Inu Town, la ville du commencement pour moi. Cela faisait plusieurs mois que j'avais rejoint Moka Charlotte dans sa quête. C'est assez étrange d'expliquer ma situation actuelle, moi même je ne suis pas très sûr. Je suis passé d'une vie de marginal, à écumer les tavernes pour plumer des gens au jeu de carte. J'avais jouer de l'ocarina pour de l'argent, et j'avais même eu à voler pour survivre. C'était une vie pleine de rebondissement, mais j'errais sans but précis. Je n'étais rien de plus qu'un saltimbanque qui essayait de se faire discret pendant qu'il subsistait. Maintenant, tout à changer. Je me suis trouvé une sorte de famille. Des camarades de bord avec qui j'ai eu des affinités. Ce sont des gens assez sympathiques dans l'ensemble, et mon compagnon de voyage Moka Charlotte m'a promis une aventure qui me ménerait vers l'apogée de ma musique et de ma liberté. Comment aurais-je pu dire non à de telles promesses ?
Grand line était devenu un espace qui m'inquiétait et me faisait rêver à la fois. Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, Moka m'avait dit que dans son pays d'origine, il y avait des artistes qui étaient bien considérés. Mais pour l'instant, nous étions encore sur un de ces sempiternels bateaux de contrebandier. Le froid traversait mes habits en cette froide journée. J'avais l'habitude d'être confronté au froid, du fait que je dormais dans la rue étant plus jeune mais rien n'est comparable à la brise marine sur le pont d'un bateau. Je me trouvais là, assis sur la rambarde du bateau, une jambe s'agitant nonchalamment et l'autre était appuyé sur le bois du bateau. Dans mes mains se trouvaient l'ocarina que je faisais tourner doucement entre mes mains. Quand je réflechissais c'était assez courant chez moi, mes yeux se fixaient dans le vide et j'étais seul avec ma réflexion. Avais-je fais le bon choix de quitter mon style de vie pour un autre dont je ne connaissais rien ? L'avenir nous le dira. J'avais placé ma foi en Moka, et je sais qu'il ne me trahira pas. Je l'ai ressenti, cet homme ira loin.
"NAVIRE AMARÉ !"
Je fus tiré de ma rêverie par ce cri rauque lancé par le contremaître. Nous sommes donc prêt à poser le pied sur cette île. Je passais par dessus la rambarde et rangeais mon ocarina dans la poche intérieure de mon haut. Nous avions accosté en début de matinée et déjà les dockers et autres travailleurs du port s'activait sur les quais. Je n'avais que du mépris pour ces gens là. Ils se levaient, s'habiller, et faisait toujours le même travail monotone dans l'optique de toujours touché la même paye de misère qui leurs suffisaient à peine à joindre les deux bouts. Je soupirais à cette vision, mais après tout chacun avait sa vision du bonheur. C'est ça la liberté après tout. Je tâtais les poches de mon pantalon et je devinais mon paquet de carte. Très bien, il est venu le temps d'aller plumer quelques riches à la taverne du coin.
Je demandais a mon compagnon de voyage, s'il avait besoin de quelques choses, il semblerait que non, donc je partais en direction de la taverne après être passé chercher mes dagues dans mes affaires. Prudence est mère de sûreté il parait. Je vis plusieurs pirates se répartir les rôles sur ce qu'il fallait acheter une fois le pied à terre. Ils étaient organisés et semblaient savoir ce qu'ils avaient à prendre. C'était comme une machine aux rouages complexes pour moi. Je me sentais pas vraiment pirate, du moins pas encore. Ils étaient pirates depuis quelques temps déjà et moi je n'avais toujours pas fait mes preuves. Il était temps que ça change, que je puisse arborer les couleurs de la piraterie en me disant que moi aussi j'étais un pirate. J'avais tant de chose à faire et tellement de projet en tête, qu'il me faudrait plus d'une vie pour tout réaliser. Un des pirates de Moka m'interpella alors que je descendais tout juste du navire
"Hé Kazan ! On va à Chom City ! Ca te dirait de venir avec nous ? C'est le plus beau coin des environs. Y a le patron de la taverne doit une tournée à Bronn en plus ! "
" Cela à l'air intéressant. Tu penses qu'il y aura de quoi se faire un peu d'argent là bas ? "
"Pour sûr ! Il y a les mercenaires qui gardent la mine de cristal qui vont perdre leur solde là bas avant de rentrer chez eux."
Ah, les mercenaires ! Mes proies préférées ! C'était tellement simple de les dépouiller ! En plus, ils travaillaient dans une mine de cristal. Je savais parfaitement qu'ils existaient des mercenaires peu scrupuleux qui échangeait des informations dans des jeux de poker. C'était donc une occasion inespérée pour voir s'il n'y avait pas quelque chose à tirer de cette mine. J'acceptais l'invitation du pirate. Les pirates qui étaient au service de Moka n'était pas bien nombreux pour l'instant, et j'avais facilement pu retenir les quelques noms des personnes présentes sur ce bateau. Il s'appelait Daryl, il venait de South Blue comme moi, il avait l'air de bien m'aimer malgré que je n'ai pas fais d'effort particuliers pour aller vers lui. On s'est donc mis en route pour la taverne à Chom City. Pendant le trajet, ils m'expliquaient leurs aventures, quand ils n'étaient pas encore au service de Moka. C'était des gens qui avait pas mal voyagé dans les blues. J'en étais presque jaloux car c'était selon moi un signe de liberté, le fait de voyager.
Quand on est arrivé à Chom, je tombais sous le charme de ce petit hameau fleuri. La ville était resplendissante. Une odeur végétal me parvint aux narines et j'eus l'espace d'un instant le sentiment d'être heureux. C'était dût à la simple vision de ce hameau aux milles et une fleurs ? Non, c'était avant tout une satisfaction personnelle d'avoir arrêter mon train de vie de saltimbanque, mendiant, musicien, itinérant et j'en passe. Si je n'avais pas pris le risque de partir de South Blue, je n'aurai jamais vu tout cela. Si seulement Yuki était encore en vie pour voir ça. Bronn, Daryl et moi ouvrions la marche tandis que les deux autres pirates Raquam et Cyrak parlaient entre eux sur les différentes femmes qui passaient sous leurs yeux. Oui, cette ville transpirait le bonheur sous tous ses angles. L'espace d'un instant, j'en oubliais même la raison de notre venue. Ce fût seulement quand Bronn poussa la porte de la taverne que la mémoire me revint.
Même leur taverne semblait accueillante. Il n'y avait ni méchant balafré dans les coins sombres, ni les pilliers de comptoirs habituels qui juraient dès qu'un homme avait le malheur de leurs rentrer dedans par inadvertance. Cela me semblait presque perturbant de voir une taverne aussi calme. Le tavernier salua chaleureusement Bronn qu'il reconnu, puis nous serra la main. Décidément, je n'étais pas habitué à cette atmosphère trop accueillante dans les tavernes et cela me mis mal à l'aise. Pendant que Bronn discutais avec le patron, Daryl m'expliqua que la ville abritait un conflit entre les révolutionnaires et les marines. Du coup, les marines passaient régulièrement voir s'il y avait des personnes susceptibles d'appartenir au mouvement révolutionnaires dans la taverne. Apparemment, il y aurait de tout dans cette ville. Le tavernier, fidèle à sa parole envers Bronn, nous offrit une tournée de bière. Je la savourais en compagnie de mes camarades quand je me rendis compte qu'il n'y avait personne à plumer pour l'instant, vu que personne ne semblait jouer au poker. Le tavernier me rassura en disant qu'ils ne devraient plus tarder à venir sachant que leurs tours de gardes a pris fin il y a cinq minutes.
En effet, cinq minutes plus tard. Trois mercenaires entrèrent et se mirent à table. Cela semblait être un rituel chez eux. Ils n'avaient même pas adresser un regard dans notre direction et avait déjà sortie le paquet de carte.Quand le tavernier les vis, il remplit trois échoppe à ras bord et les amena à leurs tables. Lorsque l'on a une vie aussi monotone et remplit de petit rituels, on est déjà à moitié mort à mon avis. Enfin, je dis ça parce que moi si j'ai pas ma liberté de faire ce qui me plait, je me sens opprimé et je ne suis pas heureux. Cette ville était pleine de routine, cela m'ennuyait profondément. Je m'assis à la table des mercenaires et le plus gros d'entre eux me dévisagea longuement avant d'ajouter sur un ton impoli et marqué d'agacement
"T'es qui pour t'incruster comme ça dans notre jeu ?"
"Je suis un gars qui a de l'argent, et qui mise gros. Mais si vous êtes là pour miser des miettes de pains, je me suis peut être trompé de table"
"Laisse le jouer Carl, ça fera plus d'argent pour nous !"
Le plus mince d'entre eux avait parlé, et sa voix si grave pour son petit corps manqua de me faire éclater de rire. J'avais appuyer volontairement sur le point sensible des mercenaires : l'avidité. Ils vendraient leurs familles pour quelques pièces. La partie se déroula sans encombre. Daryl et les autres regardaient la partie en sirotant leurs bières. Je gagnais plus que je ne perdais, j'avais acquis l'habitude. Très vite, le plus mince des trois se retrouva sans sou. Il osait faire un all-in en bluffant. Je l'avais vu venir et c'est autant d'argent qui seront mieux employés. Le seul qui n'avait pas ouvert la bouche de la partie fût aussi évincé rapidement car il était trop agressif dans sa manière de jouer. Il ne restait que le malpoli et moi. Les deux autres étaient rentrées chez eux bredouille tandis que le dénommé Carl et moi étions aux coudes à coudes. Il jouait très prudemment mais ça ne m'empêcha pas de battre son brelan avec une couleur. Cela le fit pester et il s'apprêtait à repartir quand je le retins par le bras
"Dis moi l'ami, tu bosses bien à la mine de cristal ?"
"Qu'est ce que ça peut te f**tre ? Et je suis pas ton ami !"
"Du calme, je me disais juste que tu devais être au courant de certaines informations, et que si tu veux les jouer. Ma mise sera à la hauteur de ton information"
"J'en ai bien une, mais pour cette info, faudra que tu fasses un all-in héhéhéhé"
"Tenu !"
On recevait nos cartes et je le vis hésitais. Une aubaine pour moi, il avait misé dès le départ son information donc il n'avait pas pris connaissance des cartes. Je le vis se bouffer les doigts et il jeta ses cartes sur la table avec énervement. Et voilà le travail. Il n'a même pas voulu continuer le duel de carte car il avait une mauvaise main. C'était vraiment un idiot, car même au poker, tout le monde à ses chances tant que la dernière carte n'est pas dévoilée. Il se leva et me fis signe de le suivre dans un coin plus reculée de la taverne. Je fis signe à mes compagnons que je gérais et je le rejoingnais. Il semblait énervé de sa défaite, mais je connaissais les mercenaires. Ils n'ont qu'une parole quand il s'agit d'or ou de pari. Il m'expliqua donc
"Hier, y a eu une transaction assez importante. Un mec d'East Blue je crois a acheté les cristaux de la mine. Il en a pris un sacré paquet et à tout payé cash ! T'imagines la somme que cela représente !"
"Hum, oui je vois, vas y continue."
"Et bien, il y a un entrepot à côté de la mine, gardés par quatre marines pour ne pas attirer l'attention dessus. Il y en a un bon paquet d'argent je te jure ! Moi je peux pas aller le chercher parce qu'on se douterait que c'est moi. Mais, si vous avez le cran d'aller le chercher. Vous pourrez récupérer un bon pactole sans trop forcer !"
"Tu avais raison, c'est une bonne information."
Je lui rendis sa solde ainsi que celle de ses compagnons pour le remercier. La somme gagnée n'était rien comparé à la somme que je pouvais gagné avec ce coup ci. Moi qui rêvait de marquer de mon empreinte mes nouveaux compagnons, j'allais être servi ! C'était l'occasion de montrer de quoi j'étais capable. En plus de ça, je suis sûr que Moka ne cracherait pas sur un peu d'argent gagné facilement sans trop faire d'effort. Le combat en valait clairement la chandelle. Je décidais que je frapperais cette nuit, et que j'allais mettre mes compagnons dans le coup. Cela serait tout aussi gratifiant de vivre un petit cambriolage avec des membres d'équipage non ? Après tout, qui parlera de ce détroussage si personne n'était présent ?
Je rejoignais Daryl , Bronn et Cyrak. Raquam était parti assouvir un besoin naturel et je leurs fis part de ma découverte. J'avais parlé à voix basse pour que le tavernier ne nous entende pas. Ils étaient bien emballés par cette idée. Nous serons en supériorité numérique pour affronter quatre matelots à moitié endormi. Ce sera du gâteau ! Raquam ne compris pas notre mine réjouie en rentrant, et je me dis que Cyrak lui expliquerait tout ça le moment venu. Pour l'heure, nous célébrions notre victoire avant même que cela débute. Si seulement j'avais su à ce moment là que les choses ne tournent pas forcément comme elles auraient dût tourner ...
Grand line était devenu un espace qui m'inquiétait et me faisait rêver à la fois. Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, Moka m'avait dit que dans son pays d'origine, il y avait des artistes qui étaient bien considérés. Mais pour l'instant, nous étions encore sur un de ces sempiternels bateaux de contrebandier. Le froid traversait mes habits en cette froide journée. J'avais l'habitude d'être confronté au froid, du fait que je dormais dans la rue étant plus jeune mais rien n'est comparable à la brise marine sur le pont d'un bateau. Je me trouvais là, assis sur la rambarde du bateau, une jambe s'agitant nonchalamment et l'autre était appuyé sur le bois du bateau. Dans mes mains se trouvaient l'ocarina que je faisais tourner doucement entre mes mains. Quand je réflechissais c'était assez courant chez moi, mes yeux se fixaient dans le vide et j'étais seul avec ma réflexion. Avais-je fais le bon choix de quitter mon style de vie pour un autre dont je ne connaissais rien ? L'avenir nous le dira. J'avais placé ma foi en Moka, et je sais qu'il ne me trahira pas. Je l'ai ressenti, cet homme ira loin.
"NAVIRE AMARÉ !"
Je fus tiré de ma rêverie par ce cri rauque lancé par le contremaître. Nous sommes donc prêt à poser le pied sur cette île. Je passais par dessus la rambarde et rangeais mon ocarina dans la poche intérieure de mon haut. Nous avions accosté en début de matinée et déjà les dockers et autres travailleurs du port s'activait sur les quais. Je n'avais que du mépris pour ces gens là. Ils se levaient, s'habiller, et faisait toujours le même travail monotone dans l'optique de toujours touché la même paye de misère qui leurs suffisaient à peine à joindre les deux bouts. Je soupirais à cette vision, mais après tout chacun avait sa vision du bonheur. C'est ça la liberté après tout. Je tâtais les poches de mon pantalon et je devinais mon paquet de carte. Très bien, il est venu le temps d'aller plumer quelques riches à la taverne du coin.
Je demandais a mon compagnon de voyage, s'il avait besoin de quelques choses, il semblerait que non, donc je partais en direction de la taverne après être passé chercher mes dagues dans mes affaires. Prudence est mère de sûreté il parait. Je vis plusieurs pirates se répartir les rôles sur ce qu'il fallait acheter une fois le pied à terre. Ils étaient organisés et semblaient savoir ce qu'ils avaient à prendre. C'était comme une machine aux rouages complexes pour moi. Je me sentais pas vraiment pirate, du moins pas encore. Ils étaient pirates depuis quelques temps déjà et moi je n'avais toujours pas fait mes preuves. Il était temps que ça change, que je puisse arborer les couleurs de la piraterie en me disant que moi aussi j'étais un pirate. J'avais tant de chose à faire et tellement de projet en tête, qu'il me faudrait plus d'une vie pour tout réaliser. Un des pirates de Moka m'interpella alors que je descendais tout juste du navire
"Hé Kazan ! On va à Chom City ! Ca te dirait de venir avec nous ? C'est le plus beau coin des environs. Y a le patron de la taverne doit une tournée à Bronn en plus ! "
" Cela à l'air intéressant. Tu penses qu'il y aura de quoi se faire un peu d'argent là bas ? "
"Pour sûr ! Il y a les mercenaires qui gardent la mine de cristal qui vont perdre leur solde là bas avant de rentrer chez eux."
Ah, les mercenaires ! Mes proies préférées ! C'était tellement simple de les dépouiller ! En plus, ils travaillaient dans une mine de cristal. Je savais parfaitement qu'ils existaient des mercenaires peu scrupuleux qui échangeait des informations dans des jeux de poker. C'était donc une occasion inespérée pour voir s'il n'y avait pas quelque chose à tirer de cette mine. J'acceptais l'invitation du pirate. Les pirates qui étaient au service de Moka n'était pas bien nombreux pour l'instant, et j'avais facilement pu retenir les quelques noms des personnes présentes sur ce bateau. Il s'appelait Daryl, il venait de South Blue comme moi, il avait l'air de bien m'aimer malgré que je n'ai pas fais d'effort particuliers pour aller vers lui. On s'est donc mis en route pour la taverne à Chom City. Pendant le trajet, ils m'expliquaient leurs aventures, quand ils n'étaient pas encore au service de Moka. C'était des gens qui avait pas mal voyagé dans les blues. J'en étais presque jaloux car c'était selon moi un signe de liberté, le fait de voyager.
Quand on est arrivé à Chom, je tombais sous le charme de ce petit hameau fleuri. La ville était resplendissante. Une odeur végétal me parvint aux narines et j'eus l'espace d'un instant le sentiment d'être heureux. C'était dût à la simple vision de ce hameau aux milles et une fleurs ? Non, c'était avant tout une satisfaction personnelle d'avoir arrêter mon train de vie de saltimbanque, mendiant, musicien, itinérant et j'en passe. Si je n'avais pas pris le risque de partir de South Blue, je n'aurai jamais vu tout cela. Si seulement Yuki était encore en vie pour voir ça. Bronn, Daryl et moi ouvrions la marche tandis que les deux autres pirates Raquam et Cyrak parlaient entre eux sur les différentes femmes qui passaient sous leurs yeux. Oui, cette ville transpirait le bonheur sous tous ses angles. L'espace d'un instant, j'en oubliais même la raison de notre venue. Ce fût seulement quand Bronn poussa la porte de la taverne que la mémoire me revint.
Même leur taverne semblait accueillante. Il n'y avait ni méchant balafré dans les coins sombres, ni les pilliers de comptoirs habituels qui juraient dès qu'un homme avait le malheur de leurs rentrer dedans par inadvertance. Cela me semblait presque perturbant de voir une taverne aussi calme. Le tavernier salua chaleureusement Bronn qu'il reconnu, puis nous serra la main. Décidément, je n'étais pas habitué à cette atmosphère trop accueillante dans les tavernes et cela me mis mal à l'aise. Pendant que Bronn discutais avec le patron, Daryl m'expliqua que la ville abritait un conflit entre les révolutionnaires et les marines. Du coup, les marines passaient régulièrement voir s'il y avait des personnes susceptibles d'appartenir au mouvement révolutionnaires dans la taverne. Apparemment, il y aurait de tout dans cette ville. Le tavernier, fidèle à sa parole envers Bronn, nous offrit une tournée de bière. Je la savourais en compagnie de mes camarades quand je me rendis compte qu'il n'y avait personne à plumer pour l'instant, vu que personne ne semblait jouer au poker. Le tavernier me rassura en disant qu'ils ne devraient plus tarder à venir sachant que leurs tours de gardes a pris fin il y a cinq minutes.
En effet, cinq minutes plus tard. Trois mercenaires entrèrent et se mirent à table. Cela semblait être un rituel chez eux. Ils n'avaient même pas adresser un regard dans notre direction et avait déjà sortie le paquet de carte.Quand le tavernier les vis, il remplit trois échoppe à ras bord et les amena à leurs tables. Lorsque l'on a une vie aussi monotone et remplit de petit rituels, on est déjà à moitié mort à mon avis. Enfin, je dis ça parce que moi si j'ai pas ma liberté de faire ce qui me plait, je me sens opprimé et je ne suis pas heureux. Cette ville était pleine de routine, cela m'ennuyait profondément. Je m'assis à la table des mercenaires et le plus gros d'entre eux me dévisagea longuement avant d'ajouter sur un ton impoli et marqué d'agacement
"T'es qui pour t'incruster comme ça dans notre jeu ?"
"Je suis un gars qui a de l'argent, et qui mise gros. Mais si vous êtes là pour miser des miettes de pains, je me suis peut être trompé de table"
"Laisse le jouer Carl, ça fera plus d'argent pour nous !"
Le plus mince d'entre eux avait parlé, et sa voix si grave pour son petit corps manqua de me faire éclater de rire. J'avais appuyer volontairement sur le point sensible des mercenaires : l'avidité. Ils vendraient leurs familles pour quelques pièces. La partie se déroula sans encombre. Daryl et les autres regardaient la partie en sirotant leurs bières. Je gagnais plus que je ne perdais, j'avais acquis l'habitude. Très vite, le plus mince des trois se retrouva sans sou. Il osait faire un all-in en bluffant. Je l'avais vu venir et c'est autant d'argent qui seront mieux employés. Le seul qui n'avait pas ouvert la bouche de la partie fût aussi évincé rapidement car il était trop agressif dans sa manière de jouer. Il ne restait que le malpoli et moi. Les deux autres étaient rentrées chez eux bredouille tandis que le dénommé Carl et moi étions aux coudes à coudes. Il jouait très prudemment mais ça ne m'empêcha pas de battre son brelan avec une couleur. Cela le fit pester et il s'apprêtait à repartir quand je le retins par le bras
"Dis moi l'ami, tu bosses bien à la mine de cristal ?"
"Qu'est ce que ça peut te f**tre ? Et je suis pas ton ami !"
"Du calme, je me disais juste que tu devais être au courant de certaines informations, et que si tu veux les jouer. Ma mise sera à la hauteur de ton information"
"J'en ai bien une, mais pour cette info, faudra que tu fasses un all-in héhéhéhé"
"Tenu !"
On recevait nos cartes et je le vis hésitais. Une aubaine pour moi, il avait misé dès le départ son information donc il n'avait pas pris connaissance des cartes. Je le vis se bouffer les doigts et il jeta ses cartes sur la table avec énervement. Et voilà le travail. Il n'a même pas voulu continuer le duel de carte car il avait une mauvaise main. C'était vraiment un idiot, car même au poker, tout le monde à ses chances tant que la dernière carte n'est pas dévoilée. Il se leva et me fis signe de le suivre dans un coin plus reculée de la taverne. Je fis signe à mes compagnons que je gérais et je le rejoingnais. Il semblait énervé de sa défaite, mais je connaissais les mercenaires. Ils n'ont qu'une parole quand il s'agit d'or ou de pari. Il m'expliqua donc
"Hier, y a eu une transaction assez importante. Un mec d'East Blue je crois a acheté les cristaux de la mine. Il en a pris un sacré paquet et à tout payé cash ! T'imagines la somme que cela représente !"
"Hum, oui je vois, vas y continue."
"Et bien, il y a un entrepot à côté de la mine, gardés par quatre marines pour ne pas attirer l'attention dessus. Il y en a un bon paquet d'argent je te jure ! Moi je peux pas aller le chercher parce qu'on se douterait que c'est moi. Mais, si vous avez le cran d'aller le chercher. Vous pourrez récupérer un bon pactole sans trop forcer !"
"Tu avais raison, c'est une bonne information."
Je lui rendis sa solde ainsi que celle de ses compagnons pour le remercier. La somme gagnée n'était rien comparé à la somme que je pouvais gagné avec ce coup ci. Moi qui rêvait de marquer de mon empreinte mes nouveaux compagnons, j'allais être servi ! C'était l'occasion de montrer de quoi j'étais capable. En plus de ça, je suis sûr que Moka ne cracherait pas sur un peu d'argent gagné facilement sans trop faire d'effort. Le combat en valait clairement la chandelle. Je décidais que je frapperais cette nuit, et que j'allais mettre mes compagnons dans le coup. Cela serait tout aussi gratifiant de vivre un petit cambriolage avec des membres d'équipage non ? Après tout, qui parlera de ce détroussage si personne n'était présent ?
Je rejoignais Daryl , Bronn et Cyrak. Raquam était parti assouvir un besoin naturel et je leurs fis part de ma découverte. J'avais parlé à voix basse pour que le tavernier ne nous entende pas. Ils étaient bien emballés par cette idée. Nous serons en supériorité numérique pour affronter quatre matelots à moitié endormi. Ce sera du gâteau ! Raquam ne compris pas notre mine réjouie en rentrant, et je me dis que Cyrak lui expliquerait tout ça le moment venu. Pour l'heure, nous célébrions notre victoire avant même que cela débute. Si seulement j'avais su à ce moment là que les choses ne tournent pas forcément comme elles auraient dût tourner ...
- Spoiler:
RP 1/4
Dernière édition par Kazan Newday le Lun 5 Déc 2016 - 2:57, édité 3 fois