Je marche tranquillement dans mon quartier d'Armada, la Frapperie. Partout autour de moi on trouve des membres de la guilde des frappeurs. Une guilde que j'ai fondé en obtenant mon quartier. Elle regroupe toutes les personnes créant des armes blanches, des boucliers ou des armures. La grande majorité des forgerons se trouvent dans mon quartier. Je les ai réunit sous une bannière commune. Personne ne se tire dans les pattes, tout le monde profite des innovations et des inventions. Enfin, toutes les entreprises que j'ai racheté. Soit … aucune pour l'instant. Ouais, je sais, ça craint. Mais je vais justement y remédier. Je me dirige vers La bonne Frappe. Un gros bâtiment en pierre qui tranche avec le reste du quartier. Mais c'est mieux pour la sécurité de tout le monde.
C'est vraiment un bâtiment qu'on ne peut pas rater dans le quartier. Celui grâce à qui on se repère. Probablement le plus vieux du quartier et le plus résistant. Je pousse la porte en pierre massive pour entrer à l'intérieur. L'atmosphère est lourde à cause de la chaleur des foyers et du travail du métal. Je me dirige à droite, vers un petit local servant de bureau. Un homme trapu est assis et rempli des papiers. Je frappe à la porte, par politesse. Il lève la tête vers moi, me fait signe de rentrer puis replonge dans ses papiers.
« Je me disais bien qu'on allait vous voir.
Vous savez pourquoi je suis là ?
J'ai bien envie de dire pour plonger la main dans le métal en fusion, mais je sens que ça serait une mauvaise réponse.
En effet. J'ai repris la Frapperie, comme vous le savez. Je veux en faire LE centre des armes blanches. Les Yanagiba ont le monopole des armes à feu, on va leur laisser ce petit plaisir. Nous on va se concentrer sur tout le reste. Je possède une petite forge ailleurs, et elle fait des découvertes assez sympathiques avec de nouveaux alliages, chacun ayant des propriétés différentes. Le résultat est surprenant. En alliant leur savoir avec le vôtre, rien ne nous arrêterai. Armada reconnaîtrait votre suprématie dans le domaine, sans que personne ne puisse le contester ou trouver quoi à y redire.
Bon, on change le bébé dans l'eau bouillante ou quoi ?
Hein ?
On parle business ou on s'torche le cul à parler ?
Je veux racheter la boutique, comme on, avait convenu la dernière fois. Pour ça, je propose soixante seize millions et cinq cent mille berrys.
76 500 000 pour ma boutique ?
Elle la vaut largement. Sinon, jamais je n'investirai dedans. Comme pour les autres boutiques, vous restez autonome, vous gérer le truc comme avant que j'arrive. Mais je garde le contrôle total sur les hommes, les créations, les quotas, les matériaux … Ma parole est loi.
Ça veut dire quoi ?
Si je vous demande d'arrêter de créer un truc pour faire autre chose vous le faîtes et mes commandes sont prioritaires sur le reste. Dans les faits, je n'interviens jamais. Mais au cas où, je vous préviens quand même.
Donc, rien ne change en fait ?
Non. Vous gérez comme avant, vous faîtes vos trucs comme avant. Mais quand je passe commande, j'ai la priorité. Ok ?
… Va pour ça. »
On se serre la main pour conclure le marché, puis on part dans le bureau. Je suis venu le voir avant de prendre la Frapperie pour mettre au point quelque chose. La Bonne Frappe est la meilleure forge d'Armada. Pour faire de la Frapperie la mienne, il me fallait forcément cette entreprise, je suis donc passé m'en assurer après avoir discuté avec Red. Benga m'avait donné son accord pour le rachat de sa boutique. Avec elle dans la poche, les autres suivront sans poser de soucis. Après tout, c'est elle qui mène la danse. Il a fait préparer les papiers nécessaires pour être en règle. Quelques signatures plus tard, tout est fait. C'est officiel et réel, je possède la Bonne Frappe. Ma seconde entreprise sur Armada, après Mercos et Compagnie. Youhou ! Pour fêter le tout, j'invite les employés dans un restaurant ce soir. Pas un truc de merde, non. Je veux qu'ils aient une bonne opinion de moi et qu'ils sachent que le dur labeur est récompensé.
Le soir venu, on se retrouve tout les seize devant Le Gourmand. On va voir si mes consignes sont respectées. On franchit la porte et on se fait accueillir chaleureusement. Bon point. On laisse nos manteaux à l'entrée puis on se retrouve autour d'un buffet froid, et un second à côté contenant les boissons. Bières, pastis, whisky, alcool à décaper, soft, il y a de tout. La nourriture n'est pas à la ramasse non plus. On se fait servir, ça fait du bien. Comme quoi ya des avantages à être un pirate sur Armada. Tout le personnel est aux petits soins avec nous, et on a le restaurant privatisé, donc on ne risque pas de gêner d'autres clients. On boit, on trinque, on boit, on trinque, ils boivent, on trinque, ils doivent, on trinque … Ils enquillent l'alcool la vache. Je me suis arrêté à un demi-verre, connaissant l'effet que ça a sur moi ce truc là. Mais eux picolent comme si c'était le dernier jour de leur vie. On reconnaît bien de vrais pirates là.
Une fois la majorité des bouteilles par terre, on passe à table. Je m'attendais à ce qu'ils soient bourrés et roulent sous la table, mais il n'en ai rien. Ils tiennent bien l'alcool, pinaise, je suis jaloux. Chacun va se servir au buffet, puis on passe au chaud. On nous apporte les assiettes. Poulet rôti à la broche, aux herbes fraîches et fines, la peau légèrement caramélisée, arrosée avec du rhum brun. Civet de lapin aux fèves de tonka. Rôti de biche aux marrons et sauce au vin rouge. Filet de barbue aux truffes et sa sauce. Darne de saumon et sa sauce au grand-marnier, mélange sucré et salé. Pommes de terre rissolées, flageolets, haricots, pâtes, carottes sont les accompagnements disponibles. Plusieurs sauces sont également prévues, certaines avec de l'alcool. Pas de fromage parce que je ne peux pas blairer ça. Mais le dessert … Ô mon dieu, les desserts … Une pièce montée d'un mètre de haut avec des choux farcis à la crème, saveur vanille, café, chocolat, passion ou pomme avec du sucre filé sur le dessus. Bavarois aux framboises avec un soupçon de vanille dans le biscuit sablé. Tarte aux pommes et aux gousses de vanille. Crumble aux agrumes de saison. Crêpes Suzettes (oranges, citron, grand-marnier, sucre et beurre). Profiteroles au chocolat, café ou vanille. Fraises au sucre. Poires belle-Hélène. Bananes flambées au rhum.
Je crois que je les ai gâté. Personne n'arrive à finir le repas. Mais on se force quand même tellement c'est bon. On passe aux digestifs et granités pour récupérer un peu. C'était hyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyper bon. Moi j'ai adoré. En même temps, c'est normal, c'est moi qui a fait le menu, avec l'aide du chef de cuisine. On discute, on cris, on ris, on gueule, on parle … Le temps passe et on apprend à se connaître. Puis vient l'heure des au-revoir. Rien de bien larmoyant, vu qu'on est pas si proche que ça, mais surtout parce qu'on va se revoir dans quelques heures. Chacun rentre chez soi. Avant de partir, je remercie le personnel et laisse un très généreux pourboires. Vu que les employés ont aimé mangé ici, je leur paie le resto tous les jours de travail le midi. Pas un truc très développé, mais de quoi bien remplir la pense et mettre de bonne humeur. Parce qu'un employé content est un employé efficace. Et moi, je gagne sur tous les tableaux. Cool. Je kiff ma vie actuellement.
C'est vraiment un bâtiment qu'on ne peut pas rater dans le quartier. Celui grâce à qui on se repère. Probablement le plus vieux du quartier et le plus résistant. Je pousse la porte en pierre massive pour entrer à l'intérieur. L'atmosphère est lourde à cause de la chaleur des foyers et du travail du métal. Je me dirige à droite, vers un petit local servant de bureau. Un homme trapu est assis et rempli des papiers. Je frappe à la porte, par politesse. Il lève la tête vers moi, me fait signe de rentrer puis replonge dans ses papiers.
« Je me disais bien qu'on allait vous voir.
Vous savez pourquoi je suis là ?
J'ai bien envie de dire pour plonger la main dans le métal en fusion, mais je sens que ça serait une mauvaise réponse.
En effet. J'ai repris la Frapperie, comme vous le savez. Je veux en faire LE centre des armes blanches. Les Yanagiba ont le monopole des armes à feu, on va leur laisser ce petit plaisir. Nous on va se concentrer sur tout le reste. Je possède une petite forge ailleurs, et elle fait des découvertes assez sympathiques avec de nouveaux alliages, chacun ayant des propriétés différentes. Le résultat est surprenant. En alliant leur savoir avec le vôtre, rien ne nous arrêterai. Armada reconnaîtrait votre suprématie dans le domaine, sans que personne ne puisse le contester ou trouver quoi à y redire.
Bon, on change le bébé dans l'eau bouillante ou quoi ?
Hein ?
On parle business ou on s'torche le cul à parler ?
Je veux racheter la boutique, comme on, avait convenu la dernière fois. Pour ça, je propose soixante seize millions et cinq cent mille berrys.
76 500 000 pour ma boutique ?
Elle la vaut largement. Sinon, jamais je n'investirai dedans. Comme pour les autres boutiques, vous restez autonome, vous gérer le truc comme avant que j'arrive. Mais je garde le contrôle total sur les hommes, les créations, les quotas, les matériaux … Ma parole est loi.
Ça veut dire quoi ?
Si je vous demande d'arrêter de créer un truc pour faire autre chose vous le faîtes et mes commandes sont prioritaires sur le reste. Dans les faits, je n'interviens jamais. Mais au cas où, je vous préviens quand même.
Donc, rien ne change en fait ?
Non. Vous gérez comme avant, vous faîtes vos trucs comme avant. Mais quand je passe commande, j'ai la priorité. Ok ?
… Va pour ça. »
On se serre la main pour conclure le marché, puis on part dans le bureau. Je suis venu le voir avant de prendre la Frapperie pour mettre au point quelque chose. La Bonne Frappe est la meilleure forge d'Armada. Pour faire de la Frapperie la mienne, il me fallait forcément cette entreprise, je suis donc passé m'en assurer après avoir discuté avec Red. Benga m'avait donné son accord pour le rachat de sa boutique. Avec elle dans la poche, les autres suivront sans poser de soucis. Après tout, c'est elle qui mène la danse. Il a fait préparer les papiers nécessaires pour être en règle. Quelques signatures plus tard, tout est fait. C'est officiel et réel, je possède la Bonne Frappe. Ma seconde entreprise sur Armada, après Mercos et Compagnie. Youhou ! Pour fêter le tout, j'invite les employés dans un restaurant ce soir. Pas un truc de merde, non. Je veux qu'ils aient une bonne opinion de moi et qu'ils sachent que le dur labeur est récompensé.
Le soir venu, on se retrouve tout les seize devant Le Gourmand. On va voir si mes consignes sont respectées. On franchit la porte et on se fait accueillir chaleureusement. Bon point. On laisse nos manteaux à l'entrée puis on se retrouve autour d'un buffet froid, et un second à côté contenant les boissons. Bières, pastis, whisky, alcool à décaper, soft, il y a de tout. La nourriture n'est pas à la ramasse non plus. On se fait servir, ça fait du bien. Comme quoi ya des avantages à être un pirate sur Armada. Tout le personnel est aux petits soins avec nous, et on a le restaurant privatisé, donc on ne risque pas de gêner d'autres clients. On boit, on trinque, on boit, on trinque, ils boivent, on trinque, ils doivent, on trinque … Ils enquillent l'alcool la vache. Je me suis arrêté à un demi-verre, connaissant l'effet que ça a sur moi ce truc là. Mais eux picolent comme si c'était le dernier jour de leur vie. On reconnaît bien de vrais pirates là.
Une fois la majorité des bouteilles par terre, on passe à table. Je m'attendais à ce qu'ils soient bourrés et roulent sous la table, mais il n'en ai rien. Ils tiennent bien l'alcool, pinaise, je suis jaloux. Chacun va se servir au buffet, puis on passe au chaud. On nous apporte les assiettes. Poulet rôti à la broche, aux herbes fraîches et fines, la peau légèrement caramélisée, arrosée avec du rhum brun. Civet de lapin aux fèves de tonka. Rôti de biche aux marrons et sauce au vin rouge. Filet de barbue aux truffes et sa sauce. Darne de saumon et sa sauce au grand-marnier, mélange sucré et salé. Pommes de terre rissolées, flageolets, haricots, pâtes, carottes sont les accompagnements disponibles. Plusieurs sauces sont également prévues, certaines avec de l'alcool. Pas de fromage parce que je ne peux pas blairer ça. Mais le dessert … Ô mon dieu, les desserts … Une pièce montée d'un mètre de haut avec des choux farcis à la crème, saveur vanille, café, chocolat, passion ou pomme avec du sucre filé sur le dessus. Bavarois aux framboises avec un soupçon de vanille dans le biscuit sablé. Tarte aux pommes et aux gousses de vanille. Crumble aux agrumes de saison. Crêpes Suzettes (oranges, citron, grand-marnier, sucre et beurre). Profiteroles au chocolat, café ou vanille. Fraises au sucre. Poires belle-Hélène. Bananes flambées au rhum.
Je crois que je les ai gâté. Personne n'arrive à finir le repas. Mais on se force quand même tellement c'est bon. On passe aux digestifs et granités pour récupérer un peu. C'était hyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyper bon. Moi j'ai adoré. En même temps, c'est normal, c'est moi qui a fait le menu, avec l'aide du chef de cuisine. On discute, on cris, on ris, on gueule, on parle … Le temps passe et on apprend à se connaître. Puis vient l'heure des au-revoir. Rien de bien larmoyant, vu qu'on est pas si proche que ça, mais surtout parce qu'on va se revoir dans quelques heures. Chacun rentre chez soi. Avant de partir, je remercie le personnel et laisse un très généreux pourboires. Vu que les employés ont aimé mangé ici, je leur paie le resto tous les jours de travail le midi. Pas un truc très développé, mais de quoi bien remplir la pense et mettre de bonne humeur. Parce qu'un employé content est un employé efficace. Et moi, je gagne sur tous les tableaux. Cool. Je kiff ma vie actuellement.