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Aurttograph : Unwin Vail Vs. Yakusuki Rei

Bonjour tout le monde ! Nous voici au début d'une nouvelle ère ! Celle-ci sonnera la mort des Thinking Lions mais cela n'est pas le sujet pour le moment. D'ailleurs, pour une raison qui m'échappe, je ne suis pas arbitre durant cette épreuve qui est celle de l'Aurttograph ! Attention cher public, je vous le demande, y a t-il ne serait-ce que l'ombre d'une cervelle chez nos gros tas de muscles ? Personnellement j'en doute !
Vous remarquerez que le cadre est également bien différent, nous avons en effet quitté les plaines glacées où s'est déroulée la première épreuve. Je me permets de vous présenter vos nouvelles têtes de turcque. A ma droite rentrera le très peu célèbre Capitaine pirate, Unwin Vail. Attention mesdames, je crois qu'il mord ! Ensuite à gauche hé bien... Nous avons en quelques sortes un anonyme étant donné que nous n'avons pu trouver aucunes infos sur lui... Ce sera Yakutsuki Rei ! Mais tout de suite, je vais vous donner les cinq mots qui donneront lieux à des débats enflammés !

Le premier est tout simple et nous vient du gamin assit au premier rang qui n'a sans doute pas été nourri depuis un moment : le mot SPAGHETTIS ! Bien joué petit !
Viens ensuite les mots ENFANCE, CHEVAUX, ABRUTIS et attention, le meilleur pour la fin : CRETIN !

Waw... Le public semble vouloir des affrontements féroces ! Pour cela, je vais me retirer de la zone de l'épreuve qui pourrait bien devenir un champ de ruine prochainement... Mais sans attendre, voici l'entrée de nos deux protagonistes ! Comme le Capitaine inconnu n'a pas participé à la précédente épreuve, il commence ! Applaudissez public !
    Spaghettis ? Nan mais sans déconner, c'était quoi ce mot ? Ces arbitres étaient bien des crétins de gamin qui le prenait pour un abruti. Et va faire épeler ça au gars en face toi, vas-y qu'on rigole... Ptin, quelle misère. Avec un soupir, Unwin réfléchit rapidement à comment faire pour piéger son adversaire.

    Autour de lui, la foule scandait des noms, pas toujours les bons, s'impatientait, criait, tapait du poing, menait un joyeux bordel. A croire qu'il n'extistait plus de gens civilisés en ce bas monde... Quoique, dans le fond, ça pouvait arranger Unwin ce genre de chose. Oui, une idée commençait à poindre en entendant les vociférations du public en délire. Ils étaient là, pas de raison pour qu'on les utilise pas, hein ?

    Avec un sourire qui ne présageait rien de bon, et qui était caché dans sa barbe qu'il avait longue pour le coup, Unwin se recula de son adversaire et commença à parler. Mais à parler doucement, suffisament bas pour que son adversaire ne puisse pas tout comprendre. Suffisament loin pour, qu'à cause de la barbe, Rei ne puisse pas lire sur ses lèvres.


    - Il faut que tu épeles un mot de merde gamin. Ce mot, c'est un putain de plat. Un plat qui est aimé de tous logiquement. De la cuisine italienne. Démerde-toi avec ça, bordel. Pizza, tiramisu, spaghettis, tagliattelles, panna cota, limoncello, risotto. Va savoir lequel. Démerde-toi.

    Bon courage. Et attention à la mauvaise foi des pirates, elle peut se montrer redoutable !
      One done, two to go. Okay, autant la première épreuve jouait pas trop sur la finesse d'esprit, autant là, c'est censé être une autre paire de manche. Mais vu l'adversaire qu'on lui colle dans les pattes, le "gamin" sait déjà que ça se jouera pas à coup de plume et d'encre cette affaire. Ça va tuster de tous les côtés, le professeur va rien voir venir. Les boulettes de papier vont voler dans tous les sens, si pas les tailles crayons ou les cartables entiers.

      Le bon vieux Vail. Le fouinass-o-mètre à 100, la mauvaise foi gonflée à bloc et vas-y que j'te plonge dans la mouise au premier coup même s'il est pas permis.
      Alors Rei, t'es dans la merde. Pizza, Spaghettis, Limoncello, Risoto ? Yeah, ça m'donne faim, d'autant quj'ai pas pris mon quatre heures, mais ça règle pas le problème.

      D'ailleurs, le public te voit déjà échec et mât, mon pote. Ça siffle, ça hue, ça se paye ta gueule. Ouais je sais, ça t'énerve, c'est bien normal. Pour être franc, moi aussi.

      Boom.

      Merde, y'en a même un qui t'a balancé une tomate dans le costume. Oh la belle rouge, en plein le buffet. Ah ben merde, en plus de ça, ça les fait marrer dans le public. J'vous jure. Ah ben ça alors, ta gueule aussi vire au rouge. Chouette, ça va se payer, et cher.

      Il est où ? Ça venait de par là. Viens Rei, on va leur apprendre la politesse. Braque les soucils, sors le katana. On peut pas taper l'adversaire ? D'acc, on trouve notre exutoire ailleurs.

      -Vous trouvez toujours ça aussi drôle ?

      Ah ben, vla qu'ça moufte plus des masses dans les tribunes. Que j'vous y reprenne pas. Bon, réfléchissons dans le calme maintenant, faudrait pas ...

      -Spagheetiii !

      Hein ? Y'en a un qu'a pas retenu la leçon ou ?

      -Spagheetiii !

      S'pas gai quoi ? Spaghetti ? Mais il est con ce môme ? Faites le taire votre bambim ma ptite dame. Et pourquoi il pointe l'autre rouge du doigt ?

      -Spagheetiii !

      Oh ben merde alors, ça s'rait pas mal ça.

      -Spagheetiii grand-père. T'as un problème avec la prononciation, règle ça avec le gamin.

      Hop, on pioche l'autre mot, pas de temps à perdre. On doit battre le record du sujet qui va le plus trop vite, Rei.

      Enfance ? Ah, séquence émotion. Allez dinosaure, tu veux jouer on sera deux.

      -Aaatchaaaenfanceouuum.

      À mes souhaits. Merci. Éclate-toi.
        Oh le con. Oh le petit con de morveux de mes deux. C'était quoi ce chiard qui soufflait la réponse à Rei ? Nan mais sans déconner quoi, on leur apprenait plus rien à ces gosses ? Faut qu'Unwin se retape un RP sur l'éducation des gosses ? Faudrait peut-être voir à arrêter de déconner hein. Fais chier, bordel. Spaghettis, ouais, spaghettis, il l'a eu l'enfoiré. Putain, c'est dégueulasse.

        "Putain, je conteste ! Il a reçu de l'aide, bordel."

        Unwin se tait, attendant une réaction quelconque de l'arbitre. Tout ce qu'il a, c'est un éternuement de la part de Rei. Il trouve le moyen de s'enrhumer en plus ? Ou alors quelqu'un est en train de parler de lui en mal quelque part. Ca, c'pas exclu du tout. Sale gosse. Bon, il a 20 ans le gosse, mais sale gosse quand même. Et puis merde, hein.

        ...

        Eh, mais, attendez. Cet éternuement... Non. Il a pas osé ? Oh le petit con. Oh la raclure ! On pouvait parler des pirates, tiens ! Unwin n'y croyait pas. Il avait casé son putain de mot dans un putain d'éternuement. Oh la merde. Oh la... Oh si ! Oh c'était bon ça ! Oh mais carrément que ça le faisait. Oui, Unwin a eu une idée. Une foutrement bonne idée (ou presque). Bon, déjà, chaque chose en son temps.


        "Je conteste, putain ! Le mot spaghettis était au pluriel, vous l'avez entendu quelque part vous le pluriel, hein ? Putain, y'a faute là. Et en plus, ce gamin n'est même pas en état de jouer, sortez-le du terrain. Il est pâle comme un mort et en train de s'enrhumer. Vous croyez qu'il est en état de participer, merde ? Un peu de pitié, bordel !"

        Petit discours pour émouvoir le public. C'est qu'avec la gueule d'ange de Rei, toutes les gonzesses adhèrent aux propos d'Unwin. Elles veulent même toute le chouchouter... Mais allez-y mesdames, aucun souci, Unwin vous l'enverra si vous voulez. Et même qu'il y va de ce pas. En s'approchant du premier rang où une bande de groupies débattait quelques minutes auparavant pour savoir qui de Chace Crawford ou de Orlando Bloom (allez savoir qui c'est ceux-là) est le plus sexy, Vail leur adresse la parole, faisant des efforts de vocabulaire et d'intonation pour paraître doux comme un agneau.

        "Sortez-le de là, le pauvre. Il mérite pas ça, putain. Mesdemoiselles, au premier rang, bougez-vous, venez, emmenez-le dans un endroit calme où il pourra se reposer en paix. Pauvre garçon. Et dire qu'il participe seulement pour faire honneur à un père qui ne le traite pas comme un fils, à peine comme un être humain. Si c'est pas injuste. Regardez mesdemoiselles, regardez ce corps frêle, ce teint maladif, ces yeux tristes qui ne demandent qu'un peu d'amour. Allez-y, emportez-le."

        Eh bah, Unwin s'était laissé emporter. En attendant, ça avait emporté aussi les filles qui étaient parties emporter Rei. Fiou, ça court vite une groupie, et c'dangereux. Pas dit que Rei en sorte indemne. Alors, qui c'est qui se marre maintenant ?
          À première vue, la situation est à ton avantage Rei. Le pauvre Vail sait plus à quoi se raccrocher pour pas prendre un bouillon. Épeler un pluriel ? C'est bien parce qu'il est pirate et donc forcément pas si loin d'être analphabète qu'on va pas le pointer du doigt pour avoir balancé une connerie pareille. Hahaha, mais qu'il est...

          Chut.

          Hmm, quoi chut ? Ah, tiens, ouais, il change son fusil d'épaule le bougre. Il parle de toi. Qu'est cqui fout au juste ? Sympa il va t'arranger un rencard avec toutes ces ptites beautés là-bas. Tu le vis ça ? Beau geste l'ancien, c'est sport dans la défaite ça. Hé mais...

          IIIIiiiiih !!!

          Oh nom de Dieu, une marée humaine. C'était ça son idée. Jt'en foutrai moi. Les seules qu'il doit choper, il est obligé de les payer. Et si pas, c'est qu'il les prend de force, non mais.

          IIIIIIiiih !!!

          Merde, elles approchent vite les bougresses. Rei on fait quoi ? Mayday Mayday. Elles approchent Rei ! J'ai plus de cartouches !

          IIIIIIiiih !!!

          Save me my god ! REEEEIIII !!!

          -Tss, tourner de l'œil à un moment pareil...Sympa de me laisser gérer ça tout seul, vraiment. Ok, je suppose que je n'ai pas le choix.

          [...]

          * Aaaaaalleluiaaa. *

          Mon Dieu, je suis mort ? Je vois des déesses, partout. Une nuée de divines créatures, partout autour de moi. Elles me sourient, me caressent. Peignent ma crinière. C'est donc ça le paradis ? Une minute... me peignent la crinière ?

          Oh oui, Rei, tu nous as sauvé mon pote. Tu m'écoutes, au moins quand je te parle ? Arrête de faire le joli-cœur, bordel !

          -[...]je vous le répète, Mes Demoiselles, votre sollicitude me touche, sincèrement. Vous savoir si soucieuses de mon bien-être me redonne l'élan, la volonté qui me faisait défaut jusqu'alors. En vérité, je vous le dis, vous êtes mon oxygène. Vous êtes ma lumière dans ce monde de Chaos. Voyez que j'endure, au nom de votre beauté, l'infâme malhonnêteté de ce pirate qui, depuis ma plus tendre enfance, n'a eu de cesse de me pourchasser. Je n'avais pas même 10 ans, il me vola, me maltraita dans ma chair de la plus ignoble manière qu'il soit. Moi qui en vérité, ne suis que douceur et bonté, moi qui accepte pour votre bonheur et le mien tous vos gages d'affection. En vérité face à tel Malin, je me fais de bon cœur le bouclier de votre pureté, de votre ingénuité, de votre innocence. Seul face à la félonie de celui qui a tenté de vous tromper avec ses perfides paroles [...]

          Waah c'est beau. Les mouchoirs sortent, les larmes coulent. Certaines enlacent le cou de Rei – quel veinard – d'autres le plaignent. Mais surtout, la colère gronde. Des centaines de paires d'yeux de feu dardent Vail, déterminées à en faire leur prochain casse-croûte. Et ouais, question charisme, faut pas se frotter à une licorne, pas de doutes.

          L'essaim de beautés se rue soudainement sur Vail, rôles inversés. Et autant profiter de la diversion pour faire quelque chose d'utile Rei. J'viens de checker dans le règlement, rien n'empêche de faucher tous les ptis papiers. Alors on a qu'à aller piocher dans le récipient.

          Hop, 3 mots de plus en poche. Elle est pas belle la vie ?


          Dernière édition par Yakutsuki Rei le Mar 28 Juin 2011 - 18:21, édité 1 fois
            Qu'est-ce qui est pire qu'une foule de groupies en délire ? Bah encore plus de foule, et encore plus de délire. Allez savoir comment Unwin a réussi à penser à ça au milieu du bordel ambiant. Rei a réussi à s'en sortir, le bougre. Il a du talent, on ne peut pas le nier. Du talent et un putain de bonus de charisme. Si c'était injuste. Mais nous sommes en plein DBF, rien n'est juste ici. Les fourberies sont de mises et tous les coups sont permis. Tous les coups, dont les coups de feu. Au milieu des groupies qui lui hurlent dessus, Unwin tire une balle explosive en direction des gradins. Bah oui, vous croyez vraiment qu'il sort sans arme dans une épreuve pareille ? Il a juste caché un petit pistolet sous son manteau.

            La balle part, Unwin a à peine le temps de la voir exploser les gradins de bois que déjà, il est terrassé par les groupies. Oh putain, c'sauvage ces trucs là. Bordel. Vail parvient à peine à respirer là-dessous. Il sent toutefois une odeur de brûlé monter jusqu'à ses narines et il entend les cris de la foule. Ah, tiens, ça a pris feu ? Exactement comme prévu ! Bon, maintenant que tous les spectateurs se précipitent dans la panique la plus générale, Unwin peut tenter de se dégager de cette bande de dévergondées sans cervelle. Tant bien que mal, il rampe sous le tas, sans que les filles s'aperçoivent qu'elles sont plus en train de s'attaquer les unes les autres qu'autre chose.


            "Hiiiiiiiiiiiiii ! Il s'enfuiiiiiiiit"

            Putain, ses tympans quoi ! C'est obligé de gueuler aussi aigu ces putains de trucs ? Bordel ! Et en plus, il est repéré, et merde. Bon, bah, aux grands mots, les grands remèdes...

            "OH PUTAIN ! REI EST EN TRAIN DE FAIRE UNE CRISE CARDIAQUE !"

            L'avantage de la groupie, c'est qu'elle est un peu (complètement) conne. Du coup, ça réfléchit pas trop et ça se retourne en coeur pour courir vers le pauvre chéri. Tiens, mais qu'est-ce qu'il foutait vers le bocal à mots ? Oh putain, le con (oui, Unwin se repète). Et merde. Bon, là, va falloir ruser. Profitant de la diversion et des gens qui courent partout (sans compter que le feu se propage sur le terrain de plus en plus vite, Unwin renverse le bocal, et prend du papier et un stylo qui traînaient. Hop, on se magne Unwin ! Il s'appuie sur le promontoire du bocal et écrit rapidement trois mots - en prenant soin de changer d'écriture - et se barre en courant, papiers en poche, pour pas se faire cramer.

            Le feu est partout, et si on n'éteint pas bientôt ça, arbitre (qui de toute façon a foutu le camp depuis un sacré bout de temps), joueurs et publics risquent de mal finir. Ah, et faut pas qu'on accuse Vail. Unwin choppe un mec au hasard et lui tend son flingue en lui disant que sa copine s'est fait alpagué par le mec licorne. Hop, et un adversaire armé sur Rei, un !

            Bon, bah maintenant, comment on fait ?
              Dans l'équipe des "jlâche pas l'affaire", Vail ferait un bon captain, y'a pas de doutes. Alors, excès de confiance, ou suffisance ? Ptetre bien qu'oui, ptetre bien qu'non, toujours est-il que Rei a pas pu faire grand chose tellement c'qui c'est passé a été soudain et inattendu.

              Ziouuf, les tribunes flambent, hop les spectateurs envahissent le terrain. En prime, le ping-pong continue, car si une partie des hystériques continue d'agresser ce vieux brigand de Vail, l'autre revient à la charge vers Rei pour s'enquérir de son état de santé.

              Oui, oui, ça va bien; non, non, restez pas là à m'ausculter sous toutes les coutures, j'vais perdre mon adversaire de vue si vous continuez à m'distraire. Ah, paf, l'est là le bonze. Qu'est c'qui fout de beau ? Ouh, toi mon coco, on t'a jamais appris à abandonner l'bout d'gras.

              À ta guise, si on retrouve pas l'arbitre calciné sous les décombres ou écrasé par la marée humaine, il pourra déterminer lesquels de nos p'tis mots sont les bons. Mais, moi, j'en veux plus. On va pas le laisser s'en tirer à si bon compte Rei, si ?

              Bang.

              Rha, putin, qui c'est cet abruti ? Ça ressemble pas à une balle perdu, vu qu'il braille même je sais trop quoi en prime, et qu'ça t'est adressé. Ta copine ? Mais qu'est cqu'on s'en fout de ta copine ? Je sais même pas laquelle c'est. Foutu clampin. Merde Rei, ta belle robe blanche se pare de rouge sur tout le flanc gauche. Aye. N'empêche c'est signé ça, ça mérite représailles.

              Qu'est tu fous Rei ? On va pas en rester là, non ?

              ...

              Ah ben si. Sous prétexte que monsieur a un égo gros comme une caravane, il sait qu'il a gagné, il s'en moque de l'avis des autres. J'vous jure.

              Allez, finir sur un coup de jme fais mousser, ça peut pas faire de mal. Là dans les tribunes, un gamin qui brame au milieu des flammes. Pleure plus mon pti, t'es sur le Rei.G.V*, on va te sortir de là en deux temps trois mouvements. Elle est où ta maman ? Ah ben là, regarde, c'est parfait. Bébé retrouve Môman, happy End. Youpi.

              C'est pas fini, il s'échauffait là juste. Oh, regardez, là-haut, dit une petite voix dans la masse, bien vite relayée par les autres. Et ouais, 30 mètres au dessus de tout le monde, une licorne trône. Et prend la parole. La foule se fige, subjuguée.

              -Mesdames, Messieurs. Mesdemoiselles.

              ( standing ovation de toutes les groupies. Le silence refait surface, 15s après )

              S'il vous plait, gardez tous votre calme et cet incident n'aura aucune conséquences regrettables. Je vais vous indiquer la direction à prendre pour éviter les flammes, tout va bien se passer. Merci de votre attention.

              Et voilà. Tout est bien qui finit bien. La foule arrive saine et sauve dans un espace éloigné du terrain, à l'abri des flammes. Vail s'est volatilisé mais s'pas grave, ce n'est qu'un au revoir jusqu'à la prochaine rencontre. Rei brise 257 malheureux petits coeurs en éconduisant tout autant de demandes en mariage sitôt de retour sur la terre ferme. Et ainsi s'achève la deuxième épreuve du DBF. La routine quoi.


              * Rei Grande Vitesse, pov' nazes, z'aviez pas pigé ou ?
                Bien... Je crois qu'il est temps de clore l'épreuve ! Ce fut court et intense ma foi... Pas trop mal, le public à l'air d'avoir apprécié et c'était assez top de regarder ça en bouffant des takoyakis derrière une vitre blindée. Ce qui a surtout manqué en fait, c'est le sang... Dommage mais bon, je vais faire avec ! Je vois que les groupies de Rei ne le lâche plus... Ces gamines doivent être complétement ravagées mais après tout c'est leur problème... Tout ça pour vous dire que l'arbitre a décidé de piquer un roupillon pendant votre intéressante bataille, du coup c'est à moi que reviens la lourde tâche de désigner le vainqueur qui est... Roulement de tambours s'il vous plait *ta ta ta ta daaaaaamm* Yakutsuki Rei ! Hé oui, aujourd'hui la piraterie n'a pas fait le poids, c'est bien dommage. Mais le coup de l'éternuement relevait du génie même si il faut avouer que Unwin s'est bien débrouillé !