- Suite à une mission délicate effectuée aux côtés de Yamamoto et Salem. Séparés par le nombre impressionnant d’ennemis, de personnes à protéger, Ethan se retrouve seul face à une orde de criminels assoiffés de sang. Borné, têtu, trop fier pour prendre la fuite, il se donne corps et âme pour défendre le village qui se situe juste derrière lui. À lui seul, il parvient à mettre à terre une bonne partie de la troupe, mais les précédents combats l’ont épuisés, il est à bout à force, et l’ennemi est bien trop nombreux. Tentant de se protéger tant bien que mal en attendant l’arrivée de ses amis, les multiples attaques sont telles qu’il fini par tomber et ne plus se relever.
Daniel arrive le premier, casse des gueules comme il l’habitude de le faire si souvent, puis la cavalerie surgit derrière. Ethan est alors soigné sur le navire qui se dirige vers West Blue où l’équipage est assigné à une mission. Étant dans un trop faible état, le jeune commandant est laissé en route, sur Poiscaille avec son navire et ses hommes, où il profitera du calme de l’île pour sa convalescence.
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Un beau jour, en 1627, Poiscaille.
« Tu ouvres enfin les yeux, fainéant. S’exclame Daniel, coupant des pommes qu’il me sert. »
Où suis-je ? Que s’est-il passé ? Mes souvenirs s’arrêtent sur une île de Grand Line où je combattais une orde de… Qui étaient-ils déjà ? Sacrément nombreux en tout cas, à tel point que j’ai dû être débordé et probablement massacré. Je suis apparemment toujours en vie, Daniel aussi, c’est tout ce qui compte.
« - Où sommes-nous ? Où se trouvent Yamamoto et Salem ? Demandé-je subitement en tentant de me relever.
- Calme-toi, gamin. Tu n’es pas encore remis de tes blessures. Les deux monstres sont partis vers une autre mission dont je n’ai le droit de te parler.
- PARDON ??? Crié-je en crachant des bouts de pomme. Les salopards sont partis sans moi… Un tel affront… Je ne laisserais pas passer un tel acte.
- Remets-toi et nous les rejoindrons.
- Où sont-
- N’insistes pas ! Je ne te le dirais pas. Bref, j’dois faire bouger le cul de ces tafioles qui te servent de soldats. »
C’est ainsi que je me retrouve seul dans cette sympathique chambre d’hôtel. Je n’ai visiblement prit que quelques coups dans la gueule, des coups d’instruments en tout genre, qui ont pour certains fissurés quelques os qui se sont presque remis pendant ma longue période de sommeil. En soit, si l’on enlève mes terribles maux de tête, je me porte plutôt bien. Bon, ok, je resterais au lit aujourd’hui.
Mais c’est clair que le temps passe lentement, très lentement, quand on est seul et immobile. Je saisis un livre qui traine sur la petite table basse, puis je commence lire. Une histoire romantique, basée sur un adultère, en bref, absolument tout ce qui ne m’intéresse pas. Qui peut lire une telle connerie ? Il n’y a pas trente-six milles solutions, cela ne peut être que ce foutu Daniel, ce sale romantique-mélodrame. Tu me diras, je n’ai que cette activité à faire aujourd’hui, alors soit.
Mais là aussi, à force de lire cette merde qui m’ennuie plus qu’autre chose, je trouve que le temps devient sacrément long. Il n’existe pas moult façon de m’occuper. Enquêter, me battre, m’entraîner ou encore lire - mais pas des conneries pour les gonzesses. J’analyse l’espace qui m’est disponible, l’espace dont j’ai besoin, et détermine un programme d’entraînement.
Quelques heures plus tard.
La porte s’ouvre.
« Ethan… Que diable es-tu en train de faire…? Balance Daniel d’un ton très effrayant. »
Des torgnolles dans ma gueule, c’est de cette manière que s’achève ma journée, incapable de lui en remettre à cause du surentraînement effectué. Au moins, malgré les dires de mon camarade, ça prouve que je suis tout à fait apte à reprendre le service. J’exagère un peu, mais disons concrètement que nous pourrons partir d’ici quelques jours.