L'As de trèfle

Astaro est un jeune adolescent au corps élancé et de masse moyenne, que l’on pourrait facilement qualifier d’une attitude plutôt... leste et désinvolte.

Son visage ovale au menton pointu et pommette saillante, possède un teint quelque peu blême, sans toute fois être aussi blanc que neige. On y trouve une peau lice et douce, mais sans plus. Ce qui fait un contraste assez glauque avec sa physionomie d’un mélange à la fois froid et blasé. C’est comme s’il n’avait que rarement vu les puissants rayons du soleil. Bref, il possède également des cheveux d’un brun sombre et touffu, qu’il préfère garder assez courts derrière et sur le côté, mais également assez longs sur le devant de manière à cacher son front qu’il trouve un peu large. Ses deux grands yeux bruns, car il possède encore les deux, sont d’un jet presque noirs, aussi sombres que la nuit et les cernes qui les supportent. Malgré son pansement sur son œil droit, celui-ci fonctionne encore à merveille, mais une vilaine cicatrise, preuve de son acharnement au combat, restera gravé jusqu’à la fin de ses jours longeant se petit nez fin et droit, comme si tous deux voulaient pointer en direction de sa bouche. Une bouche aux lèvres minces, mais bien présente.

En dessous, deux bonnes épaules assez carrées supportent à la manière d’un socle, la sculpture que serait son visage. Mais rapidement on se lasse d’elle, on descend le regard et passé se costume de pingouin banal, les bras et jambes élancés, mais fermes, on peut retrouvé des mains massives. Parsemé de cicatrice et de cornes, elles sont la preuve que le jeune homme est se que l’ont pourrait appeler un manuel. Bien entendu, cela n’est rien en comparaison de sa démarche élégante emplie de fierté, ne trahissant jamais son rang ou même la bonne éducation qu’il eut lors de son enfance, car c’est bien là, la clé de son charme. Sa manière d’agir et de toujours passer pour un gentleman auprès des dames. Tout pour cacher ses occupations réelles, comme les diverses séances d’entrainement qui auront fait de se corps, une arme des plus redoutable.

C’est peut-être de son éducation que lui vient son petit côté rêveur. Instruit et cultivé depuis sa tendre enfance dans l’une des meilleures écoles militaires, Astaro est se que l’ont pourrait qualifier de sage et lucide, bien qu’il ne porte pas toujours des raisonnements savants, il n’en reste pas moins des plus débrouillards qui choisira toujours la voie de la raison, ne sortant pas des sentiers battus, il respectera les règles à la lettre jusqu’à atteindre son but, bien qu’il lui arrive comme à tout le monde de déroger au système fixe établi par l’ordre et la justice, mais bon, il n’en reste pas moins une bonne personne.

Le militaire est également une personne généreuse envers ses proches et ceux dans le besoin, loyale et honnête, il est un ami sur qui l’ont peut compter et il ne faut pas l’oublier, une personne très ambitieuse avec de grands rêves. Il adore se fixer la barre haute quand il s’agit de réaliser l’un de ses buts, mais il n’est pas parfait non plus. Comme tout le monde, il a ses moments de faiblesse et si la paresse ne rime en rien avec ce qu’il est jusqu’ici, sachez que c’est en dormant qu’il aime passer tout son temps libre. Une technique de méditation secrète qui lui permettrait de devenir plus fort par le sommeil ? Peut-être, enfin c’est ce qu’il laisse entendre aux gens qui le dérange lors d’une de ses siestes !

Étant le fils d’un couple de hauts gradés de la marine, Astaro vécut ses plus belles années de jeunesse au sain de divers établissements gouvernementaux, navire et iles des plus exotique. Il eut la chance de rencontrer diverses personnes plus farfelues les unes que les autres et ainsi de suite pour vous éviter les détails peu importants. Apprenant au gré des missions et contrats diplomatiques aux quatre coins des Blues, il devint rapidement un touche à tout, absorbé par son environnement au point de bientôt faire de lui une recrue potentielle pour suivre les pas de ses géniteurs dans l’organisation gouvernementale qu’est le Cipher Pol. Bien entendu, se n’est pas le genre d’environnement qui stimule le plus un enfant en croissance, mais c’est le seul qu’il connaisse, sans aucun ami de son âge, il fut mainte fois obliger de jouer au solitaire ou de se forcer à dormir pour passer le temps qu’il lui restait, s’était sa façon bien personnel de décrocher de se monde de fou, comme il aime bien l’appeler. C’est d’ailleurs pourquoi son jeu de cartes est aussi important pour lui, offert par sa mère lors de son sixième anniversaire, il ne l’a plus jamais quitté depuis. C’est un jeu quelque peu spécial, bien sûr il est constitué des cartes normalement illustrées sur tous les paquets vendus couramment dans la rue, mais le sien possède des cartes renforcées aux extrémités tranchantes, c’est un peu étrange je dois vous l’avouer, mais c’est une belle façon de mélanger l’utile à l’agréable.

D’un quartier général à l’autre en passant par des endroits encore plus secrets, il eut la chance de voyager plus que la normale si l’ont peut dire, apprenant la navigation dans ses rudiments les plus simplistes par la même occasion. Toujours en première classe vers la gloire et l’aventure, il eut la chance d’apprendre avec les meilleurs comment nouer les cordes d’un navire, comment cuisiner pour une armée et, etc. que se soit pour les cours de langues qu’il détestait, de mathématique qu’il n’aimait pas beaucoup plus et imaginer vous le reste. Seulement, tout ceci n’était qu’apparence, car il ne performait pas plus qu’un autre dans ses disciplines élémentaires, sa formation était axée sur quelques aspects différents, afin qu’un jour il puisse rejoindre les rangs que sa famille avait imaginés pour lui, une vision qui ne e dérangeait pas puisqu’il a une véritable admiration envers ses géniteurs. Bien que fils de haut placé, il n’as jamais eu droit à un passe-droit, forcé dès son plus jeune âge à participer aux corvées, éplucher les patates, passer la serpillère et ainsi de suite, c’est la seule raison qui l’eut obligé d’assister à ses cours des plus ennuyants. Il trouvait bien entendu son bonheur dans quelque un de ses cours obligatoires, tels que les arts martiaux ou le maniement des armes, mais passons, car pour l’instant il n’est qu’une recrue, rien à comparer des gens qu’il souhaite imiter. S’il voulait devenir un maitre, il devait tout savoir ! C’est pourquoi il se pliait aux exigences et passait tous les tests sans poser de question. Et c’était se qui l’ennuyait le plus, de toutes ses années passées sur des navires blancs comme neige, il n’eut jamais vraiment l’impression d’être utile, du moins jusqu’à sa (première mission).  C’est dans celle si, alors qu’il désobéissait à un ordre direct, que son propre père lui offrit sa première cicatrice, lui rappelant qu’il n’était pas encore prêt et qu’il devrait écouter ses supérieurs s’il voulait un jour rejoindre leur rang, de manière officielle.

Bien qu’aussi flou que le brouillard, son passé est aussi clair que de l’eau de roche, seulement si vous avez le grade nécessaire pour s’y plonger, il en va de soi.

Bien endormi sur la serpillère qu’on venait de lui remettre, Astaro rêvait d’une belle journée ensoleillée à la plage, s’imaginant déjà gagner un tournoi de volley avec deux superbes femmes à ses côtés pour l’encourager, grillant au soleil une crème glacée à la main.  Il n’avait pas fait la moitié d’un couloir que les bras de Morphée s’étaient déjà éveillé pour venir le quérir avec une simplicité des plus déconcertante, prenant procession de son corps en le tirant de sa seule et simple tâche de la journée. La scène devait être assez rigolote vue d’un œil externe. Ses bras croisés en guise d’oreiller, reposant en équilibre sur le bout de bois servant de manche, menaçant de glisser à tout moment.  Seulement, le sol à moitié mouillé attira l’attention d’un passant, qui les bras pleins de papiers, décida de prendre le temps de regarder qui tirait au flanc sur son étage. Le supérieur ragea un instant en surprenant encore le bleu en train de dormir, c’était la huitième fois cette avant-midi qu’il le surprenait à s’endormir, c’était d’ailleurs la raison qui l’avait amené à passer un coup de serpillère.

- Blondel de merde Agent Risu ! Tu dors encore ?! Sacre bleu, je vais te botter ton petit cul, tu vas visiter les étoiles mon garçon !

Dit-il simplement en frappant le sol de manière à rompre l’équilibre de son arme improvisé d’un simple coup de pied. Laissant le pauvre agent tombé à la renverse sur le sol trempé, le réveillant aussitôt. Il afficha un sourire diabolique avant de le pointer du doigt en voulant dire, retourne travailler esclave. Oui, oui, avec autant de dédain dans le regard.

- Ouhouhou, pardon ! pardon, je ne dormais pas, je reposais mes yeux !

D’un air plus que sévère, le supérieur parcourut la distance les séparent en un claquement de doigts, avant bien sûr de l’agrippa d’une main ferme et de le remettre sur pied en moins de temps qu’il n’en faut pour crier ciseau. Sa poigne témoignait des années d’expérience, démontrant qu’il ne fallait pas se fier à la couleur grisonnante de ses cheveux pour comprendre qu’il avait du millage au compteur.

- Tu parles, non de dieu, aller remet toi au travail ! Sinon je te fais nettoyer le toit avec une brosse à dents ! Crois-moi mon garçon, tu ne veux pas en arriver là, je vais te faire travailler jusqu’à se que tu me supplies de te laisser partir et encore là, je t’obligerai à rester éveiller toute une semaine s’il le faut !

Sans vraiment avoir le choix, la recrue acquiesça d’un oui plutôt vague et incertain. Encore somnolent, il s’imaginait bien mieux retourner dormir que de laver le toit du complexe gouvernemental avec une simple brosse à dents… il n’avait écouté que d’une oreille, mais avait bien suivi quand même. Toit, brosse à dents, pas dormir… Merde, ce serait dur… Inhumain même ! Sans vouloir en arriver là, il se remit au travaille, laissant le chef repartir avec ça pille de papiers bien ordonnés.

Il attendit quand même que le responsable parte et sorte de son champ de vision, puis attendit encore jusqu’à entendre le dernier claquement de ses souliers s’étouffer avec la distance qui les séparait. Balayant par-ci par-là avec sa vadrouille sèche comme pour montrer qu’il travaillait, Astaro savait qu’il ne tromperait personne bien longtemps, mais aussitôt qu’il fut certain de la disparition de son patron, il ne perdit pas une seconde. L’agent en formation se mit à courir dans le sens inverse, cherchant une cachette pour continuer son petit roupillon du midi. Incapable de résister à l’appel d’un repos bien mérité.

Quelque minute plus tard, il trouva une sale dans laquelle il n’avait encore jamais mis les pieds, ENTREPÔT, était écrit en grosse lettre sur la plaque de l’entrée. C’était la cachette parfaite ! C’était l’endroit parfait oui ! Et avec un peu de chance, il trouverait une belle caisse et pourrait s’y poser jusqu’au souper où le chef leur servirait ses fameux ravioli du mardi. De toute manière, le sol était déjà assez propre selon lui, alors il pouvait se le permettre. Maintenant, il n’avait plus qu’à trouver un endroit pour accrocher ses vêtements humides, soulignons ici qu’ils le sont à cause de Mr. Travail, il ne se sentait pas mal du tout de prendre une seconde pour les laisser sécher. En fouillant un peu, le bougre trouva quelques barreaux de métal, des cages, c’était parfait pour soutenir des vêtements !

- Ouhouhou Super ! Je vais pouvoir mettre mes vêtements là !

Tout en ouvrant la première cage, le jeune agent plaça minutieusement ses vêtements sur celle-ci, ne se doutant pas qu’il venait de libérer une dizaine de chats sauvages qui dans le silence le plus total passèrent entre ses jambes pour trouver la sortie. S’était la livraison spéciale pour une jeune tenryubito des îles voisine, elle était en admiration devant les félins et avait pleuré jusqu’à se que son père ne cède, c’est à dire à peine dix secondes, bien sûr, il lui en commanda quelques cages bien remplies pour la fin de la semaine. Livraison qui avait été récupérée, puis entreposer jusqu’à la préparation finale du navire qui les récupèrerait pour les apporter à leur nouvelle maitresse.

Bref, une fois la première cage ouverte et sa chemise bien installer, il regarda autour de lui puis recommença le manège quelques fois. Sur plusieurs cages se trouvaient désormais tous ses vêtements, il devait les ouvrir à chaque fois pour y déposer un morceau de vêtement sur les portes puisque les barreaux étaient verticaux sinon, c’est pourquoi les portes serviraient de patère. Après la chemise, les pantalons, les chaussettes et même le caleçon il eut terminé et pu constater son œuvre avant d’envisager trouver un coin pour dormir. Désormais nue comme un vers, Astaro décida de s’étendre dans l’une des cages, bien évidemment il n’avait vu que le tapis de poil, se qui à ses yeux fatiguer semblait être le plus confortable des lits.

- Ouhouhou, des tapis dans des cages, pff, quel imbécile aurait eu une idée pareil ! Ils auraient dû prendre des caisses de bois.

Chuchota-t-il plus pour lui-même que d’autre chose avant de s’endormir paisiblement entre deux boules de poils qui se mirent à ronronner en symbiose avec ses ronflements.

Quelques heures plus tard, alors qu’un homme à casquette, habiller d’une drôle de salopette et d’une moustache très caractéristique armée de son fidèle bloc-notes pénétra dans l’entrepôt, une horde de chats s’évada. Littéralement, une bonne trentaine de chats s’était mis à courir, n’attendant qu’une ouverture pour retrouver la liberté.

Fou de rage, l’homme responsable pénétra dans la pièce afin de trouver la cause de la situation, bordel, lui qui n’avais pas de temps à perdre venait de voir la précieuse cargaison d’une fillette capable de le faire exécutée en claquant des doigts, lui filer entre les jambes…

Quelle ne fut pas sa surprise en trouvant l’homme nu couché sur les papiers journal qui habitait quelques secondes plus tôt tous les chats…

- PAUVREEE IMBÉCILEEE ! MES CHATSSS !

Se réveillant en sursaut, l’agent se cognait le front sur un barreau, quelque peu désorienté, il sortit de la cage de peine et de misère, s’habillant rapidement alors que l’autre ne cessait de lui crier après, la routine quoi.

- Ouhouhou, pardon ? Vos chats ? Qu’est-ce qu’ils ont vos chats ? Il n’y a que des ta…

C’est à cet instant qu’il se rendit compte de son erreur.

- Ohhh… vos chats ! Oui, je les ai vues, si vous n’aviez pas ouvert cette porte, il ne se serait pas enfui !

Un silence de mort s’installa alors que le bleu finissait de s’habiller, on pouvait clairement sentir la tension monter comme des degrés sur un thermostat, l’homme à la moustache était furieux, mais surtout inquiet pour sa propre vie…

- Écouter, bordel, ma vie dépend de ses chats, je me fais couper la tête s’ils ne sont pas tous dans ses cages d’ici quatre-vingt-dix minutes, c’est donc votre devoir de les retrouver, prenez se calepin, il y en a trente-deux en tout ! N’en manquer pas un, sinon c’est moi qui vous trucide !

Sans vraiment avoir le choix, le jeune savait qu’il devait accepter. Il n’avait d’autres options que de jouer les chevaliers en armure et de venir à la rescousse de ce pauvre paysan. Il prit donc le calepin, puis le crayon et partit en chasse. Il était temps de trouver du minou.

Une dizaine de minutes plus tard, après avoir fait un détour vers la sale de bricolage, Astaro avait le costume parfait pour une telle manœuvre. Ruban de couleur multicolore pendant de chacun de ses vêtements, divers pompons accrocher un peu partout et des paillettes pour attirer les bêtes sauvages. Il se souvenait avoir lu dans un livre que les chats étaient attirés par ce genre de choses. Il ne lui restait plus qu’à courir dans tous les sens, attirant l’attention des petites boules de poils et les capturer au passage, ça ne pouvait pas être si dure non ?

Au pas de course, le militaire parcourut la plupart des couloirs, attrapant au total une vingtaine de chats, les rassemblant tous dans une grosse poche de toile qu’il avait au préalable attrapée dans le placard à balais. Imaginez le courir dans tous les sens, une poche sur l’épaule comme s’il avait décidé de kidnapper les enfants du coin et de les garder en réserve pour se faire une bonne soupe. Tout le monde le dévisageait, encore plus quand il leur demandait s’il n’avait pas vu une horde de chats, plusieurs lui indiquèrent même le chemin de l’infirmerie, juste au cas ou…

Rendu un peu plus loin, alors qu’il attrapait une autre de ses victimes qui s’était cachée dans une poubelle, le pauvre se rendit compte que son sac de toile avait été déchiré à grand coup de griffe.

- Ouhouhou, c’est bien ma chance…

Ça lui prit en tout et pour tout, une bonne dizaine de minutes pour retrouver tous les félins une deuxième fois. Bien entendu, cette fois il les emporta rapidement dans leur cage, fessant face à son bourreau à moustache qui le réprimandait à chaque visite.

S’il se fiait au papier chiffonné qu’il avait en main, il ne lui restait qu’une dizaine de chats à trouver, des félins sauvages de l’archipel vert sur West-Blue. Selon le gardien, c’était eux les pires…

Retournant en chasse, ça ne lui pris pas bien longtemps pour trouver leur trace, des gens criait en se plaignant d’avoir été griffé, mordue ou pire, d’avoir été attaqué à grands coups d’urine par des chats enragés, la petite meute s’était approprié la sale des archives et s’apprêtait à tourné la sale en litière géante si personne ne les arrêtait.

C’est en entrant dans la sale qu’Astaro se rendit compte que les histoires n’avaient pas été exagérées, les dix chats était tous ici, réunis sur des tonnes de pilles de papier, griffant au passage tous ceux s’approchant de leur petit monde réduit constitué de tour de papier. C’est à cet instant, seulement là, qu’il regretta son costume, car les félins avaient tous le regard fixé sur lui, sur les bouts de tissu et les balles de poils qui pendaient de ses membres. D’un geste, il fit aller et venir sa main, bien entendu tous les regards restèrent fixé sur celle si…

- Ouhouhou, venez ici les petits …

Pas la peine de les appeler, aussitôt qu’il ouvrit la bouche, les piles de papier furent projetées en l’air, créant une scène des plus drôle à regarder, jusqu’au moment où on se dit qu’il va falloir tout ramasser. Mais lui n’avait pas le temps de réfléchir à tout ceci, il avait les dix chats au cul et devait courir pour sa vie, sentant par-ci par-là, les griffes et les crocs des félins pénétrés sa chair au passage. La bonne nouvelle, c’était qu’il aurait bientôt attrapé les dix chats, ou qu’ils l’auraient attrapé lui…

En entrant dans l’entrepôt en catastrophe, le bleu s’écroula, laissant son corps comme terrain de jeu pour les animaux sauvages. Le préposé vint les cueillir un par un, munis de gants spéciaux anti coupure, il n’eut pas de mal à les renvoyer dans leur cage et la simple vision de l’homme écroulé au sol, couvert de coupure et de morsure le fit sourire avant qu’il ne referme la dernière cage.

- Voilà une bonne chose de faite gamin ! Je ne te remercie pas, puisque c’est de ta faute, mais bien jouer, on est dans les temps !

En guise d’unique réponse, Astaro leva le pouce bien haut, laissant ses yeux se fermer doucement. Il état temps de dormir un peu…

Quand il se réveilla, suite à la sensation inconfortable d’un vent vrai, il se rendit bien vite compte de l’horreur qui l’attendait.

Devant lui, le boss de la station une brosse à dents dans la main.

Bordel, il était rendu sur le toit, un toit qu’il devrait bientôt débarrasser de toutes ses chiures de mouettes séchées, avec une simple brosse à dents…