On est sur le point de partir quand on reçoit un appel den denphonique. Le capitaine décroche l'escargophone.
« Allô ?
Capitaine Deb Ile ?
T'es qui ? Comment t'as eu c'numéro ?
Du calme. J'appelle de la part de Red. Du capitaine Red. » L'ambiance change aussitôt dans la cabine. « Le capitaine aimerait fortement que vous lui rapportiez du métal, peu importe la forme, qualité ou autre, d'Union John. Quelques centaines de millions pour être précis.
Des centaines de millions ? Et pourquoi on ferait ça ?
Le capitaine Red propose de dédommager les personnes s'occupant de lui ramenant le métal à Armada. Et vous savez aussi bien que moi que le capitaine n'est pas quelqu'un qui regarde aux dépenses. » J'arrache le den den des mains du capitaine.
« Ici Clotho. Dîtes lui qu'on livrera le métal lorsqu'on reviendra.
Monsieur Taz'Natak, ravi d'entendre que vous vous souciez du bien être de no*/
Ouais, arrête le baratin, le temps c'est des berrys. J'lui ramène c'qu'il veut d'ici peu, promis. On s'voit sur Armada. Tchao. »
Je raccroche le combiné à la surprise de l'équipage. Voler des millions de berrys de métal, hein. Ça doit pas être trop dur sur une île comme ça. On y va en force et puis basta. Les habitants croient que je vais partir, parce que je le leur ai dit. Je n'ai juste pas précisé quand j'allais partir. Encore une fois, il est important de bien choisir les mots que l'on utilise lorsqu'on passe un contrat. J'adore jouer sur les termes, les ambiguïtés, les double sens et le manque de précision. Ce n'est pas ma faute si Gino n'a pas pensé à me faire promettre de quitter l'île aussitôt le trésor trouvé. J'y peux rien moi, je ne fais qu'exploiter la stupidité humaine.
« Changement de plan les gars. On va rester ici un peu plus longtemps que prévu.
Mais … On a un horaire. Et pourquoi on ferait ce que tu dis ?
Heu … parce que je peux vous tuer avant que vous ne vous en rendiez compte ? Parce que vous ne voulez pas que je m'agace ? Parce que vous y trouverez votre compte ? Parce que je peux dire à Red que vous voulez l'entuber ? Parce qu*/
Ok, ok. On a compris.
Bien. »
Bon. Les gars rattachent le navire à la bitte et remontent les voiles. On était presque parti, mais on avait pas encore bougé. C'est donc tout bon pour moi. Je saute à terre et me dirige vers le centre de l'île. Red veut son métal, je veux ses sous. Un accord tout à fait ordinaire pour des pirates. Surtout pour un mercenaire comme moi qui vends mes compétences au plus offrant.
« Allô ?
Capitaine Deb Ile ?
T'es qui ? Comment t'as eu c'numéro ?
Du calme. J'appelle de la part de Red. Du capitaine Red. » L'ambiance change aussitôt dans la cabine. « Le capitaine aimerait fortement que vous lui rapportiez du métal, peu importe la forme, qualité ou autre, d'Union John. Quelques centaines de millions pour être précis.
Des centaines de millions ? Et pourquoi on ferait ça ?
Le capitaine Red propose de dédommager les personnes s'occupant de lui ramenant le métal à Armada. Et vous savez aussi bien que moi que le capitaine n'est pas quelqu'un qui regarde aux dépenses. » J'arrache le den den des mains du capitaine.
« Ici Clotho. Dîtes lui qu'on livrera le métal lorsqu'on reviendra.
Monsieur Taz'Natak, ravi d'entendre que vous vous souciez du bien être de no*/
Ouais, arrête le baratin, le temps c'est des berrys. J'lui ramène c'qu'il veut d'ici peu, promis. On s'voit sur Armada. Tchao. »
Je raccroche le combiné à la surprise de l'équipage. Voler des millions de berrys de métal, hein. Ça doit pas être trop dur sur une île comme ça. On y va en force et puis basta. Les habitants croient que je vais partir, parce que je le leur ai dit. Je n'ai juste pas précisé quand j'allais partir. Encore une fois, il est important de bien choisir les mots que l'on utilise lorsqu'on passe un contrat. J'adore jouer sur les termes, les ambiguïtés, les double sens et le manque de précision. Ce n'est pas ma faute si Gino n'a pas pensé à me faire promettre de quitter l'île aussitôt le trésor trouvé. J'y peux rien moi, je ne fais qu'exploiter la stupidité humaine.
« Changement de plan les gars. On va rester ici un peu plus longtemps que prévu.
Mais … On a un horaire. Et pourquoi on ferait ce que tu dis ?
Heu … parce que je peux vous tuer avant que vous ne vous en rendiez compte ? Parce que vous ne voulez pas que je m'agace ? Parce que vous y trouverez votre compte ? Parce que je peux dire à Red que vous voulez l'entuber ? Parce qu*/
Ok, ok. On a compris.
Bien. »
Bon. Les gars rattachent le navire à la bitte et remontent les voiles. On était presque parti, mais on avait pas encore bougé. C'est donc tout bon pour moi. Je saute à terre et me dirige vers le centre de l'île. Red veut son métal, je veux ses sous. Un accord tout à fait ordinaire pour des pirates. Surtout pour un mercenaire comme moi qui vends mes compétences au plus offrant.