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Le Capitaine Hadoc a emhergé

>> Hadoc Gharr

une image 200*300
Le Capitaine Hadoc a emhergé Gharrhadoc

Pseudonyme : Sabre Mouvant
Age: 37 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Rang : Capitaine

Métier : Capitaine et Samouraï
Groupe : Marine
Déjà un équipage : Mon propre équipage, les Ghost Dogs
But : Servir, transmettre la voie du guerrier, mourir.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Un Haki quand ce sera le moment. Celui des Rois lui irait pas mal, mais je ne vais pas bouder si je n'y ai pas droit.
Équipements : Attributions standard de Capitaine (uniforme, bureau, navire, poster de Gol D Roger décapité dédicacé,etc), un arc long et trois sabres: un wakizashi (poignard), un dotanuki (sabre à une main) et un katana (sabre bâtard). Ces trois lames sont des meitous (chacune appartenant à une catégorie).

Codes du règlement (2) : Baggy le clown the best....ou pas!

Parrain : Minos

>> Physique



Cher Pabelo P. Kaso,

Pardonnez le retard de ma réponse, nous avons subi une forte tempête et aucun courrier n'a pris son envol pour vous livrer la présente missive. Si on ajoute à cela le retard de l'arrivée de votre portrait à cause des raids pirates dont vous avez certainement entendu parler dans le mondial de la semaine dernière, vous pardonnerez probablement le délai de ma réponse à laquelle je porte toutes mes excuses.

Tout d'abord, laissez-moi vous féliciter pour votre choix de cadre. N'ayant jamais mis les pieds ici, vous n'aviez aucun repère visuel des lieux et je suis étonné que les contraste siéent tant à ce qui n'était guère plus pour vous qu'une description sommaire et maladroite d'une précédente épître. Je loue et jalouse également votre coup de pinceau, si cette expression ne choque pas l'artiste reconnu que vous êtes sur East Blue et au-delà. aussi, c'est avec embarras que je me vois contraint de souligner quelques détails que vous serais gré d'effectuer quelques reprises sur le Capitaine. Il ressemble comme un jumeaux à l'authentique, mais je vous ferais offense en ne témoignant pas autant de minutie que vous en traquant sur cette peinture la moindre imperfection. Votre remarque soulignée deux fois déclarant, je vous cite "Je ne fais pas un portrait, je crée une copie-conforme. Mon nom sera souillé s'il en est autrement" me donne le droit absolu de "dénoncer" toute différence. Je tâcherai d'être le plus clair possible afin que vous puissiez atteindre votre objectif dans le plus bref délai.

Votre travail est sans flottement, le Capitaine Hadoc est bien un homme aux traits et à la peau sombres. Sous ses cheveux quasi noirs, un regard teinté de néant se souligne de quelques rides légitimes pour son âge. La barbe épaisse est bien soignée, je me suis toujours amusé de penser qu'elle n'est pas sans rappeler les images épinales des Capitaines de fictions et boîtes de surgelés. Le nez marqué par le choc des combats et la peau bardée de cicatrices de divers tailles, angles et profondeurs sont autant de signatures sur ce parchemin usé témoignant d'un nombre si incalculable d'affrontements qu'on eût pu douter qu'ils fussent tous menés par un seul être.

Il vous faudra réviser les proportions du modèle. Le Capitaine mesure bien 1m93, mais il accuse 111 Kg. Vous l'avez fait plus fluet, sans doute parce que les bretteurs que vous avez l'habitude de tracer ont les muscles longs et fins. Notez que si ce sont les qualités de sabreur qui ont valu à cet homme la surnom de Sabre Mouvant, il est également un lutteur professionnel et un boxeur notable. Son épaisseur ne traduit aucune lenteur, n'hésitez pas à le gonfler au niveau des bras et des trapèzes. Trois crans de ceinture d'après moi. Je vous invite à consulter les mondiaux référencées sur un feuillet annexe, vous y trouverez de nouvelles photos pour préciser le corps.

La tenue du Capitaine est une réussite. L'échantillon de tissu marron semblable à celui de son kimono vous a, je l'espère, été d'une aide, sinon précieuse, pratique. Pour répondre à votre question, j'affirme qu'il n'a aucune broderie sur ses vêtements. Le Capitaine se complaît dans un tissu de bonne qualité et pense qu'apporter une quelconque fioriture est un superflu trahissant la noblesse du travail. Vous ne trouverez aucune décoration sur cet homme, seules ses médailles garnissent une veste qu'il ne porte que quand la fonction l'exige. Vous pourriez vulgariser un peu plus l'allure, Hadoc prouve sa fierté dans ses actes et non dans son maintien. S'il n'avait ni uniforme, ni réputation, vous auriez l'impression en le plaçant face à vous qu'il s'agit d'un mercenaire sévère et serein, de ceux que vous ne voudriez pas inviter à partager un verre en prévision certaine d'avoir trouvé le compagnon idéal aux échanges d'anecdotes et courants de pensées.

Les sandales que vous avez peintes ne sont pas en paille, mais en bois. J'aurais dû vous préciser que ce sont des gettas, plus personne ne porte ça de nos jours. Je suis tellement habitué à le voir avec que j'en ai oublié l'originalité. Si rajouter les lames de bois jure avec le relief de votre décor, vous pouvez aussi le laisser pieds nus. Il l'est toujours dans les intérieurs et je pense que le voir déchaussé dans son bureau lui sera plus agréable, même si votre décor atteste qu'il est dehors.

[minimum 10 lignes]



>> Psychologie



Harry Cover: Alors pour situer nos lecteurs, je suis actuellement avec Gharr Hadoc, Capitaine d'East Blue pour une interview exclusive du Mondial. Capitaine Hadoc, bonjour!
Capitaine Hadoc: Ca ne va pas.
HC: Qu'est-ce qui ne va pas ?
CH: Je ne suis pas Capitaine d'East Blue, je suis Capitaine.
HC: Ah bon ? Ben qu'est-ce que ça change ?
CH: Ca change que je ne dirige pas East Blue, ce n'est pas mon territoire.
HC: Ah si, moi on m'a dit "Capitaine Machin veille sur East Blue, vas l'interviewer."
CH: Machin ?...d'accord. East Blue c'est un océan...
HC:...
CH: Non mais ne réfléchissez pas, c'est un océan c'est un fait. Eh bien un Capitaine se voit attribuer des zones d'un océan, mais ne dirige pas cet océan. Vous comprenez, un océan, ça n'a pas de propriétaire, et moi je....qu'est-ce que c'est que ça ?
HC: Quoi ça ? Ben ce sont des chaussettes, on m'a forcé à retirer mes chaussures en entrant.
CH: Non mais d'accord, mais ça là c'est quoi ? On dirait une grosse auréole de flotte autour de vos pieds..
HC: Beeeeeen, c'est qu'il fait chaud ici. Puis je ne savais pas que je devrais retirer mes chaussures avant d'entrer.
CH: On n'entre pas chez les gens avec ses chaussures quand on a marché dehors avec, c'est un principe de base.
HC: Oh ben je savais pas moi, d'habitude je garde mes chaussures ça ne choque personne.
CH: Tout à fait, si on commençait ? Parce que là je....hein!
HC: Avec plaisir, alors Capitaine Hadoc, moi c'est Harry Cover, enchanté.
CH: Nos initiales sont inversées.
HC: Pardon ?
CH: Je suis CH et vous êtes HC, ça ne doit pas être facile pour le lecteur de s'y retrouver.
HC: Eh bien si, mais ce n'est pas si dérangeant.
CH: Nommez moi G pour Gharr, ça suffira.
HC: D'accord. Bonjour Gharr, êtes-vous prêts ?
G: Non, vous me notez G, mais vous m'appelez Capitaine Hadoc. C'est le Capitaine qui vous intéresse dans cette entrevue, pas l'homme, si ?
HC: Hum...en fait si, un peu. Je viens poser des questions sur vous.
G: Parler de moi, je me doute qu'on est venu parler de moi. Ce n'est pas moi qui me suis tapé deux jours de traversée pour venir vous poser des questions, si ?
HC: Je ne sais pas, vous avez pris quel bateau vous ?
G: Bon, on va avancer parce que ça devient trop long là! Pas prévu de discuter toute la journée avec on va simplifier. On est là pour parler de mon parcours, on est d'accord ?
HC: Ah je pense pas non, ça, ça vient après. Là on en est à votre portrait..ah allez...le truc du mental.
G: Quoi, mon portrait psychologique ?
HC: Non, les façons de penser, les machins en rapport avec Freud.
G: Psychologique !
HC: Non, psychologique c'est ce qui est à la campagne.
G: Non, ce qui est à la campagne c'est agricole, ou rural.
HC: Ah mais du coup c'est pas ça, non moi je parle des trucs qui se déroulent dans la tête.
G: Psychologique !
HC: Psychologique, voilà !
G:...
HC: Alors, attendez, je prends mes questions sur mon papier parce que sinon je vais mélanger perdre le fil.
G: Ca serait dommage! Il y en a beaucoup des questions ?
HC: Euh...une.
G: Quoi, une seule question ? Ok, non mais d'accord allez-y, je m'en fous moi après tout. C'est déjà ça que j'aurai en moins à passer avec vous. C'est quoi votre question ?
HC: Capitaine Hadoc, ou "G", décrivez-vous psychologiquement s'il vous plaît bien. Après j'ai mis un merci, mais je sais pas si je dois le dire une fois avant la réponse, une fois après, les deux ou l'un ou l'autre, ou après.
G: Alors, mon portrait psychologique. Entre parenthèses votre question n'est pas une question du tout, mais je vais quand même y répondre. Je suis patient, vraiment très patient. C'est tout à votre honneur d'ailleurs, nombre de gradés vous auraient botté le cul jusqu'à votre patelin natal. Je connais même deux-trois colonels pas très portés sur l'authenticité des rapports qui vous auraient mis au cachot pour éviter de vous laisser la moindre opportunité de vous reproduire, mais passons.

Je suis patient. Je suis courtois aussi. Là je n'ai pas l'air très courtois parce que je parle vite, mais quand j'ai une personne dotée d'un quotient intellectuel vaguement proche de la moyenne, même un peu sous le niveau de la mer je suis d'une nature calme, et même taiseuse.

Je veille à faire respecter la discipline, sans grand mérite étant donné que j'ai la chance de travailler dans l'océan le plus sûr du monde. Je me retrouverais bombardé à West Blue, je ne vous raconte pas le changement que ça serait de devoir faire des Marines des gars tellement peu aidés que je me demande si vous n'avez pas de la famille là-bas.

De mon point de vue, on me voit comme quelqu'un de juste et de loyal. J'ai débuté troisième classe il y a de cela plus de vingt ans et j'ai eu ma part de joies et déceptions au fil des grades. Je respecte mes supérieurs, je suis intransigeant sur la conduite de mes hommes et milite pour inculquer à chaque uniforme des valeurs humaines via le code du guerrier. Je ne suis ni pour la menace, ni la violence physique. En général je me contente d'avertir une fois et si la personne n'en tient pas compte, elle en subit les conséquences. Il y a des moments où je peux être très froid, tout dépend de la délicatesse de la tâche que je dois accomplir. En dehors du travail, j'ai le contact facile mais je fais toujours attention à mon attitude, à tout moment je reste Capitaine.

Vous avez tout noté ?
HC: avez...tout...noté?...Oui voilà, c'est bon. dites, pendant que vous parliez, je pensais à une autre question, je peux la dire ?
G: Je ne sais pas, c'est ça votre question ?
HC: Quelle question ?
G: Ca fait rien, allez-y posez votre question.
HC: Alors, l'adjectif qui vous définit le mieux ?
G: L'adjectif qui me définit le mieux ? Seul....vraiment seul.

[minimum 10 lignes]



>> Biographie



NB: Vous allez remarquer un contraste net entre le Gharr du portrait psychologique et celui du background. C'est absolument volontaire et je me permets de souligner que nombre de personnages de Oda ont un passé pas très jouasse. Maintenant que j'ai bien pété l'ambiance, je vous souhaite bonne lecture. Smile



Le revers de la médaille


Les archives témoignent de l'arrivée d'un orphelin au dojo Isshin, sur l'île Shimotsuki, répondant au nom de Gharr Hadoc il y a de cela 24 ans. Le jeune garçon, âgé de 13 ans, ne présentait aucune connaissance dans l'art au combat. Sa venue était due au même rêve commun à la plupart des élèves de cette époque: être le digne héritier du célèbre pirate chasseur de primes Roronoa Zoro.

Si l'île et ses dojos étaient, au siècle précédent, un endroit redoutable fournissant de véritables prodiges de l'art du sabre, l'afflux de gens immatures, bercés d'histoires dont ils se pensaient capables de s'y incruster, transforma ce lieu spirituel en une gueule béante du tourisme de plus en plus subi. Symbole de force, mais aussi de piraterie, nombre d'apprentis criminels vinrent se mêler aux autres, ainsi que des fils de nobles auxquels le nom Roronoa ne signifiait que succès et prestige potentiel pour leur talentueux fiston.

La beauté du décor changea d'année en année. Le Gouvernement affaibli était toujours occupé à reconstruire sur GrandLine, laissant les Blues en sous-effectifs pour maintenir l'ordre. L'île devint alors, au même tire que d'autres, une zone de non-droit où les bandits aimaient profiter de l'engouement du lieu pour s'adonner à une orgie de crimes. De son côté, le senseï Koshiro avait trop d'élèves et les autres senseïs pas assez. La plupart des écoles de l'île finirent par devoir fermer leurs portes. Isshin était alors boursoufflé par le succès et incapable de s'occuper équitablement de tout le monde. Les bons élèves subirent la corruption, certains en devenant brigands ou pirates à leur tour, d'autres en quittant Shimotsuki afin de trouver ailleurs un endroit plus sain où s'améliorer. Le niveau général se dégrada pour choir inexorablement dans un laxisme navrant.


Le retour d'une étoile...


Gharr n'était alors pas différent des autres. Lui aussi voulait son nom dans l'Histoire. La petite différence avec les autres, c'est qu'il possédait un talent rare. Ce talent, le maître Hirate le remarqua. Il prit l'adolescent à part et constata une chose unique chez lui: chaque mouvement était légèrement plus parfait que le précédent, comme si seul le manque de coordination empêchait son corps de parvenir au mouvement que son esprit avait déjà parfaitement assimilé. Ravi d'avoir trouvé celui qu'il pensait être son successeur, il dévoila tout son savoir à l'apprenti qui emmagasinait les figures comme s'il les avait toujours sues. D'autres élèves virent également le changement et bientôt Gharr fut confronté à insultes et demandes de duel au boken, le sabre de bois. Il remporta chaque combat.

Un jour, le jeune fils d'un pirate local, classé parmi les meilleurs espoirs, déroba le sabre du senseï car il le savait de très grande valeur. Sur le chemin du retour au navire, il croisa la route de Gharr qui lui interdit de regagner les siens avec un objet si précieux. Un duel au véritable sabre eut lieux et le fils du pirate finit ses ombres ambitions quand ses deux mains furent tranchées. Gharr rapporta l'arme à son maître, le fils du pirate rapporta l'acte du prodige à son père. Le dojo Isshin, jusqu'alors plus ou moins préservé par la vague de crimes du lieu, entra dans une véritable guerre contre les pirates. Les pratiquants du sabre restant vulnérables aux armes à feu, l'école était condamnée à disparaître.

Ce ne fut pourtant pas le cas. Contre toute attente, l'équipage pirate n'attaqua jamais. Durant la nuit, quelqu'un avait infiltré leur bâtiment et les avait tous assassinés dans leur ronde ou leur sommeil. Cet acte, impensable alors, fut immédiatement imputé aux disciples d'Isshin et des esprits vengeurs naquirent. Ils ne grandirent jamais, car toute personne qui préparait une attaque contre Koshiro, assassin présumé, rencontrait la mort à laquelle il semblait impossible de se substituer. Le senseï fit peur aux pirates et encouragea les élèves. Pris d'une soudaine fierté, les bretteurs combattirent les brigands de l'île et organisèrent des milices. Mieux encore, tous les éléments corrompus à l'intérieur de l'école disparurent ou prirent la fuite. Isshin n'était pas sauvé, mais il avait récupéré ses lettres de noblesse.


...Celle du shérif


Bien qu'il ne l'avoua jamais, tout le monde sut que le senseï Koshiro n'était pas l'homme calme et pacifiste qu'il montrait au grand jour. Les victoires du début de la guerre étaient dues à la langue pendue de certains élèves, mais aussi au fait que tout adversaire se voyant déjà vainqueur de l'affrontement, Koshiro était ouvertement défié. Maintenant que sa force était reconnue, les bouches restaient mues et les actes plus imperceptibles.

Un soir, une attaque massive de plusieurs équipages réunis surpris l'école Isshin. Les disciples étaient prompts à prendre les armes, mais le nombre d'ennemis contre qui lutter, ajoutée à l'interminable confrontation, épuisait les muscles et alourdissait les sabres. Au petit matin, seuls Gharr et son maître poursuivaient le combat. Koshiro protégea son élève jusqu'au bout, mais ses blessures étaient profondes et sans une aide qui de toute évidence n'arriverait plus à temps, il était condamné.

Quelque chose déjoua toutefois l'assaut pirate et la funeste destinée du jeune garçon. Au dernier moment, la marine, dont la lutte contre le crime des habitants de l'île avait fait écho, dépêcha une flotte qui arriva juste à temps pour sauver le dernier samouraï. Impressionnée par l'habileté et la ténacité du jeune homme, la Marine le recruta. Gharr accepta à l'unique condition que Shimotsuki soit enfin protégée. La demande passa en hautes instances et la presse qui donna une première page au visage du garçon, mosaïqué pour sa propre sécurité, offrit une réponse favorable. Dès lors, le Première classe Hadoc gravit les échelons. Obéissant et efficace, il fut envoyé aux quatre Blues pour y accomplir diverses missions.

Sa discipline et sa facilité à commander et motiver ses semblables en fit même un Capitaine gardé jalousement par East Blue. On dit que si cette mer est aujourd'hui l'une des plus sûres du monde, le Capitaine Hadoc y est pour quelques chose. Plusieurs fois Grandline lui proposa de les aider à renforcer leurs effectifs et à l'employer là où ses talents seraient rentables à 100%, mais Hadoc déclina à chaque fois, précisant qu'il fallait quelqu'un pour empêcher les Blues de servir de Shimotsuki.

En parlant de Shimotsuki, Isshin reprit du service et profita d'un enseignement privilégié par Gharr qui fut chargé, en temps que Colonel, de veiller personnellement au bon développement de l'île et à sa sécurité. Il offrit à son ancienne école un nouveau senseï et partit même en quête d'en trouver d'autres. Quatre personnes furent recrutées. Une dernière vint d'elle même et se montra convaincante. Depuis plus de trois ans, l'île de cet orphelin sorti de nulle part est redevenue le foyer qu'il voulait trouver vingt ans plus tôt.


Entre les lignes


Cette histoire est touchante. Elle a un héros un peu mystérieux, une quête de gloire transformée en véritable vertu, l'abolissement du crime et les prémices d'un héroïsme mondialement reconnu. Mais, cette histoire reste une histoire. Si on portait un oeil indiscret sur les rapports de l'Amiral en Chef, on verrait que Gharr était Marine dès l'âge de douze ans. Ce rapport ferait état d'une mission confiée par une huile un peu trop huilée pour sembler officielle, mission qui consisterait à envoyer la jeune recrue seule et sans filet pour démanteler un réseau criminel, trouver toute trace de révolution et veiller à la dissoudre également. Ce rapport dirait que tous ces assassinats n'étaient pas le fait du senseï Koshiro, mais bien du Caporal Hadoc, plus jeune Marine de sa promotion n'ayant jamais fait le temps réglementaire en temps que simple matelot.

On en conclurait vite que Gharr faisait semblant de ne pas savoir et qu'il était, dès son arrivée, meilleur que son maître. Celui-ci ayant été incapable de comprendre sa supercherie, il ne fut pas plus capable de l'arrêter quand Gharr lui découvrit une relation étroite avec la piraterie, qu'il justifia dans l'agonie comme étant le seul moyen qu'il avait de protéger son école. Et cette bataille miraculeusement remportée serait le passage le plus amusant de ce rapport officieux. Tout renfort pirate avait fini coulé et la guerre n'avait pas opposé Isshin aux pirates, mais Isshin corrompu et les pirates à la Marine.

Voilà un rapport qui vous détaillerait une histoire plus authentique, mais tout autant plus vilaine et sombre. La légende racontée est bien plus belle. Elle véhicule les valeurs et l'espoir, mais en plus, elle offre un passé au Capitaine Gharr.

La vérité sur ce qu'il est vraiment, elle vous sera contée un autre jour. Il vous faudra chercher parmi les traces laissées par cet être les pièces du puzzle de son enfance. Mais préférez-lui le conte, les vraies histoires sont souvent moins bien habillées et tous ici avons besoin de rêver.


[Minimum 20 lignes]



>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.


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Informations IRL

    Prénom : Rorisu

    Age : ça change chaque année, pour l'instant 24 (ans bien sûr)

    Aime :Les jeux de mots, les arts martiaux, l' absurde, le rôleplay, les femmes, le thé marocain, le son du violon, les pandas, les mammifères expressifs, les campanules, les mimiques humaines, le lait, le mot " globule ", Les frères ennemis, Robert Lamoureux, Coluche mais surtout Devos et Desproges, le satin, le Trip hop, le jade, les chemises à la Parker Lewis, le personnage Norman Pankow dans la série du même nom, les doubleurs Maurice Sarfati et Bernard Tiphaine, Ultimex, Robert Cash, le cinéma de Tarrantino et des frères Cohen, Kaamelott, The Shield, les dialogues de Michel Audiard, les voix rogues, les capots des vieilles américaines et les illusions.

    N'aime pas :Les échelles, le thé mal infusé qui goûte le métal, Gérald de Palmas, les comédies musicales, l'opéra, les métiers maritimes, le mot " nectar ", l' humour de Titof ou Dany Boun, le tapis plein, la laine, le pastis, le jeu de Bruno Slagmulder, la vf de How I met your mother, les changements d' heures, l' art moderne ( souvent ), les manches de poêle qui se détachent, le cri strident de certains perroquets ( comme le gris du Gabon ), la couleur orange, le vin qui pétille, l' eau gazeuse, le bruit des moustiques, remarquer que je viens d'oublier un truc juste au moment je me suis bien installé pour être pépère, le langage djeuns et la nouvelle orthographe française.

    Personnage préféré de One Piece : Déjà donné mon préféré avec Minos, suis pas quelqu'un qui change d'avis comme de chemise (heureusement, je te dirais pas l'odeur). Alors comme c'est un second compte, je vais donner mon second perso préféré: Barbe Blanche

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Euh...Minos en moins exag quand même.

    Fais du RP depuis : Quasi 10 ans...déjà 10 ans.

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) régulière.

    Comment avez vous connu le forum ?Rei et Rik.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t1985-le-set-samourai
  • https://www.onepiece-requiem.net/t1888-le-capitaine-hadoc-a-emherge
Bonjour, bonjour.

Sauf erreur de ma part, ta présentation est achevée donc je te propose le test RP suivant :

Suite à tes faits d'armes remarqués, tu es fraîchement promu au grade de Commandant d'une caserne sur l'océan d'East Blue à ton retour d'une énième mission. Tu prends donc contact avec un nouvel environnement et les hommes qui sont délégués sous tes ordres par le Quartier Général de East Blue. Raconte nous cette première journée.

Voilà, c'est un sujet qui devrait te permettre de nous faire découvrir un peu plus encore le personnage qu'est Hadoc. Pour le grade de Capitaine, ce n'est pas à moi d'en décider seul, donc je t'en attribues un inférieur pour le test RP.

Bonne chance.
    Re-
    Pour les meitous, il faudra voir, et attendre les nouvelles règles, mais 3 ça me parait être beaucoup trop d'un coup ! (surtout un parmi les 12 --')

    Bonne chance pour le test rp !
      Oui j'en ai conscience, en fait je veux surtout que chaque arme possède une particularité, mais ça n'implique pas forcément d'être un meitou. Je détaillerai ça en zone appropriée. ^^

      Et voilà le test. Il se déroule quelques années auparavant (entre le parapluie et le paratonnerre).


      Chapitre 1: Chien de grade


      Drôle de climat, on dirait que Grandline s'est invitée dans l'un des Blues. Est-ce un rejeton fugitif qui a amené le froid, qui a amené la neige, qui a amené la glace ? Il y a une heure encore, le soleil paradait fièrement de toute sa hauteur, reflétant, amusé, ses rayons sur les dalles claires du port et ses bouteilles de verre à peine plus polies que les dockers qui les transportent. Elle aurait la joie d'une enfant, cette étoile, si on la laissait jouer sur la fine pluie cristallisée qui tend peu à peu à perdurer. Mais le soleil n'est plus. Dans cet immense ciel où la boule de lumière courait en totale liberté, de sombres boursouflures grises se sont organisées. Complotant en silence, elles ont encerclé l'enfant qui ne se doutait de rien, se sont rapproché d'elle pour, sans un vent contraire d'hésitation, l'étouffer dans une étreinte funeste où la lutte était inégale. La lumière avait disparu, les panses décolorées pouvaient se tordre de rire à en pleurer des larmes de glaces, artifices sinistres de la victoire sur un si brillant ennemi.

      C'est dans cette ambiance, dans cette eau, dans ce givre et ces crocs acérés guettant des proies trop légèrement vêtues qu'il apparait. Ce n'est ni le plus gros, ni le plus dangereux des navires. On ne le penserait pas équipé pour la guerre, car à son bord, aucun canon n'a droit de siéger. Sa seule arme, c'est sa figure de proue et son atout, c'est sa vitesse. Parce qu'il est léger et taillé pour la course, aucun navire ne peut tenir la distance avec Le Passeur. Son cynisme lui a-t-il fait attendre un temps de chien pour répondre à l'appel ou amène-t-il le blizzard avec lui ? En tout cas, cette coque à la vitesse toujours aussi fulgurante fusant vers le port ne signifie qu'une chose, les Ghost Dogs ont rempli leur mission.

      C'est dans un frisson que l'on ne pourrait décider s'il faut l'attribuer à la température ou à l'entrée au port de cette immense gueule de bois et d'acier que le quais se prépare à la recevoir. Le Passeur arrive pour la première fois à la caserne, mais sa réputation l'a précédé de plus d'une vague. On parle d'un navire de la Marine habité par des morts qui continuent de servir à bord d'une grande barque voguant de victimes en victimes. Légende urbaine nettement exagérée, mais comment ne pas en saisir la source lorsqu'un bâtiment si sombre qu'il semble improbablement taillé dans l'ébène se dresse devant vous en étalant des voiles aussi noires que les orbites d'un Charon ? La légende de Le Passeur jouit d'un fait avéré: son équipage, bien composé d'êtres vivants, sillonne les mers d'une poche pirate à une autre sans jamais manquer son objectif. Quand la chance ne suffit plus et que notre ego décline le talent, il reste à croire aux dieux et à leur constante bénédiction sur ces fantômes de chiens.

      L'équipage, uniforme fièrement porté, forme un fouillis de petites lucioles qui gravitent autour des mâts et sur le pont. On croirait des petits bonshommes de papier, des marionnettes en porcelaine mimant l'escalade et la manipulation de manoeuvres sur un fond de scène noire. Oubliez l'ambiance chaleureuse, la joie de retrouver la terre et les chants marins donnant le rythme des matelots. Ils travaillent sans chanter, sans parler, sans sourire. Pour tout spectateur, ce sont des lueurs mortes qui flottent. Illusion! Le fait de ne pas sourire n'indique en rien qu'ils sont tristes. Ils travaillent, et quand on travaille, l'humeur n'a plus sa place.

      Les disciplinés esprits canidés obéissent à un maître qui n'a pas besoin de donner le moindre ordre. Il est là, sur le pont supérieur. Son corps noir drapé d'un manteau opalin au-dessus duquel deux petites pierres brillantes fixent les rangs au garde-à-vous de la caserne. Son air est neutre, autrement dit chacun interprète sur son visage la mimique qu'il suppose. Pour les Ghost Dogs, le Commandant est satisfait de rentrer. Pour les inconnus qui l'accueillent, il est grave et sévère, terne et pessimiste. Comme le temps. Avec une précision si affûtée qu'il aurait été évident de penser que Le Passeur eusse droit à quelques répétitions, le navire s'arrête, parfaitement parallèle au quais, maîtrisé comme si les eaux ne glissaient pas et qu'un bâtiment de cette longueur était instinctif à manipuler. D'entrée de jeu, le Commandant Gharr à la tête des Ghost Dogs avait fait démonstration d'une aptitude épatante à mener ses hommes. Le temps de poser le pied sur sa nouvelle affectation est venu.

      L'action s'enchaîne. Gharr rejoint le comité d'accueil, une épaisse haie d'honneur taillée pour lui montrer la force et discipline des autochtones. Lui, avance, la gestuelle solennelle d'un défilé national dans chaque mouvement. Il s'arrête devant un homme plus haut gradé que lui, l'Amiral Tetsuda. Les deux hommes se connaissent bien, cette rencontre n'est pas le fruit du hasard. Le Commandant salue son supérieur sur l'unisson des talons claqués par chaque homme en uniforme. Quelques mots, inutiles à détailler, souhaitent de façon officielle la bienvenue au nouveau locataire des lieux. Les deux hommes prennent congé pour un entretien privé.


      ***


      La tradition veut qu'un Commandant qui se retire discute en privé avec son successeur. L'ancien occupant de la fonction ayant pris une retraite à effet immédiat quand un assassin lui a improvisé un sourire sous le menton durant un congé. L'Amiral remplace donc le mort, la discussion se déroule dans le futur bureau du Commandant où, fait important, il occupe pour la première et dernière fois le fauteuil de l'invité. L'Amiral commence.

      Repos, repos. Assieds-toi donc, tu me donnes le vertige. Gharr s'installe. Alors, tu as fait bon voyage ? C'est d'où que tu viens, c'est de...
      De Manshon.
      Oh Manshon c'est moche.
      Il sourit en hochant finement de la tête. Assez oui.
      Hé hé! Bon, euh, qu'est-ce que je devais dire? Très bien ton entrée, hein ? Propre et nette, j'ai presque eu honte de ne pas avoir payé ma place.
      Merci. J'ai hésité à maintenir le silence ou faire chanter en "mmm" un petit truc sinistre, puis je me suis dit que ça risquait peut-être de faire trop.
      Ah oui, oui oui puis, au fond, c'est le silence qui remplit le mieux un décor.
      Tout à fait, c'est exactement ça.
      Hé hé, non je regardais tes gars là. Non, vous êtes bien, vous êtes bien. Tetsuda sautille un peu sur place dans un rire muet. Dis donc, tu...tu vas leur ficher la trouille aux gars avec de telles mises en scène. Tu as prévu quelque chose pour marquer le coup ?
      Marquer le coup de ?
      Eh bien, fêter ton arrivée quoi! Genre rando surprise à 3 heures du matin.
      Ah! J'ai pensé à utiliser le Banken Kunkaï.
      Le Banken c'est le truc où tu donnes l'impression à l'autre d'être en danger?
      C'est plutôt la technique où qui lui donne la certitude d'être tué.
      Ah oui....ah tu...accompagne sa phrase d'un mouvement horizontale des doigts au niveau du cou.
      D'un air de justifié. Pour marquer le coup. Je convoque quelques gars, je les fais venir un à un dans le bureau. Je leur demande s'ils ont peur de donner leur vie à la Marine. Comme ils vont tous répondre que non, je vais leur faire croire que j'ai sorti mon sabre et les ai éventré. Ceux qui montrent leur peur m'ont menti, je leur signalerai qu'il ne devront plus jamais se surestimer devant moi.
      Humpf....moui.
      Quoi ? Ce n'est pas bien ?
      Si si, c'est pas mal, pas mal du tout même. En plus c'est en privé. Comme tout le monde n'y passe pas, le bouche à oreille fera le reste. Mais là, tu seras plus craint que respecté. Je ne sais pas si c'est bien à long terme.
      Ils craindront l'homme et respecteront la fonction.
      Oui mais Gharr regarde autour de lui on est entre nous là. Pour gravir les échelons, il ne faut pas juste être efficace. Ca a suffi jusqu'à présent, mais tu deviens très populaire. Regarde O'Bannon, le Colonel. Il part en justicier très approximatif et se fiche de son image. On l'a promu pour ses faits d'arme, mais on regrette. Il ne passera jamais Capitaine. Si toi tu veux redevenir Shogun, tu ne devras pas être le meilleur guerrier, tu devras être le meilleur candidat.
      Les Marines sont des guerriers, pas des politiciens.
      Tout faux mon garçon. C'était vrai avant, mais ça a changé. On a acquis de nos erreurs sur la guerre du siècle dernier. Maintenant, les figures de proue de la Marine sont des gens respectables, avec des principes et des valeurs pour le peuple. Bon, ce sont des conneries ça aussi. Tu verrais les dossiers des mecs qui ont des barrettes. C'est simple, un ramassis de débiles. Mais des débiles correctes, avec une bonne image.
      J'en prends note. Et mon prédécesseur, il était quoi lui ? Le Mondial lui a fait très bonne presse.
      Ah lui c'était un con.
      surprisUn....carrément ?
      : Oui...enfin, pas tout à fait un con. Tu as plusieurs déclinaisons, lui il en remplissait largement une et en dépassant des bords. Eh oui, non non, lui c'était plus un....
      Un quoi ? Un connard ?
      Un connard, c'est ça! Mais un authentique hein, pas de la contrefaçon. Brodé, bordé, bradé à Bugger Valley. Le genre pas coupé à l'eau, tu vois ? D'ailleurs, les hommes ici ne le regrettent pas. Il faisait bosser dur, mais niveau organisation des troupes et stratégie c'était n'importe quoi. Cette base est moderne et pourtant c'est l'une des plus mauvaises d'East Blue. Non non, ils ont déjà eu un trou du cul, évite de leur en forer un deuxième juste derrière.
      Je ne savais pas. Du coup je fais quoi pour mon discours moi ? J'évite de parler de lui ?
      Ah ben non, il faut que tu parles de lui. Mais fais-le dans des termes génériques. Tu lui rends un bon hommage, puis tu le passes aux oubliettes et tu reprends le flambeau à ta façon.
      Je le ferai.
      Bien! Encore une chose. Des chefs de guerre, y en a de toutes sortes. Des bons, des mauvais, des pleins tonneaux y en a. Mais une fois de temps en temps, il en sort un exceptionnel, un héros, une légende. Tu sais ce que tous ces hommes ont en commun ? Gharr fait signe que non.Tetsuda s'approche de lui et lui chuchote, comme pour préserver le secret de la formule magique Il ne se battent que pour la dignité des faibles.


      ***


      Le Commandant s'installe à la tribune. Les hommes ont froid. La neige épaissit leurs casquettes et leur forme des épaulettes. Ils frissonnent, ils grelotent, ils souffrent. L'équipage régulier du Commandant, lui, ne se permet pas de trembler. L'intempérie les affecte comme les autres, mais ils subissent, impassibles, imperméables. Gharr non plus ne semble pas dérangé par le gel. il ne porte pas de veste ni de manteau et ses pieds sont nus dans ses sandales. Aucun feuillet n'est posé sur son pupitre. le discours d'hommage au Commandant Delay sera improvisé.

      Les arts littéraires, la pratique des armes, de l'arc, de la chevalerie sont les études que les samouraïs doivent suivre régulièrement. Ainsi débute le code du guerrier. Ainsi débute votre vie. Que vous soyez jeune, vieux, blessé, amoureux, déprimé, seul, condamné, aucun état ni aucune situation ne devra vous soustraire à l'étude et à la perfection.

      En choisissant d'intégrer la marine, vous avez choisi la voie du samouraï. Samouraï signifie "celui qui sert". Vous servez vos supérieurs et à travers eux le peuple. La nature est chaotique, la peur est naturelle. De la peur découle les failles. La Marine est le rempart contre le chaos, contre les instincts, contre la loi du plus fort. Tous ici, par votre serment et votre engagement, êtes des briques du mur dressé contre le raz-de-marée néfaste qui ondule sur toutes les mers du monde. Il suffit d'une seule brèche pour qu'une digue n'empêche plus l'inondation. La marine relève un défi que personne d'autre n'oserait penser possible: celui de remettre en ordre un monde qui ne l'a jamais été. L'univers qui vous entoure est un chien enragé, avide de tout ce que sa mâchoire peut saisir. Porter l'uniforme, c'est ne plus se cacher, mais c'est aussi s'exposer à la colère de la bête.

      Parce que personne d'autre que vous ne se dressera face au monstre, c'est votre devoir de le combattre. Vous vaincrez ou vous mourrez, mais vous mourrez avec l'honneur. Cette vertu sera votre meilleure arme. Un homme honorable choisit une voie difficile, mais exempte de la corruption de la bête. On ne suit pas la voie du samouraï pour la renommée, pas plus que le profit pécunier. Ceux d'entre vous qui ne croient pas n'ont même pas à espérer un meilleur traitement dans l'au-delà. On choisit d'être samouraï quand au plus profond de soi on désire relever le défi de vaincre le plus terrible ennemi avec lequel vous croiserez le fer: vous-même.

      Sous mon commandement, vous apprendrez à vous combattre et à triompher. Vous deviendrez des hommes meilleurs, dignes de la fierté de ceux que vous servez. L'être humain est fragile. Ses dents ne peuvent supporter son poids, ses os se brisent, ses muscles se déchirent et la morsure d'organismes bien plus petits que lui peuvent le tuer. Mais cette vision résume l'humain à la friabilité de son corps. C'est une erreur d'ignorer la force de l'esprit. Regardez autour de vous. Regardez les tissus, les maisons, les outils, les armes, les plats culinaires, les langages, les peintures, les instruments de musique, les traditions. Toutes ces choses existent et demeurent parce que des esprits ont eu la volonté de les créer. Un être doté d'esprit devient fort.

      Mon prédécesseur, le Commandant Delay, vous a forgé des corps solides, rompus aux exigences de l'armée, mais il a laissé vos esprits s'émousser dans un fourreau dont il ignorait qu'il contenait une lame. Je ne commettrai pas la même erreur. Dès aujourd'hui, vous serez extraits de votre socle empoussiéré et soumis à un affûtage qui vous semblera violent. Cet entraînement sera un changement radical dans votre vie, aussi, j'ai conscience que tous n'accepteront pas le nouveau régime.

      Une semaine, sept jours, c'est le délai que je vous laisse pour vous rétracter et me porter une demande de transfert dans une autre caserne. Je respecterai votre demande et l'appuierai personnellement afin de vous permettre de suivre une formation plus académique. Pour ceux qui choisiront de rester, une existence difficile vous attend. Vous serez, par le contrat oral que je viens de détailler, volontaires pour me suivre corps et âme où que je vous emmène. Vous serez plus forts et plus redoutables que jamais. Aucun Marine de votre expérience n'aura vos talents. Mais vous n'aurez plus votre liberté, elle sera à jamais scellée dans le serment que vous m'aurez prêté. Parce que celui qui sert les autres ne peut se servir lui-même, la voie du samouraï demande un total sacrifice de soi au monde. Il est temps pour vous de choisir entre vivre pour vous ou mourir pour les autres.

      Ainsi est tracée la voie du guerrier.


      Dernière édition par Gharr Hadoc le Jeu 16 Juin 2011 - 8:08, édité 4 fois
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      Yop, c'est pas mal tout ça ^^
      Seul truc gênant : on ne met pas les noms de personnages qui parlent comme au théâtre, les couleurs sont plus ergonomiques !
      (une couleur de dialogue par personnage).

      Voilà voilà, modifie juste cela et je te donne ma voix ainsi qu'une critique plus détaillée ;)
        Mmh c'est que justement l'effet théâtre est intentionnel, mais je peux changer ça. Par contre je vais quand même devoir le laisser pour le portrait psycho, vu que je joue là-dessus et que c'est un article de Mondial, les abréviations sont plus justifiées. ^^
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        Très bien pour la description physique : tu compterais procéder tous le temps comme cela lors de tes rp ? ^^
          C'était un peu l'idée oui vu que mon narrateur est un peu comme le choeur au théâtre, il décrit la scène, explique quelques détails utiles à la compréhension, en fait parfois un peu trop etc. Les dialogues présentés de façon théâtrale étaient une idée que j'aimais bien, mais si c'est pénible à suivre je peux revenir dans les couleurs.

          Edité en tout cas. ^^
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          Hop, un premier commentaire.

          On va faire simple, ta fiche est superbe.

          D'une part, tu écris très bien, il n'y a pas de fautes d'orthographe, ou même de syntaxe. Un vocabulaire riche, mais pas excessif. En plus de cela, il y a l'originalité dans le format de présentation, tant niveau physique que psychologie. Tu arrives à introduire des situations comiques et les maîtrises sur le bout des doigts.

          Il y a également un effort fourni au niveau d'un scénario qui prend à rebrousse-poil côté histoire.

          La manière de présenter ton test RP en 3 temps dévoile tour à tour la qualité de ton récit, mais aussi les différentes facettes de ton personnage ce qui nous permet au final d'avoir une idée très précise de qui est Hadoc. On sent que tu tiens ton perso et sais où tu vas avec.

          Pour moi, il n'y a strictement rien à reprocher.

          Comme tu brigues le grade de Capitaine, attends les avis suivants pour savoir s'il t'est accordé, mais ma voix va en ce sens.
            Cette voix relâche déjà un peu la pression, je te remercie. J'ai souvent vu ton excellent travail de critique, alors pareil commentaire me certifie que ce que j'ai sous-entendu tant dans la forme que le fond a bien été compris, ça aussi c'est un soulagement.

            Effectivement Gharr est très clair dans mon esprit, celui d'aujourd'hui comme celui qu'il était il y a 10, 20 ou 30 ans. J'espère que les autres avis te rejoindront, merci de m'avoir lu. ^^
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            Déjà je me dois de préciser qu'il y a une faute dans le titre du sujet.
            *Part se cacher car il vient de comprendre le jeu de mot XD*
            (je me disais bien que c'était louche : une faute, Minos ?!).

            Pour le côté théâtre c'est une idée intéressante, je ne pense pas que ce soit trop gênant si c'est bien fait (ce dont je ne doute pas).

            "Je suis CH et vous êtes HC, ça ne doit pas être facile pour le lecteur de s'y retrouver." Je confirme ^^. Mais je m'attendais à la suite et je le sentais venir (c'est que c'est bien amené ;))

            Bon voilà, c'est très bien quoi, je ne vois pas quoi dire d'autre.
            Ah si, j'ai trouvé que.... ouais nan c'est bien. :p

            Je suis ok pour capitaine
              Youhou, OPR va avoir droit à son Capitaine Hadoc cheers

              Merci GM. ^^
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              Plus que deux voix ;)
              De rien !
                Arf il en faut 4. Bon, je maintiens le bouchon du champomy alors. Razz
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                Non il en faut 5. :p
                Une voix d'admin = deux voix
                une voix de modo = une voix !
                  Watchaaaaa.
                  Donc, j'ai lu tout ça en mangeant mon petit repas, qui n'était pas mauvais. Il était très bon même, comme ta présentation ! Le physique ma plut en étant simplement très bon. (Par contre le siéent ma choqué, mais c'est bon, mais j'avais jamais vu ce mot '_'). Pour le moral, ben "nice", car tu arrives à faire ce qu'il faut faire par une autre voie, avec la parole. Joli.
                  Au niveau de l'histoire, c'était super bien écrit quand même. Même si là tu as fait preuve de "moins d'originalité si je puis dire", même si tout au long du texte ça l'était, c'était parfait, mais juste, encore un orphelin? Toujours des orphelins sur les forums rpgs, faut croire que c'est plus simple:d (/me se tait car Seiko n'a plus de parents et Ryuuku n'a plus sa mère.)
                  Pour le test rp, Rei a parfaitement expliqué ça. Vraiment super sui-là, comme le reste en fait.

                  Et en général, pour l'orthographe, la syntaxe le vocabulaire... J'ai rien à redire, comme mes confrères.

                  Je valide donc capitaine !

                  NB/Désolé, pas de paragraphes pour mon explication, mais je sais pas pourquoi, j'ai pas envie:d J'espère que ça te va quand même !
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