Un peu de musique
On vient d'ici
- Je connais que son surnom, murmura le toubib, et je sais comment le contacter...
- Comment l'appelle-t-on Piedro, arrête tes emphases je commence à fatiguer, lui dit-il en armant son bras derrière sa nuque, comme on arme une gâchette avant de tirer, et quand je commence à fatiguer je suis plus très patient tu sais... La DIVA, on l'appelle La DIVA, et pour le contacter j'ai ce denden là, sur le bureau, lui répondit-il en montrant un coin obscur de la pièce.
Andy le laissa à ses troubles et ses regrets, fonçant dans l'obscurité comme le ferait un criminel. Parfois pour faire le bien, on doit faire le mal. Toujours garder une épaule dans l'ombre, lui avait dit un homme un jour. Un homme qu'il respectait toujours beaucoup aujourd'hui. L'un de ceux qui ne l'avait jamais déçu. L'un de ceux qu'il retrouverait pour faire partie du même club ; Celui des hommes profondément et assurément bons.
Il trouva le den den, qui semblait brillant tellement il était blanc dans cette partie du bâtiment. Son nacré n'avait aucune importance, seul les numéros dans sa mémoire comptait. Mais ça ne marcherait pas si c'était lui qui appelait. Il fallait que ce soit Piedro et personne d'autre.
A sa place, Andy ne prendrait aucun risque pour se faire découvrir, et un appel de sa part n'aurait fait que de mettre une puce à l'oreille de La Diva. Quel nom de scène bon sang ! Le mec devait être imbu de sa personne à maximum.
Il se tourna vers Piedro, et commença à déballer le plan qu'il venait de créer en quelques instants. Je vous avais déjà dit qu'il était malin non ?
- Tu vas faire un truc pour moi Piedro, et en échange, je te laisserai partir et changer de vie. Tu n'auras qu'à passer la porte et t'en aller pour toujours, je ne te ferai aucun mal et ne te poursuivrai pas. C'était une aubaine que le doc' ne comptait pas laisser passer. Ce Andrews Ankama lui sortait par tout les pores de la peau.
- Et qu'est-ce que je dois faire en échange ? Un homme sagace sait bien que toute proposition est basée sur un échange, et le toubib était bien sage en ce moment. Il avait prit du plomb dans la tête, et quelques baignes aussi, mais cela raviva l'espoir de voir le monde changé pour Andy.
- C'est simple, tu vas l’appeler et lui dire que j'ai tout découvert. Que je veux en être absolument, et que je suis bon dans ce que je fais. Que je suis digne de confiance. Tu lui glisseras par la même que tu as besoin d'une recharge d'opium. Qu'il faut que ce soit vite fait car la clientèle afflue comme un champ de blé qu'il faut moissonner.
- Et j'dois reprendre la formulation ou bien ...
-... Non, fais le à ta sauce habituelle, qu'il ne se doute de rien... Sinon quoi je ne donnerai pas cher de ta peau, et vaut mieux me croire Piedro, il attrapa une épée tombé par terre et la lui colla contre le torse prêt à le faire saigner au moindre doute, quand on me contrarie je peux être très très mesquin.
- J'en doute pas, laisse moi passer l'appel et laisse moi tranquille... Je veux plus entendre parler de tout ça... C'est toi qui avait raison, j'ai déconné. J'ai été trop attiré par le profit ...
- C'est bon de te voir retenir la leçon mon bon ami ... Fit-il sur un ton badin, comme s'il discutait un prix avec un client un peu trop gourmand. Seulement il y'avait cette lueur dans son regard, qui disait : Si tu me trahis, je te tue. Si tu me trahis, je te ferais souffrir. En tout cas c'est ce qu'il lisait de son point de vue de prisonnier parce que de l'autre côté...
S'il te plait, craque, fais moi plaisir, s'il te plait ne m'oblige pas à te faire encore du mal, s'il te plait ... Voilà ce qui se tramait dans le cerveau d'Andrews. Un homme bon et idéaliste, je vous disais. Et parfois, il fallait bien être dur comme l'acier. Oui, l'acier était souvent une juste réponse dans ce monde malade. Et sa bonté d'âme était l'un des remèdes à la maladie, comme le lui avait dit ce même homme qui l'avait recruté dans la révolution. Et Andy croyait en lui.
Dieu qu'il était bon de voir des choses qui ne changeaient jamais. Un peu comme le marché de Shimotsuki, on l'on se faisait happer immédiatement dès que l'on posait son pied sur le port de Nagaya. Un millier d'âme vivaient ici en paix plus ou moins incertaines, sachant que cinquante pour cent de la population était capable de vous trancher en petite rondelle sans jamais faire le moindre effort ni transpirer. Cela obligeait à faire attention aux pieds de tout le monde, et cela obligeait aussi à avoir un certains respect des choses. De faire partie de l'harmonie globale en sommes.
C'est ce qui plaisait le plus au Capitaine sans navire qui avait du même louer sa barque à crédit qu'il était. Ce respect que l'on trouvait plus dans aucun port survivait ici grâce à la dangerosité de sa population. Et non pas par respect pour l'uniforme des bleus, qui n'avaient presque aucun pouvoir en ses lieux. C'était ce qui lui plaisait le plus,enfin, après l'harmonie globale bien sûr.
Il ne s'attarda pas sur les échoppes et passa son chemin en marchant comme s'il était encore ce riche marchand, Capitaine d'un navire sans mesure avec les goélettes qui mouillaient encore dans le port. Parfois tout n'est qu'apparence, tout n'est que tromperie et trompe l’œil. Et c'est là dessus qu'il comptait depuis presque huit ans aujourd'hui. Autant dans son activité de marchand que de révolutionnaire.
Aujourd'hui était un jour spéciale. Aujourd'hui il allait retrouver un de ses mâitres à penser. Un de ses hommes qui vont font rêver par leur carrière et qui deviennent rapidement des modèles au yeux des plus jeune. Aujourd'hui, il était décidément de forte bonne humeur. Et une longue marche l'attendait.
On vient d'ici
- Je connais que son surnom, murmura le toubib, et je sais comment le contacter...
- Comment l'appelle-t-on Piedro, arrête tes emphases je commence à fatiguer, lui dit-il en armant son bras derrière sa nuque, comme on arme une gâchette avant de tirer, et quand je commence à fatiguer je suis plus très patient tu sais... La DIVA, on l'appelle La DIVA, et pour le contacter j'ai ce denden là, sur le bureau, lui répondit-il en montrant un coin obscur de la pièce.
Andy le laissa à ses troubles et ses regrets, fonçant dans l'obscurité comme le ferait un criminel. Parfois pour faire le bien, on doit faire le mal. Toujours garder une épaule dans l'ombre, lui avait dit un homme un jour. Un homme qu'il respectait toujours beaucoup aujourd'hui. L'un de ceux qui ne l'avait jamais déçu. L'un de ceux qu'il retrouverait pour faire partie du même club ; Celui des hommes profondément et assurément bons.
Il trouva le den den, qui semblait brillant tellement il était blanc dans cette partie du bâtiment. Son nacré n'avait aucune importance, seul les numéros dans sa mémoire comptait. Mais ça ne marcherait pas si c'était lui qui appelait. Il fallait que ce soit Piedro et personne d'autre.
A sa place, Andy ne prendrait aucun risque pour se faire découvrir, et un appel de sa part n'aurait fait que de mettre une puce à l'oreille de La Diva. Quel nom de scène bon sang ! Le mec devait être imbu de sa personne à maximum.
Il se tourna vers Piedro, et commença à déballer le plan qu'il venait de créer en quelques instants. Je vous avais déjà dit qu'il était malin non ?
- Tu vas faire un truc pour moi Piedro, et en échange, je te laisserai partir et changer de vie. Tu n'auras qu'à passer la porte et t'en aller pour toujours, je ne te ferai aucun mal et ne te poursuivrai pas. C'était une aubaine que le doc' ne comptait pas laisser passer. Ce Andrews Ankama lui sortait par tout les pores de la peau.
- Et qu'est-ce que je dois faire en échange ? Un homme sagace sait bien que toute proposition est basée sur un échange, et le toubib était bien sage en ce moment. Il avait prit du plomb dans la tête, et quelques baignes aussi, mais cela raviva l'espoir de voir le monde changé pour Andy.
- C'est simple, tu vas l’appeler et lui dire que j'ai tout découvert. Que je veux en être absolument, et que je suis bon dans ce que je fais. Que je suis digne de confiance. Tu lui glisseras par la même que tu as besoin d'une recharge d'opium. Qu'il faut que ce soit vite fait car la clientèle afflue comme un champ de blé qu'il faut moissonner.
- Et j'dois reprendre la formulation ou bien ...
-... Non, fais le à ta sauce habituelle, qu'il ne se doute de rien... Sinon quoi je ne donnerai pas cher de ta peau, et vaut mieux me croire Piedro, il attrapa une épée tombé par terre et la lui colla contre le torse prêt à le faire saigner au moindre doute, quand on me contrarie je peux être très très mesquin.
- J'en doute pas, laisse moi passer l'appel et laisse moi tranquille... Je veux plus entendre parler de tout ça... C'est toi qui avait raison, j'ai déconné. J'ai été trop attiré par le profit ...
- C'est bon de te voir retenir la leçon mon bon ami ... Fit-il sur un ton badin, comme s'il discutait un prix avec un client un peu trop gourmand. Seulement il y'avait cette lueur dans son regard, qui disait : Si tu me trahis, je te tue. Si tu me trahis, je te ferais souffrir. En tout cas c'est ce qu'il lisait de son point de vue de prisonnier parce que de l'autre côté...
S'il te plait, craque, fais moi plaisir, s'il te plait ne m'oblige pas à te faire encore du mal, s'il te plait ... Voilà ce qui se tramait dans le cerveau d'Andrews. Un homme bon et idéaliste, je vous disais. Et parfois, il fallait bien être dur comme l'acier. Oui, l'acier était souvent une juste réponse dans ce monde malade. Et sa bonté d'âme était l'un des remèdes à la maladie, comme le lui avait dit ce même homme qui l'avait recruté dans la révolution. Et Andy croyait en lui.
Quelques jours plus tard, sur Shimotsuki.
Dieu qu'il était bon de voir des choses qui ne changeaient jamais. Un peu comme le marché de Shimotsuki, on l'on se faisait happer immédiatement dès que l'on posait son pied sur le port de Nagaya. Un millier d'âme vivaient ici en paix plus ou moins incertaines, sachant que cinquante pour cent de la population était capable de vous trancher en petite rondelle sans jamais faire le moindre effort ni transpirer. Cela obligeait à faire attention aux pieds de tout le monde, et cela obligeait aussi à avoir un certains respect des choses. De faire partie de l'harmonie globale en sommes.
C'est ce qui plaisait le plus au Capitaine sans navire qui avait du même louer sa barque à crédit qu'il était. Ce respect que l'on trouvait plus dans aucun port survivait ici grâce à la dangerosité de sa population. Et non pas par respect pour l'uniforme des bleus, qui n'avaient presque aucun pouvoir en ses lieux. C'était ce qui lui plaisait le plus,enfin, après l'harmonie globale bien sûr.
Il ne s'attarda pas sur les échoppes et passa son chemin en marchant comme s'il était encore ce riche marchand, Capitaine d'un navire sans mesure avec les goélettes qui mouillaient encore dans le port. Parfois tout n'est qu'apparence, tout n'est que tromperie et trompe l’œil. Et c'est là dessus qu'il comptait depuis presque huit ans aujourd'hui. Autant dans son activité de marchand que de révolutionnaire.
Aujourd'hui était un jour spéciale. Aujourd'hui il allait retrouver un de ses mâitres à penser. Un de ses hommes qui vont font rêver par leur carrière et qui deviennent rapidement des modèles au yeux des plus jeune. Aujourd'hui, il était décidément de forte bonne humeur. Et une longue marche l'attendait.
Dernière édition par Andrews Ankama le Ven 25 Nov 2016 - 13:15, édité 1 fois