NEWDAY Kazan
• Pseudonyme : Le Parieur
• Age : 17 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Musicien
• Groupe :Pirate
• Age : 17 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Musicien
• Groupe :Pirate
• But : Être Libre quel qu'en soit les conséquences et réussir à finir son Requiem (Voir histoire)
• Équipement :
Kazan voyage toujours léger. Il ne se sépare jamais de ses deux petites dagues cachées derrière son dos dont il se sert au combat. Il n'est pas rare cependant qu'il ait un paquet de carte sur lui. Son objet fétiche qu'il ne perdrait, ni ne laisserait pour rien au monde est son ocarina qu'il conserve en permanence sur lui dans le cas où l'inspiration lui vienne.
Il dispose aussi de plusieurs habits qui restent généralement dans le navire ainsi que diverses partitions de sa composition personnelle.
• Parrain : Don Corl... ah pardon, non je suis venu tout seul
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nop
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? //
Codes du règlement :
• Équipement :
Kazan voyage toujours léger. Il ne se sépare jamais de ses deux petites dagues cachées derrière son dos dont il se sert au combat. Il n'est pas rare cependant qu'il ait un paquet de carte sur lui. Son objet fétiche qu'il ne perdrait, ni ne laisserait pour rien au monde est son ocarina qu'il conserve en permanence sur lui dans le cas où l'inspiration lui vienne.
Il dispose aussi de plusieurs habits qui restent généralement dans le navire ainsi que diverses partitions de sa composition personnelle.
• Parrain : Don Corl... ah pardon, non je suis venu tout seul
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nop
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? //
Codes du règlement :
Description Physique
Que dire sur le petit Kazan ? Et bien commençons par dire le plus évident, Kazan a des traits d'un jeune homme tout juste sortie de la puberté. Cela lui confère un visage presque enfantin, surtout lorsqu'il sourit. Il n'est pas particulièrement impressionant par sa musculature, il est plutôt de ceux qui ont un corps fin mais bien bâti. Il n'a pas fini sa croissance actuellement, il doit faire au grand maximum 1m80. Il a des yeux jaunes et une chevelure rouge écarlate légèrement ondulée mi-long qui contraste avec sa peau d'une extrême pâleur.
Il porte généralement des habits souples pour ne pas être géné dans ses mouvements dont les couleurs et le style peuvent parfois choquer tant il possède des tenues par moment exhubérantes. Sa tenue préférée reste un débardeur gris anthracite décoré de plusieurs motifs laissant penser à un jeu de carte, assorti d'un pantalon ample d'une même couleur.
Lorsqu'on le voit dans la rue, la première chose qui pourrait venir à l'esprit des gens qui le regarde serait une comparaison à un saltimbanque ou un vendeur douteux de camelotes en tout genre. Il a un visage bien expressif et à une tendance à exagérer tout ce qu'il ressent. Ses yeux perçants peuvent glacer le sang à plus d'une personne. On y ressent toute sa tristesse, sa haine et surtout ... sa folie.
Il a toujours dans sa poche son éternel paquet de carte qu'il utilise en général pour disputer ses parties dès que l'occasion se présente. Il cache deux dagues dans son dos pour les fois où le corps à corps est inévitable. Leurs lames sont crantées de sorte à infliger de lourd dommage, en effet, vu que Kazan connait la dextérité des bretteurs sur grande line, il se dit que la meilleure chose à faire pour être performant le moment venu, c'est d'avoir le matériel adéquat pour neutraliser au plus vite son adversaire. La lame de chaque dague est faite en métal léger de sorte à ce que cela ne le ralentisse pas de les utiliser.
Lorsqu'il combat, il a tendance à tirer ses cheveux vers l'arrière pour ne pas être dérangé, ainsi qu'à retirer son haut pour ne pas l'abîmer. Ces dagues étant entreposées au niveau de la ceinture dorsale de Kazan, elles sont faciles d'accès et il sait les attraper très rapidement pour se défendre.
Description Psychologique
La première chose que l'on doit savoir sur Kazan, c'est que c'est une personne très versatile capable de passer d'un calme absolu à une haine sans limite. En effet, il est l'incarnation même du dicton "le calme avant la tempête". C'est un joueur né, et a une fâcheuse tendance à prendre tout ce qu'on lui dit pour un défi. Lancé lui un pari, et vous verrez qu'il fera tout son possible pour réussir le défi et s'en sortir du mieux qu'il peut. Par contre, si vous perdez votre pari, acquittez vous de votre dette au plus vite car le parieur n'apprécie vraiment pas les personnes qui se débinent.
C'est un homme qui est à la fois la joie de vivre à l'état pure, ainsi que le plus grand sociopathe des océans. Pour lui, tout n'est question que de plaisir et de vivre libre. Toutes personnes réussissant à s'attirer ses foudres sont vouées à devenir son souffre douleur attitré. Il a énormément de mal à éprouver de l'empathie pour qui que ce soit et sera toujours d'un incroyable détachement . C'est un électron libre dans sa façon d'agir , il n'est pas du genre à faire ce qu'il n'a pas envie de faire. Cependant, c'est un homme fidèle à ses compagnons et il daignera toujours se montrer conciliant envers eux (ce qui ne l'empêchera pas de noter quelque part dans le coin de sa tête que cette personne lui en doit une).
Il lui arrive d'être insomniaque et lorsque ça lui prend, il préfère aller se mettre dans un coin du pont pour s'exercer à son art. Il adore vraiment jouer de son instrument et c'est bien la seule chose qui arrive vraiment à l'apaiser. Il a le sentiment de n'être plus vraiment lui même, comme si son esprit partait vers d'autres horizons et que l'espace d'un instant tout s'arrêtait. Lorsque cela lui arrive il perd toute notion du temps, et ce n'est pas rare que ce soit un de ses camarades qui le sorte de sa "transe" en passant près de lui ou en l'appelant.
S'il n'avait qu'un seul crédo à appliquer ça serait "Carpe Diem", une journée passée sans plaisir serait une journée perdue. C'est pour ça qu'il a pour habitude quand il a quartier libre d'écumer les tavernes et autres lieux de rencontre pour faire une partie de carte. La routine l'ennuie et même s'il ne le reconnaitra pas forcément, il aime bien voir de nouvelles têtes. Vous l'aurez sans doute compris, dans tous ses aspects sociaux, il ne garde qu'une chose en tête au final : Son seul plaisir. Le jeu est devenu son passe temps favori en dehors de l'ocarina.
Lorsqu'il est sur le bateau, il s'exerce souvent au maniement de ses dagues. Il sait que le prix à payer pour tous les pirates et pour toutes personnes désireuses de vivre leur vie de façon libre, c'est de se battre donc il ne néglige jamais cette partie de son entrainement. Si le dicton "les libertés ne se négocient pas, elles se prennent" dit vrai, alors soyez en rassuré, Kazan fera tout son possible pour pouvoir être dans la capacité de les prendre. Il aime bien également affronter ses camarades en combat à main nues pour s'entrainer et s'amuser. Il n'y voit aucune animosité, il prend juste du plaisir à se confronter à autrui.
Si on passe maintenant à ses faiblesses, et bien c'est simple : Il est claustrophobe, c'est là sa plus grande hantise. Il a été enfermé étant plus jeune, il préférera toujours payer le prix du sang plutôt que de l'être à nouveau. Lorsqu'il est enfermé quelque part ou qu'il est dans l'incapacité de se mouvoir tellement l'espace est restreint, il devient incontrôlable. Il s'énerve, il frappe les paroies, il menace, il jure et j'en passe. C'est certainement pour ça qu'il se sent bien à naviguer sur l'océan : un espace infini et libre sans compte à rendre à personne, juste ce qui l'intéresse le plus : la liberté et rien d'autres.
Biographie
[La scène se déroule dans la calle d'un bateau, plusieurs pirates dont Kazan sont attroupés autour d'une table]
Le vieux pirate releva négligemment le bord de ses cartes pour regarder une dernière fois ces dernières pour être sûre de leurs valeurs. Kazan fit de même et suite à un commun accord, ils révélèrent leurs cartes sur le vieux tonneau qui leur sert de table. Après avoir contemplé les cartes, le vieux pouffa de rire :
"Hé bien mon cher Kazan, ta chance à tourner faut croire. Ton brelan n'équivaut pas ma couleur haha !"
Le parieur resta un moment sans voix, contemplant les cinq cartes carreaux du vieux pirate, il bouillait bien d'avoir perdu mais dans le fond ce n'était ni plus ni moins qu'une partie de carte comme les autres. Il se saisit de la bouteille de rhum et jeta un oeil à l'intérieur en soupirant : désespérement vide ...
"En effet, très jolie coup. Je reconnais avoir perdu, avant que tu ne me poses la question je vais choisir "vérité" vu que la bouteille de rhum est fini et qu'il n'y a donc plus d'action possible ..."
"Sérieusement ? Plus de Rhum ? Rhoo ... le trajet va être long ... bon ben pour la peine tu vas nous occuper le voyage ! Racontes nous ton histoire gamin, t'es là depuis un peu de temps et on t'a jamais entendu parlé de ton passé !"
Kazan rangea les cartes négligement et poussa un profond soupire. Raconter ces événements n'étaient pas une partie de plaisir pour lui, s'il pouvait oublier son passé, il le ferait volontiers. Mais bon un pari reste un pari, et comme le vieux à dit, le trajet va être long
"Très bien ... bon par quoi vais-je commencer ? Je suis né à South Blue dans un petit village tellement paumé que je suis sûre que même les plus explorateurs d'entre vous ne saurait le situer sur une carte. J'ai vécu un moment dans la rue, je n'ai jamais connu mes parents et ce fût toujours Yuki qui m'éleva. Yuki était ma grande soeur de 5 années, elle avait connu mes parents mais je n'ai jamais rien pu lui arracher comme informations sur eux. C'était elle qui m'a appris à me débrouiller dehors. Elle aimait beaucoup jouer de son ocarina en journée pour récupérer de l'argent pour nous deux. Et moi j'aimais l'écouter jouer, je pouvais bien passer des journées entières à l'écouter ! Sa musique était si pure et si harmonieuse que je ne pouvais espérer meilleur son à mes oreilles."
Il sortit de sa poche son ocarina et se mit à en jouer. C'était une musique légère, calme et apaisée. Cette musique était la préférée de sa soeur et le fait d'évoquer ces souvenirs lui remémora sa chanson fétiche. Après quelques minutes à captiver son public, le vieux repris de plus belle
"C'était bien jolie ! Donc cet ocarina appartenait à ta soeur ? C'est pour ça que tu tiens tellement à ton harmonica ! Tout s'explique !"
Kazan posa l'ocarina sur ses genoux et il y eut un moment de silence avant que le parieur tappa du poing sur le tonneau. Par ces mots, le vieux pirate venait de lui briser son moment d'apaisement. Il n'en fallait pas plus pour mettre le musicien en rogne.
"C'est pas un harmonica c'est une ocarina ! L'ocarina est un instrument avec des trous à boucher comme la flûte ou bien le ... Oh et puis laisse tomber tu ne comprendrais rien de toute façon !"
Kazan soupira, un ignare reste un ignare se dit-il. Il y eut un moment de tension dans la pièce dût à se brut passage du chaud au froid. Les pirates connaissaient le tempérament et l'impulsivité du jeune musicien. Certains d'entre eux avait même commencé à mettre leurs mains sur leurs armes par précaution. Le parieur se dit que ça n'en valait pas la peine et préféra reprendre son histoire.
" Bref, tout ça pour dire que mes premières années ont été assez éprouvantes. Elle m'apprit à jouer moi aussi de l'ocarina et m'appris quelques bases de solfèges. On avait une vie dure mais au moins la joie était là. Vous savez, quand on est dans la rue, le moindre petit moment de joie est comme une bouffée d'oxygène. On le veut, on le désire, on vit pour ces moments là. Quand le malheur de la mendicité est accompagné de la beauté de la musique, alors le mendiant se change en artiste, et les passants, grands maîtres de leurs ors, deviennent des mécènes intrigués par la musique qui apaisent leurs maux.
Mais des fois, la générosité des passants ne suffisaient pas à nous faire vivre et nous nous mimes à voler. C'était par nécessité plus que par envie, ma grande soeur avait une sainte horreur de l'illégalité mais quand la situation est desespérée, il faut parfois mettre sa conscience de côté. Nous nous fîmes prendre et on nous plaça dans une famille d'accueil. J'avais 9 ans à cette époque, et je dois avouer que ce fût les 5 années les plus longues de ma vie. Notre père d'adoption était un sadique qui aimait nous battre tandis que sa femme était une mégère qui nous considéré plus comme des esclaves que comme de réels enfants. Nous avons été roués de coups, humiliés, brisés. Chaque fois que l'homme rentrait de son travail et voyait que j'avais mal fait une de mes corvées, il me tabassait et m'enfermer dans un placard. J'avais beau crié, supplié et pleurer, ce monstre me regardait enfermé comme l'ordure que c'était. C'est à ce moment là que j'ai commencé à changer ... et à m'endurcir."
"Et ben, ça c'est de la vie de m***e, comment tu t'es cassé de là bas ? "
"Ce fût ma soeur qui concocta un plan pour nous faire sortir de là. Elle attendit que l'homme soit parti puis me dit qu'elle allait faire quelque chose. Elle me tendit un couteau qu'elle avait volé dans la cuisine et me demanda de l'attendre là. Elle partie dans le salon avec un couteau dans la main elle aussi. Par curiosité je m'approchais, mais je n'avais pas eu le temps de finir mon approche que j'entendis un grand cri de douleur suivi d'un râle d'agonie. Quand je la vis revenir, elle était couverte de sang, ce n'était pas le sien. Elle n'avait plus le couteau dans sa main. Elle n'osait pas me regarder dans les yeux et je pus percevoir sur son visage une larme perlée. Elle n'était pas faite pour ça, elle avait agi avec l'énergie du désespoir et c'est vrai que tout bien réfléchit, cela aurait dû être à moi de le faire. Je m'en veux de l'avoir laissé se salir les mains à ma place ..."
"L'innocence se perd très facilement de nos jours, les hommes naissent, tuent et meurent. Chacun fait son temps"
"Seulement ... L'homme est rentré plus tôt que prévu. Et quand il a vu tout ce sang sur ma soeur, il a compris directement. Yuki lui est rentré dedans et a engagé le combat. Je tentais de la rejoindre mais l'homme me voyant arrivé avec un couteau m'a projeté vers l'arrière d'un grand coup de pied. Je fûs sonner un bon moment et quand je repris mes esprits, je vis l'homme en train d'étrangler ma soeur. Je bondis sur lui et lui planta la lame dans le dos. Le voyant toujours debout, je me suis acharné dessus. Je rentrais le couteau, le ressortait, le rerentrait etc... Ce fût seulement après que je me rendis compte qu'il avait rendu son dernier souffle dès les premiers coups. il s'effondra mollement à même le sol, et je vis le corps inerte de ma soeur. On dit que celui qui veut se venger doit préparer deux tombes, et bien cette expression n'a jamais été aussi vrai ... je devrais peut être même dire trois tombes ... "
"Tu l'as tué ? Et ta soeur y est resté ..."
"Oui, j'ai tué cet homme qui le mérité plus que tout être sur terre. En plus de m'avoir détruit, il a tué la seule personne au monde qui comptait à mes yeux. Je ne pourrais jamais lui pardonner ça ..."
"C'est à elle qu'est dédié ton requiem alors ? Celui que tu joues quasiment tous les soirs ?"
"Oui, mais je n'ai pas trouvé de notes qui soient digne d'elle, j'ai parcouru le monde à la recherche d'objectif et d'idées de partitions. Je n'ai rien trouvé qui n'en vaille la peine jusqu'à ce que je tombe sur le capitaine de ce bateau. Cela m'a beaucoup apporté et m'a donné envie de continuer à vivre libre. Quoi qu'il advienne ..."
Sur ces mots, Kazan se leva et laissa les autres pirates sur ces quelques phrases. il s'aventura vers le pont, là , seul avec son art et ses quelques notes qui l'occuperait sans doute toute la nuit.
Test RP
[Flashback ] 3 ans auparavant, taverne du Croc Noir
Cela faisait maintenant quelques mois que je m'étais évadé de chez mon père adoptif. J'avais passé tellement de temps à pleurer la mort de ma soeur, et maintenant il était grand temps pour moi d'aller de l'avant. Je m'étais mis en tête que désormais il fallait vivre, et continuer à prendre du plaisir tant que la vie nous le permet. C'est ça être libre après tout ! Après avoir joué de mon ocarina et récupéré quelques pièces, je décidais d'aller à la taverne du coin pour profiter un peu. Le coin était assez malfamé mais vu le peu d'argent que je transportais sur moi, je ne risquais pas grand chose. Je commandais un verre de saké au comptoir. L'avantage des tavernes mal famées, c'est que les gérants ne sont pas trop regardant sur mon âge. Je buvais mon saké en regardant autour de moi. Des gens en tenues sombres demeurant dans leurs coins comme des anguilles prêtes à s'élancer sur une proie peu méfiante. Et moi, dans ma tenue de saltimbanque, je contrastais un peu avec l'ambiance de la taverne. Des yeux fixés sur moi, des têtes patibulaires, et des messes basses de toutes parts. Et pourtant, j'aimais bien cette ambiance.
Un homme d'une trentaine d'année s'approcha de moi et me dévisagea un bon moment. Il était vêtu de noir et avait une cape avec capuchon qui le rendait très lambda. Je soutins son regard et puis passées quelques minutes, il sortit un paquet de carte de la poche intérieure de sa veste. Il se mit à discuter avec le barman en expliquant qu'il y avait un tournoi de poker et que la mise de départ était peu élevé. Cela suscitait ma curiosité, c'était rare de voir une blind de départ aussi peu élevé. Quand je vis les gens autour de la table, je calculais rapidement et me dis qu'il y avait de l'argent à se faire. Je me proposais de les rejoindre et dès qu'ils virent mon argent, ils me firent une place. Les manches se suivaient et au bout d'une heure, nous n'étions plus que trois. Le mec du départ qui se faisait appeler Leon, et un marginal fortement alcoolisé.
Ce dernier avait la grosse blind, et Léon avait la petite. Suite au tirage, je vis un huit de trèfle, un valet de trèfle et un valet de carreau. J'avais un roi de trèfle et un six de trèfle. J'imaginais immédiatement la couleur. Mais je préférais rester prudent. Je check et regarde Léon, il doutait vraiment. Je le devinais facilement car il avait un tic nerveux quand il n'était pas sûr. Il resserait le poing, ce qui me permettait de deviner qu'il n'avait rien. Il check lui aussi. Le marginal par contre, il fait un all-in. Facile de deviner qu'il a au moins un valet. Je regardais mes cartes et calculais. Le trèfle ayant une chance sur quatre de sortir à la river et au turn. Je ne pouvais pas me permettre de laisser parler cette chance. Je fis All-in également. Leon beaucoup plus prudent que moi, et sans doute dépité du tirage se coucha. Je révélais mes cartes, il en fit de même. Un valet de coeur et un as de coeur. Au turn, ce fût un huit de coeur. Je me mis à douter, il fallait impérativement qu'à la river, ce soit du trèfle. Heureusement ce fût un trois de trèfle ! Soulagé et heureux de ma bonne fortune, je récupérais l'argent. J'entendis une personne applaudir et en tournant la tête je vis Léon debout m'applaudir.
"Félicitations, tu as du cran petit, j'aime ça. Je suis un peu fatigué pour jouer la finale ce soir. Mais peut être qu'on pourrait jouer ça demain matin qu'en penses tu ? En attendant tu peux profiter de la taverne, je te réserve même une chambre si tu veux, et la prochaine tournée et pour moi !"
Trop confiant et content de ma bonne fortune, j'acceptais et me mis à boire en compagnie d'autres personnes. Je l'avais bien mérité, j'avais facilement multiplié par quinze la somme que j'avais initialement en rentrant dans la taverne. L'alcool coula à flot en compagnie de Léon et puis ce fût le trou noir
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Le lendemain, je me reveillais endormi sur une table. J'avais une gueule de bois à faire pâlir un ébéniste. Comment suis-je arrivé là déjà ? Il me fallu plusieurs minutes pour recouvrer mes esprits. J'enjambais les corps endormies par l'alcool des gens présents dans la taverne pour m'approcher du comptoir. Le tavernier était en train d'essuyer les verres et ne me prêtait pas vraiment attention. Je m'approchais donc et fini par demander
"Tavernier, une pinte s'il te plait ..."
"Va c***r, t'as plus une thune. Tu t'es fais détrousser par Leon comme un bleu, rentre chez toi !"
"N'importe quoi, j'ai de l'argent reg... Qu'est ce que c'est que cette m***e ? "
Je tâtais mes poches, plus rien. Plus d'argent, plus de dagues dans mon dos, et pire que tout : plus mon ocarina ! Cela n'aurait été que l'argent, je m'en serais foutu. L'argent ça va, ça vient. Mais mon ocarina et mes armes ... non c'était trop ! Je me saisis de la chaise de comptoir sur laquelle j'étais assis et la cassa sur le dos du tavernier qui s'écroula mollement. J'avais plus envie de parler maintenant, j'avais envie de récupérer mon ocarina ! Je tenais maintenant dans ma main un des pied de la chaise encore intact. Je mis un énorme coup dans la tête du tavernier et fini par lui demander
"Dis moi ou est ce que je peux le trouver ! Fais vite avant que je m'énerve encore plus !"
"Qu'est ce que j'en sais ! je suis pas son père enf**ré !"
Mauvaise réponse, j'attrapais sa main, la mis sur le comptoir et lui asséna plusieurs coups avec mon arme artisanale jusqu'à entendre un bruit d'os qui craque. Le boucan avait même réussi à réveiller certains comateux qui préférèrent partir, c'est pas leurs affaires après tout. Je m'apprétais à réserver le même sort à son autre main quand soudain il se mit à parler.
"D'accord ! Arrête ! Tu m'as brisé les os de la main ! J'ai entendu dire qu'il allait se faire oublier dans sa planque sur l'île voisine, y a une grotte !"
Je le lachais et partie en pestant. Je lançais mon reliquat d'arme dans sa tronche par énervement. Il m'avait fait perdre un temps précieux avec ces conneries ! Maintenant j'ai plus qu'à trouver un transport pour aller là bas. J'ai mis au moins une heure à négocier avec un marin du coin pour qu'il me fasse traverser. Je lui ai promis le double de ce qu'il me demandait si je pouvais lui payer après. Il n'était pas franchement emballé par le fait de me faire payer qu'après, mais bon, l'appât du gain l'a fait finalement céder. C'est fou ce que les gens sont coopératifs quand on leurs promets une coquette somme. J'embarquais à bord de son navire pour effectuer la traversée.
Me voilà maintenant devant son repère, si ce que dis le tavernier était exact. Bon que faire maintenant ? Je vais pas me présenter la bouche en coeur et demander à être rembourser. Je n'ai pas non plus mes dagues qui m'auraient permis d'avoir l'air un petit peu plus crédible lorsque je serais face à lui. Là, je suis qu'un gamin désarmé et sans le sou qui se prépare à affronter je ne sais combien de voleur pour récupérer son bien. J'aurai bien loué les services d'un mercenaire pour cette mission, mais j'avais déjà suffisamment mal à mon estime de devoir payer double le passeur.
Du coup, j'ai fais ce que toute personne normale aurait fait : Je suis allé voir les marines. Je n'étais pas pirate à l'époque, peut être pourront ils m'aider ? Quand je me suis présenté dans leurs locaux, les marines m'ont ri à la tronche à la suite de mon histoire. Pour eux, ça devait me servir de leçon ! Un gamin n'a pas à picoler dans un bar malfamé et puis c'était impossible que ce cher Léon soit dans les parrages, car sa tête est mise à prix à 10 millions de berrys et qu'ils l'auraient forcément vu le cas échéant. Et bien, c'est bien ma veine ! Non seulement je me fais détrousser mais en plus le gars qui a fait ça est primé. Autant dire que le combat n'était pas une alternative possible.
Nous fûmes interrompu par deux marines réclamant du renfort et tous les hommes disponibles. Une bagarre générale à éclater sur le port entre plusieurs marins et les marines sont réquisitionnés pour régler tout ça. Ils partirent tous les trois, me laissant seul dans le bureau. C'est alors qu'une idée me vint à l'esprit. C'était risqué mais ça pouvait être intéressant. Je me mis à fouiller le bureau des marines et tombais enfin sur ce qui m'intéressait : la clé de la réserve ! Je m'y faufillais et je dérobais plusieurs pistolets que je dissimulais dans mes vêtements. Je n'avais plus qu'à espérer que ça marche. Je ressortais avec prudence de la base des marines et me dirigeais vers le repère de Léon.
Il y avait deux types louches devant l'entrée du repère. Ils avaient l'air pas très commodes. L'un d'eux avait une belle balafre sur le visage et l'autre avait un regard qui suait l'envie de se battre. Je me présenta à eux et demanda à voir Léon pour affaire, ils me dévisagèrent et essayèrent de me repousser. Je sortais deux des pistolets et je les mis en joug. Le balafré resta de marbre et fis signe à son collègue d'aller avertir le boss. Quelques minutes plus tard, je fus autorisé à rentrer. Au fond de la grotte, il y avait une demi-douzaine de personne armées qui me fixaient avec une grande animosité. Il n'y avait qu'un seul d'entre eux qui murmura à l'oreille d'un homme que je voyais du dos et qui finalement se retourna : C'était Léon. Je lus dans son regard de la surprise en me voyant, peut être s'imaginait il que j'aurai laché l'affaire ?
"Tiens, le gamin de la taverne ... Tu es venu récupérer ce que je t'ai volé c'est ça ? Et tu espères que tes pistolets vont te servir à m'éliminer ?"
Je sortis les pistolets de mes poches et je suscitais automatiquement un regain d'animosité chez ces pirates. Les bretteurs sortirent leurs épées, et les tireurs d'élites se préparaient à faire feu. Je déposais mes armes et vidais mes poches par terre. Il y avait au total 5 ou 6 pistolets que je déposais à même le sol. Leon était interloqué par mon comportement. Pourquoi est ce que j'agissais comme ça ? Devait il se demander. Je pris ma voix la plus assurée possible et fini par lui expliquer les raisons véritables de ma venue dans sa cachette de pirate.
"Je ne suis pas venu me battre Leon, je suis venu négocier avec toi. Je te propose un échange. Sur le marché noir, tu peux tirer un bon prix de ces armes, elles se vendront facilement. Je veux juste récupéré ce qui est à moi, mes dagues et mon ocarina. Je te laisse l'argent que tu m'as dérobé."
"Hum je vois, sage décision. Mais qu'est ce qui m'empêche de te dépouiller maintenant de tes armes et de te dégager d'un revers de main ? "
"C'est simple, si tu avais voulu ça tu l'aurais fais dans la taverne. C'est pas dans tes habitudes de dépouiller un gamin. Tu dois faire partie des pirates qui ont un sens de l'honneur. Donc c'est la raison de ma venue ici"
"T'as du cran gamin, j'aime ça. Et bien dans ce cas j'ai autre chose à te proposer. On termine la partie que l'on avait commencé tous les deux à la taverne. Si je gagne, tu repars les mains dans les poches, si tu gagnes, tu repars avec ton ocarina et tes dagues. Et en prime de ça, je t'acheterais tes armes à un bon prix. Qu'en dis tu ?"
"Cela me parait honnête."
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il sortit de sa poche le paquet de carte et la manche se déroula dans un silence religieux. L'équipage de Léon regardait la partie sans dire un mot. On entendait juste le bruit de l'eau qui tombe des stalactites rocheux de la grotte. C'était une ambiance assez pesante pour eux, mais Léon et moi devions aimer ça vu qu'aucun de nous ne tenta de briser le silence. Les parties s'enchainèrent dans une égalité parfaite. Au bout d'une heure de duel, nous avons décidé de jouer ça à la chance. On récupère nos cartes et on fait all-in quelque soit ces dernières. Je tombe sur un trois de trèfle et un sept de carreau. Lui a plus de chance, il a une paire de roi servie. Les trois premières cartes sorties sont un roi , un six et un quatre. Je me dis que j'ai encore peut être une chance, il me suffit d'un cinq pour l'emporter. La quatrième carte tombe, c'est un cinq ! Je suis aux anges et j'arbore mon plus grand sourire. Je bats forcément son brelan de roi avec une suite ! Et lorsque la dernière carte tombe, il s'agit d'un roi. J'ai perdu, il a un carré et moi une suite donc il l'emporte.
J'étais passé si près du but que c'était rageant ! Je vis le capitaine se faire adulé par son équipage et ce dernier rire à gorge déployée. Que pouvais je faire ? Tenter de lui subtiliser discrétement mes armes et mon ocarina ? Non , je serais mort avant même d'avoir atteint la sortie de la grotte. et puis, je m'étais engagé. Je ne pouvais pas revenir en arrière. Alors qu'il rangeait ses cartes, le capitaine me regarda avec un grand sourire. Il jubilait de sa victoire ? Non, c'était autre chose, il était juste content d'avoir gagné. Il passa son bras autour de mes épaules et me demanda
"Dis moi petit, c'est comment ton nom ?"
"Kazan, Kazan Newday ..."
"Et bah petit, tu m'as bien diverti aujourd'hui ! C'est rare que je me fende autant la poire, notre partie de poker, c'était de la bombe ! Faudra qu'on remette ça ! Tu sais quoi ? Je vais te montrer que je suis pas un pirate ingrat, reprend ton ocarina et tes dagues. Par contre en échange, tu vas me promettre de t'améliorer un peu au poker, et que si on se recroise un de ces quatres, tu seras encore meilleur. Tiens, je te file mon paquet de carte pour que tu t'entraines, je repasserai peut être ici un jour. Sois prêt pour quand je reviens."
"Merci ... Leon ? Je peux te demander une dernière petite faveur ? "
Léon fût étonné et il me dit qu'il me devait bien ça, et bien soit je vais le prendre au mot. Je le fis venir avec moi au port après m'être assuré que les marines soient bien partis. Il n'y avait plus rien d'intéressant ici, plus de bagarre ni rien. Par contre, il y avait toujours le passeur qui m'attendait. Je fis mon sourire d'ange et demandait à Léon de bien vouloir régler la note. Après tout, c'était un peu à cause de lui que j'ai dus faire l'aller retour ! Il éclata de rire en voyant ça et il murmura quelques choses à l'oreille du passeur qui me fit rentrer chez moi sans poser de question ni demander d'argent.
Il était grand temps pour moi de partir, j'ai d'autres aventures à réaliser, et maintenant que j'ai mes dagues et mon ocarina, plus rien ne me retient sur cette île. En plus de ça j'ai gagné un paquet de carte qui me permettra de gagner un peu plus d'argent si je me débrouille bien. Je disparus ensuite dans les ruelles e la ville, et me fis un peu oublié de la circulation.
Informations IRL
• Prénom : Mikhail (A la russe donc ça fait : Mi Ra El)
• Age : 22 ans
• Aime : Beaucoup trop de chose
• N'aime pas : Pas assez de chose :')
• Personnage préféré de One Piece : Barbe Blanche (trop badass *-*)
• Caractère : Je vous laisse en jugé par vous même Les avis sont différents, et il n'y a aucune vérité absolue
• Fait du RP depuis : quelques années
• Disponibilité approximative : 1 jour sur deux au minimum 6 jours sur 7 au maximum
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ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Kazan Newday le Dim 13 Nov 2016 - 15:35, édité 4 fois