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Soldats de plomb


Navire de la 102éme, quelque part en mer dans le secteur de carte de Kanokuni, cabine du Colonel.


-Il y a eu une erreur ?
-Oui Colonel, une toute petite erreur, juste un chiffre mal recopié. Ici, dans le formulaire de mutation du soldat...

Devant moi le sergent baisse les yeux sur le papier qu'il tient devant lui comme on brandit une croix devant un vampire. La défense par la faute administrative, un classique courant dans une organisation aux rouages aussi complexes et grinçant que la marine. Retrouvant un semblant de contenance il parcourt rapidement le document avec le doigt, jusqu’à réussir à le remettre sur l'erreur qui doit lui permettre de se dédouaner de ses responsabilités.

-Le matelot Mana euh... Juste Mana Colonel...
-Donnez.

Le papier change de main. Et je laisse le sergent se tortiller dans une posture figé que je refuse de laisser retomber au repos pendant que je le parcours briévement. Une demande de mutation oui. Un de ces formulaires tout fait ou un sous officier surement a demi analphabète a griffonné à la va vite les infos importantes d'une série de pattes de mouches malhabiles et quasiment illisible.

-C'est la division Colonel... Elle devait aller dans la 120eme. La division de formation, sur Hinu Town. Et les gars qui l'ont orienté ont lu 102eme a la place.
-Je vois.

Une erreur sur mon bâtiment. Alors même que nous nous dirigeons tout droit vers un affrontement naval qui s'annonce d'envergure. Mandatés au même titre que le Vice amiral Salem au chevet du royaume de Kanokuni qui sombre lentement aux mains de la révolution.


Abandonnant le papier je détaille l'erreur en face de moi. Le matelot Mana, embarqué involontaire sur le mauvais navire. Tout pour être très belle a l'exception de cette cicatrice qui vient balafrer et ruiner la perfection du tableau. Pas forcément un mauvais point pour un soldat cela dit, au contraire. Le port droit, l'uniforme soigné a l'exception d'une coupe de cheveux un peu trop en désordre a mon gout.

-Matelot Mana.Comme vous l'avez fait remarquer, il semble clair que vous n'avez rien a faire sur ce bâtiment. Néanmoins, il est aussi impensable de faire faire demi tour a ce navire que de tolérer un tel manquement à la réglementation du bord. Cela établi, nous ne pouvons évidemment pas vous jeter par dessus bord. Il n'existe donc qu'un seul moyen de régulariser votre situation.  

A son bureau, mon ordonnance a déjà compris ou je voulais en venir, et gratte frénétiquement sur un nouveau formulaire qu'il s'empresse de me tendre. Dessus, les mêmes infos, et un nouveau chiffre, celui de la 102eme, cette fois on ne peut plus lisible et net.

-Vous êtes désormais affecté à ce bâtiment et à la 102eme division d'élite en qualité de matelot. Sergent, vous vous occuperez de son intégration à l'unité.  

Claquement de talons, salut, regard d'espoir. Mais non, je n'ai pas encore terminé.

-Et vous serez suspendu de solde pendant deux jours pour avoir laissé monter a bord une nouvelle recrue sans vérifier ses papiers. Matelot Mana, de votre coté, même si l'on peut considérer que rien de tout cela n'est de votre responsabilité, votre manque de discernement reste indigne d'un soldat de la marine, et vous vaudra quatre jours de corvée supplémentaire.

Avez vous des questions ?  
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Tu aurais voulu parler mais les mots ne sortaient pas...

Tel un petit poisson dans un immense typhon, tu t'étais laissée emportée sans possibilité de lutte. Tu n'étais déjà pas aidée dans la vie de tout les jours et il était d'une évidence flagrante que personne hormis toi n'était capable de supporter une histoire comme la tienne.

Tu t'en étais doutée, bien que naïve, tu avais l'habitude de sentir lorsque les choses pouvaient potentiellement tourner mal avec toi. Pour une fois que le destin te faisait une fleur, qu'il avait écouté tes complaintes et t'avais discerné une place de choix parmi le corps militaire dont tu subissais les rudes épreuves depuis environ deux ans déjà.

Cela te promettait un épanouissement certains, une évolution sereine et paisible dans ta vie. Tu allais pouvoir répandre la paix de la manière la plus simple. Cela t'avait paru trop beau, mais dans toute ta candeur, tu ne pouvais t’empêcher de sourire face à cette évolution dans ta vie. Pour une fois que les rouages gouvernant ton avenir s'agençaient dans le bon sens.

Enfin, ça c'était avant que le hasard ne te crache à la gueule en te rappelant que tu n'étais qu'un déchet dont il aimait particulièrement se satisfaire à travers divers malheurs.

Et tandis que tu repensais à tout cela, en essayant de savoir comment tu avais pu te tromper de la sorte, tu tremblais face au regard inquisiteur de celui qui dirigeait ce navire. Tu ne connaissais rien de lui, pourtant, sa renommée le précédait. Mais ton ignorance ne pouvait pas manquer une occasion de frapper encore une fois. Il te faisait incroyablement peur à travers toute sa prestance, tu pouvais sentir en lui l'âme d'un leadeur, d'un guerrier même. Forte de ces deux ans, tu pouvais discerner l'essence des personnes faites pour le champ de bataille.

Et dans ta crédulité, tu espérais encore qu'il te renvoi à ton affectation d'origine. Qu'il puisse régler le soucis et remettre de l'ordre dans ta vie chaotique.

Forcée de constater que l'espoir ne t'avait toujours pas à la bonne, celui-ci prit l'incroyable décision de t'intégrer dans la 102. Tu n'y connaissais rien à cette vie, on t'avait formé pour cela pourtant mais tu n'étais qu'une personne lambda qui n'avait pas encore passé l'âge adulte.

Tout l'équipage te faisait peur d'une manière ou d'une autre. Lorsque tu fut devant eux, ils ne manquèrent pas de te regarder avec une once de mépris. Tu n'étais qu'un bout de viande, qui allait devoir valser entre l'acier et le plomb très prochainement.

Et face à ton colonel, tu suintais tellement l'effroi que tu étais bien incapable de piper un seul mot.Si bien que lorsque tu avais l'occasion de parler, de partager ton profond désarroi, ta bouche ne voulait de toute manière plus s'ouvrir. Tu allais passer un mauvais moment, tu le savais au plus profond de toi. Mais une fois que ton nouveau chef eut la clémence de te libérer de sa présence, tu put prendre pleinement conscience de la situation désastreuse dans la quelle tu étais...

Et en plus... tu étais de corvée...

Au moins... C'était quelque chose qui était dans tes cordes à défaut d'autre chose...
    Les pas de la justice avaient mené Leeroy sur West Blue. Une traque longue, mémorable, où chaque brindille brisée par le bandit raconte son histoire. Une chasse qui débute dans les mers glacée de North Blue. Là où les moustiques gèlent en piquant leurs victimes, les laissant virer de leur peau un glaçon sanguinolent. De cet endroit. Lui, le piéton surgissant de la nuit, traversant les villes de toits en toits et les villages de granges en sol jusqu'à grange puis sol, le seul l'unique, le Masque du Pingouin chassait l'odieux, l'infâme criminel Despair Hado. Un individu aux yeux bridés, aux concepts pessimistes et surtout à la gâchette rapide. Certain le qualifieraient plutôt de gâchette facile en premier ce qui lui valu une prime de 6millions de bébés berrys. D'abord dans les plaines glacée de Sanderr.

    « Misérable mécréants à la gâchette facile ! Tes jours sont comptés j'en fais le sérieux serment ! »
    Cria le super héros en costume alors que la silhouette du criminel disparait dans l'horizon au bord de son navire. Laissant tout de même un écho de sa réponse « Facile comme ta mère ! ». S'en suivit d'un florilège d'insultes de la part du super héros ponctués de « ma mère était une sainte ! »

    Une scène du même acabit se déroula aux travers des vapeurs toxique de Zaun, des dunes de sable de Hat Island et d'une part et d'autre d'un massif troupeau de mouton sur Tanuki. Récoltant de fastidieux indice sur fastidieux indices, une suite de témoignages tous plus douteux et forcés les uns que les autres. Leeroy D. Pingouin de son identité secrète ou le Masque du Pingouin lorsqu'une demande plus musclée s'avéra nécessaire, put enfin placer le cap du bandit vers West Blue. Plus précisément vers Las Camp.
    Le justicier faisait confiance à sa source, un collaborateur de Despair Hado, enfin un ancien acolyte. Ouaip, le Masque du Pingouin était certain que le criminel cessa de mentir à peu près au moment où sa seconde rotule vola en éclat. Du coup, il attendait devant la banque centrale de l'ile. Sur le toit en face de ladite banque pour être plus précis. Il savait qu'en cette nuit du 25 Janvier 1627. Le gang de Despair Hado frapperait puis tenterait une fuite audacieuse.
    Matin du 26 Janvier, Le Masque du Pingouin dut se rendre à l'évidence que le crime ne tenterait pas de toucher sa paie ce soir. Déprimé, il rangea son costume et Leeroy D. Pingouin chercha un début de piste dans les journaux.
    Plus qu'une piste, il put lire la conclusion de l'affaire. Le Lieutenant Sheraff, l'ancien « number one» de l'académie, mis le flibustier en taule dans la soirée, celui-ci l'ayant repère dans son bain dans une bônne aûbêrge.
    Peu de choses sont aussi dur pour un justicier de voir la justice servie par un autre. C'est sa copine galochée par un autre prétendant et lui criant qu'elle aime ça.
    Heureusement derrière chaque échec se cache la paralysante dépression nihiliste que rien n'a de sens , que la vie n'est qu'une succession de coïncidence menant nul part et que quelques soit les actions qu'une personne effectue sur cette planète, l'échelle cosmique n'en prendra jamais note. Ainsi que de nouvelles occasions pour peu qu'on évite de mettre le doigt dans l'engrenage existentiel ! Pour Leeroy, cette occasion se trouva en page deux.
    Kanokuni : Un pays en proie de tomber aux mains de barbare révolutionnaires, sanguinaires et égorgeurs d'enfants, comment ces monstres précipiteront la chute de West Blue à moins que vous n'achetiez des bons de la marine !
    Ni une ni deux, le temps de lire tout l'article, notre héros super héroïque prenait sa barque en route vers Kanokuni.

    La traversée marine, voguer sur les eaux stables de West Blue sur sa chouette barque à une voile, le Masque du Pingouin, tout en costume pour gonfler sa motivation, ramait. Avant d'avoir l'ile en vue. Dans la bonne direction selon sa carte et sa boussole. L'aurore dardant de ses rayons d'aurore le héros Pingouin qui s'imaginait déjà sauver un pays entier à lui tout seul, et garder assez de marge pour l'adoration des foules.

    Sa reverie fut coupée court par tout un cortège de navires du gouvernement mondial qui le dépassèrent en créant moult remous dans l'eau. Bon, encore une fois l'ensemble du gouvernement planétaire se mettait en lice contre lui afin de lui voler sa gloire. Une compétition de bonne guerre pensait il. Enfin de bonne guerre jusqu'à ce qu'une lame trois fois trop grande même pour un géant fende sa modeste barque en deux. Laissant le héros dans une périlleuse situation aussi loin d'une ile où rien d'autre qu'une muraille de révolutionnaire l'accueillerait pour peu qu'il tente de se taper la journée de nage nécessaire pour arriver sur les cotes.

    Enfin, il s'agissait de soucis pour une autre vie. Une sympathique blonde au visage de plateau d'échec simplifié lui jeta une corde et des excuses.
    Son maigre sac de voyage accroché sur le dos, Leeroy répondit donc à l'invitation par la positive et se hissa jusqu'à bord du Circonstance Spécial.
    Le super-héros costumé ne se présentait pas comme hostile. Bien au contraire. Il pris sa sauveuse dans ses bras ! Une chaleureuse embrassade typique des villes froides de North Blue !

    « Hyaaaa ha ha ha ! Le Masque du Pingouin vous remercie ! Sans vous je serais condamné à une froide flânerie dans les flots  ! » Il relâcha la blonde et se mit à une distance raisonnable de celle-ci.
    «Les révolutionnaires de Kanokuni n'ont qu'a numéroter leurs abatis ! Le Masque du Pingouin est en route pour les châtier ! »
    Il pris la pose. Bras gauche plié, mains tendue vers le cœur, bras droit tendus sur le coté. Buste droit ,genoux droit plié en avant, jambe gauche tendue vers l'arrière.
    Au moins ses intentions étaient claires.
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    Et tu frottes... Encore et toujours...

    Telle une rengaine insipide, elle a prit possession de ton corps et de tes pensées. Tu te réfugies en elle et tu valses le mieux que tu peux sur cette ritournelle des plus épuisantes. Ton corps s'était néanmoins formaté à la tâche avec le temps, tu n'avais plus cette douleur liée aux courbatures écrasantes. En quelque sorte, cela te fortifiait physiquement comme mentalement, bien que tu n'avais pas la jugeote pour comprendre cela. Tu te contentais de cirer le pont bêtement, comme te l'avais ordonné ton nouveau supérieur au visage si crispé.

    Il n'avait pas l'air de t'apprécier énormément, toi qui ne connaissais pas le personnage avait l'impression d'être le bouc émissaire du bateau. En même temps, tu étais une des moins gradée et tu n'avais aucune expérience dans le domaine des batailles.

    Alors qu'à coté, tu faisais face à la 102 ème, un corps d'élite implacable et réputé pour être des plus efficaces au sein même du gouvernement. Chaque élément avait son lot de gloire auréolé autour d'eux, ils pouvaient se permettre de s'afficher sous leurs allures pompeux puisqu'ils avaient traversé ce que ne tu ne traverserais surement jamais.

    Tu allais lâcher avant, tu en étais persuadée, malgré tout ton optimisme, le changement était trop brutal, trop radical pour que tu puisses jongler habilement avec. Par ailleurs, lorsque tu avais tenté de rentrer en contact avec les autres matelots du navire, ils ne voulurent même pas te parler. Telle une moins que rien, tu te dirigeais vers un lieu inconnu dans un enfer des plus oppressant. Mais tu ne t'en plaignais pas, quelque part... tu le méritais certainement.

    Le cirage du planché ne s'était jamais vu aussi impeccable alors que tu attaquais l'arrière du bâtiment. Relevant la tête, tu pus t'apercevoir d'un élément étrange qui n'avait pas sa place dans le diaporama de l'océan. Un homme tentait de lutter péniblement contre les vagues, quelques bouts de bois se situaient autour de lui. Certainement que l'immense bateau l'avait percuté sans même le sentir.

    Toi, qui ne pouvais te contenter de laisser une pauvre âme errer aux milieux de la mer de la sorte, tu décidas bien rapidement à l'aider en lui jetant une corde située au plus près de toi. Comprenant ton geste de bonté, tu le trainas jusque sur le batiment de guerre en faisant attention que personne ne le remarque. Par ailleurs, il n'était pas des plus discrets. Sa démarche vis à vis de toi était des plus troublantes.

    Ce personnage aux allures des plus burlesques agissait tel un héro dont ta mère narrait les aventures lorsque tu n'étais qu'une enfant. Naïve et candide, tes yeux brillèrent devant tant de mise en scène. Toi qui semblait être tombée dans les ténèbres les plus abyssales en rejoignant la 102 avait trouvé peut être ton sauveur.

    Était-ce le destin qui te l'avait mit sur ton chemin afin qu'il te traine hors de ce guet-apens ?

    Alors que ton espoir renaissait en toi, il fallut que tu te prennes de nouveau un revers lorsqu'il t'indiqua clairement ses intentions de combattre.

    - J'imagine que les méchants ne pourront rien contre un vrai super héro ! Racontez moi vos aventures ! Oh, et je m’appelle Mana !


    Malgré tout, tu n'avais pas remis une seule seconde ses paroles en question. Pour toi, il était d'une vérité des plus absolues et cela avait attisé toute ta curiosité d'enfant. Tu exprimais une nouvelle joie qui semblait s'être perdue après ces derniers évènements de la malchance. Bien que tu fus interrompu très rapidement dans ton élan.

    - Mana ? Avec qui parles-tu ? Le colonel ne t'a pas dit de cirer le bâtiment ?!


    Ton visage prit un mine déconfite, et tandis que tu essayais de cacher le justicier avec ton corps, tu te retournais le plus lentement possible dans un démarche presque mécanique. Le sourire peu naturel, tu tentais de te rassurer alors que la sueur suintait par tout les pores de ta peau.

    - Moi ? Parler avec quelqu'un ? Je... Je me parle à moi même ! Je le fais souvent d'ailleurs ! Ça m'aide à me concentrer ! Je me remet immédiatement au travail Sergent !


    Rien n'était naturel dans ta manière de le dire. Tu étais une très mauvaise menteuse. Mais avec le fracas des flots et le relative écart entre toi et ton supérieur, il cru en tes paroles. Bien entendu, cela entraina chez lui un profond sentiment de dégout qui se répercuta sur son visage.

    - Cette folle ne va pas tenir une semaine sur le navire...


    Marmonna t'il en espérant que tu ne l'entendes pas. Respirant un bon coup, tu te retournas vers ton sauveur attitré.

    - Il faut que vous vous cachiez, je ne suis pas certaine que vous pouvez rester ici légalement !
      De la courte carrière de justicier de Leeroy D. Pingouin, il pouvait compter sur les doigts d'une mains de rescapé mutilé par la guerre et la lèpre, le nombre d'ADULTES en pleine possessions de leurs moyens, sobre et sans retard mental avéré, qui le prenait au sérieux en tant que super-héros. Dans son délire il voyait l'admiration sur le visage de chaque passant dont il croisait la route en costume. Cependant, même pour un fou bon à enfermer, une version véritable, authentique, de traçabilité cent pour cent sans additifs. Chez Mana comme chez un saucisson, c'est BIEN.  Du coup, il la prenait en sympathie et ne pouvait que s'exécuter lorsqu'elle demandait à ce qu'on lui raconte l'histoire de la vie, de l'univers, de la justice, du Masque du Pingouin (tintintintintin♫).

      Le justicier laissa son sac tomber sur le sol. Et posa ses mains sur les deux épaules de la matelote. Elle ne pouvait sans doute pas observer la couleurs des yeux du héros derrière la fabrique de son masque, cependant l'intensité brulante de son regard transcendait le simple sens de la vue.

      « Tout à commencé un soir de... »

      Le récit fut interrompu par le supérieur de la matelote, quelque chose de l'ordre d'astiquer le navire jusqu'à voir le reflet de la vierge marie dedans. Pourquoi pas, mais un navire propre trente seconde avant que des boulets ne se mettent à lui pleuvoir sur la gueule façon grêle en décembre...même pour un type qui à sillonnée les mers plus de huit mois pour trouver un gadget capable de faire flotter sa cape aux vent par tout temps...ben même pour un type comme Leeroy D. Pingouin, cela se présentait comme une compétition haut niveau de futilité. Après, que s'attendre de l'équipage d'un navire baptisé le « Circonstance Spécial », le genre de qualificatif utilisé justifié la lenteur d'un gosse au primaire.

      « Hyaaaahahahaha ! Le Masque du Pingouin applaudit l'humour dont vous marines faites preuve avant la bataille ! Pour peu que le sol soit brillant les boulets glisseront mieux dessus ! »


      En parlant de boulet, le tonnerres des canons résonna une première fois. Le Circonstance Spécial, placé en retrait de la flotte, ne reçut pas le moindre coup de semonce. Par contre, pour le plus héroïque de tous les cosplayer de pingouins, c'était le signal du début de la bataille, l'ultime rappel qu'il était en MISSION et qu'un pays tout entier avait besoin de la JUSTICE du Masque du Pingouin.
      En plus de ça voilà que la blonde qui cachait sans doute un trésor dans son visage pour marquer le coup d'un X pareils, lui faisait savoir que sa présence à bord serait illégale? Ventre-saint gris, par la mal-peste et la dernière testicule du conseil des cinq étoiles. Qu'est ce qu'elle racontait là.  Des balivernes. Enfin, loin de Leeroy l'idée d'aller froisser une de ses apparente fan, qui le regardait avec tant d'étoiles dans les yeux.


      « Alors comme ça le Masque du Pingouin ne serait pas le bienvenus ! Soit ! »
      Il repris son sac de voyage, l'accrocha en bandoulière dans son dos. Et surtout, souleva Mana comme une princesse. Une main dans le dos et une autre derrière les genoux. Un geste fluide, solide sur ses jambes, que tout bon super-héros ami du peuple, de l'orphelin et de la veuve doit maitriser avec brio, on a vu des carrières fichue en l'air à cause de mémé qui glissent par terre.

      « Le Masque du Pingouin ne restera pas plus longtemps que ça ici ! Kanokuni à besoin de lui et s'il a parcourus tout ce trajet en mers c'est bel et bien pour répondre à l'appel de la JUSTICE ! »

      En faite, du coin de l'œil Leeroy eut repéré une chaloupe, bien propre, brillante dans un coin. Il se trouvait déjà bien en retard par rapport aux navires qui l'avaient dépasse, ceux là qui s'échangeaient du projectile de valeur équivalence avec la perte-produit de poudre explosive en chemin et un surplus d'énergie cinétique à décharger droit dans la gueule.  Un super-héros trop en avance c'est ringard, mais trop en retard c'est inutile, du coup, pressé par la JUSTICE, il avançait du pas motivé de l'homme qui a pris une décision importante!
      Sans que la matelote n'aie le temps de se plaindre, Leeroy bondit dans la chaloupe. Sa cape trainant derrière lui avec une parfaite ondulation. Il dégaine son pied-de-biche, et se prépare à rompre d'un coup le cordage qui maintient l'embarcation.


      « En route, pleine vitesse vers Kanokuni. Pour le bien et la JUSTICE ! Tremblez criminels !» Le super-héros s'imagine déjà ramer de toutes ses forces vers la bataille.


      Dernière édition par Leeroy D. Pingouin le Dim 6 Nov 2016 - 15:48, édité 1 fois
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      -Lieutenant, dites moi ce que nous savons.
      -L'amiral Fenyang a engagé le combat avec une force révolutionnaire. Au moins vingt navires à l'Est de notre position. La vigie a repéré une escadre de trois bâtiments qui semble opérer un contournement de la flotte.
      -Combien de canons ?
      -Moins que nous. Un brigantin et deux cotres.
      -Bien, je crois que nous tenons nos premières prises de la journée...


      D'un geste j'ajuste mon manteau avant de suivre l'officier qui m'ouvre la porte donnant sur la plateforme de commandement du gaillard d’arrière. Laissant une seconde de flottement à l'homme de garde sur le pas de la porte.

      -Colonel sur le pont !

      Garde a vous et claquement de talons impeccable figent tout le monde autour de moi, soudain ignorant de tout autre chose que du léger signe de ma part indiquant qu'ils peuvent reprendre leurs activités.

      -Repos, continuez.

      De ma position privilégiée j'embrasse le pont du regard pendant qu'autour de moi on s'affaire, m'apportant une longue vue, étalant les cartes de de la zone ou l'on vient de reporter a la hâte les dernières informations. Et dépliant la lunette j'entreprends de me faire ma propre idée de la situation.

      Les deux flottes qui se font face, filant l'un contre l'autre pour un affrontement a courte portée qui risque de s'avérer aussi rapide que dévastateur. Étrange, il n'est pas vraiment dans les habitudes de la Révolution de chercher a obtenir une issue décisive de façon aussi risquée. Ce serait plutôt dans les coutumes de la marine...

      Entre nous et l'affrontement, trois navires manœuvrent de concert pour se glisser sur les arrières de la flotte marine. Cherchant à prendre dans un feu croisé les navires les plus faibles ou prêts a se rapprocher pour aborder les navires les plus sévèrement touchés par les premiers échanges de tir.

      -Comment est le vent lieutenant ?
      -Parfait Colonel. Avec ce vent arrière, nous pouvons leur tomber dessus comme le faucon sur un stupide lapin.
      -Alors faites donner toute la toile. Et qu'on appelle aux postes de combat.


      -Aux postes de combat !

      Le hululement des den den d'alerte agit sur le pont comme le coup de pied sur une fourmilière. Instantanément tout le monde semble pris de frénésie, chacun courant vers sa place, aux canons, aux mats, aux postes d'abordage...

      -Sergent ?
      -Colonel ?
      -Au sujet de la mission dont nous avons parlé. Votre groupe et votre matériel est'il prés ?
      -Oui monsieur tout à fait.
      -Bien. Alors exécution. Vous connaissez vos ordres. Vous allez éviter le contact avec la flotte révolutionnaire et vous glisser avec votre équipe jusqu’à l'embouchure du fleuve noir pour y ouvrir une brèche dans la muraille. Vous partez tout de suite.
      -J'entends et j’obtempère monsieur !
      -Ah. Et emmenez le matelot Mana. J'ai l'impression qu'elle est déjà dans votre chaloupe...

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