Quand ton supérieur te sonnes à l'aube pour une mission surprise, tu te dois de répondre à ses exigences au plus vite. Alors quand Kayle lui annonça une mission de la plus haute importance, Andrews sût que sa patience avait enfin payée. Une vraie mission, de réels objectifs, une utopie de plus, qu'il allait défendre au mieux possible. Son rêve à lui ? Terminer l'une des têtes de proue de la branche Affaire, et défendre ainsi au mieux les myriades de population qui habitaient dans le monde. Oui, le monde, ça lui semblait bien. La liberté devrait être un droit et non pas une option facultative, et ce pour tout ceux qui foulaient la planète de leurs pieds. Un autre objectif ? Ne jamais ployer l'échine, toujours rester debout face a la tyrannie.
Alors quand le prévint d'un coup d'état à Kanokuni et de son rôle dans l'histoire, il se sentit fier et brave. Andrews n'avait jamais eu froid aux yeux, c'était connu de Kayle, et il lui fallait quelqu'un d'aussi chevronné et prêt à tout pour accomplir cette mission. Après tout, Andrews avait un sans faute dans le domaine de la contrebande. Pourquoi cela commencerait maintenant ? On lui indiqua sa destination : Le Royaume de Goa, ou il devait récupérer un ravitaillement important pour les soldats déjà sur place et entrain de batailler ferme pour garder le terrain de leur côté. Il savait que c'était dangereux. Il savait que cela pouvait même être mortel. Il savait tout ce qu'il avait à perdre dans cette aventure, mais il savait également ce qu'il pouvait y gagner. Une chance de se rapprocher du sommet de l'iceberg qu'était l'armée révolutionnaire, et pourquoi pas se faire engager dans ses forces les plus puissantes ? Tout était possible, et tout les rêves imaginables ... Pour l'instant.
Il enfila sa tenue de marchand, manteau cossu et pantalon cigarette, des bottines d'un crue assez récent et surtout, sa canne-épée qui lui faisait un air chic à souhait. Tel était le prix à payer pour rester dans l'ombre et ne pas alerter les marines qu'il était un type louche. Pourtant, il l'était et bien plus que certains criminels. Les pirates, par exemple, ne sont que des désordres de passage. La révolution, elle, avait pour objectifs de se planter là comme des graines, et de pousser dans toutes les directions... Et ainsi, pousser la population mondiale à se rendre compte que le système était défaillant, délétère et injuste. Il se mit donc en route dans une des petites embarcations que mettait la révolution à disposition de ses agents, et prit le cap droit vers L'île de Dawn.
Il alluma sa cinquième cigarettes de la matinée, laissant le vent disperser la fumée dans le petit matin qui rougeoyait. Il adorait prendre la mer et jouir de panorama unique sur les îles qu'il quittait, ainsi se retourna-t-il vers cette dernier en guise d’au revoir. Le soleil donnait une teinte rouge à la ville autrefois blanche, de quoi en mettre plein les mirettes de notre héro. Cela faisait longtemps qu'il végétait dans le coins, et ne regrettait pas de le quitter aussi vite. Tant pis pour les alliances commerciales qu'il tentait de mettre en place, la révolution n'attendait plus que lui ! Il déplaça savamment la voile pour prendre le vent au plus vite, et vérifia son cap grâce à un compas et les dernières étoiles qui s’effilochaient comme des nuages devant le vent. Il était bon, et il était rapide, deux qualités essentiels pour un Capitaine marchand qui commandait à des navires bien plus gros en règle générale.
- Hisse et Ho, Hisse ! Fit-il en déployant la plus grande des voiles grâce aux cordages. Ses grandes mains calleuses lui permettaient de vaincre la plus dur des manœuvres avec facilité.
- Kayle ! Quel plaisir de vous revoir, camarade ! Fit Andrews en se fendant du salut conventionnel de la révolution.
- Andrews, écoute, je vais aller droit au but, comme toujours la franchise de son supérieur était une aubaine pour un idéaliste comme lui, elle lui permettait de garder les pieds bien sur terre. Cette mission c'est pratiquement du suicide... On a eu des infos venant d'une de nos sources dans la marine, et il semblerait qu'un vice amiral soit détaché à la défense des intérêts de l'EMM pour cette mission. Ca sera dur et dangereux, mais je sais que sa ne te fais pas peur ... ?
- Aye, j'irais jusqu'au bout comme d'habitude, même s'il faut braver toute une flotte pour y parvenir. Ce serait pas la première fois que la situation semble désespérée. C'est sans doute même pour ça que tu m'as appelé spécifiquement non ?
- Aye Andrews, c'est bien pour ça ... Cette fois il va falloir que tu rapatrie des armes, de la nourritures et de l'équipement... Mais ce n'est pas tout. Une arme secrète sera de la partie ... Et nous comptons, sur ta ... discrétion habituelle.
- Je serai muet comme une tombe, et ce serait pas la première fois non ? Fit-il d'un clin d'oeil. Etre discret, parfois, revenait simplement à ne pas se poser trop de questions, et à ne pas en poser non plus. Aussi assura-t-il sa détermination à réussir, et demanda comment il allait rejoindre l'île de Kanokuni, son embarcation actuelle ne permettant pas de ravitailler efficacement ses confrères.
- On va te dépêcher une Goélette à deux pont trois quart, avec son équipage au complet, qui seront tous sous tes ordres. Tu peux aller au port pour faire du repérage si tu le souhaites, le temps que nos préparions l'arme que tu dois transporter. Le bateau se nomme Le Nemesis, et il mouille dans le port depuis bien trop longtemps. Va chercher ton équipage à l'auberge du Poney-qui-tousse, et vérifiez que tout soit en bon ordre le temps que je vous rejoigne avec l'arme secrète.
Nouveau salut, pour les aure-voirs cette fois. Andrews se dépêcha de sortir de la pièce tout en se demandant quelle pouvait être cette arme... Kayle semblait la couver comme une poule couve son œuf, ravivant sa curiosité malgré les avertissements de son supérieur : Elle devait être incroyable pour qu'on en prenne autant soin et qu'on lui demande de la transporter sous le pavillon de Marchand. Il ne se posait plus trop de questions une fois la pancarte du Poney-qui-tousse en vue. Un repaire de révolutionnaire, à ce qu'on lui avait dit. Un endroit ou il n'avait aucun ennemis, ni aucune gêne à être qui il était réellement. Un moment de répit dans un monde qui partait en vrille, une accalmie dans la tempête, un phare dans la nuit ... Bref, un endroit ou il faisait bon vivre quand on était gris. On entendait presque des chansons révolutionnaires s’élever dans les airs, et il surprit quelqu'un entrain de siffler l'air de l'international révolutionnaire. Autrement dit, il se sentait chez lui.
Il se présenta au patron en faisant le salut secret, celui qui vous ouvre toutes les portes chez les gens dans son genre. Puis il murmura tout bas, comme si c'était un secret de polichinelle : Je suis Andrews Ankama, et je viens chercher l'équipage du Nemesis.
Toutes les conversations s'étaient arrêtés net, comme s'il avait dit une connerie. Sauf que non, il était loin d'imaginer la réalité. Le barman reprit son ton de confidence pour se moquer de lui et lui parla en ses termes : C'est eux la bas ! En fixant un point au dessus de son épaule gauche. Se nettoyant la dite épaule comme si quelque chose y était accroché il ne détourna pas le regard, ne comprenant pas ou il voulait en venir : Lesquels vous dites ? Et il se tourna. Toute la salle était debout, au garde à vous. Une scène saisissante. Alors comme ça, la rumeur disait vrais, c'était bien un repaire à révolutionnaire... Il sourit de toutes ses forces et se dirigea vers la porte de sortie : Allez, deux par deux on sort et on va me briquer le pont de ce bâtiment, on va recevoir de la visite mes loulous. Voyant que son discours ne marchait pas fort, il tenu à peu près ce langage : Je suis votre nouveau capitaine ! Omega pour ceux qui le souhaitent ! On se bouge le troufions et on va me briquer ce pont sinon je vous sors de la mission ! Ah, là, il écoutaient.
Alors quand le prévint d'un coup d'état à Kanokuni et de son rôle dans l'histoire, il se sentit fier et brave. Andrews n'avait jamais eu froid aux yeux, c'était connu de Kayle, et il lui fallait quelqu'un d'aussi chevronné et prêt à tout pour accomplir cette mission. Après tout, Andrews avait un sans faute dans le domaine de la contrebande. Pourquoi cela commencerait maintenant ? On lui indiqua sa destination : Le Royaume de Goa, ou il devait récupérer un ravitaillement important pour les soldats déjà sur place et entrain de batailler ferme pour garder le terrain de leur côté. Il savait que c'était dangereux. Il savait que cela pouvait même être mortel. Il savait tout ce qu'il avait à perdre dans cette aventure, mais il savait également ce qu'il pouvait y gagner. Une chance de se rapprocher du sommet de l'iceberg qu'était l'armée révolutionnaire, et pourquoi pas se faire engager dans ses forces les plus puissantes ? Tout était possible, et tout les rêves imaginables ... Pour l'instant.
Il enfila sa tenue de marchand, manteau cossu et pantalon cigarette, des bottines d'un crue assez récent et surtout, sa canne-épée qui lui faisait un air chic à souhait. Tel était le prix à payer pour rester dans l'ombre et ne pas alerter les marines qu'il était un type louche. Pourtant, il l'était et bien plus que certains criminels. Les pirates, par exemple, ne sont que des désordres de passage. La révolution, elle, avait pour objectifs de se planter là comme des graines, et de pousser dans toutes les directions... Et ainsi, pousser la population mondiale à se rendre compte que le système était défaillant, délétère et injuste. Il se mit donc en route dans une des petites embarcations que mettait la révolution à disposition de ses agents, et prit le cap droit vers L'île de Dawn.
Il alluma sa cinquième cigarettes de la matinée, laissant le vent disperser la fumée dans le petit matin qui rougeoyait. Il adorait prendre la mer et jouir de panorama unique sur les îles qu'il quittait, ainsi se retourna-t-il vers cette dernier en guise d’au revoir. Le soleil donnait une teinte rouge à la ville autrefois blanche, de quoi en mettre plein les mirettes de notre héro. Cela faisait longtemps qu'il végétait dans le coins, et ne regrettait pas de le quitter aussi vite. Tant pis pour les alliances commerciales qu'il tentait de mettre en place, la révolution n'attendait plus que lui ! Il déplaça savamment la voile pour prendre le vent au plus vite, et vérifia son cap grâce à un compas et les dernières étoiles qui s’effilochaient comme des nuages devant le vent. Il était bon, et il était rapide, deux qualités essentiels pour un Capitaine marchand qui commandait à des navires bien plus gros en règle générale.
- Hisse et Ho, Hisse ! Fit-il en déployant la plus grande des voiles grâce aux cordages. Ses grandes mains calleuses lui permettaient de vaincre la plus dur des manœuvres avec facilité.
Quelques heures plus tard.
- Kayle ! Quel plaisir de vous revoir, camarade ! Fit Andrews en se fendant du salut conventionnel de la révolution.
- Andrews, écoute, je vais aller droit au but, comme toujours la franchise de son supérieur était une aubaine pour un idéaliste comme lui, elle lui permettait de garder les pieds bien sur terre. Cette mission c'est pratiquement du suicide... On a eu des infos venant d'une de nos sources dans la marine, et il semblerait qu'un vice amiral soit détaché à la défense des intérêts de l'EMM pour cette mission. Ca sera dur et dangereux, mais je sais que sa ne te fais pas peur ... ?
- Aye, j'irais jusqu'au bout comme d'habitude, même s'il faut braver toute une flotte pour y parvenir. Ce serait pas la première fois que la situation semble désespérée. C'est sans doute même pour ça que tu m'as appelé spécifiquement non ?
- Aye Andrews, c'est bien pour ça ... Cette fois il va falloir que tu rapatrie des armes, de la nourritures et de l'équipement... Mais ce n'est pas tout. Une arme secrète sera de la partie ... Et nous comptons, sur ta ... discrétion habituelle.
- Je serai muet comme une tombe, et ce serait pas la première fois non ? Fit-il d'un clin d'oeil. Etre discret, parfois, revenait simplement à ne pas se poser trop de questions, et à ne pas en poser non plus. Aussi assura-t-il sa détermination à réussir, et demanda comment il allait rejoindre l'île de Kanokuni, son embarcation actuelle ne permettant pas de ravitailler efficacement ses confrères.
- On va te dépêcher une Goélette à deux pont trois quart, avec son équipage au complet, qui seront tous sous tes ordres. Tu peux aller au port pour faire du repérage si tu le souhaites, le temps que nos préparions l'arme que tu dois transporter. Le bateau se nomme Le Nemesis, et il mouille dans le port depuis bien trop longtemps. Va chercher ton équipage à l'auberge du Poney-qui-tousse, et vérifiez que tout soit en bon ordre le temps que je vous rejoigne avec l'arme secrète.
Nouveau salut, pour les aure-voirs cette fois. Andrews se dépêcha de sortir de la pièce tout en se demandant quelle pouvait être cette arme... Kayle semblait la couver comme une poule couve son œuf, ravivant sa curiosité malgré les avertissements de son supérieur : Elle devait être incroyable pour qu'on en prenne autant soin et qu'on lui demande de la transporter sous le pavillon de Marchand. Il ne se posait plus trop de questions une fois la pancarte du Poney-qui-tousse en vue. Un repaire de révolutionnaire, à ce qu'on lui avait dit. Un endroit ou il n'avait aucun ennemis, ni aucune gêne à être qui il était réellement. Un moment de répit dans un monde qui partait en vrille, une accalmie dans la tempête, un phare dans la nuit ... Bref, un endroit ou il faisait bon vivre quand on était gris. On entendait presque des chansons révolutionnaires s’élever dans les airs, et il surprit quelqu'un entrain de siffler l'air de l'international révolutionnaire. Autrement dit, il se sentait chez lui.
Il se présenta au patron en faisant le salut secret, celui qui vous ouvre toutes les portes chez les gens dans son genre. Puis il murmura tout bas, comme si c'était un secret de polichinelle : Je suis Andrews Ankama, et je viens chercher l'équipage du Nemesis.
Toutes les conversations s'étaient arrêtés net, comme s'il avait dit une connerie. Sauf que non, il était loin d'imaginer la réalité. Le barman reprit son ton de confidence pour se moquer de lui et lui parla en ses termes : C'est eux la bas ! En fixant un point au dessus de son épaule gauche. Se nettoyant la dite épaule comme si quelque chose y était accroché il ne détourna pas le regard, ne comprenant pas ou il voulait en venir : Lesquels vous dites ? Et il se tourna. Toute la salle était debout, au garde à vous. Une scène saisissante. Alors comme ça, la rumeur disait vrais, c'était bien un repaire à révolutionnaire... Il sourit de toutes ses forces et se dirigea vers la porte de sortie : Allez, deux par deux on sort et on va me briquer le pont de ce bâtiment, on va recevoir de la visite mes loulous. Voyant que son discours ne marchait pas fort, il tenu à peu près ce langage : Je suis votre nouveau capitaine ! Omega pour ceux qui le souhaitent ! On se bouge le troufions et on va me briquer ce pont sinon je vous sors de la mission ! Ah, là, il écoutaient.