Court vers l'aventure au galop ♫

VDes générations durant, le nom de D. Pingouin servait de synonyme pour le crime organisé de North Blue. De la contrebande aux salles de jeux clandestines, dès que ça renifle le malhonnete dans le nord on pouvait s'assurer de la présence d'au moins un homme de main de la famille D. Pingouin. Et ce jusqu'à Oswald D. Pingouin, le grand père de Leeroy. Papy Jeff en effets, fut sans doute, à ce jour, le gangster le plus efficace de la famille. Au point de pouvoir dépasser tout ses concurrents, atteindre un stade envié par les plus endurcis des criminels : Devenir un homme d'affaire, riche, et blanchi aux yeux de la loi. Un travail acharné qui demanda un subtil mélange d'intrigue politique et d'annihilation unilatérale de quiconque chercherait à combler un vide qu'un retrait du gang D. Pingouins laisserait. Cela pris un certain temps, toute sa jeunesse diront les mauvaises langues, mais il réalisa sa vision d'un Oswald D. Pingouin légitime et légitimisé au yeux de tous. Ainsi il put profiter de la vie avec son épouse la très charmante et encore plus hargneuse Maureen D. Pingouin. Et encore plus après son décès.  Elle eut quand même le temps de lui laisser trois enfants. Dont le père de Leeroy, l'ainé. Prince D. Pingouins.
Riche et, idiot, Prince D. Pingouins n'eut aucune difficulté à se trouver une fiancée miss Lei. Future Lei D. Pingouins. Elle était belle, stupide et complètement vaine. Leur histoire ne pouvait que marcher.
Elle déboucha sur un fils unique. Leeroy D. Pingouins. Quelque part la preuve que l'union de deux abrutis donne un débile au carré. Pas qu'il soit trop « lent » d'esprit...Il vit simplement dans une réalité différée. Plus théâtrale. Plus dramatique. Plus romanesque. Plus proche de ses bandes-dessinées.
Du coup le gamin devint rapidement le petit-fils préféré de son grand père. Lui qui voyait des actes d'héroïsme dans la violence au quotidien du sénior. Il se souvient notamment du jour où Oswald tabassé à coup de pied de biche un témoin de Jéhovah qui se sentit la gravitation testiculaire de sonner à sa porte pour lui vendre des bibles.
Du coup, pour le gamin, à 12 ans, le décès de son grand père, fut un coup dur. Rendons tout de même hommage à Oswald qui vécu jusqu'à soixante-dix ans en abusant de tous les vices tout le long de sa vie.

On pourra dire ce qu'on veut des enfants D. Pingouin, à la mort d'Oswald D. Pingouins, ils se comportèrent bien mieux que les fils de Charlemagne. Des simplets incapable d'effectuer une division simple bien sur n'y voyaient que peu de différence entre l'opulence dans laquelle ils vivaient dejâ et l'apport en plus que représentait l'héritage. Prince D. Pingouin de part son statut d'ainé hérita de la demeure familiale. Ses deux cadets reçurent un équivalent en Berry sonnant et trébuchant. Pas de disputes. La famille continua de s'entendre. Tonton et tata venaient déjeuner à la maison une fois par semaine et le rire social adapté « ho ho ho ho » retentissait fort.

2 ans à peine après la mise en terre d'Oswald...une sortie familiale entre Lei D. Pingouins, son mari Prince D. Pingouins et leur fils Leeroy D. Pingouins. Qui finit en tragédie. Du verglas à la sortie de la salle. Les parents glissent. Un bruit atroce d'os brisé retentit. Et laissa l'enfant traumatisé .
Le jeune Leeroy se mit à courir, courir vite et loin. Incapable d'assimiler le flot d'informations qui déferlaient sans les interruptions publicitaires dont les programmes radio l'avaient accoutumé. Il n'aurait put dire combien d'heures s'étaient écoulé. Seulement  qu'une pénombre nocturne avait supplanté un après-midi grisâtre et couvert, cher au climat de North Blue.  Un orage éclata. La pluie se déversait suffisamment fort pour justifier une absence de décors et un travail de seconde zone sur les couleurs. Le jeune Leeroy glissa. Chuta? Longtemps? Peut être. Il ouvrit ses yeux gonflé par les larmes. Le ciel noir et nuageux s'assombrit à nouveau alors qu'un élément impossible à discerner entra dans son champs de vision. Puis plusieurs. Un éclair illumina la scène et lui permit de reconnaître ce à quoi il faisait face : Un pingouin ! Ou plutôt DES pingouins...D. Pingouins !

Ainsi, il trouva refuge auprès du large groupe d'animaux dont les couleurs monochromes le rassurèrent. Dans leur apparence et leur démarches, ils ressemblaient tant aux nombreux domestiques du manoirs. Entouré de Pingouins, le jeune adolescent put se calmer et s'assoupir. Il se sentait alors capable de rester auprès de ces alcidés, la civilisation n'ayant alors plus de sens pour lui. Dans sa confusion et son épuisement, il se mit à tisser un lien tenus entre les pingouins et l'ordre véritable du monde. Il venait à présent de commencer le processus de forge de son inébranlable ligne de conduite et l'esthétique de ces animaux. Oui. Clairement. Absolument. A Partir d'aujourd'hui et pour toujours. Le masque du pingouin amènerait la justice dans ce monde chaotique. Le jeune garçon, toujours étalé sur le sol, trouva en cette seconde même la raison de son existence.
Avec la détermination de celui qui sait. Il s'endormit, prêt à commencer sa nouvelle vie dès le lendemain. Il apprendrait tout des pingouins !
Le jour se leva et une voix rauque, usée, de prolétaire fatigué réveilla le petit Leeroy.

« Oé gamin ! Faut pas rester ici. C'est l'enclos des pingouins là. Va pas me faire des problèmes. »

Aussi on bouta le jeune bourgeois hors du Zoo promptement. Un coup de fil à la police aussi, dès fois qu'il ai vandalisé un panneau ou collé une beigne à des animaux. L'identité du marmot confirmé  on le renvoya chez lui. Accueilli par ses deux parents...bien en vie. Chacun avec un plâtre à la jambe et un œil au beurre noire dut à la chute mais bien en vie.
Le petit Leeroy resta figé. Muet comme une tombe. Il les écouta, chacun décrivant leur douleur, leur s blessures et surtout leur grande inquiétude. Puis il se dirigea vers le responsable des Domestiques.
« Alfred...je suis hanté par le fantôme de mes parents. Je sais ce que je dois faire à présent. Je vais devenir...un JUSTICIER pour les venger ! »

Prince et Lei s'écrasèrent la paume contre le front. Ils savaient leur rejeton un peu « spécial ». Le convaincre de ses délires...impossible. Mais le couple D. Pingouins n'eut pas trop de mal à s'adapter à ce nouveau statut quo familiale pour deux raisons principalement. D'abord, comme tout membre de la très grande bourgeoisie, ils ne passaient pas temps de temps avec leur adolescent. Et sans doute de moins en moins au fil des années qui passeraient. Ensuite, le changement de dynamique n'était pas sans ses avantages. Leeroy continuait peut être de voir et entendre surtout ce qui lui plait mais...quel justicier digne de ce nom n'écoute pas les fantôme de ces parents ?  Du coup...un Leeroy plus obéissant et qui de toutes façon recevait une éducation de tuteurs et de domestiques plus que d'eux...Même avec leur capacité limitée de compréhension (ou peut être surtout avec ces capacités.) Ils y trouvaient leur compte.
Il mis du temps à se confectionner un costume adéquat (enfin à faire dessiner assembler un costume adéquat). Et de temps en temps embaucher un acteur pour jouer une de ses « némésis ». Ainsi, Le Masque du Pingouin put déjouer à deux pas de chez lui les complots de « La pantoufle du mal » ou résoudre les énigmes du « Questionneur » ou encore poursuivre sur trois cent mètre avant de perdre son souffle le « Petit-batard-d'enfant-de-saligaud-bordel-il-m'a-piqué-mon-portefeuille-ce-con » (celui-là, à la reflection, n'était peut être pas un acteur.).
Le soucis, c'est que le Masque du Pingouin, petit à petit pris entièrement le pas sur Leeroy D. Pingouin. Et aucun intermittents du spectacle n'à la motivation de vivre son rôle tous les jours. Aussi, à Quinze ans à présent, le super-héros en devenir étendit son champs d'action aux délinquants du tout venant. Il rentrait chez lui chaque soir avec de nouveaux bleu et blessures, mais sa motivation n'en souffrait pas, au contraire, il la sentait reforgée à chaque nouvelle rencontre.

Le vrai problème surgit un an plus tard...pas tant que ça plus débrouillard au début, en « patrouille » , le jeune Leeroy eut vent de la rumeur, le capitaine Jean Jean-Luc Luke, pirate de son état, primé a 10 millions de berrys sonnant, trébuchant et résonant, résidait dans l'auberge du rat d'égout lubrique. Un tripot mal famé au coeur du quartier le plus mal famé de l'ile à coté de l'étal de soupe populaire où les plus affamé du coin le plus mal famé du quartier le plus mal famé trainaient.

On avance un peu et on se retrouve avec un Leeroy en costume de super-héros, défonçant une porte au deuxième pour tomber nez à nez avec Jean Jean-luc luke le flibustier. Alors que celui-ci avait avec lui une demoiselle venue discuter de la pluie et du beau temps pour une partie de scrabble horizontale. Le Masque du Pingouin s'exclama haut et fort.

« Jean Jean Jean...mince. Jean-luc Jean ! Ah merdeuh ! Jean Jean-luc Luke ! Vil pirate la justice va s'abb... »

Un premier coup de poing dans la machoire sécha vite la tirade. Le pirate, deja pas jouasse d'être interrompu appréciait encore moins qu'on écorche son nom. On avance un peu la scène pour s'épargner un passage à tabac sens unique pour arriver sur une défenestration dans les règles. Leeroy, au sol, multiples fractures au bras, jambes, cotes, mâchoire. Continuait d'hurler ses slogans. Jusqu'à qu'une table de nuit bazardée de la chambre s'écrase sur son visage.

Une semaine pour retirer toutes les échardes de sa machoire et  quelques mois plus tard les os étaient parfaitement ressoudé.
Il n'empêche que cet évènement, toujours loin de décourager Leeroy, eut l'effet d'une alarme pour sa famille, peu impliquée mais aimante. Comment eviter que ça se reproduise? Et puis un jour il faudrait aussi que le tout-venant arrête de lui coller raclée sur raclée.

On se concerta, et la meilleurs réponses que l'argent pouvait payer : Miles Heater, ancien barbouze du CP. Ce brave sextagénaire manchot pris le défi, et le contrat, de donner à Leeroy un minimum de moyen pour la mesure de son ambition. Et vu le bestiau, une boule de mauvaises habitudes à corriger.
Tout joyeux d'avoir un mentor, le super-héros apprenti suivit  les leçons avec l'acharnement monomaniaque que les simples d'esprit peuvent montrer. Après cinq ans exclusivement dédié au renforcement physique, Miles décida de voyager avec le jeune homme D. Pingouins. Faisant vite le rapprochement entre la profession fantasmée du gamin et celle de chasseur de prime. En plus de pouvoir briser les dents des criminels de tout poils auquel il serait confronté, il faudrait qu'il apprenne à les pister, les traquer, et faire causer les acolytes. Et pour ça, rien ne vaux la pratique.

Bien plus tard, on se retrouve en 1626, un Leeroy bien adulte, un Miles septuagénaire, convaincu d'avoir enseigné tout ce qu'il put avant que sa forme ne le lâche, décida que son disciple était à présent fin prêt. Il partit donc profiter de sa jolie retraite financée par la famille D. Pingouins. Une jolie villa dans un coin de South Blue. Vahinés et rhum parfumée pour couler ses vieux jours.
Clairement, Le Masque du Pingouin ne craignait plus rien du délinquant à la petite semaine.
Le premier défi se déroula quelques semaines après la fin de son entrainement : La prise d'otage du bureau de post par la faction révolutionnaire locale, toute neuve « Les sympathisant de la réforme sociale des jours pairs » (ou SRSJP pour faire court.).
Bon les leçons, en bloc de Miles Heater se mélangeait un poil, mais, en gros, il savait qu'il devait discretement les neutraliser sans quoi les otages en pâtiraient. Pas de soucis ! Pas de problème ! Se déplaçant de toit en toits au milieu de la nuit, pas besoin de s'embarrasser à naviguer dans la foule rassemblée.

Une fois infiltré dans le bâtiment. Il put habilement se déplacer dans un carton, s'arrêtant sur place dès qu'il entre dans le champs de vision d'un de ces vil terroriste postaux. Qui, à en entendre leurs conversation n'étaient en réalité que de vil braqueurs de banques se faisant passer pour des révolutionnaires afin de gagner du temps. La foule de gens assemblé place Nakatomi. Après avoir utilisé le sceptre de la justice, son fidèle pied de biche en acier par surprise au détour de chaque couloir. Il eut ainsi une demie-douzaine de brigands et un otage accompagné aux toilettes. Pour la défense de Leeroy, le fait que l'otage aie les mains attachée franchement ne constituait pas un indice SI évident.

Par le trou de serrure, il put observer le hall principal du bureau de poste. Une dizaine de renégats pirates armés (RP pour faire court). Beaucoup de RP pour une poste hmmm...Une idée pour vaincre lui traversa l'esprit.
Il défonça la porte d'un coup de pied. Avant qu'il ne puisse commencer son discours, les membres du faux groupe des sympathisant de la réforme sociale des jours pairs ouvrirent le feu. Le masque du pingouin pris couverture derrière la porte. Et les otages, accroupis partirent se réfugier dans les coins.
Le héros jetta son sceptre de justice sur le porte-lampe au centre du hall. Il chuta sur un des malandrins et plus important, plongea la salle dans une pénombre soudaine dont il profita pour vite s'en prendre aux criminels debout ! Se servant d'ailleurs de ce principe pour les discerner des otages.
Une scène d'action incroyables rythmé par une ambiance stroboscopique de coups de feu. Des plans d'anthologies ! Et moins de cinq otages blessés sur la vingtaine ! (Dont trois ne comprennent pas d'où ils se sont pris une semelle dans les dents.
Il livra ces vils et veules malappris à la marine. Ainsi commence, officiellement; la carrière du Masque du Pingouin !  

Le Masque du Pingouin:

Leeroy D. Pingouin:

Le Masque du Pingouin est grand, le Masque du Pingouin est beau...mais le Masque du Pingouin n'est vraiment pas pratique. On le voit à sa tenue. De haut en bas. Un glorieux masque bleu arctique couvrant l'ensemble de la tête. Des yeux de pingouins en forme d'éclairs perçant la nuit, d'une couleur blanche à reflet jaune flamme. Une visière en forme de bec de la même couleur, le froid de la banquise alimentant le brasier de la JUSTICE  !  les oreilles protégées on descend en dessous de son sourire confiant.
Le plus important, la cape. Toujours d'une façon ou d'une autre virevoltant au grès du vent avec ou sans brise. De revers rouge qui démontre la PASSION flamboyante du personnage. Par dessus le bleu esthétique viennent se joindre un ensemble de protection d'épaule et de thorax blanche. La solidité inébranlable du plus puissant des iceberg, capable de couler tout navire se jetant dessus !
On continue sur les bras, par dessus la combinaison bleue tout un tas de franges qui se meuvent au grès des mouvement car les ailes des pingo...car les ailes de la just...parce que c'est beau ok ?! Voilà c'est lié à rien ! C'est esthétique ! On juge pas !  Au bout de ceux-ci, des gantelets   recouvert d'un cuir noir épais. Le bruit du poing se fermant est un des coups d'envois du grand marathon de la JUSTICE !

Au dessus des jambes, une ceinture avec de nombreuses pochettes pour gadget en tout genre et surtout sur la boucle de ceinture, l'emblème du totem total du héros. Un glorieux pingouin au yeux blanc vide, le regard perçant de la justice qui lit dans l'esprit des criminels tel un enfant devant une bande dessinée.

Toujours au sud, une coque pour protégé la trésorerie de la justice, qui comme la balance de la déesse fonctionne avec deux plateaux et un support, ici la perte d'un élément du service trois pièce serait une affaire de deuil mondiale.

Les Jambes, de seconde partie des cuisses jusqu'au semelles des bottes se trouvent sous une suite de protections en noir. Car une entorse signifie qu'un criminel pourra s'enfuir !

Mais qu'en est il de l'homme sous le costume? De l'humain derrière l'idée du Masque du Pingouin. Leeroy D. Pingouin est un homme de bonne taille, au dessus du mètre quatre-vingt cinq, en dessous du mètre quatre-vingt dix. Musclé mais très sec, il n'occupe pas un volume monstrueux et à tendance à cacher son corps sous des vêtements plutôt ample de la ceinture trop longue nonchalamment fermée, sure de couvrir la boucle de son uniforme, de la chemise trop grande repliée en ourlet, et une paire de mitaines. En effets si on lui pretait plus d'attention qu'il n'en faut, on remarquerait les évidentes traces de conditionnement physique laissées par son entrainement et ses nombreux passages à tabac. Des petites cicatrices ça et là, des callosités sur les mains et pieds. Et peut être aussi quelques partie de l'uniforme que porte le Masque du Pingouin. Un des évident point commun entre les deux individus : Leeroy aussi porte un vêtement virevoltant au grès du vent même en intérieur, son écharpe rouge carmin, tissé par ses soins où qu'il se trouve, elle lui rappelle sa North Blue natale.

Ses cheveux noirs mi-long bien ébouriffé accusent quasiment en permanence une mèche rebelle que rien mis à part le Masque du Pingouin ne peut garder coiffée longtemps. Il a de grand yeux bleu sombre et ceux qui y prêtent attention pourront y trouver l'étincelle de la JUSTICE qui se transforme en brasier lorsqu'il revêt l'uniforme du Masque du Pingouin.  Un nez et des oreilles effacées, une fine mâchoire et un menton pointu viennent compléter son visage.

Le Masque du Pingouin parle avec une voix profonde de ténor tandis que Leeroy lui essaye de parler plus doucement, calmement. Un contraste forcé dur à maintenir. De même il s'efforce de ne répliquer la posture  du Masque du Pingouin lorsqu'il est déguisé en Leeroy D. Pingouin.

Bon, autant décrire en premier le trait de caractère le plus important chez Leeroy. Il a une vision différée du monde. Là où les gens normaux adaptent leurs perceptions à la réalités, réajustent leurs sens pour coïncider...Leeroy lui, adapte ses perceptions à une version alternative de la réalité Leeroy, influencé par les bandes dessinées, les romans d'aventures prête donc au monde des évènements non pas totalement hallucinés mais certainement déviant de façon significative aux faits. Qu'est ce à dire que ceci? Le plus simple est d'illustrer avec quelques exemples : Une personne appelant à l'aide dans une ruelle, il aura tendance à entendre un texte ayant la même signification mais plus proche d'une tirade théâtrale ou d'une invitation à un justicier à venir sauver la situation du genre « à l'aide » devient « Oh mon dieu n'y aurait il pas un super héros pour venir à ma rescousse ?! ». L'éclairage d'un lampadaire devient le projecteur d'une scène de spectacle et l'agresseur apparaît la plupart du temps avec une maléfique moustache à friser. Le contexte reste le même, les actions aussi mais les détails non, eux varient selon un panel d'ambiances quasiment cinématographique, allant du pastiche parodique au noir, pulp des ruelles sombres. Sans forcement avoir de lien avec le décors réel.

L'élément centrale de cette légère folie : Leeroy D. Pingouin est le super-héros Le Masque du Pingouin et le Masque du Pingouin est la JUSTICE. Un idéal qui se voudrait rassurant mais il ne faut pas oublier son sens de raisonnement. Il n'a pas à adapter ses actions pour être la JUSTICE, il l'incarne déjà. Du coup il auto-justifie tout ses actes. Il est la JUSTICE ils sont donc juste. Combiné avec sa tendance à altérer les détails au traitement de l'information, cela peut donner des situations plus qu'effrayante. S'il torture un criminel pour des informations, il se sentira vertueux, Leeroy, ou plutôt le Masque du Pingouin n'entendra aucun plaidoyer de pitié, au contraire il imaginerait plus des provocations à la place. Jusqu'à recevoir les informations recherchées.

Y a t il une différence de comportement entre Leeroy D. Pingouin et son alter-ego le Masque du Pingouin ? Pas vraiment. Néanmoins, si on lui demande, Leeroy défendra mordicus, envers et contre tout, qu'il n'est pas ce parangon de vertu, ce monolithe de la justice. D'ailleurs, il est important de préciser que Leeroy D. Pingouin, au fil du temps est simplement devenue la couverture du Masque du Pingouin. Une identité dont il se sert principalement pour la collecte d'informations ou pour faire son marché...en tout cas c'est ce qu'il espère. En réalité, son manque de self-control et de talent d'acteur clairement poseront problème si jamais il se frotte aux ailes de la célébrité.

Il tentes en effets de jouer un Leeroy D. Pingouin, faible, un poil timide et discret. Alors que le Masque du Pingouin est clairement un extraverti dégoulinant de confiance en lui si concentrée qu'on pourrait la vendre comme substitut de mortier à étaler à la truelle. Un vrai super-héros ne doute jamais et n'a jamais à douter ! Quiconque prétends le contraire est un mécréant se mouvant dans les méandres du monde des morts !

Voilà à peu près comment fonctionne le meilleurs de tous les super-héros a totem alcidé du monde. Il est important toutefois de noter ses autres traits de caractère. Si ce n'était pas clair jusqu'à ce point, Leeroy D. Pingouin est relativement stupide. Pas que de relier des informations soit au dessus de lui, mais à moins de tomber sur une situation claire, son imagination fertile et hors de contrôle l'amène bien à coté de la plaque le plus souvent. Têtus comme coch...comme PINGOUIN, il est alors compliqué de le remettre sur la bonne voie.
Sans peur comme tout bon super-héros en costume qui se respecte, Leeroy a le chic pour se retrouver au milieu de situations plus que risquée et à continuer de s'enfoncer, certain disent qu'il a le chic pour empirer les problèmes.

Reste donc son rapport aux femmes. Durant une importante mission du Masque du Pingouin, il ne saurait se laisser distraire. Toutefois, en dehors de celle-ci (et honnêtement, bien qu'il ne l'avouerait jamais, pendant.) un joli minois peut aisément lui faire perdre son latin, et diminuer ses faculté mentale de base très amoindries. Pas qu'il se mette à baver comme un crétin, mais s'il doit articuler un mot de plus de deux syllabes faudra bien lui laisser dix secondes.  Ou bien, à l'opposé, faudra lui coller des beignes pour qu'il arrête un numéro de comédie-musicale spontané, sur un air de musique qu'il sera le seul à entendre.

Leeroy D. Pingouin ! Justicier pour tous !

South blue...pas un pingouin saint de corps et d'esprit aurait idée de se balader dans un endroit aussi chaud. Leeroy bouillait sous son uniforme, il se motivait en se disant que le feu de la justice ne brûlerait que plus fort sous ces latitudes de sauvage. Et le viento-dial qui animait sa cape brassait un minimum d'air frais.
Rapidement, il arriva au cimetière d'épaves. Le voyage, il l'effectua sur le navire du capitaine Whis Khay un des magnat de l'alcool en grain basé à South Blue. En effets, le marchand, chaque année y retournait, et ce malgré la présence de pirates. Un pèlerinage pour se recueillir là où son premier navire fit naufrage il y a des décennies et dont le pactole d'assurance lui permit de sérieusement lancer ses affaires.  Le Super-héroïque Masque du Pingouin gagna son droit présence à bord lorsque Whis Khay lança un appel d'offre pour garde du corps, un détail tout sauf optionnelle dans ces eaux de hors la lois.
Mais en réalité, la fournaise de la justice cachait un secret dans ses braises ardentes ! Motivé par les cris de l'ensemble du corps de profession des artisans confiseur du continent ! Ici se déroulerait le dernier chapitre de l'impitoyable traque de « Bouh bou bou » le fléau dopé au sucre, dont les excès  d'énergie en montée n'ont d'égal que sa perfidie en descente. N'oublions pas ses deux acolytes. Bobby dit « la pointe » un rachitique personnage plus motivé par la caisse de la confiserie que ses produits. Et Minou, le colosse attardé, trois cent kilos de graisses et de muscles sur deux mètre de longueur, il aurait sans doute un brillant futur devant lui si une marmite de caramel mou ne lui était tombée sur un coin de la gueule dans son jeune âge, le condamnant à régresser mentalement jusqu'à l'état d'un enfants de trois ans tout au plus.

Le cimetière d'épave était terne, sombre, totalement adéquat avec la racaille grouillante alentour, des ouvriers dans la fourmilière du crime. Leeroy accompagnait le groupe, qui à chaque pas avancé prenait les traits d'une procession religieuse. Le Masque du Pingouin se proposa de partir en éclaireur, afin de préventivement péter la gueule de tout fauteur de trouble qui viendrait dans la direction générale du groupe. En réalité, il aperçut furtivement grâce à ses sens de protagoniste accru (press R2).  Un emballage de bonbon, où plutôt tout une piste d'emballages. Brillant diamants de plastique.
Au sommet d'un empilement douteux de caravelles, galions, corvettes et barques, la piste cessa. Le jeune homme enfonça la porte d'un coup de pied vertueux. Elle était bricolée à tatillon  dans le coté d'une corvette penchée que le justicier voyait comme un château maléfique. Il tomba alors face à Bouh bouh bouh et Minou sur un balcon, et Bobby face à lui au rez de chaussé, les trois criminels avaient repéré le parangon du bon du bien alors qu'il suivait la piste sucrée. Le Masque du Pingouin pris la pose, le bras levé revers vers l'extérieur.

« Bouh ! Par les vents de la valeur et les flammes de la fureur  rends toi ou tu finiras brigande broyée ! » Il pris une seconde pose, le bras droit tendus sur le coté, le gauche plié sur son cœur, le poing fermé. Le genoux droit plié et la jambe gauche tendue vers l'arrière.

Durant ce temps, Bobby sortit une dague et menaça l'incarnation de l'héroïsme en ce monde. Il ajouta aussi deux trois insultes sur lui, sa famille et des activités de l'ordre de la moitié d'un pique-nique. « Hmmm » Leeroy regarda le second couteau droit dans les yeux. « Hmm » Réciproqué par l'homme de main. « AAAARGGNNNLLLLL » Articulé par celui-ci après que le sceptre de la justice, pied de biche en acier force son la paume de sa main à saisir l'avant bras correspondant. Puis sa jambe à faire un angle droit du mauvais coté de son genoux gauche.

Le Masque du Pingouin monta alors les marches vers le balcon alors que Bouh bou bou et Minou avaient disparus dans un couloir. Il les suivit et tomba face à la gamine. Il la pointa du doigt s'apprêtant à sortir une nouvelle tirade en allitération. Mais un Minou géant surgit et le tacla. Ils passèrent tout deux au travers du planché et pendant qu'il chutèrent. « Hmmm » Leeroy regarda la baleine droit dans les yeux. « Hmm » Réciproqué par le colosse.  Après le second planché de traversé. Leeroy put renverser la position et se retrouver au dessus du mastodonte. Juste à temps car le fond d'un cuirassé est autrement plus solide que le bois moisi.
L'attardé en sur poids servit de matelas à l'attardé en costume et celui-là put s'en tirer sans trop de dégâts. Le premier par contre...

Le Masque du pingouin retourna alors dans la première épave à l'aide de son pistolet grappins. Bouh bou bou attendait toujours sur son balcon. Elle fut clairement deçue de ne pas voir son Minou revenir. Boby lui continuait hurler de douleur. La gamine se mit à courir, le justicier bondit pour se retrouver sur le balcon, à la poursuite du fléau miniature. Une chambre au bout du couloir. Un cul de sac ! La gamine fit volte face, provocant d'un salut universel à un doigt le Masque du Pingouin. Avec la certitude prérogative des justes il passa fermement le pas de la porte. Tranchant un câble de piège ! Une enclume chuta et Leeroy l'esquiva en plongeant en avant. Elle s'écrasa sur sa cape et le bruit du parquet qui se fissure résonna.  « Hmmm » Leeroy regarda la brigande droit dans les yeux. « Hmm » Réciproqué par la gamine.
Le sol céda et l'enclume entraina le super-héros à sa suite. La petite recherchée se pencha au dessus du trou pour observer le monolithe du bon du bien tomber comme un ange déchu. Grosse erreur de sa part. Le grappin vertueux surgit et agrippa à la jambe.

Ils tombèrent tout les deux. L'enclume rapidement roulait en dehors des plis de la cape. Mais vu la disposition de la corvette, Leeroy et Bouh étaient en chute libre. Le justicier rangea son grappin, saisit la gamine par les cheveux et planta son pied de biche dans le coté de bois pourris du premier navire adjacent. Une dizaine de mètres suffirent pour qu'ils s'arrêtent net. Suspendu, avant d'entendre à nouveau le craquement sinistre du bois qui rompt.
Ils ne chutèrent pas longtemps, et pas de haut, deux trois mètre à tout casser. Le problème se trouvait plus dans ce qui leur tomba dessus. Une caravelle.


Le Masque du Pingouin s'extirpa des décombres. Pas aussi frais qu'il le voudrait. Son costume déchire en plusieurs endroits, un tier de son masque disparut. Un arrière goût de sang désagréable en bouche. Il boitait et se tenait l'arrière bras gauche, bien endoloris. Un vaisseau sanguin explosé dans l'œil droit devenus totalement rouge. Il rangea le Sceptre de la justice et se retourna pour voir Bouh bou bou à moitié ensevelis sur les décombres.

« Hyaaaha ha ha ha ! Dis que là où tu vas finir tu auras tes cinq fruits et légumes par jour ! »

La gamine répondit d'un grognement...elle cherchait quelque chose dans sa veste. Le bruit d'un emballage qui se défait, d'un bonbon avalé. Les yeux brillants, la gamine bondit de sous les décombres et se jeta sur le super-héros. Il met son bras entre elle et lui, elle mord à même le cuir renforcé et commence à lui griffer le visage. Il agrippe à nouveau part les cheveux et la jette sur le coté. Sans s'arrêter elle revient à la charge. Dégainant son pied de biche il s'en sert cette fois comme protection contre la vorace mâchoire. Loin de se décourager, la furie laisse des marques de dents sur l'objet en acier ! Elle plaque le Masque du Pingouin au sol et commence à lui mettre des coups de pied à l'abdomen. Notre héros à les deux mains posé sur le sceptre de la justice, occupé à repousser le gremlin. Il prends ce qu'il peut d'inspiration et tourne sur la droite. Au dessus de la gamine hyperactive. Il la maintient au sol en glissant le pied de biche sur son torse, il s'appuie dessus du pied droit et de la main gauche. Et commence à lui marteler le visage à grand coup de droite. Elle continue de se débattre jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus. Du sang plein la tronche et Leeroy plein la main.

« Haaa...ça...sera...haaaa...en...soupe...les...légumes. Haaaa. »

Il s'effondre sur le coté, de longues minutes sont nécessaires pour reprendre son souffle. Après quoi il saucissonne la gamine et retourne auprès de ceux qu'il voit à présent totalement en habit de moines. Il dissipe toute notion de doute en sortant un avis de recherche avec une photo de Bouh. Un peu moins amochée dessus.

JUSTICE EST FAITE !