Mana
• Pseudonyme : La Balafrée
• Age : 19
• Sexe : Femme
• Race : Humain
• Métier : Marine régulière ?
• Groupe : Marine
• Age : 19
• Sexe : Femme
• Race : Humain
• Métier : Marine régulière ?
• Groupe : Marine
• But : Rendre le monde meilleur...
• Équipement : Une épée de basse facture.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nein
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
• Équipement : Une épée de basse facture.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nein
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
Description Physique
Défigurée...
Cet unique mot suffit à te désigner auprès des gens qui te connaissent. Ils n'ont rien besoin de plus que ce signe unique qui figure chez toi comme l'unique adjectif te qualifiant. Tu n'aimes pas que l'on te considère uniquement de la sorte, tu ne rejettes pas cette plaie béante qui te pourfend le visage, mais tu détestes n'être jugée qu'à travers celle-ci. Et pourtant, même lorsque tu viens à te placer devant ton miroir, tu n'arrives à voir qu'elle, cette faille béante qui a vu son apparition se faire dans un épisode tragique de ta vie.
Et lorsque par miracle, tu arrives à te détourner de cette cicatrice, tu remarques le vestige de ce qu'était ton visage d'antan, lorsque tu n'avais même pas encore atteint la décennie d'âge. Tu aurais pu être magnifique, ce visage t'avait été offert par les cieux lui-même et celui-ci rayonnait à travers tout ton village. L'on t'appréciait pour ce spectacle que tu offrais, désormais, te regarder trop longtemps provoque une sensation de gêne. Ta peau a toujours été par ailleurs d'une blancheur inégalable, le soleil ne semblant pas avoir d'effet sur celle-ci.
Ton regard quant à lui est toujours emplie d'une grande gentillesse. L'on dit que les yeux sont le reflet de l'âme, la tienne est alors gouvernée par une grande bonté. Tu as toujours cette complaisance, malgré la douleur qui se fige sur ton visage, tu portes toujours un sourire comme tu l'as fait durant toute ta vie. Même lorsque la situation te parait tragique, tu chasses relativement vite la tristesse ou la colère de ton apparence, car ce n'est pas ce que tu as envie de partager aux restes du monde.
Ta crinière, quant à elle ne suit aucune logique. Tu es d'un blond prononcé, comparable aux épis de blé poussant dans les champs. Néanmoins, il n'y aucune harmonie dans celle-ci, tu n'as jamais véritable su la coiffer, celle-ci se rebellant en permanence contre tes vaines tentatives. Elle est par ailleurs d'une longueur relativement étendue, ce qui pourrait être gênant pour une personne vouée à exercer une carrière militaire. Mais bon, d'entre toutes les choses qui te façonnent, la cascade d'or qui s'écoule sur tes épaules est la seule à ne pas avoir changé avec le temps.
Par la suite, lorsqu'on arrive à s'échapper de la partie haute de ton anatomie. Tu te présentes comme une femme à la taille standard et à la carrure relativement similaire à tes comparses de genre. Tu n'es pas musclée, malgré tes diverses formations pour te mettre à la page en tant que soldat de la marine. Tu restes relativement fragile physiquement. Tu te retrouves ainsi davantage faite de chaire que de muscle. Ceci étant probablement dû à ton manque d'entraînement physique mais, comme tu la toujours dit, tu n'as jamais été faite pour te battre seulement pour tenter d'aider les gens à ta manière.
Et malgré tout, tu as choisi la marine. Et bien que tu ne voies encore inconvénient à porter l'uniforme classique, tu as tendance à rester un peu coquette lorsque tu n'es pas en service. Tu essayes d'entretenir un maximum ta part de féminité, bien que celle-ci semble s'enfuir de plus en plus au fil du temps qui s'écoule. Tu es encore jeune, tu n'as même pas la vingtaine, tu as encore le temps avant d'abandonner tout idée de plaire aux gens...
Description Psychologique
Tu implores la clémence...
Quelle créature étrange tu fais, toi, incapable et fragile ne tenant qu'à travers des idéaux déraisonnables. Le monde ne tourne pas sur le même schéma que tu tends à le voir, tu as cette naïveté en toi, cette candeur d'âme qui te permet de relativiser. Tu te voiles la face avec une dextérité particulière, si bien qu'il soit compliqué de t'arracher ta raison d'exister. Car oui, malgré ta faiblesse évidente et tes lacunes nombreuses dans un bon nombre de domaines, tu es presque étanche aux influences néfastes extérieures.
Probablement que l'expérience de la vie ne t'a pas encore suffisamment rongé de l'intérieur pour que tu en ressentes les premiers effets. Alors tu te pavanes, avec cette joie de vivre contagieuse bien que contenue. Tu veux croire en ce monde meilleur, mais même tout ton optimisme ne peut pas cacher les actions qui se situent devant tes yeux. Tu es amenée à voir la souffrance se profiler chaque jour de ta vie, tantôt venant te frapper toi, tantôt venant frapper autrui.
Tu détestes voir les gens se faire humilier de la sorte par le destin. Tu fais toi-même partie de ce lot de victime démuni. Mais, tu persistes à avancer dans la vie, à espérer que ta sombre existence ne soit peu à peu que l'affaire du passé. Ainsi, tu te consacres à avancer vers l'aube paisible de ta vie, et dans toute ta générosité maladive, tu essayes d'entraîner avec toi le maximum de malheureux quand bien même tu n'as déjà pas la force de faire ça seule.
Car oui, sous tes airs de jeune femme effrayante de par ton apparence déroutante, tu es d'un altruisme sans borne. Il suffit que l'on parle quelques minutes avec toi pour que l'on comprenne à quel point tu as bon fond. Tu penses davantage aux autres qu'à toi-même, et peut être est-ce là, la raison de ton engagement dans ce corps militaire alors même que tu n'as pas le niveau physique pour. Car tu t'accordes le droit de croire au fait que l'on te trouvera une utilité. Cette obsession à vouloir être utile aux autres provenant certainement d'un traumatisme passé.
Malgré tout tes efforts pour devenir une personne meilleur, tu as ce sentiment d'infériorité qui cohabite avec toi chaque jour de ta pitoyable existence. Tu le sais que tu n'es rien, peut être même une erreur dans cette nature harmonieuse. Ton père te l'a souvent répété, toi, bonne à rien faire n'ayant à l'époque qu'un joli minois pour justifier ta présence sur Terre. Mais plutôt que de t'enrager et de laisser place tes plus bas instincts face à cette vérité douloureuse, tu as rapidement appris à l'accepter. A faire d'elle une partie de toi. Et si tu es faible, cela n'est un défaut qui ne t'incombe que toi et tu essayes de faire en sorte que les autres n'en pâtissent pas à ta place.
Par ailleurs, tu n'as aucune problème avec l'autorité. Bien au contraire, tu as besoin de cette stabilité pour palier à ta maturité peut être encore manquante. Toi qui penses trop vite sans ordonner tes idées, tu te laisses rapidement voguer à la dérive si personne ne te canalises. Tu es un soldat, une personne faite pour suivre des directives précises sans broncher. Tes supérieurs t'apprécient pour cela, bien que tu réponds seulement à leurs attentes les plus primaires. Tout cela n'étant dû qu'à ton manque de clairvoyance et ton incapacité à rationaliser ton environnement dans lequel tu évolues.
Si quelqu'un daignait t'apprendre à être meilleur, nul doute que tu le deviendrais... En attendant, tu fais avec, et tu vis ta vie avec les idéaux que tu t'es fixés, aussi niais et clichés peuvent-ils être.
Biographie
Ta vie aurait pu mieux se passer...
Tout commence toujours par l'union de deux êtres... Ton père était un forgeron, il n'était ni reconnu ni très doué dans ce qu'il faisait, mais au moins, il apportait le salaire nécessaire pour subvenir aux besoins familiaux. Il n'avait besoin d'aucune reconnaissance, d'aucune gloire quant à ses œuvres. Il avait encore cette relative manière de se remonter le moral en se disant qu'il ne pouvait pas être heureux dans tous les domaines. A l'époque, rien ne clochait chez lui, il était une personne lambda, aimante et s'était trouvée quelqu'un avec qui partager sa vie.
Ta mère, quant à elle venait d'une famille relativement pauvre. Celle-ci avait cultivé les champs durant toute son enfance et n'avait reçu aucune éducation intellectuelle. Puis, lorsque vint le moment pour elle de se trouver un bon parti, c'était naturellement vers ton père qu'elle s'était dirigée sans se poser de question. Tout paraissait si simple dans le temps... Oui... Si simple...
Mais tout ne pouvait pas s'harmoniser dans ce quotidien éphémère. Lorsque tu vins au monde, tu étais déjà l'épine dans le pied du destin. Tu venais de tout chambouler, tu étais une bouche à nourrir avant d'être une source infinie d'amour. L'on ne te pouvait te gaver qu'à travers une maigre pitance et quand bien même tu ne demandais rien de plus, tu étais une pression supplémentaire à gérer. Ils n'étaient pas prêts à t'accueillir, peut être qu'ils étaient encore trop jeunes pour cela, ou indécis sur leurs choix de vie.
Néanmoins, le fait était là, tu étais dans ce monde sans aucun moyen de ne plus y rester sans y laisser une trace. Tu étais ce genre de petite fille toujours rieuse, le sourire jusqu'aux lèvres en permanence quand bien même les difficultés de la vie te frapper de pleines faces. Tu n'as jamais connu les fléaux de la piraterie en tant que tel, étonnement, tu as su te préserver de la plupart des maladies rongeant l'existence dans laquelle tu grandissais.
Ainsi, cela te permit de garder ta candeur d'âme très longtemps. Celle-ci prenant alors peut être trop de place, t’empêchant de faire germer dans ton esprit la maturité nécessaire pour évoluer dans le monde. Et malgré ton visage radieux, tu n'avais que ça pour plaire en réalité. Maladroite, timide, tu étais incapable de toute productivité concrète et ton rôle de poids mort ne faisait que s'alourdir au fur et à mesure des années de ta vie.
Tes parents te le reprochaient d'une certaine manière et cela ne pouvait être que très douloureux pour eux. Il n'y avait aucun moyen de changer ce que tu étais, la manière dont ils te désignaient. Et cela les pourfendait d'une culpabilité des plus affligeantes. Et voilà que bientôt, ta mère due elle aussi se remettre à faire des petits boulots par-ci par-là pour palier aux manques financiers du foyer. En effet, les affaires n'étaient pas florissantes pour le forgeron qu'était ton père. Il avait perdu en dextérité et en volonté de s'améliorer et ses créations n'étaient que le reflet de son état d'esprit.
Sans le vouloir, tu avais perturbé les biens fondés de leurs vies respectives et toi qui étais si jeune étais incapable de comprendre pourquoi ils étaient incapables de t'offrir l'amour que tu quémandais misérablement.
Et ta vie aurait pu cesser d'évoluer à partir de là. Un contexte familial dégradé, une mère détruite par le travail, un père sombrant petit à petit dans les rancœurs de l'âme. Tu n'aurais pu être qu'une de ces banalités de la vie, une personne parmi tant d'autres n'ayant connu qu'un avenir similaire à des milliers d'autres. Mais, ceci était sans compter le facteur malheureux de ta propre destiné.
Elle n'avait pas cessé de se détériorer au fil du temps et ton père pour se redonner du courage s'était tout naturellement dirigé vers la liqueur des hommes. Celle qui te fait oublier tous les soucis et te change en roi du monde l'espace d'une cuvée. Mais pour tout bonheur, il y avait un contrecoup à s'infliger, et ton père était devenu colérique, instable, délirant. Il ne produisait quasiment plus rien à sa forge et celle-ci menaçait de fermer de plus en plus à chaque jour de sa vie pour rembourser ses dettes.
Et lorsque sa capacité à supporter sa situation fut trop surchargée, il dérailla totalement et explosa comme il aurait dû faire bien avant. Au début, il s'en prit à ta mère, mais, elle n'était pas réellement la source du problème. Toi. Toi, tu étais le souci. Toujours avec le sourire malgré les mauvais évènements qui dirigeaient ta famille. Tu étais de cette naïveté écœurante qu'il ne pouvait plus supporter. Toi, qui n'étais qu'une bonne à rien !
Et sous les cris effroyables de ta mère, il décida de t'infliger une punition à sa manière. Celle pour avoir osé venir aux mondes et gâcher tout le petit train-train qui s'était établi. Bien sûr, l'alcool guidait davantage ses gestes que lui ne le faisait, mais au fond, il était persuadé qu'il voulait le faire. Ayant cassé sa bouteille tel un ivrogne désabusé, il se servit du tranchant de celle-ci pour marquer ton visage pour toujours. Il ne voulait plus le voir, il était si beau, si contrasté comparé aux tourments de sa vie. Il n'y avait aucune justification à ses actions, mais elles étaient vouées à respecter une certaine logique dans sa manière de procéder.
Et lorsqu'il vit les ravages qu'il t'avait fait, ton visage ensanglanté et ta vue brouillée par ton propre sang. Il voulut naturellement t'achever. Mais bien que ta vie ne fût pas un conte de fée, loin de là, elle n'était pas non plus établie en dehors de toute réalité. Et la patrouille de marines ayant été alerté par tes pleurs et les cris stridents de ta mère surgirent de la porte pour arrêter ton père avant qu'il ne commette une énième erreur irréparable. Il en avait donc fait en tout deux dans sa vie, celle de t'avoir défiguré et celle de t'avoir mis au monde.
Par la suite, alors que tu perdais tout le sang de ton petit corps fragile, tu réussis à survivre grâce aux nombreux soins attribués. Il te fallut du temps avant de surmonter ce traumatisme de jeunesse. Ta mère par ailleurs ne s'en était jamais remis et s'était figée dans une sorte d'inaction effrayante. Elle ne parlait plus et se contentait de survivre, sans jamais retrouver une once de lumière dans ses yeux. Finalement, ce furent tes grands-parents qui s'occupèrent de toi et ta mère les années qui suivirent.
Bien entendu, tu étais toujours bonne à rien même après cet évènement tragique. Mais au moins, tu t'étais réveillée et tu avais décidé de faire quelque chose de ta vie. Voulant remercier d'une certaine manière ceux qui t'avaient permis d'arpenter encore les couloirs sinueux de la vie, tu décidas de t'engager. Tu espérais à travers cet acte pouvoir à ton tour sauver une âme désemparée face à son destin tragique.
Même si ton monde à toi était déplorable, tu voulais faire en sorte que ceux des autres ne le soient pas...
Test RP
La journée était à son beau fixe...
L'heure de la sieste après un bon repas, cette même heure où le soleil daignait montrer sa présence pour essayer de ronger la peau nue des malheureux comme toi n'ayant aucune protection. Pas de chance pour lui, tu n'étais que très peu respective à ses vaines tentatives de poser ses marques sur toi. Tes préoccupations étaient ailleurs en ce temps-là, car oui, tu n'étais pas là pour profiter de cette météo particulièrement clémente.
Tu étais de service, et pour l'une des rares fois dans ta vie, tu allais devoir te confronter à la raison même de l'existence de la marine dans ce monde. Tu allais rencontrer des forbans, ces mêmes forbans que le peuple avait pour habitude de présenter comme des êtres ignobles dépourvus de bon sens moral. Du genre à avoir la méchanceté imprimée sur leurs gueules. Des individus incapables de formuler une phrase sans faire de faute dans sa construction. En somme, cela n'allait pas être le meilleur moment de ta vie si tu t'appuyais sur cette réputation macabre.
Mais, bien que tu n'eusses pas particulièrement l'envie de t'y frotter et prouver par toi-même qu'ils ne valaient mieux pas fréquenter ce genre de personne, tu devais obéir aux ordres et c'était bien la seule chose que tu faisais relativement bien. Tu n'étais après tout qu'un marine en bas de l'échelle, le simple fait de ne pas à avoir à nettoyer les cabinets de la base était un privilège que l'on te faisait. Tu n'avais pas pour habitude de cracher dans ta soupe, alors tu acquiesçais toutes les directives que l'on te donnait en espérant ne pas à avoir à en rater une dans le lot.
Ta mission était pourtant des plus simple. Il te suffisait de faire diversion en attendant que tes camarades règlent les soucis plus épineux. Tes prouesses au combat étaient particulièrement minimes et ce rôle était tout convenu pour toi qui avais le contact facile. Tout cela pour permettre de désamorcer la menace potentielle que représentait cet étrange navire qui s'était amarré au port depuis quelques heures déjà.
Bien entendu, la suite du plan ne te fut pas indiqué, tant que tu faisais ta partie, cela était largement suffisant. Alors, l'on t'envoya à la rencontre de cette patrouille qui avait pour objectif de maintenir la garde afin de ne pas laisser des personnes compromettantes pénétrer le navire.
Au début, tu étais hésitante, tu avais pris soin de ne pas porter l'uniforme de ton régiment afin de ne pas te faire griller immédiatement dans ta couverture. Tu t'étais établie devant un stand de légume qui faisait directement face au navire suspect. Le vendeur n'avait de cesse de te fixer avec ce regard dérangeant que tu ne connaissais que trop bien. Celui-là même qui était obnubilé par cette cicatrice béante que tu avais en plein milieu du visage.
Tout ce passait pour le mieux néanmoins, il te suffisait d'agir au bon moment pour laisser pénétrer toute ta brigade dans le bateau. Malheureusement, un des trois malandrins qui gardaient le quai se dirigea vers toi avec le regard intéressé. Étrangement, il n'était pas comme on te l'avait indiqué, il était plutôt bien rasé, ses habits n'étaient pas sales à l'outrance et son haleine n'était pas aussi repoussante que ce que tu pouvais penser.
- Enchanté mademoiselle. On vous observe moi et les gars depuis tout à l'heure et on s'était dit que vous deviez grandement apprécier les légumes d'une manière générale pour les fixer depuis un bon quart d'heure.
Il n'avait pas tort, dans toute ta stupidité, tu n'avais même pas remarqué que ton comportement s'avérait être relativement suspect pour tout spectateur n'étant pas dans ta tête. Alors que tu bafouillais, perdant rapidement tes moyens, les deux autres confrères se rapprochèrent de toi et l'un parla à voix haute :
- Arrête de l’embêter Garry ! Excuse le, il a tendance à taquiner trop facilement les gens qu'il ne connaît pas. Tout ça pour te dire qu'il allait te proposer de venir profiter du beau temps avec nous. Une si ravissante présence ne pourrait que rendre cette journée meilleure non ?
Il affichait un sourire des plus radieux et tandis que tu dialoguais avec les trois pirates qui s'étaient éloignés de leur poste, tes camarades eurent l'occasion parfaite d'envahir le bateau le plus efficacement possible. Tu avais énormément de peine de les tromper de la sorte, tu ne savais pas ce qu'ils avaient fait de manière générale, mais ils étaient des chics types. Et c'étaient bien les premiers à ne pas te faire de remarquer sur ta cicatrice béante lors de leurs approches avec toi.
Évidemment, tu ne déclinas pas l'offre, tu devais les tenir occuper pour qu'ils ne soupçonnent rien de ce qui était en train de se passer dans ce même navire. Sans le vouloir, tu avais donné l'occasion parfaite pour que le plan se déroule des plus efficacement. Tu espérais que l'arrestation se fasse sans combat et qu'il y a un minimum de blessé durant cette confrontation avec les forces de l'ordre.
Après plusieurs minutes à parler avec eux, un bruit fracassant détonna du bâtiment, bien trop puissant pour ne pas se faire entendre par les trois compères. Te laissant alors immédiatement seule, ils s'engagèrent eux aussi dans ce qu'ils étaient censés garder pour chercher la raison de ce bruit qui ne signifiait rien de bon. Quant à toi, tu avais un étrange sentiment de culpabilité, d'avoir permis que quelque chose de mal se fasse.
Prenant ton courage à deux mains, ce fut à ton tour de te diriger vers le bateau. Et une fois dans la cale, il n'y avait de vivant que tes camarades, l'épée ensanglantée à la main. Ils avaient tous un mot gentil pour toi, pour avoir remarquablement bien réussi à faire diversion. Mais leurs mots ne semblaient aucunement te pénétrer. Toute ton attention était déjà focalisée sur ces corps mourants qui gisaient au sol. Cela aurait dû être une arrestation, pas un massacre ! Pourquoi ne t'avait-on pas dit cela dès le départ ?
Tu ne pus que déplorer cet évènement davantage lorsque tu vis Garry et ses deux camarades dans le même état que tout l'équipage. Ils avaient été des gentlemen avec toi, ils ne méritaient pas se faire tuer de la sorte. Bien que tu ne savais rien de leurs histoires, tu avais un profond remord quant à ce qu'il venait de passer. D'une manière ou d'une autre, cela ne pouvait que renfoncer ton idéal, ta volonté de rendre le monde meilleur. Bien que pour le moment, tu n'en avais pas les moyens, tu voulais que ce monde progresse et que ce genre d'évènement ne se reproduise plus.
Là était toute la fatalité de ta situation. Alors que tu étais en proie à une vision terrible, ta naïveté arrivait tout de même à se renforcer d'une certaine manière. Tu t'accrochais désespérément à cet avenir de bonheur qui tu tentais de mettre en place...
Informations IRL
• Prénom : /
• Age : 18
• Aime : Manga ?
• N'aime pas : Le rap
• Personnage préféré de One Piece : Tashigi
• Caractère :
• Fait du RP depuis : Quelques années
• Disponibilité approximative : Tout le temps ?
• Comment avez-vous connu le forum ? : Top site
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Mana le Mar 1 Nov 2016 - 18:29, édité 12 fois