baltringue qui était venu spécialement pour lui donner l'appareil.
          -Ecoutes moi bien tête de champion, la prochaines fois que t'accoures pour me ramener des mauvaises nouvelles comme celles ci, je te fais muter sur l'une des bases du nouveau monde c'est clair ? Dit il avant de lui lâcher le col qu'il avait fermement saisit en commençant ses remontrances.
          -Retournes sous les jupes de ton supérieur et dis lui que personne sur cette île n'a la capacité de me tuer. Le marine repartit mais fut arrêter par la voix de l'officier. Dis lui aussi de ne plus me sous estimer ! Termina t'il avant de se retourner en brandissant sa lame signe que la bataille allait reprendre de l'intensité pour ses hommes qui le suivirent avec entrain.

          Il continua en se donnant plus à fond. c'était clairement un défis lancé par ce malabar et Bounty ne se défilerait pas. Il allait arriver à High Town avant ce Colonel de pacotille et tuer tout le monde sur place bien avant son arrivée. Il pourrait ainsi retourner glander au port avec son unité de seconde zone. A peine avait il profondément tranché le torse d'un forban qu'il fut projeté avec force en arrière jusqu'au mur le plus proche. il tenta de bouger mais un puissant fil de fer l'en empêchait. Il se démena comme une bête mais rien n'y fit, il était piégé.

          -Visiblement Chef, il n'a pas mangé de fruits du démon !
          -Et bien, j'aurais pourtant juré qu'il avait ingurgité celui de la vantardise, j'ai donc utilisé par précaution ce fil de fer marin Zihahahaha !
          -Qui t'es connard ?
          -Tu ne sais pas qui t'a fait venir ici ? Tu te déplaces sans savoir qui tu vas affronter ? Je suis à la fois ton objectif et ta finitude. Kakazansho pour te servir. Dit il en brandissant son avis de recherche avec fierté. Ce dernier était resté en retrait sur le toit d'un immeuble à 5 étages si bien quel marine mit du temps à reconnaitre l'affiche qu'on lui avait présenté avant qu'il ne parte en mission.
          -Alors c'est toi ... T'as une affreuse mine sur cet avis de recherche mais j'étais loin de me douter que tu serais encore plus désastreux que sur cette affiche. Nos photographes mettent souvent en évidences nos ennemis et je leur le reproche souvent mais avec ta frimousse, ils ont bien fait d'être cléments.

          Le Capitaine avait effectivement un affreux faciès. Deux cicatrices le parcouraient, une première de sa joue droite jusqu'à son cou et la seconde passait en diagonale sur son oeil gauche puis sur son front. Sa calvitie bien marqué laissait en arrière ses cheveux noirs et son teint poussiéreux transpirait la maladie. Les nez fins sont souvent un avantage mais dans son cas, cela lui donnait la tronche d'une lance affutée. Ses lèvres taillées au couteau donnaient un air pincé à sa bouche qu'il devrait garder fermée pour ne pas exposer sa catastrophique dentition.

          -Ce n'est pas comme ça qu'un officier de la marine doit s'adresser à un pirate primé à 41 millions de berrys surtout quand il s'est fait capturer avec tant de facilité ! Emmenez le. Sur ces mots un type s'approcha de Bounty qui se débattait toujours pour lui asséner un violent coup de massue qui écrasa son crane contre le mur en le fissurant un peu à l'endroit de l'impact (le mur, enfin peut être aussi un peu le crane après tout ...)


          Dernière édition par Crimmson Bounty le Mer 18 Jan 2012 - 0:24, édité 1 fois
              Edge Town. Zone enfin accédée. Au pas de course, puisque Salem et ses hommes continuèrent de courir en direction des grandes murailles qu’on pouvait apercevoir de loin. Ici, ils n’allaient certainement pas durer. M’enfin, tout ceci dépendrait un peu du monde qui grouillerait. Et si ses estimations intérieures étaient justes, trente minutes suffiraient largement à la traverser. Town Center était le nouveau cap. Un cap qui s’avèrerait drôlement intéressant quand on y pensait. Mais à force de penser, lui, grand colonel de la marine, avait failli se manger des makibishi, vous savez, ces sortes de petites étoiles composés de quatre clous bien tranchants qu’on parsème sur le sol pour éviter la progression de quelconque quidam. Heureusement pour lui que Sarkozyzy eut la main dextre, sans quoi il serait déjà out. Grâce à sa prise sur la chemise d’officier d’un Salem qui courait en grand conquérant, il avait réussi à l’immobiliser à seulement une bonne enjambée de ces armes vicieuses. Comme par reflexe, il avait regardé sur le sol avant de s’enquérir de la situation. Des pirates par ce procédé, bloquait l’une des artères principales qui menaient à la périphérie prochaine. Grognant, Salem fut bien obligé d’ordonner un demi-tour rapide, mais à peine faisaient-ils volte-face lui et ses deux hommes que se présentèrent quelques petites frappes, sourires carnassiers aux lèvres. Le colonel pour sa part se gratta légèrement la tête de gêne avant de s’amuser à faire un sourire de petite adolescente qu’un jeune adulte draguait ouvertement. Une minute plus tard, on les revoyait prendre le chemin inverse, laissant derrière eux, multiples pirates au sol. Si certains étaient à l’agonie, d’autres n’étaient que superficiellement blessés ou complètement inconscients pour les plus chanceux. Dans la hâte, ils furent obligés de prendre un autre couloir latéral avant de pouvoir continuer leur course vers la destination prochaine, toujours sous des cris et des explosions. S’il voulait sauver la veuve et l’orphelin maintenant, il n’ne finirait pas. Le mieux était donc d’éliminer la source. Pour sur.

              Des pièges sur leurs parcours, il y en avait des masses. Mis à part des Makibishi, ça passait par une pente enduite d’huile glissante, des tonneaux pleins de bouses de vaches qu’on balançait sur eux et j’en passe… Mais le groupe de Salem, il en avait vu des masses. A chaque coup foireux qu’on leur réservait, un peu comme si on savait qu’il était dans les parages, ils réussissaient toujours à s’en sortir. Tant bien que mal. Sa jeune recrue finissait par le bluffer par ses prouesses, à un point où il le félicitait d’un pouce brandi à chaque fois qu’ils reprenaient la course, une fois les combats rapidement écourtés. Ou plutôt les échauffements, si l’on veut bien dire. Parce que ça durait jamais plus de deux minutes au maximum. Sarkozyzy pour sa part faisait vite de les mitrailler si besoin se faisait sentir. Parfois, il fallait ne pas faire de quartiers. Cela le désolait que de devoir tuer. Il n’aimait pas verser le sang le grand brun. Mais étant donné qu’on parlait du Royaume de Goa qui actuellement abritait des dragons célestes, il n’avait nul choix que de procéder de la sorte. C’était méchant, mais c’était comme ça et pas autrement. Rien ne devait donc le gêner dans sa course. Rien. Si bien qu’il avait traversé la moitié d’Edge Town encore et toujours au pas de course. La fatigue ne l’avait pas encore atteint. Son endurance était notable, ma foi. De plus, ses muscles longtemps rouillés, semblaient se réveiller d’un long sommeil, tant il glandait sur sa propre base. Ici au moins, il se donnait vraiment fond quoi. C’était chiant d’un côté, mais intéressant de l’autre. Avec des missions comme ça, le grade de contre-amiral serait à sa portée. Être haut-officier, c’était pas donné à tout le monde vous savez. Le prestige était grand. Mais ça encore, il s’en foutait réellement. L’argent dont on disposait en étant dans ce groupe restreint par contre, c’était vraiment pas négligeable. Tranchant rapidement la poitrine d’un assaillant, il reprenait sa course, quand son escargophone portatif retentit doucement :

              • Moooooosssh Mooooosshhhiiiii, Colonel Fenyang à l’appareil, j’écoute !

              • Colonel, c’est grave ! Ils ont capturés le… ZZZZZZZZZZ… Keucha.

              • Hein ? Mosh Mosh ? C’est bizarreeee…

              Au point même où il s’arrêta, avant de regarder son Den Den Mushi qui n’émettait plus. Il s’arrêta et gratta son menton pensif, sans se rendre compte qu’il était enfin arrivé à la frontière qui délimitait Edge Town de Town Center. Un grand mur pour cela, semblable à une mini-muraille était dressé. Comment que ce royaume était structuré… Alors qu’il essayait de reprendre le contact à l’aide de son appareil de communication, l’un de ses hommes lui tapota doucement l’épaule. Levant la tête devant lui, il se vit dans un espace complètement dégagé et complètement encerclé par une multitude de personnages peu fréquentables. Les forbans les avaient encerclés, étant en avantage sur le nombre. Pestant doucement, Salem se résolut à laisser son Den Den Mushi pour se concentrer sur le présent. S’il venait tous ensemble, ça allait être vraiment chaud. Mais n’était-elle pas trépidante, la vie de marine ? Oh que si ! Et, c’est dans ce genre de moments qu’il se complaisait vraiment dans son boulot, lui qui avait pu devenir professeur de météorologie et de climatologie. Alors qu’ils s’apprêtaient à voir un assaut groupé, Salem écarquilla un sourcil quand un trou devant eux se forma. Pas possible… ? Ils voulaient les laisser passer ? Tss. Trop beau pour être vrai. Ce qui s’avéra fondé. Car un colosse armé d’une grosse hache faisait son entrée dans l’arène improvisée. Il riait nerveusement avant de désigner le colonel comme adversaire, qui lui, avait fini par curer son nez de manière nonchalante, un peu ennuyé par tous ces clichés vu et revu. Alors qu’il débitait son petit blabla qu’on retrouvait à chaque fois dans la bouche de tous les forbans de la Terre, Salem fendit sur lui d’un seul coup, cassant soudainement le tableau de paresse qu’il présentait. Le pauvre colosse n’eut le temps de réagir. En quelques fractions de secondes, on voyait un Salem qui se redressa derrière lui, la lame ensanglantée. La tête du mec roula par terre. La continuité de la course était impérative…

              • Désolé messieurs, mais j’ai fort à faire…

              Débandade générale. Eh bien eh bien.
              Quand Crimmson se réveilla, il était assis et fermement ligoté dans un pièce humide, quadrillée par d'épais murs en pierre uniquement éclairée par des torches allumées aux flammes discrètes. Sa vision était encore trouble et il constatait que les malfrats avaient bien fait leur boulot. Ses pieds et ses poignets étaient ligotés fermement. Il secoua sa tête qui était encore un peu douloureuse et commença à percevoir des brides de conversation.

              -Je vous jure, je ne comprends pas ce qui se passe je ...
              -Alors d'où viennent tous ces marines hein ? Notre accord est en train de tomber à l'eau, vous savez ce que cela signifie noble Malescure.
              -Attendez non, ce n'est pas possible, je peux augmenter la somme convenue ! Je vous jure que je ne sais pas qui a alerté la marine, je n'ai aucuns intérêts à vous trahir vous le savez bien !
              -J'augmente ma part de cinquante pour cent espèce de gros porc. T'as de la chance que nous ne soyons pas des petites frappes de seconde zone, mon équipage va s'occuper de tous ces marines mais comprends bien que tu t'es mis dans de salles draps à cause de toute cette affaire.
              -Je vous ferais parvenir l'argent ce soir comme promis.
              -Sencho ! Le prisonnier s'est réveillé !
              -Haha ! Alors grande gueule t'a terminé de rêver de ta moman ? Finis de courir dans les champs, on a besoin de toute ta concentration ! Cria le pirate en lui jetant un sceau d'eau froide dessus.
              -Toi pauv' con, tu ferais bien de me tuer tuer tout de suite plus tôt que de me cuisiner pour savoir ce que je mijote. C'est le seul conseil d'ami que ...

              Le coup de poing écrasant du Capitaine l'arrêta dans sa phrase subitement. Son corps chuta lourdement contre le sol.

              -Allé ça va fermes la on t'a assez entendu foutu larbin. Tu vas juste répondre à ça : Qui est la source de vos informations qui vous ont menées à nous sur cette île ?

              Bounty fut redressé par l'un des pirates pour être rassit contre le mur avant de répondre :

              -C'est ta grand mère, elle s'inquiétait de l'éducation que tu as reçu. Vlam ! Une immense torgnole dévissa presque la tête du Commandant qui perdit une partie de son audition sur le coup. Il fut de nouveau redressé et une autre baffe se colla dans son visage avec force et rapidité.
              -Celle là c'est pour anticiper. Et puis comme je n'ai pas le temps ... L'effrayant personnage enfonça son épée dans l'épaule gauche du marine si fort qu'elle s'enfonça également dans le mur derrière lui. Lorsqu'il la retira, une giclée de sang s'échappa de la plaie du fauve qui avait éteint son visage pour ne laisser filtrer aucune sensation de douleur.
              -On reprend, comment toi et tes ...
              -Ca me gratte encore un peu à l'épaule, tu ne veux pas réessayer un peu plus haut ?
              -Espèce de petite merde insolente je vais ...
              -SENCHO !! Un coup de revolver repoussa net le type qui était arrivé en courant.
              -Bordel mais qu'est ce que vous avez tous à m'interrompre aujourd'hui ? Cria l'homme tenant son arme encore fumante en mains.
              -Désolé sencho ... Commença le pirate blessé à terre. Nous avons reçu des nouvelles de Bazar qui devait intercepter le Colonel avec le gros de nos troupes. Réussit il à dire rapidement avant de cracher un peu de sang au sol.
              -Ah enfin, il lui a réglé son compte ? Nous n'avons besoin que d'un otage.
              -Justement non, il a été tué avant que le Colonel ne disparaisse mais nos hommes affrontent ses marines sur la place principale de la ville ... Son visage était devenu violet.

              Un silence pesant précéda la prise de parole Kakazansho.

              -C'est pas vrai, il me l'a buté ? Mais c'est pas une mauviette qu'on refroidit comme ça ce bon vieux Bazar qu'est ce que tu m'chantes là toi ?
              -C'est pourtant le rapport de vos hommes sur le terrain capitaine.
              -Témé ... Je vais l'attraper, le pendre par les pieds et décapiter toute sa famille devant lui !
              -Ah oui, Bazar serait mort décapité justement. Ajouta l'homme à terre dans un instant de vigueure.

              Un nouveau coup de feu mit fin aux jours de l'homme souffrant à terre.

              -Passes moi les détails. Vous, emmenez notre tombe. Il ne dira rien, du moins c'est ce qu'il pense. Je veux que ce Colonel me trouve. Faites un raffut de tous les diables sur les murs de la ville haute. Et puis, j'en ai marre de me cacher dans les égouts des nobles alors que les plus grosses baraques d'East blue sont au dessus de nos têtes.

              Des forbans saisirent le marine blessé qui avait profité de la scène pour trancher une bonne partie des liens qui retenaient ses mains grâce à une pierre qui ressortait du mur derrière lui. Il fut violemment redressé et la petite troupe monta un escalier qui les fit sortir au dehors, juste devant des murailles impressionnantes. Ils montèrent à nouveau et arrivèrent sur le mur d'enceinte. Il comprit alors qu'ils traitaient avec des nobles et avaient leur passe droit dans la ville haute. Tout autour, il eut le loisir d'observer le restant de la ville que la zone surplombait. Les pirates se mirent à tirer en l'air histoire d'attirer leur ennemi dans leur piège. Cette version du scénario, le brun ne la tolérait pas. Il n'allait quand même pas se laisser sauver par l'autre flemmard ?!