On vient d'ici.
Un chouille de musique
Parole d'Andrews, Parole d'Ivory, Parole d'Ebony.
Cela faisait des heures qu'il attendait sur le port de Shimotsuki. Ils étaient en retard, très et bien trop en retard pour que cela n'inquiète pas notre héro. C'était pas possible de manquer à ce point de ponctualité, d'habitude c'est plutôt à l'heure un révolutionnaire. On sait tous à quel point la vocation demandait une précision à toute épreuve, beaucoup de courage et d'abnégation, et une pointe de savoir-faire. Il ne pouvait se permettre d'attendre des heures, son plan risquait d'être ainsi compromis à cause d'un vulgaire retard, et il ne pouvait se le permettre.
Malheureusement pour lui, il ne possédait pas le den den des jumeaux qui allaient l'aider dans son entreprise de dératisation des rangs révolutionnaires. Un erreur qu'il corrigerait bien vite, et ne reproduirait jamais. Un vieux loup de mer comme lui pouvait se faire avoir une fois, mais deux, ça jamais ! Il patienta donc en jouant au dé avec un des vieillard qui traînait sur le port, comme pour se souvenir de ses belles années passé en mer.
- Arrête de rêvasser gamin, c'est à ton tour de jouer. Score à battre : Quatre et deux. Ça nous fais six.
Il ravala une réflexion amère, attrapa le gobelet et les dés d'un même mouvement, comme s'il avait ça toute sa vie. Les jeux et les négociations. Deux sujets sur lesquels il s'y connaissait beaucoup. Ah, et puis il y'avait la navigation en eaux troubles ; Il était somme toute dans son élément, et se concentra donc sur le lancé. Il entendit le cliquetis des dés dans leur récipient, lui rappelant celui des armes qui s'entrechoquent.
- Cinq et deux, je te bats encore vieille homme, raboule la monnaie ! Fit-il sans pitié pour un gars qui aurait pû être son père. Deux fois.
Ses dix Berrys en poche, il se prit une pinte à la taverne du coin, la prenant à emporter pour ne pas risquer de manquer ses compatriotes. Et devinez quoi, ce fut ce moment précis qu'il choisirent pour se pointer, ce qui fit de lui ce qu'il détestait : Un retardataire. Puis il se fit la remarque qu'un Capitaine ne l'était jamais vraiment. Un Capitaine est toujours à l'heure qu'il faut, point barre.
- Et bah alors on vous attends depuis au moins ... Dix bonnes minutes, vous aimez vous faire attendre vous !
Les jumeaux, et leur fâcheuse habitude de finir les phrases de l'autre. Il avait été prévenu par le Tigre de Kawai de toute façon, mais cela faisait toujours bizarre. Les deux avaient les cheveux noir et des yeux vert particulièrement vifs, à tel point qu'on aurait dit des émeraudes. De grosses émeraudes. S'il se souvenait bien de ce qu'avait dit le grand père, l'un des deux au moins était un empoisonneur, et l'autre un tireur d'élite, aussi ravala-t-il sa morgue et sa main, de peur de finir comme tout ceux qui sous estimait les empoisonneurs et leurs "précautions". Mieux valait-il éviter tout contact inutile. Aussi, il les invita derechef dans sa cabine pour leur expliquer la situation.
- Venez avec moi, je vais tout vous dire. Fit-il, plein de mystère dans la voix.
- Nous sommes là que parce que notre ami commun... nous l'a demandé, autant faire vite et ne pas perdre plus de temps que ça.
C'était effrayant cette façon de se compléter à ce point. Andrews remarqua également quelque chose qui le sidérait : Au mot près, il avait le même temps de parole. Le même grain de beauté sur la nuque, la même façon de le regarder comme s'il était idiot, tout était identique chez eux. Et pourtant, on sentait une certaine animosité entre eux, comme si être jumeaux était aussi une sorte de malédiction dont ils se seraient volontiers débarrasser, mais qu'il troquait contre mauvaise fortune bon cœur. Il les conduisit jusqu'au petit navire qui l'avait débarqué ici. Heureusement, celui ci ne brûlait ni n'avait été volé, ce qui était une prouesse aux yeux d'Andrews. Il attendit d'être monté à bords avec Tower -entasser aurait été un mot plus juste, du petit bâtiment pour parler. Un peu comme s'il se sentait plus à l'aise une fois sur les flots. Ou peut-être craignait-il d'être épié. A vous de voir.
- Bon, notre objectif c'est d'aller sur L'île de Raid, qui se trouve à trois nautiques au dessus de Logue Town. Là bas nous allons rencontrer un révolutionnaire pourri, qui s'appelle "La Diva", je n'en sais pas plus sur lui, si ce n'est ses exactions.
- Et en quoi ça te ..concerne toi ? Oui, tu fais tous ses efforts pour l'arrêter... pour une raison précise non?
Il souffla, attrapant une cigarette dans son paquet fraîchement ouvert, il commençait à en avoir marre de toujours raconter la même histoire, aussi résuma-t-il assez rapidement les raisons : Il a corrompu mon équipage, derrière mon dos, pour leur faire vendre de la drogue au peuple que nous visitions. A cause de lui mon équipage est maintenant caduc, et mon bateau à brulé. Alors oui, je lui en veux un peu personnellement.
- De la drogue ? C'est honteux !
ils avaient raison. Et la honte n'allait pas être la seule récompense de la Diva, il comptait bien le mettre derrière les barreaux, d'une manière ou d'une autre. Si le Gouvernement Mondial en avait, la révolution devait elle aussi avoir ses institution pénitentiaire, non ? Après avoir expliqué le plan de capture de l'homme, Andy largua les amarres dans le silence. Silence qui s'étendit sur le navire tout le temps de la traversée. Les deux discutaient entre eux mais pas trop avec les autres, de plus Oméga n'était pas d'humeur et avait beaucoup à penser. D'abords, respecter le planning et se pointer le bon jour à la bonne date. Ensuite, penser à toutes les possibilités pour que son plan réussisse, sans place pour l'improvisation ni le chaos de la dernière fois. Sans aucun doute ni reproche.
Un chouille de musique
Parole d'Andrews, Parole d'Ivory, Parole d'Ebony.
Cela faisait des heures qu'il attendait sur le port de Shimotsuki. Ils étaient en retard, très et bien trop en retard pour que cela n'inquiète pas notre héro. C'était pas possible de manquer à ce point de ponctualité, d'habitude c'est plutôt à l'heure un révolutionnaire. On sait tous à quel point la vocation demandait une précision à toute épreuve, beaucoup de courage et d'abnégation, et une pointe de savoir-faire. Il ne pouvait se permettre d'attendre des heures, son plan risquait d'être ainsi compromis à cause d'un vulgaire retard, et il ne pouvait se le permettre.
Malheureusement pour lui, il ne possédait pas le den den des jumeaux qui allaient l'aider dans son entreprise de dératisation des rangs révolutionnaires. Un erreur qu'il corrigerait bien vite, et ne reproduirait jamais. Un vieux loup de mer comme lui pouvait se faire avoir une fois, mais deux, ça jamais ! Il patienta donc en jouant au dé avec un des vieillard qui traînait sur le port, comme pour se souvenir de ses belles années passé en mer.
- Arrête de rêvasser gamin, c'est à ton tour de jouer. Score à battre : Quatre et deux. Ça nous fais six.
Il ravala une réflexion amère, attrapa le gobelet et les dés d'un même mouvement, comme s'il avait ça toute sa vie. Les jeux et les négociations. Deux sujets sur lesquels il s'y connaissait beaucoup. Ah, et puis il y'avait la navigation en eaux troubles ; Il était somme toute dans son élément, et se concentra donc sur le lancé. Il entendit le cliquetis des dés dans leur récipient, lui rappelant celui des armes qui s'entrechoquent.
- Cinq et deux, je te bats encore vieille homme, raboule la monnaie ! Fit-il sans pitié pour un gars qui aurait pû être son père. Deux fois.
Ses dix Berrys en poche, il se prit une pinte à la taverne du coin, la prenant à emporter pour ne pas risquer de manquer ses compatriotes. Et devinez quoi, ce fut ce moment précis qu'il choisirent pour se pointer, ce qui fit de lui ce qu'il détestait : Un retardataire. Puis il se fit la remarque qu'un Capitaine ne l'était jamais vraiment. Un Capitaine est toujours à l'heure qu'il faut, point barre.
- Et bah alors on vous attends depuis au moins ... Dix bonnes minutes, vous aimez vous faire attendre vous !
Les jumeaux, et leur fâcheuse habitude de finir les phrases de l'autre. Il avait été prévenu par le Tigre de Kawai de toute façon, mais cela faisait toujours bizarre. Les deux avaient les cheveux noir et des yeux vert particulièrement vifs, à tel point qu'on aurait dit des émeraudes. De grosses émeraudes. S'il se souvenait bien de ce qu'avait dit le grand père, l'un des deux au moins était un empoisonneur, et l'autre un tireur d'élite, aussi ravala-t-il sa morgue et sa main, de peur de finir comme tout ceux qui sous estimait les empoisonneurs et leurs "précautions". Mieux valait-il éviter tout contact inutile. Aussi, il les invita derechef dans sa cabine pour leur expliquer la situation.
- Venez avec moi, je vais tout vous dire. Fit-il, plein de mystère dans la voix.
- Nous sommes là que parce que notre ami commun... nous l'a demandé, autant faire vite et ne pas perdre plus de temps que ça.
C'était effrayant cette façon de se compléter à ce point. Andrews remarqua également quelque chose qui le sidérait : Au mot près, il avait le même temps de parole. Le même grain de beauté sur la nuque, la même façon de le regarder comme s'il était idiot, tout était identique chez eux. Et pourtant, on sentait une certaine animosité entre eux, comme si être jumeaux était aussi une sorte de malédiction dont ils se seraient volontiers débarrasser, mais qu'il troquait contre mauvaise fortune bon cœur. Il les conduisit jusqu'au petit navire qui l'avait débarqué ici. Heureusement, celui ci ne brûlait ni n'avait été volé, ce qui était une prouesse aux yeux d'Andrews. Il attendit d'être monté à bords avec Tower -entasser aurait été un mot plus juste, du petit bâtiment pour parler. Un peu comme s'il se sentait plus à l'aise une fois sur les flots. Ou peut-être craignait-il d'être épié. A vous de voir.
- Bon, notre objectif c'est d'aller sur L'île de Raid, qui se trouve à trois nautiques au dessus de Logue Town. Là bas nous allons rencontrer un révolutionnaire pourri, qui s'appelle "La Diva", je n'en sais pas plus sur lui, si ce n'est ses exactions.
- Et en quoi ça te ..concerne toi ? Oui, tu fais tous ses efforts pour l'arrêter... pour une raison précise non?
Il souffla, attrapant une cigarette dans son paquet fraîchement ouvert, il commençait à en avoir marre de toujours raconter la même histoire, aussi résuma-t-il assez rapidement les raisons : Il a corrompu mon équipage, derrière mon dos, pour leur faire vendre de la drogue au peuple que nous visitions. A cause de lui mon équipage est maintenant caduc, et mon bateau à brulé. Alors oui, je lui en veux un peu personnellement.
- De la drogue ? C'est honteux !
ils avaient raison. Et la honte n'allait pas être la seule récompense de la Diva, il comptait bien le mettre derrière les barreaux, d'une manière ou d'une autre. Si le Gouvernement Mondial en avait, la révolution devait elle aussi avoir ses institution pénitentiaire, non ? Après avoir expliqué le plan de capture de l'homme, Andy largua les amarres dans le silence. Silence qui s'étendit sur le navire tout le temps de la traversée. Les deux discutaient entre eux mais pas trop avec les autres, de plus Oméga n'était pas d'humeur et avait beaucoup à penser. D'abords, respecter le planning et se pointer le bon jour à la bonne date. Ensuite, penser à toutes les possibilités pour que son plan réussisse, sans place pour l'improvisation ni le chaos de la dernière fois. Sans aucun doute ni reproche.
Quelques jours plus tard.
Dernière édition par Andrews Ankama le Jeu 8 Déc 2016 - 19:57, édité 2 fois