VOTRE NOM ET PRÉNOM ICI
• Pseudonyme : Yvel Kersauson Surcouf
• Age : 25
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier :Gabier en chef (matelot chargé de la manœuvre des voiles).
• Groupe : Mariner régulière
• Age : 25
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier :Gabier en chef (matelot chargé de la manœuvre des voiles).
• Groupe : Mariner régulière
• But : Se laisse porter par les vagues.
• Équipement :
- Un sac à dos brun dans lequel il entrepose tout ce qui est susceptible de l'intéresser.
- Le Rope Action, mais je vais passer en FT pour ça.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Reroll de Barabas Timon (D.C de Joe Biutag)
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Lilou Belette Jacob
Codes du règlement : s
• Équipement :
- Un sac à dos brun dans lequel il entrepose tout ce qui est susceptible de l'intéresser.
- Le Rope Action, mais je vais passer en FT pour ça.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Reroll de Barabas Timon (D.C de Joe Biutag)
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Lilou Belette Jacob
Codes du règlement : s
Description Physique
Colossal gaillard que Surcouf, sa carrure massive et musculeuse sait faire des envieux. Avoisinant le mètre quatre-vingt quinze, bien bâti, il n'en est pas pour autant imposant. Une souris dans un corps de titan, telle serait l'expression la plus adéquate pour le décrire.
Peu dégourdi, il l'est. Réservé de par nature, cela se retranscrit jusqu'à sa posture physique. Hésitant, sans cesse en retrait, retranché sur lui même le menton baissé et mains dans les poches, sa dégaine en dit plus long sur lui que sa silhouette.
On le dit traîne savate. Sans pour autant être d'une lenteur extrême, il n'est pas connu pour se mouvoir de manière particulièrement vive, marchant à son rythme. Pour lui, peu importe de courir tant que l'on arrive à point, c'est tout du moins la seule explication qu'il soit capable de fournir lorsqu'on lui reproche sa nonchalance apathique qu'on ne peut néanmoins pas assimiler à de la paresse.
Jamais avare d'efforts physique dans son travail, sa mollesse apparente n'est en effet que plus relative lorsqu'il met la main à pâte, investissant toute ses forces dans la tâche lui étant confiée. Une force tranquille en somme. Tranquille, mais néanmoins réservée.
La nature a su concevoir un paradoxe des plus distrayants en affublant le jeune homme d'un visage aussi abrupt pour l'assortir d'une personnalité aussi douce et conciliante. Traits marqués, regard dur, n'adressant presque jamais un sourire, on pourrait le croire froid et autoritaire. Et pourtant, cette mine des plus acariâtres n'est à mettre que sur le compte de son tempérament effacé, soucieux de ne jamais exprimer la moindre émotion de peur de se faire remarquer d'une quelconque manière que ce soit.
Vivant plutôt chichement, il avait pris pour habitude de ne se vêtir que d'un pantalon bouffant d'un gris sale assorti d'un marcel bleu imbibé de sueur la moitié de la journée, laissant ses cheveux bruns foncés et épais à l'air libre. Néanmoins, l'entrée à la marine sut mettre un terme à cette nonchalance vestimentaire. Troquant son vieux pantalon gris pour un même modèle plus chic et d'un blanc immaculé, il assortit sa garde robe en conséquence, arborant un long manteau blanc toujours laissé grand ouvert et orné de divers motifs dorés, relatifs à l'atmosphère marine, accrochés de part et d'autre du vêtement. Quant à ses cheveux, ils restent à l'abri de l'humidité en mer, cachés sous un képi blanc issu des surplus de la marine, lui aussi garni de motifs dorés, un dauphin et un gouvernail voilant l'inscription "marine" du couvre-chef.
Peu dégourdi, il l'est. Réservé de par nature, cela se retranscrit jusqu'à sa posture physique. Hésitant, sans cesse en retrait, retranché sur lui même le menton baissé et mains dans les poches, sa dégaine en dit plus long sur lui que sa silhouette.
On le dit traîne savate. Sans pour autant être d'une lenteur extrême, il n'est pas connu pour se mouvoir de manière particulièrement vive, marchant à son rythme. Pour lui, peu importe de courir tant que l'on arrive à point, c'est tout du moins la seule explication qu'il soit capable de fournir lorsqu'on lui reproche sa nonchalance apathique qu'on ne peut néanmoins pas assimiler à de la paresse.
Jamais avare d'efforts physique dans son travail, sa mollesse apparente n'est en effet que plus relative lorsqu'il met la main à pâte, investissant toute ses forces dans la tâche lui étant confiée. Une force tranquille en somme. Tranquille, mais néanmoins réservée.
La nature a su concevoir un paradoxe des plus distrayants en affublant le jeune homme d'un visage aussi abrupt pour l'assortir d'une personnalité aussi douce et conciliante. Traits marqués, regard dur, n'adressant presque jamais un sourire, on pourrait le croire froid et autoritaire. Et pourtant, cette mine des plus acariâtres n'est à mettre que sur le compte de son tempérament effacé, soucieux de ne jamais exprimer la moindre émotion de peur de se faire remarquer d'une quelconque manière que ce soit.
Vivant plutôt chichement, il avait pris pour habitude de ne se vêtir que d'un pantalon bouffant d'un gris sale assorti d'un marcel bleu imbibé de sueur la moitié de la journée, laissant ses cheveux bruns foncés et épais à l'air libre. Néanmoins, l'entrée à la marine sut mettre un terme à cette nonchalance vestimentaire. Troquant son vieux pantalon gris pour un même modèle plus chic et d'un blanc immaculé, il assortit sa garde robe en conséquence, arborant un long manteau blanc toujours laissé grand ouvert et orné de divers motifs dorés, relatifs à l'atmosphère marine, accrochés de part et d'autre du vêtement. Quant à ses cheveux, ils restent à l'abri de l'humidité en mer, cachés sous un képi blanc issu des surplus de la marine, lui aussi garni de motifs dorés, un dauphin et un gouvernail voilant l'inscription "marine" du couvre-chef.
Description Psychologique
Si sa personnalité n'est pas marquée sur sa gueule terne, elle transpire abondamment de sa gestuelle peu assurée et hésitante. Effacé, discret, peut-être même timide, il sait se positionner en retrait autant que faire se peut.
Ce n'est pas pour autant qu'il se démarque comme un homme solitaire appréciant de pouvoir faire bande à part, l'audace lui faisant cruellement défaut pour convenir à ces critères d'autonomie.
C'est en l'absence de toute espèce de force de caractère qu'il a su passer sa vie à se faire emporter par les vents du destin. Sans jamais décider de ses choix, il laisse à d'autres le loisir de les lui imposer à défaut d'avoir la moindre aspiration personnelle. Toute analyse approfondie de son psyché aboutirait immanquablement à l'hypothèse voulant qu'il ne serait qu'une bouteille vide jetée à la mer, juste bonne à se laisser entraîner par les flots et n'ayant que pour unique but d'échouer quelque part, la fatalité guidant son itinéraire.
Aussi vide puisse t-il être, il n'en demeure pas moins intéressé par la mer. Intéressé, et non passionné, la moindre étincelle de passion répondant aux abonnés absents chez lui. Ayant su se montrer curieux de la navigation maritime, Surcouf a su se forger une solide connaissance en maîtrise des cordages et des voiles, se plaçant de fait à bord comme un rouage capital et même vital du vaisseau sur lequel il embarque.
Biographie
On né, on vit, on trépasse. Surcouf avait passé la première étape avec brio il y a vingt-cinq ans de cela, le mérite revenant avant tout à ses parents. Lui, un modeste gringalet qui avait su faire des pieds et des mains pour trouver quelques petits travaux honnêtes et ne pas céder à la tentation criminelle. Elle, une petite bonne femme aux joues rouges et agréable au quotidien, elle reprisait des vêtements pour combler les berrys manquants du foyer.
Un joli petit ménage heureux comme il y en a tant d'autres. Aussi heureux pouvait-on être à Las Camp en tout cas. Sur l'île, on brûlait la chandelle par les deux bouts avec d'un côté la révolution pour anéantir le sentiment de sécurité des habitants au quotidien, et de l'autre, la marine, qui avait trouvé le prétexte rêvé pour se servir de l'archipel comme le laboratoire d'un autoritarisme malvenu.
Le couteau sous la gorge et le fusil dans le dos avait su nuire quelque peu à la cohésion sociale. La justice de la marine était si aveugle qu'elle pourrissait autant la vie aux criminels qu'aux honnêtes gens. La moindre suspicion arbitraire quant à un quelconque lien supposé avec les révolutionnaire suffisait de prétexte à clore bien des commerces.
C'est dans cette joyeuse atmosphère que grandit Surcouf junior. Quand on naît dans la fange, on s'habitue rapidement à l'odeur de merde. D'autres odeurs, il n'en avait jamais connues et ne tenait pas à en connaître. L'herbe pouvait être plus verte ailleurs, mais la situation pouvait tout aussi bien être pire. Mieux valait s'estimer heureux de ce qu'il avait déjà.
Son père avant lui s'étant résigné à une précarité perpétuelle, courant après le berry roi en toutes circonstances, Yvel admit sans mal en son for intérieur que la vie ne pouvait se concevoir autrement. Très tôt en âge de travailler pour gagner et surtout mériter sa croûte, la manutention diverse et variée, les travaux de réparations de bâtiments sans cesse délabrés par les batailles dans les rues façonnèrent au fil des ans sa musculature.
Tout résigné qu'il était, en bon boeuf qui traçait le sillon du laboureur sans jamais déguster les délices issus de la terre creusée par son travail, Yvel sentait qu'il finirait par crouler tôt ou tard. Son père suite à une mauvaise chute de chantier ne pouvait plus travailler autant qu'avant, quant à sa mère, la maladie avait su lui jouer un sale tour en l'amenant à trembler sans répit, mettant un terme à tout espoir de pouvoir tenir une aiguille entre les doigts sans se blesser.
La maigre paie d'un seul homme ne saurait suffire à nourrir une famille de trois encore longtemps. Seul un pacte avec le démon aurait pu le sortir de cette panade qui l'accablait un peu plus chaque jour, l'amenant à travailler dix-huit heures sur vingt-quatre. Le démon se manifesta à lui déguisé en marine.
Ceux-là n'avaient pas la belle vie non plus, pressés comme des citrons à devoir courir du révolutionnaire, ils en crevaient tout autant que la population qu'ils oppressaient "pour son bien". Toutefois, telle plaie était plus reposante que les batailles navales contre ces nihilistes avides de tout qu'on appelait pirates. Aussi, lorsque la base du G-3 souhaitait obtenir des renforts pour garnir ses troupes navales, Las Camp comme tout West Blue devait fournir sa chair à canon au gouvernement mondial.
Prudents, les officiers de Las Camp avaient su s'inspirer de la fibre bourgeoise en dépit de leur précarité. S'ils ne voulaient pas crever pour la marine, des plus pauvres qu'eux s'en chargeraient à leur place. On recruta alors sur le tas un contingent d'hommes suffisamment capables pour les envoyer à la place des hommes de la garnison locale.
Yvel répondit à l'appel, à cette sirène du diable, ultime salut s'il souhaitait un salaire plus que décent afin de faire vivre ceux qui l'avaient mis au monde et aimé. Recruté pour ses compétences en cordage et sa carrure de colosse, il abandonnait la quasi intégralité de sa paie à ses parents qui purent vivre de la rente du pauvre, cette retraite qu'ils n'auraient su un jour espérer, elle leur parvenait ponctuellement.
Bien que modestement enrichis par leur fils qui avait pris la mer, ils se montraient économes et prudents dans leurs dépenses. Fataliste et lucide, Yvel n'avait pas manqué de leur dire la veille de son départ pour les mers de West Blue :
- Le jour où vous ne recevrez plus ma paie, gravez mon nom sur le caveau familial.
On né, on vit, on trépasse. En s'affublant de l'emblème de la mouette, Surcouf savait que la phase trois était pour bientôt.
Un joli petit ménage heureux comme il y en a tant d'autres. Aussi heureux pouvait-on être à Las Camp en tout cas. Sur l'île, on brûlait la chandelle par les deux bouts avec d'un côté la révolution pour anéantir le sentiment de sécurité des habitants au quotidien, et de l'autre, la marine, qui avait trouvé le prétexte rêvé pour se servir de l'archipel comme le laboratoire d'un autoritarisme malvenu.
Le couteau sous la gorge et le fusil dans le dos avait su nuire quelque peu à la cohésion sociale. La justice de la marine était si aveugle qu'elle pourrissait autant la vie aux criminels qu'aux honnêtes gens. La moindre suspicion arbitraire quant à un quelconque lien supposé avec les révolutionnaire suffisait de prétexte à clore bien des commerces.
C'est dans cette joyeuse atmosphère que grandit Surcouf junior. Quand on naît dans la fange, on s'habitue rapidement à l'odeur de merde. D'autres odeurs, il n'en avait jamais connues et ne tenait pas à en connaître. L'herbe pouvait être plus verte ailleurs, mais la situation pouvait tout aussi bien être pire. Mieux valait s'estimer heureux de ce qu'il avait déjà.
Son père avant lui s'étant résigné à une précarité perpétuelle, courant après le berry roi en toutes circonstances, Yvel admit sans mal en son for intérieur que la vie ne pouvait se concevoir autrement. Très tôt en âge de travailler pour gagner et surtout mériter sa croûte, la manutention diverse et variée, les travaux de réparations de bâtiments sans cesse délabrés par les batailles dans les rues façonnèrent au fil des ans sa musculature.
Tout résigné qu'il était, en bon boeuf qui traçait le sillon du laboureur sans jamais déguster les délices issus de la terre creusée par son travail, Yvel sentait qu'il finirait par crouler tôt ou tard. Son père suite à une mauvaise chute de chantier ne pouvait plus travailler autant qu'avant, quant à sa mère, la maladie avait su lui jouer un sale tour en l'amenant à trembler sans répit, mettant un terme à tout espoir de pouvoir tenir une aiguille entre les doigts sans se blesser.
La maigre paie d'un seul homme ne saurait suffire à nourrir une famille de trois encore longtemps. Seul un pacte avec le démon aurait pu le sortir de cette panade qui l'accablait un peu plus chaque jour, l'amenant à travailler dix-huit heures sur vingt-quatre. Le démon se manifesta à lui déguisé en marine.
Ceux-là n'avaient pas la belle vie non plus, pressés comme des citrons à devoir courir du révolutionnaire, ils en crevaient tout autant que la population qu'ils oppressaient "pour son bien". Toutefois, telle plaie était plus reposante que les batailles navales contre ces nihilistes avides de tout qu'on appelait pirates. Aussi, lorsque la base du G-3 souhaitait obtenir des renforts pour garnir ses troupes navales, Las Camp comme tout West Blue devait fournir sa chair à canon au gouvernement mondial.
Prudents, les officiers de Las Camp avaient su s'inspirer de la fibre bourgeoise en dépit de leur précarité. S'ils ne voulaient pas crever pour la marine, des plus pauvres qu'eux s'en chargeraient à leur place. On recruta alors sur le tas un contingent d'hommes suffisamment capables pour les envoyer à la place des hommes de la garnison locale.
Yvel répondit à l'appel, à cette sirène du diable, ultime salut s'il souhaitait un salaire plus que décent afin de faire vivre ceux qui l'avaient mis au monde et aimé. Recruté pour ses compétences en cordage et sa carrure de colosse, il abandonnait la quasi intégralité de sa paie à ses parents qui purent vivre de la rente du pauvre, cette retraite qu'ils n'auraient su un jour espérer, elle leur parvenait ponctuellement.
Bien que modestement enrichis par leur fils qui avait pris la mer, ils se montraient économes et prudents dans leurs dépenses. Fataliste et lucide, Yvel n'avait pas manqué de leur dire la veille de son départ pour les mers de West Blue :
- Le jour où vous ne recevrez plus ma paie, gravez mon nom sur le caveau familial.
On né, on vit, on trépasse. En s'affublant de l'emblème de la mouette, Surcouf savait que la phase trois était pour bientôt.
Test RP
- Bleubites ! La mer vous trouve donc si misérables qu'elle ne vous a pas encore boulotté ?!
- Non sergent instructeur !
Une messe, c'était devenue une messe quotidienne. Chaque matin le sergent instructeur Renoa démotivait ses hommes les ramenait au statut de moins que rien pour en piétiner les restes, et la joyeuse troupe avait pour simple mission de répondre tous en coeur "Oui sergent instructeur", "Non sergent instructeur".
En plus hauts lieux, on appelait ça une formation à échéance brève. Un entraînement express et intensif pour se donner bonne conscience devant les familles de victimes quand on leur rapporterait la mort de leur fils. Ainsi, les officiels faisant le déplacement ne manqueraient pas de dire à quel point leur marmaille avait été préparée au sabre qui lui avait lacérée la gorge.
- Toi nabot ! Pourquoi t'as rejoint la marine ?!
- Sergent instructeur ! J'ai choisi de mettre ma vie au service d'une cause juste, celle du gouvernement mondial.
- Bonne décision, va t-en me faire un trot de dix kilomètres pour le mériter !
Et comme à chaque messe, le curé passait parmi ses ouailles pour s'enquérir des afflictions qui corrompait leur âme. Seulement Renoa se foutait aussi bien de l'âme que du corps de ses victimes de recrues.Il épuisait à mort son contingent, ceux qui restaient debout étaient les plus aptes à poursuivre la drôlerie maritime avec une belle mouette sur le torse en guise de récompense. En réalité, parmi ces recrues, pas une n'avait rejoint la marine par conviction.
Tous avaient été des marines recrutés sur le tas à Las Camp. Incapables de se débrouiller sur les flots, on avait traîné les rescapés des multiples assauts en mer jusqu'au QG de West Blue afin de leur enseigner les rudiments du métiers.
Règle n°1 : Ton officier supérieur a droit de vie et de mort sur toi une fois en mer.
Règle n°2 : Tu as toujours tort quand tu cherches à argumenter face à ton officier supérieur. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est officier supérieur et que tu es matelot.
Règle n°3 : Quoi que puissent te faire subir les pirates, tu n'imagine pas de quoi est capable un marine quand il rattrape un déserteur.
Rien de tout ceci était vrai, on n'exécutait pas plus son personnel à la marine qu'au Baratie, mais si on ne pouvait pas inculquer la discipline à des recrues de circonstances, il fallait savoir les motiver par la peur.
- Et lui ! Pourquoi il a rejoint la marine ?! Avec sa tête de jeune fille il aurait pu faire le tapin bien au chaud à la maison non ?!
- Sergent instructeur, rien ne m'importe plus que la sécurité des miens, c'est mon devoir de leur servir de rempart.
- Pour servir de rempart bleubite, va falloir avoir le cuir plus épais que ça ! Va t-en me faire une bonne centaine de tractions !
Et l'inspection continuait. Positionnés au garde à vous dans la cour d'entraînement, Renoa passait en revue chaque homme fièrement dressé dans le froid après une séance d'entraînement de son cru.
- Si c'est pas notre grand dadet national ! Qu'est-ce que tu fous dans un corps de métier pour les hommes, les vrais ?
- Sergent instructeur ! La paie et bonne et c'est toujours moins fatiguant que de bosser là d'où je viens.
Le plus compliqué dans l'exercice du garde à vous était de ne surtout pas pivoter la tête quant un camarade se mettait sa hiérarchie à dos par une cabriole, qui, dans le cas présent, relevait de la naïveté la plus touchante et surtout la plus risible.
- C'est bien ! Va me faire... Attends t'as dit quoi ? Ton nom jeune fille !
- Yvel Surcouf mon sergent !
La bave écumait lentement mais surement du sergent instructeur.
- Je serai TON sergent la jour où tu me la mettras, et je t'assure que c'est pas demain la veille ! C'est pas toi le gabier en charge de ta section ?
- Oui sergent instructeur !
Lorsqu'il se contentait de dire "Oui" ou "Non", Surcouf relevait que la liste de ses ennuis était considérablement amoindrie. Fuyant le conflit à tout prix, il ne manquerait pas de limiter son vocabulaire à ces deux mots les jours à venir.
- T'es le gabier en charge des cordages non ? Je t'appellerai tête de noeud ! Drôle n'est-ce pas ?
- Non sergent instructeur !
Là, Yvel se souvint qu'en plus de ne répondre que par l'affirmative ou la négative, il fallait mettre l'honnêteté de côté. Il le savait pourtant qu'être franc en ce bas monde ne valait pas tripette face à la rage et la bêtise de ceux qu'il était amené à fréquenter. Malgré cela, subsistaient à ses dépends de malheureux relents de franchise.
- Pas un problème bleusaille ! Tu vas me faire cent tours de pistes et une série de mille pompes, je suis sûr que l'humour te reviendra !
- Oui sergent instructeur !
Un malaise s'installa alors que tous restaient immobiles, y compris Surcouf.
- MAINTENANT PAS DANS DEUX JOURS !
La piste de course était longue, le calvaire constituant à la parcourir tout autant. Chaque fois qu'il s'écroulait durant sa série de pompes qui suivirent, Renoa lui en rajoutait dix à faire. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort écrivait un homme qui n'avait jamais fait le moindre exercice physique de sa vie.
Quand son sergent instructeur lui accorda l'extrême amabilité de pouvoir se coucher après avoir récuré chaque chiotte du QG, Yvel souffla de soulagement.
- Indubitablement plus reposant que Las Camp... RrooOOonfffFffllLL
La fatalisme et l'adversité avait éprouvé et endurci son endurance. La marine, de par une paie modeste, avait su s'enticher d'une bonne recrue malgré tout en le recrutant par hasard..
- Non sergent instructeur !
Une messe, c'était devenue une messe quotidienne. Chaque matin le sergent instructeur Renoa démotivait ses hommes les ramenait au statut de moins que rien pour en piétiner les restes, et la joyeuse troupe avait pour simple mission de répondre tous en coeur "Oui sergent instructeur", "Non sergent instructeur".
En plus hauts lieux, on appelait ça une formation à échéance brève. Un entraînement express et intensif pour se donner bonne conscience devant les familles de victimes quand on leur rapporterait la mort de leur fils. Ainsi, les officiels faisant le déplacement ne manqueraient pas de dire à quel point leur marmaille avait été préparée au sabre qui lui avait lacérée la gorge.
- Toi nabot ! Pourquoi t'as rejoint la marine ?!
- Sergent instructeur ! J'ai choisi de mettre ma vie au service d'une cause juste, celle du gouvernement mondial.
- Bonne décision, va t-en me faire un trot de dix kilomètres pour le mériter !
Et comme à chaque messe, le curé passait parmi ses ouailles pour s'enquérir des afflictions qui corrompait leur âme. Seulement Renoa se foutait aussi bien de l'âme que du corps de ses victimes de recrues.Il épuisait à mort son contingent, ceux qui restaient debout étaient les plus aptes à poursuivre la drôlerie maritime avec une belle mouette sur le torse en guise de récompense. En réalité, parmi ces recrues, pas une n'avait rejoint la marine par conviction.
Tous avaient été des marines recrutés sur le tas à Las Camp. Incapables de se débrouiller sur les flots, on avait traîné les rescapés des multiples assauts en mer jusqu'au QG de West Blue afin de leur enseigner les rudiments du métiers.
Règle n°1 : Ton officier supérieur a droit de vie et de mort sur toi une fois en mer.
Règle n°2 : Tu as toujours tort quand tu cherches à argumenter face à ton officier supérieur. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est officier supérieur et que tu es matelot.
Règle n°3 : Quoi que puissent te faire subir les pirates, tu n'imagine pas de quoi est capable un marine quand il rattrape un déserteur.
Rien de tout ceci était vrai, on n'exécutait pas plus son personnel à la marine qu'au Baratie, mais si on ne pouvait pas inculquer la discipline à des recrues de circonstances, il fallait savoir les motiver par la peur.
- Et lui ! Pourquoi il a rejoint la marine ?! Avec sa tête de jeune fille il aurait pu faire le tapin bien au chaud à la maison non ?!
- Sergent instructeur, rien ne m'importe plus que la sécurité des miens, c'est mon devoir de leur servir de rempart.
- Pour servir de rempart bleubite, va falloir avoir le cuir plus épais que ça ! Va t-en me faire une bonne centaine de tractions !
Et l'inspection continuait. Positionnés au garde à vous dans la cour d'entraînement, Renoa passait en revue chaque homme fièrement dressé dans le froid après une séance d'entraînement de son cru.
- Si c'est pas notre grand dadet national ! Qu'est-ce que tu fous dans un corps de métier pour les hommes, les vrais ?
- Sergent instructeur ! La paie et bonne et c'est toujours moins fatiguant que de bosser là d'où je viens.
Le plus compliqué dans l'exercice du garde à vous était de ne surtout pas pivoter la tête quant un camarade se mettait sa hiérarchie à dos par une cabriole, qui, dans le cas présent, relevait de la naïveté la plus touchante et surtout la plus risible.
- C'est bien ! Va me faire... Attends t'as dit quoi ? Ton nom jeune fille !
- Yvel Surcouf mon sergent !
La bave écumait lentement mais surement du sergent instructeur.
- Je serai TON sergent la jour où tu me la mettras, et je t'assure que c'est pas demain la veille ! C'est pas toi le gabier en charge de ta section ?
- Oui sergent instructeur !
Lorsqu'il se contentait de dire "Oui" ou "Non", Surcouf relevait que la liste de ses ennuis était considérablement amoindrie. Fuyant le conflit à tout prix, il ne manquerait pas de limiter son vocabulaire à ces deux mots les jours à venir.
- T'es le gabier en charge des cordages non ? Je t'appellerai tête de noeud ! Drôle n'est-ce pas ?
- Non sergent instructeur !
Là, Yvel se souvint qu'en plus de ne répondre que par l'affirmative ou la négative, il fallait mettre l'honnêteté de côté. Il le savait pourtant qu'être franc en ce bas monde ne valait pas tripette face à la rage et la bêtise de ceux qu'il était amené à fréquenter. Malgré cela, subsistaient à ses dépends de malheureux relents de franchise.
- Pas un problème bleusaille ! Tu vas me faire cent tours de pistes et une série de mille pompes, je suis sûr que l'humour te reviendra !
- Oui sergent instructeur !
Un malaise s'installa alors que tous restaient immobiles, y compris Surcouf.
- MAINTENANT PAS DANS DEUX JOURS !
La piste de course était longue, le calvaire constituant à la parcourir tout autant. Chaque fois qu'il s'écroulait durant sa série de pompes qui suivirent, Renoa lui en rajoutait dix à faire. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort écrivait un homme qui n'avait jamais fait le moindre exercice physique de sa vie.
Quand son sergent instructeur lui accorda l'extrême amabilité de pouvoir se coucher après avoir récuré chaque chiotte du QG, Yvel souffla de soulagement.
- Indubitablement plus reposant que Las Camp... RrooOOonfffFffllLL
La fatalisme et l'adversité avait éprouvé et endurci son endurance. La marine, de par une paie modeste, avait su s'enticher d'une bonne recrue malgré tout en le recrutant par hasard..
Informations IRL
• Prénom : Voir Joe Biutag
• Age :
• Aime :
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece :
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
• Fait du RP depuis :
• Disponibilité approximative :
• Comment avez-vous connu le forum ?
ONE PIECE REQUIEM ©