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La grosse mouette parle et se tape contre la vie.

De retour au Sanbi, le Rough Death en poche, le peu d’hommes qui m’accompagne mettent un mot d’ordre quant à la bonne tenue du navire. Les voiles se rabattent en haut des mats, repliés sur elles-même, tandis que le pont se fait astiquer jusqu’au dernier mètre carré de bois par les serpillères. Et sur le haut du pont, je prends mes aises à la barre, me familiarisent avec le gouvernail. Quel sentiment d’importance que d’être à la barre de son propre bateau. Ce genre de jouet dont beaucoup d’hommes prennent un vilain plaisir à casser au cours de batailles navales les plus épiques du monde. Désormais, l’équipage du phénix est prêt à se joindre à la partie et possède les atouts nécessaire pour grimper dans le top des meilleurs croiseurs.

Le Rough Death sera mon cheval de mise et moi, son fidèle destrier.

Et quoi de mieux que de fêter ça dans le bar le plus proche ? Cette victoire personnelle m’a donné grand soif.

A quelques centaines de mètres du navire, on siège donc tous à l’intérieur d’une auberge du centre ville, à s’biturer la gueule comme des mal propres.

L’ambiance est beauf et très vite, les quelques autres pirates de la taverne quitte les lieux. Très certainement car on se rapproche plus d’une bande de dégénéré que de pirate en tout genre.
On est seul malgré le fait qu’on l’remplisse entièrement.

Puis les tabourets volent, l’alcool fait son effet habituel sur chacun de nous et les vérités sortent. Ça s’engueule, se frappe, se réconcilie, trinque, ça se reparle puis ça recommence. À croire qu’ils adorent passés les même soirées tous les jours, de la même manière, une vie monotone et libre de leurs actes comme ils prétendent l’être. C’est ça être pirate qu’ils m’disent. Et c’bien vrai.

Et plus la soirée passe, plus le vieux bois de l’auberge s’imbibe de liqueur laissant place aux vapeurs d’alcool peu à peu dégagées par la chaleur qui s’échappe par nos corps bourrés et puants la transpiration. Enfin nous … eux plutôt. Je reste tout de même responsable et reste assis au bar à enquiller les quelques bouteilles de saké devant moi.

Le barman s’inquiète, j’peux apercevoir cette grosse goutte sur sa joue dégoulinant le long de son visage crasseux. Payer ? Est-c’qu’on est déjà partit d’un bar nous ayant servit de trou pour un soirée, sans payer ? Quenini. Alors j’le rassure. Quand on partira, il aura fait son mois. Le plus dure, c’est d’les supportés. C’que j’comprends. C’te bande de taré ne vie que pour une seule chose. La picole et l’argent. La moralité ne fait pas partie de leur vocabulaire, comme moi y’a de ça  quoi … deux ans ? Mais peut être que j’suis l’seul qui prend conscience des choses et qui agit alors en conséquence. Peut être que j’dois m’engager dans la révolution, sauver le monde et bouffé les culs d’mes collègues à longueur de journée car j’serais qu’un frustré sexuellement ?

Putain j’divague.

Dev’nir révo ? C’te blague … Même si j’ai pu avoir un discours qui inspirait la voie de la révolution, massacrer du marine pour mon bien moral reste quand même ce passe-temps qui m’fait me sentir en vie. Piller les autres, vivre ma vie sans me soucier des conséquences … Ouais, y’a rie d’mieux que d’être pirate.

Révo, c’pour les couillus.
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- Barman, sert moi un scotch double, sans glaçon, s’te plait.

Et à l’autre bout du bar, un marin s’bourrine la gueule à grand coup de whisky. J’l’avais même pas remarqué. Aucun de nous d’ailleurs. Très certainement car la plupart des gars reste collé au sol, la bave aux lèvres. Il est déjà l’heure d’se coucher ? Putain, c’est vrai qu’on part tôt demain. Où ça, j’sais pas encore. Là où le vent nous portera sûrement.

- Bon j’dois y aller, on t’dois combien chef ?
- Heu … L-laissez-moi calculer … J-je dois encore c-calculer les d-dégâts causés par l’i-ivresse de vos amis …
- Prends ton temps. J’vais commencer à les réveiller.

Prenant une grande inspiration, j’m’approche de Moustik prêt à lui pousser la gueulante de sa vie. Malheureusement, c’putain de destin en décide autrement.

- C’toi Juusei ?

C’parce que j’ai insulté les révo d’couillus qu’on m’met encore une fois à l’épreuve ? C’pas très chrétien ça …

Du coup, j’me retourne vers son interlocuteur qui n’est d’autre que c’vieux loup d’mer, sa pipe en bouche et son verre de cristal à la main. Et comme on est jamais trop prudent, par expérience, j’prends cet air qui m’rends totalement neutre au niveau du faciès. Sauf que neutre j’sais pas faire, donc j’ai tout de suite l’air suspect, en rogne ou alors dégouté. Là, c’est un peu un mix des trois.


- Hum ça dépends pour quoi. J’peux être Juusei comme Toshi Hakuryokunoaru ou encore Gary G. Ghost. Même si on l’voit pas souvent c’ui là …
- J’te demande ça parc’que …
- Si c’est pour de l’argent j’ai rien pour vous désolé.
- C’pas pour ça.
- C’pour m’amener au One Piece ? C’cool mais j’aimerais bien y arriver par moi même enfaite …
- Non plus.
- La marine ?
- Non plus.
- Dommage …
- Pourquoi dommage ?
- Bah sinon j’aurais dû t’briser les deux rotules, histoire qu’tu fasses pas trop chier. Après j’sais pas si tu sais mais ici, c’est un coin d’pirate alors …

Puis j’lui tourne le dos, j’remet ma capuche sur la tête, entendant que la pluie commence à tomber, puis j’m’allume une clope du paquet qu’j’ai chopper à la rouquine.

Alors il se retourne vers le barman, cuve une gorgée, la trachée cramée par la gnôle, puis dans le plus grand des calmes, il repose son godet.


- Ouais je sais …

L’asticot semble avoir une idée bien précise de moi en tête et c’qu’il prévoit se ressent rien qu’au ton qu’il emploie. Mais j’m’en touche l’entre-jambe, j’ai d’autre chose à faire.

J’réveille alors Moustik et les autres, pendant que d’autres se lèvent faisant tomber les bouteilles vides au sol, se brisant en mille morceaux. Il est temps d’y aller, une longue route nous attend.
Sauf que quelqu’un en décide autrement. Sans même y faire attention, j’me ramasse une patte de poulet géant dans la gueule m’envoyant directement contre la portée d’entrer. Le bois se brise sous la force de l’impact, j’me ramasse sur le bitume et l’patron est pas content. Putain, ça va encore nous couter notre dose quotidienne de liche du mardi ça …

J’relève alors la tête, légèrement écorché la chute, puis j’remarque que ça vient du matelot. La jambe droite pleine de plume, armé de serre, cette dernière redevient peu à peu humaine, laissant sa chaussure détruite par son évolution soudaine.


- Bordel, c’est quoi ça encore ?!
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Un merdier sans nom. C’est très certainement c’qui se rapproche le plus d’la situation. Les gars sont verts de rage, ils prônent à la violence. Lui faire la peau à c’t’enfoiré, c’est c’qui est le plus juste. C’que j’pense également. Mais cette tâche, je m’en charge. Certains d’entre nous quittent le bar pour se réfugier dans mon dos, tandis que Moustik et une dizaine d’autres prennent les armes, se dressant devant l’loustic.

- Moustik, prends les autres avec toi et dégagez de là. J’vais taper causette avec Monsieur.
- Mais … on peut t’aider !
- Ça n’servirait à rien. Allez au Rough Death et préparer vous à mettre les voiles. Je vous rejoindrais quand j’en aurais fini.

Calme, j’me grille une nouvelle clope. Pas besoin d’avoir des morts de notre côté. Puis, le regard froid, sous sa casquette de bon samaritain, l’bonhomme se charge de mettre les choses aux claires.

- Miss Nancy ça t’dit quelle chose peut être l’ahurit ?? J’l’ai récupérer en fin de matinée, aussi abîmer qu’ta gueule dans cinq minutes. Elle m’avait proposé de t’botter l’cul toute seule comme une grande fille … À croire que j’ai eu tort … dit il tirant plusieurs lattes sur sa pipe. J’sais qu’c’est toi qu’est responsable de ses blessures. Maltraitance, torture … Satané pirate … *KOF,KOF,KOF*
- C’nul te crapoter …
- Ferme ta gueule !

Il affiche une haine déterminé à mon égard et semble prêt à en découdre à n’importe quel moment. Il range son fumoir dans la poche intérieur de son manteau d’marin et se présente enfin.

- Si j’suis ici, c’est pour te capturer ! Mais sache que contrairement à mon acolyte, j’fais pas dans la d’mie mesure ! J’me prénomme Cookie. Corto « Cookie » Maltese ! Et en tant qu’ex sous amiral de la marine et chasseur de prime, j’vais m’faire une joie d’étaler ta p’tite face sur les pavés de c’satané bled à la mord-moi-l’noeud ! Impel Down t’attends et t’y restera un sacré paquet d’année crois moi !
- La prison j’ai assez donné, désolé. J’compte bien vivre ma vie sans me soucier des conséquences désormais.

Une nouvelle fois, c’qui peu m’balancer entre par une oreille et ressort de l’autre. Pour c’que j’ai fais, j’avais mes raisons. Et puis la logique veut qu’on n’soit pas dans l’même camp. Pourquoi s’lécher l’trou d’balle entre nous comme si de rien n’était ?

Alors terminant cette foutue clope, j’la gicle au loin, éclatant les cendres restantes au sol.


- Tu sais quoi ? J’vais t’déplumer puis ensuite, j’me casse.

J’sais pas c’qu’ils ont les chasseurs de primés en c’moment mais j’en ai clairement ras-
l’cul d’ces conneries …
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Goutte après goutte, l’orage s’installe sous nos têtes. Histoire d’mettre en scène le combat. Car s’battre sous la pluie, entre quelques flashs, tout en s’cassant les molaires à l’un et à l’autre, c’quand même pas mal.

Alors la pluie tombe, les éclairs éclaircissent la nuit tombée et le tonnerre résonne.

Sous le déluge prenant de l’ampleur, on s’fixe les mirettes comme deux pucelles sur le quai d’gare avant d’se rouler des pelles. Va t’il faire le premier pas ? Vais-je faire le premier pas ? Putain j’suis trop timide ça m’emmerde. Mais il semblerait que lui non. Il se fait pousser littéralement des ailes au lieu des bras, des pattes de piaf au lieu des jambes et s’envole vers moi à grande vitesse. On dirait que j’lui fais envie.

Il saute au dessus de moi pour m’balancer un coup d’serre dans l’dos, c’que je bloque grâce au fourreau d’mon meitou. De justesse. J’dégaine rapidement, lui envoie une lame d’air puissante alors qu’il se rétracte plus loin dans la ruelle, ce qu’il esquive aussi d’une facilité déconcertante. Va donc falloir être malin. Tout c’que j’déteste …

J’me retourne donc vers lui, décroche calmement deux de mes pétards et les collent le long de mon corps attendant que monsieur se décide de m’attaquer. Mais il prend de l’ampleur et s’élève dans l’ciel, comme ces putains de mouettes, lance un cri strident et retombe les ailes au vent sur moi. J’suis pas aveugle, j’vois clairement c’qu’il fait alors j’brandis mes deux cracheur de feu et lui expulsent quelques plombages dans les dents. C’est son dentiste qui va pas être content …

Surprise, par un bref mouvement d’aile durant sa descente, il provoque le vent en sa faveur et me retourne le cadeau que j’lui offre, me laissant me faire plomber les bras par quelques balles tandis que les autres s’écrasent au sol.

C’pas ma veine.

Mais j’perds pas l’nord et décroche ma lame de son étui tout en rangeant mes pétards, bloquant le coup de bec qu’il me donne. C’est alors que j’vois son bec noircir, les emmerdes commencent. Si le fait qu’il possède un fruit du démon de type zoan ne me choque pas plus que ça, la présente du fluide m’inquiète, laissant mes yeux s’écarquillés d’angoisse. Si j’suis capable de défonçant à grand coup d’tatane des maisons, c’est qu’lui aussi.

J’décroche alors sa gueule de mon fer, l’envoyant à quelques mètres au loin sous la pluie battante. Il se pose au sol et reprend une forme normal avant de craquer les membres de son corps. S’il prend ça comme un simple échauffement, alors j’ai pas encore entamé l’apéro. Ce combat risque d’être long mais à la fin, il n’en restera qu’un.

Qu’il ne prenne pas trop la confiance, car je suis toujours debout et ce n’est pas quelques marquages de balle qui vont m’achever. Mais ça, je pense qu’il le sait très bien. Je me redresse alors, rangeant une nouvelle fois ma lame puis j’me grille une nouvelle tige, histoire d’me donner d’la force. Le paquet tendu vers sa direction, il refuse mon invitation par un simple grognement montant dans les tours tout en galopant droit sur ma face. Pas très polie la bête.

R’dressant alors mes manches tout en tirant une latte, j’le laisse s’approcher. J’fais deux pas et mes avants bras noircir de plaisir. De son côté, sa main était prête de la même manière depuis bien longtemps, laissant nos deux puissances s’embrasser.

Le choc est tel, qu’une onde s’en dégage, dépouillant la rue de ses pavés sur une distance bien trop courte.

C’que j’espère, c’est qu’on a pas réveillé la voisine avec toutes ces conneries …


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Ven 28 Oct 2016, 16:19, édité 1 fois
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Quelques passes d’armes plus tard, on s’voit bien loin du bar dans lequel on a commencé à s’taper, moi tentant de le suivre pour l’abattre. Quel lâche … Pas mal de baraque sont endommagés puis il y a la population d’Alvel qui commencent à voir d’un mauvais oeil qu’on vienne les emmerder pendant qu’ils dorment. Car le sommeil c’est sacré, c’bien connu. Moi qui croyait qu’un homme n’avait pas besoin de plus de six heures de sommeil pour être opérationnel …

Et plus on se déplace en s’envoyant du plomb dans les dents, plus l’endurance commence à nous tirer dans les muscles. J’commence à avoir les jambes en feu et avec la clope, ça aide pas. Mais j’m'en grille une nouvelle, que j’m’empresse de finir pour lui jeter à la figure.

Déstabiliser son adversaire c’est important.

Puis j’lui balance une patate de forain qu’il bloque à coup d’aile, car oui, monsieur s’est retransformer en piaf entre deux. Par manque de force et d'entrainement, ce fameux fluide s'éclipse de mon poing, laissant la patte de la mouette m'envoyer valdinguer contre le mur d'une auberge.

Mais est-il possible d’arrêter les dégâts ? Lui s’en fout, il déteste les pirates. Moi ? J’sais pas encore si les gens verront ça d’un bon oeil. L’important, c’est d’y mettre un terme. Alors profitant de ma chute, j’bondis vers lui le pommeau dans les deux mains et le fer de ma lame réclamant son sang. Si j’le touche, il est mort et ce soir, on bouffera du pigeon grillé. C’est alors qu’il fait disparaitre ses ailes, laissant quelques plumes volées sous la pluie, et me tire une balle pour me déstabiliser, profitant de l’action pour sortir son couteau et me l’enfoncer dans la cuisse.

Criant de douleur, j’m’écroule derrière lui pendant ma chute, lui laissant champs libre pour me pister. Ce qu’il prend un malin plaisir à faire. Les bras aussi sombre que le ciel, j’lui jette un bref regard de pitié, souhaitant qu’une seule chose, qu’il ne fasse pas ce qu’il prévoit. Manque de bol, il est comme moi; la compassion, il connait pas. Il me martèle alors de coup, repeignant mon visage à l’allure d’un steak bien saignant. T’sais, comme tout le monde les aime.

Le sol fissuré sous la pluie qui vient de s’abattre sur moi, j’sens plus mon dos ayant subit le poids de l’attaque à travers tout mon corps. C’est insupportable… Cette douleur … Qui me rappelle tant ce jour où tronche de cactus m’a bousillé la gueule à grand coup d’latte.

J’reste alors cloué au sol, repensant à ce cauchemar restant dans ma tête, le voyant s’éloigné peu à peu pour reprendre son souffle. Mais j’ai fais l’erreur une fois, pas deux. Il avait beau m’avoir eu deux fois, la troisième sera la bonne. Relevant c’te carcasse qui me sert de corps, j’titube vers lui, les bras tombant devant la gueule, tel un d’ces zombies de Shoma. Pitoyable ouais …

Et alors que j’atteins sa position, le point armé prêt à lui en foutre une, j’fais l’pas d’trop.

Dissimulé dans une flaque de flotte, une corde m’entrave le pied, me faisant pendre comme un jambon au milieu de la rue. Quand a t-il eu le temps de poser des pièges ? Attends un peu … Pendant tout ce temps il ne me fuyait pas mais m’attirait au bon endroit pour me piéger ??!

Et c’est alors qu’il scrute mon visage dépité, me révélant toute cette manigance.


- Je te l’ai dis … C’est mon métier. Et attraper les fumiers dans ton genre c’est comme attirer une abeille avec du miel. C’est tellement simple … Mais en même temps, voir vos têtes à chaque fois que vous capter l’truc, c’est tellement marrant Zwhazwhazwhazwha !
- Espèce d’enfoiré ! Attends un peu que j’descende !
- Arrête un peu, t’es pathétique … Laisse moi te capturer sans faire d’histoire et j’promets de pas plus t’abimer. Tiens au fait, j’m’en allumerais bien une tiens …

Il sort sa pipe, y fout du tabac en se protégeant de son imper’ et craque une allumette en y foutant l’feu. Tire ta latte car ça sera la dernière. Puisqu’une bouffée d’fumée plus tard, je me dresse le plus haut possible puis crache pour éteindre sa précieuse pipe.

- Désolé, c’pas toi que j’visais …

Ironie.

- J’savais qu’t’en avais pas eu assez …

Et puis il s’arme de Haki, me boxant comme si j’étais un sac de frappe. Encore et encore …


Dernière édition par Phoenix D. Juusei le Ven 28 Oct 2016, 16:23, édité 1 fois
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C’est triste de finir comme ça. Après tout, peut être que j’l’ai mérité … Mais j’refuse de croire au bon dieu, tout ça c’est des conneries. Ces histoires de divinité tout ça …

Et devant moi, il sort un carnet de sa poche, rayant mon nom tout en confirmant la tâche accomplit. Tandis qu’en face, je tire la gueule. Au sens propre comme figuré. Sous ma stature, une marre de sang s’est formé, j’suis pas très bien. Le visage démoli, j’ressemble à Rocky après un combat épique; sauf que là, je perds. Puis j’sens plus mes côtés, j’dois en avoir pas mal de pétés. Et mon visage ? Si j’le sens plus ? C’est même pas ça. J’ai juste mon subconscient qui semble tambouriner comme un dingue à l’intérieur de mon crâne, je tourne de l’oeil.

Le sang me monte à la tête de plus en plus, j’crois que j’vais m’évanouir. Ça doit faire combien d’temps que j’suis planté là, une heure, peut être deux ? C’est pas croyable. Finir comme un jambon c’est plutôt ça qu’est pas croyable. C’est même carrément stupide. Mais que veux-tu c’est la vie !

Un coup de canif plus tard, me voilà libérer de l’entrave, m’explosant au sol, me réveillant par la même occasion. J’crache mes poumons sous le choque, le sang me rentre dans la bouche et face à moi, le chasseur. M’attrapant les deux joues de sa mains abimée par le conflit, il me relève la tête et me plante son pétard sur le front. Une décision vient d’être prise.


- Finalement, j’ai bien réfléchis. Sur ton affiche … c’est bien marquer mort ou vif ? Hum ? Et la somme reste la même. Alors vu que t’as torturé ma subordonné et que, faut l’préciser, tu m’as quand même bien fait chier … J’ai décidé d’mettre fin à ta sale misérable vie. Comme ça, ça fera une ordure de moins sur les mers. Le monde ne s’en portera que mieux … Aller, dit au revoir Monsieur Juusei.
- A-au revoir M-Monsieur Juusei …

Mais dans un élan d’espoir,

- Hey l’autruche, lâche ça !

Dans l’ombre des ruines derrière nous, alors que je m’apprête à fermer boutique, Moustik apparaît avec toute la clic armes en mains, accompagné par quelques visages familiers.

- Ça va mon capitaine ?!
- Putain Moustik, t’es con … ! que j'lui dis, allongé au sol la gueule en sang.
- Comment ça vous avez mal ??
- Bordel …

Faut pas en attendre trop de Moustik.

- Regardez mon capitaine, j’vous ai ramener les collègues et quelques nouveaux. Vous savez on est allé au bateau comme vous nous aviez dit, on l’a préparé au départ et tout ça, mais j’me suis dis … « Nan, le capitaine peut pas nous demander de le laisser dans la merde comme ça … » Alors avec les gars on s’est posé et on a bu quelques canons, histoire de v’voyez ? Et on en a conclu une chose. Le Fight Club. C’était bien là, où vous aviez rencontrer votre petite copine ? Hum ?
- C’pas ma copine … dis-je dans un énième souffle d’agonie.
- Oui, enfin bref. Du coup on s’est dit qu’on allait y faire un tour, histoire de v’voyez ? Alors on y est aller et on a fait connaissance. Bon au début, ils croyaient qu’on était là pour les tuer, vu qu’on était armé jusqu’aux dents; mais ça c’était parce qu’on s’était préparé à l’avance pour venir vous prêter main forte. Du coup, on a discuter et pour faire connaissance, et bah on a rebut des canons. Ce qui explique notre léger retard de deux heures. Mais en même temps, on a un minimum confiance en vous et on s’est dit avec les gars, que l’chahutier, vous alliez lui régler son compte vite fait. Mais alors pourquoi venir vous aider me direz-vous ? Et bah enfaite …
- Putain abrège …
- Et bah enfaite on a convaincu les gars du fight club de quitter c’t’île et de nous rejoindre. Ce qu’ils ont bien évidemment accepté, comme vous les aviez débarrassé de votre femme qui semble un poil tyrannique. Mais ça c’est très certainement parce qu’elle est rousse. Même si moi j’aime bien les rousses hein ! Un jour j’ai eu une aventure avec une rousse et bah vous savez quoi … ??!

Mais faut pas lui laisser la parole non plus. Car sinon, vous en avez pour des heures.

- Moustik !
- Ah oui, c’est vrai … LES GARS !

Et c’est alors que tous, membres de l’équipage et du fight club, chargent leurs armes et les pointent en direction du piaf, prêt à faire feu. La tension est à son comble, mais face à une centaine d’homme, tu peux rarement faire quelque chose. Alors le sergent lâche son flingue sous la pression et deux hommes viennent me relever. Je les remercie tout en faisant un signe de tête aux gars du club. Bienvenue à bord. Mais faut pas qu’j’oublie d’remercier Moustik aussi. Ou pas enfaite, il risque de me raconter sa vie encore une fois, ça sera chiant …

La pluie commence a se stopper quand je dégaine ma lame, tandis que l’capitaine Croute est en jour face aux autres. Il ne peut me voir, moi ayant le visage ensanglanté, un sentiment haineux au fond de la gorge. Contre moi tu es capable de tout, mais face à nous tous tu n’es rien. Et la folie dont je peux faire preuve est démentiel par rapport aux choses que tu t’imagines faire à tous ces pirates dont tu rêves de capturer.


- Dis moi Moustik. Un oiseau, ça a bien besoin de deux ailes pour voler hum ?!
- Oui mon capitaine.
- Ok.

C’est alors que l’eau du ciel goutte sur mon fer transperçant la distance entre moi et la mouette, pour que quelques instants plus tard, ce dernier se retrouve amputé de son avant bras gauche. Le sang gicle sur le sol, témoignant du bon tranchant du meitou imbibé de fluide. Puis histoire de faire en sorte qu’il reste cloué au sol, je transperce sa jambe du même côté, pour qu’il garde un autre souvenir de moi.

Ses cris résonnent dans la citée des pirates et tous, sont témoins de mon savoir faire. Je tombe soudainement de fatigue, ramassé par deux mousses du Rough Death, m’emmenant à son bord.

Au milieu de la boue et du sang, recroquevillé sur lui même, le capitaine Croute se morfond sur son erreur.

Puis la pluie se met à retomber de plus belle, histoire de dramatisé la scène encore plus.

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