JAMES W BLACKBURN
• Pseudonyme : Le bien né.
• Age : 25
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Charcutier
• Groupe : Pirate
• Age : 25
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Charcutier
• Groupe : Pirate
• But : Entrée dans la légende
• Équipement : Une rapière et une magnifique garde robe !
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? NON
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement : Une rapière et une magnifique garde robe !
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? NON
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
Description Physique
Au premier coup d’œil, ce qui retient l’attention des personnes qui ont la chance ou bien la malchance de croiser son chemin, c’est une démarche pour le moins singulière. Mêlant légèreté et assurance, chaque mouvement semble avoir été étudié préalablement dans le but de répondre à des critères esthétiques bien définis. Un œil un tant soit peu averti verrait à travers cela les traces d’une éducation dispensée principalement aux nobles de ce monde.
Lorsque son interlocuteur passe rapidement en revue sa tenue vestimentaire, il y découvre un accoutrement dans un style épuré, sans fioritures excessives, mais possédant tout de même un certain cachet. Pouvant ainsi mettre l’accent sur son physique plutôt avantageux sans devoir sombrer dans le ridicule à grand renfort d’artifices en tout genre.
Venons-en justement à son physique, James est quelqu’un de plutôt avare en compliment sauf quand il parle de sa personne. Il n’a jamais tari d’éloge sur sa prétendue grande beauté...
C'est faire preuve de mauvaise foi, que de dire qu’il ne dégage aucun charisme, ne laissant que rarement indifférente la gente féminine il propose une taille tout à fait honorable du haut de ses 185 centimètres. Pour un poids oscillant à vue d’œil entre 75 et 80 kilos. Certes, il est loin de posséder le physique du légendaire Yonkou Kaido aux Cent Bêtes, mais un examen un peu plus approfondi par un œil averti laisse transparaitre une certaine force physique tapie dans l’ombre.
C’est une fois torse-nu, on s’aperçoit que son corps hormis çà et là quelques petites cicatrices, répond lui aussi à ces fameuses normes esthétiques plus que pratiques. Il possède une musculature harmonieuse, équilibrée, sans aucun excès... Ceci est le fruit de longues heures d’entrainement et d’une excellente hygiène de vie. Ne s’expliquant uniquement par un mode de vie réservé aux castes supérieures qui ne connaissent ni la rigueur du travail dans des conditions extrêmes ni la faim.
Lorsque son interlocuteur passe rapidement en revue sa tenue vestimentaire, il y découvre un accoutrement dans un style épuré, sans fioritures excessives, mais possédant tout de même un certain cachet. Pouvant ainsi mettre l’accent sur son physique plutôt avantageux sans devoir sombrer dans le ridicule à grand renfort d’artifices en tout genre.
Venons-en justement à son physique, James est quelqu’un de plutôt avare en compliment sauf quand il parle de sa personne. Il n’a jamais tari d’éloge sur sa prétendue grande beauté...
C'est faire preuve de mauvaise foi, que de dire qu’il ne dégage aucun charisme, ne laissant que rarement indifférente la gente féminine il propose une taille tout à fait honorable du haut de ses 185 centimètres. Pour un poids oscillant à vue d’œil entre 75 et 80 kilos. Certes, il est loin de posséder le physique du légendaire Yonkou Kaido aux Cent Bêtes, mais un examen un peu plus approfondi par un œil averti laisse transparaitre une certaine force physique tapie dans l’ombre.
C’est une fois torse-nu, on s’aperçoit que son corps hormis çà et là quelques petites cicatrices, répond lui aussi à ces fameuses normes esthétiques plus que pratiques. Il possède une musculature harmonieuse, équilibrée, sans aucun excès... Ceci est le fruit de longues heures d’entrainement et d’une excellente hygiène de vie. Ne s’expliquant uniquement par un mode de vie réservé aux castes supérieures qui ne connaissent ni la rigueur du travail dans des conditions extrêmes ni la faim.
Description Psychologique
Il ne faut guère longtemps pour se rendre compte que James est quelqu’un de très suffisant à lui-même. Son intérêt pour son interlocuteur dépendra que d’une seule chose. Qu’est-ce que ce dernier peut apporter à court ou moyen terme, s’embarrassant rarement d’un avenir plus lointain...
En règle générale, il préfère tout bonnement congédier d’un simple revers de la main une personne plutôt que de lui laisser le loisir de terminer sa phrase. Ce trait de caractère ne lui fait pas que des amis loin de là, d’ailleurs connait-il la définition exacte de mot « amitié » ? Mais il s’en accommode, refusant de devoir perdre son temps en formalité avec des personnes qu’il estime inférieures à lui.
Toutefois, ce serait une erreur de vouloir le cantonner à cette image, il n’est en aucun cas un vulgaire rustre sorti de sa caverne.
Outre ses bonnes manières issues d’une éducation stricte et suivie, il sait parfaitement manier l’hypocrisie et les entourloupes diplomatiques quand il juge cela nécessaire. De ce fait, il n’est pas rare de le voir en compagnie de personnes provenant d’horizons variés.
Même si l’une de ses devises favorites est « la fin justifie les moyens » il n’est pas dénudé de tout sens moral, loin de là. D’après certaines rumeurs assez fantasques, il s’imposerait une sorte de code d’honneur à ses heures perdues.
Mais avant toute chose, James est quelqu’un de très ambitieux, une ambition sans limites qui dépasse sa modeste personne, une ambition qui le ronge au plus profond de son âme. Rien, ni personne ne pourra le faire dévier de son but ultime… Mais quel est-il ?
En règle générale, il préfère tout bonnement congédier d’un simple revers de la main une personne plutôt que de lui laisser le loisir de terminer sa phrase. Ce trait de caractère ne lui fait pas que des amis loin de là, d’ailleurs connait-il la définition exacte de mot « amitié » ? Mais il s’en accommode, refusant de devoir perdre son temps en formalité avec des personnes qu’il estime inférieures à lui.
Toutefois, ce serait une erreur de vouloir le cantonner à cette image, il n’est en aucun cas un vulgaire rustre sorti de sa caverne.
Outre ses bonnes manières issues d’une éducation stricte et suivie, il sait parfaitement manier l’hypocrisie et les entourloupes diplomatiques quand il juge cela nécessaire. De ce fait, il n’est pas rare de le voir en compagnie de personnes provenant d’horizons variés.
Même si l’une de ses devises favorites est « la fin justifie les moyens » il n’est pas dénudé de tout sens moral, loin de là. D’après certaines rumeurs assez fantasques, il s’imposerait une sorte de code d’honneur à ses heures perdues.
Mais avant toute chose, James est quelqu’un de très ambitieux, une ambition sans limites qui dépasse sa modeste personne, une ambition qui le ronge au plus profond de son âme. Rien, ni personne ne pourra le faire dévier de son but ultime… Mais quel est-il ?
Biographie
Prologue
Avant de rentrer dans le vif du sujet, attardons-nous un petit instant sur l’un des événements majeurs dans l’histoire des Blackburn
Cette famille originaire de Royaume de Saint Urea, a bâti dans un premier temps une grande partie de sa fortune et de sa renommée dans le commerce maritime entre les quatre Blues. Ils héritèrent au fil des années d’un statut de bourgeois, prospérant tranquillement dans son coin de génération en génération…
Jusqu’à l’arrivée d’un homme, Walter Blackburn, bien plus visionnaire et audacieux que ses ancêtres, il décida de revendre une partie de la flotte familiale, s’endetta auprès de diverses banques. Dans le but d’acheter un ilot désert dans le Grand Line. Nombreux, ceux qui pensèrent qu’il s’agissait d’une action faite sous le coup de la folie, vouée à l’échec. Mais Walter ne se laissa pas décourager, il avait flairé l’affaire du siècle…
En effet, cet ilot au premier abord, vide et sans aucune valeur marchande, posséder dans son sol, un trésor insoupçonné, du Granit Marin !
Même les propres membres de sa famille ne surent comment Walter fut au courant qu’il existait en ce lieu un gisement de Granit Marin, quoi qu’il en soit l’affaire ne tarda pas à faire grand bruit. La marine se dépêcha immédiatement sur les lieux et un accord fort juteux pour les Blackburn fut signé. Dans les textes, la Marine est l’unique bénéficiaire du gisement de Granit Marin, aucun commerce parallèle toléré sous peine de se voir retirer les droits d’exploitation. Après plus de 50 années d’extraction, le gisement se tarit définitivement. L’ile perdue d’un coup, tout intérêt, autant pour la famille, que pour la marine, et retomba dans le plus grand des oublis.
La fortune accumulée pendant cette période permit aux Blackburn de s’octroyer le statut inespéré de noble. C’est ainsi qu’en hommage de cet illustre ancêtre, la première lettre du prénom de Walter entra dans le nom de ses descendants.
Chapitre I
Après bien des générations, James fit ses premiers pas dans ce monde loin des contraintes du commun des mortels. Bien que dernier né d’une fratrie de cinq, il ne tarda pas à se démarquer dès son plus jeune âge de ses frères principalement par sa lubie, de défier quiconque oserait remettre d’une façon ou d’une autre en doute sa parole. On ne compte plus les innombrables corrections qu’il a reçues, mais cela n’altéra en rien à sa farouche détermination à avoir toujours le dernier mot.
Toutes ces chamailleries à l’épée de bois contre des adversaires souvent bien plus forts que lui révélèrent qu’il possédait un talent inné pour le maniement de cette arme. Sur les vives recommandations de ces précepteurs qui arriver de moins en moins à canaliser son énergie, son père, se résigna finalement, à faire appel à un maitre d’armes avec l’espoir que cela le calme.
Il s’investissait corps et âme dans cette discipline, son potentiel pour cet art se confirma d’année en année, sous aucun prétexte il n’aurait omis une leçon. En revanche pour ses percepteurs, cela n’arrangea absolument rien.
Ne sortant dorénavant jamais sans sa rapière en bois, James profita pleinement des leçons reçues pour corriger chaque adversaire qui avait eu un jour l’audace de se mettre en travers de sa route. Cette vendetta de pré pubère fit jaser plus d’une fois dans les diners mondains, il était régulièrement question d’un petit garnement qui s’amuse à matraquer ses camarades, les malheureux revenants chez eux couverts de bleus.
Un tournant majeur s’opéra l’année de ses quinze ans, il était temps pour lui de trouver sa place dans la société. Comme ce fut le cas pour chacun de ses frères, son père devrait décider cette année, quelle voie son fils devait suivre pour représenter aux mieux les intérêts de la famille. Pour ses ainés, la route était déjà toute tracée, rejoignant les hautes sphères auprès des grands de ce monde. Avec comme objectif, détendre l’influence des Blackburn.
Comme il fallait s’y attendre, au grand dam de son père, James ne l’entendait pas de cette oreille, il ne voulait pas en entendre parler. Malgré une pression familiale de toute part, le jeune ne cédait pas d’un pouce sur ce point, lui qui avait des ambitions infiniment plus vastes, cela revenait à le faire mourir à petit feu. Il avait de son côté, une vague idée de ce qu’il ferait par la suite, rejoindre le Nouveau Monde, et s’y faire un nom… Mais un nom dans quoi au juste ? Il n’en avait pas la moindre idée ni comment rejoindre le Nouveau Monde… certes encore flou, ce désir bruler tout de même au fond de lui.
Bien sûr pour essayer de le convaincre, son père congédia sur-le-champ son bien aimé maitre d’armes, espérant naïvement, que la technique de la carotte et du bâton aller fonctionner. Malheureusement, cela eut comme seul effet d’en faire une petite terreur auprès des autres adolescents, il décida de faire de la rue son centre d’entrainement défiant tout et n’importe quoi. On ne compte plus les fois où il rentra chez lui en sang. Et comme à chaque fois, lorsqu’il était de nouveau apte à la bagarre, il repartait défier des adversaires de plus en plus forts.
Ce petit jeu amusait de moins en moins ses parents, imaginer un seul instant, leur propre fils virer voyou et puis quoi encore ? Finir comme un vulgaire pirate que le jeune James adulait secrètement pour ternir à jamais le nom des Blackburn au bout d’une potence ? Mais qui avait bien pu lui bourrer le crâne avec des histoires de pirates « valeureux » ?! Ce n’est que des êtres sanguinaires sans aucune manière !!
Outrepassant l’autorité de ses parents, James arrivait toujours à faire le mur, créer des nouvelles altercations et revenir dans un triste état. Il se faisait même appeler Capitaine Blackburn et avait réuni un petit groupe de jeunes de son âge autour de lui.
Pour le paternel, cela en était trop, sa mère elle voyait une malédiction. Des mesures devaient être rapidement prises sans quoi il serait définitivement trop tard…
L’annonce tomba rapidement, James quitterait le domicile familial pour rejoindre le plus âgé de ses frères sur l’ile de Suna Land. Il apprendrait le métier sur place en compagnie de son brillant ainé. Loin de sa bande d’amis et de toute sorte d’agitation, son père pensa qu’il rentrerait dans le moule par la force des choses.
En plein repas cette annonce fit l’effet d’un coup de massue pour le jeune homme, comment ? De quel droit son père s’autoriser ainsi à dicter sa vie, son avenir, ses rêves ?
Voulant prévenir toute tentative farfelue de son fils, le paternel s’assura au préalable de la présence de deux solides gaillards, qui avaient pour mission d’escorter le jeune garçon jusqu’à sa destination, histoire de ne pas avoir une énième mauvaise surprise…
Chapitre II
La nuit précédant le départ, James ne trouvait pas le sommeil, pointant la lune avec sa rapière en bois, comme pour la provoquer en duel. Il se remémora toutes les péripéties de son enfance à travers les nombreuses rayures qui jonchait l’arme. Même si ce n’était qu’un simple jouet, il lui accordait beaucoup de valeur. Cette humeur mélancolique ne ressemblait pas à James, il avait toujours vécu à cent à l’heure avec la tête remplie de rêves, ne se souciant jamais du lendemain.
Sous son lit précieusement emballé, le jeune garçon conservait un petit coffre en bois parsemé de gravures. En apparence banale, la boite renfermait un trésor sans commune mesure pour le jeune Blackburn, une partie du journal de bord de son illustre ancêtre, Walter Blackburn !
Le carnet n’était plus que l’ombre de lui-même, la majeure partie du contenu était illisible... Toutefois, Walter se plaisait à relire certains passages, à propos d’un personnage hors du commun, le Seigneur des pirates, l’illustre Gold Roger.
Note de Walter Blackburn, le […] de l’an 1500
Aujourd’hui, je viens d’apprendre non sans une certaine émotion qu’a eu lieu l’exécution du redoutable Gold Roger […]
Est-ce la fin d’une ère ? […] Celle des grands aventuriers de ce temps ? […] Même s’il s’agissait d’un redoutable pirate, cette nouvelle me peine au fond de moi […] Toute proportion gardée, je me reconnais à travers cet homme qui a su tout abandonner pour réaliser sa destinée, il a réussi là ou bien d’autres ont lamentablement échoué […] Cela force le respect. Pourtant à mon humble avis, la majorité des pirates ne mérite qu’une seule récompense, la potence !
[…]
Note de W […]
À l’heure où j’écris ces notes, nous sommes rendus à la moitié de notre expédition, je n’aurais jamais pensé un seul instant que cette aventure puisse être aussi éprouvante et risquée […] Hier, à la première lueur de l’aube la vigie sonna l’alerte, sur notre tribord, encore fumant, se trouvait l’épave d’un bateau de la marine […]. D’innombrables corps flotter à la surface […] un homme a moitié inconscient se tenait sur un morceau du mât gémissant. […] une terreur sans nom emplissait son regard et faisait trembler tout son être… […] Le pauvre marin avait sombré dans la folie, répétant en boucle avoir été victime du terrible capitaine [...]
C’est ainsi que sur des pages et des pages, Walter racontait ses péripéties, et à chaque lecture cette sensation de vivre quelque chose de grand se propageait en James. Entre deux pages se trouvaient les restes d’une prime, celle d’un Yonkou reignant sur les mers à l’époque de Walter, Shanks le Roux. Les quelques lignes griffonnées par Walter à son propos étaient pour le moins élogieuses, le capitaine aura eu une puissance phénoménale, de quoi inspirer la peur même aux plus valeureux pirates.
Il n’en fallait pas plus au jeune garçon pour tomber en admiration sur ce personnage historique. Plus d’une fois, James questionna son père, Eugène, à propos de la place des pirates dans notre monde et de l’admiration de Walter pour ceci.
Les réponses étaient toujours cinglantes, pleines de mépris et de haine :
« Il ne faut pas prendre son récit au pied de la lettre ! Il n’était plus vraiment en état d’avoir un raisonnement logique après tant de mois sur la mer passés avec des marins sans aucune manière… À cela, il faut ajouter le soleil ! Les tempêtes ! Non, seule une personne qui n’a plus conscience des réalités peut éprouver une once d’admiration pour de vulgaires pirates, sans foi ni loi ! Ils tuent et violent pour se divertir ! Il n’attache aucune valeur à la vie humaine et vit uniquement pour s’enrichir ! Cela me donne la nausée par le simple fait d’y penser… »
Eugène, n’avait jamais compris, comment, son propre fils, peut-il être autant attiré par ce genre d’aventures, si périlleuse pour une issue souvent fatale ? Puis il était quelqu’un de la haute société, les batailles c’était bon pour le peuple d’en bas ! Lui n’avait que vocation à s’enrichir en toute sécurité…
Lui qui durant sa vie n’avait jamais pris le moindre risque, refusant de monter sur un navire si la mer est un tant soit peu agitée. Lui qui n’hésita jamais à déléguer la plus petite tâche physique à ses valets. Tout comme son père, Eugène était progressivement devenu énorme, au point de ne plus pouvoir se mouvoir seul. Il fallait l’assistance de plusieurs serviteurs pour que ce dernier puisse se rendre à l’autre bout de la rue. Ce mode de vie oisif avait totalement horrifié au plus haut point le jeune James… Comment était-ce possible de se laisser aller ainsi ?
Chapitre III
C’était le tant redouté, après des adieux en bon et due forme, il se dirigea avec ses deux loubards jusqu’aux quais, pour prendre le navire qui l’amènerait à son frère. Il n’était finalement pas si triste de quitter le cocon familial en soi, mais sa future carrière professionnelle lui resté en travers de la gorge. Il avait insisté pour embarquer avec lui sa vieille rapière en bois ainsi que son vieux coffre, comme ultime témoignage de sa vie antérieure.
C’était une matinée splendide, pas un nuage à l’horizon. Alors qu’il remontait tranquillement les quais sous l’œil attentif de ses gardes du corps, une rixe éclata près d’eux, rapidement ce fut une cohue monstre, les badauds débarquaient de tous les côtés pour assister à l’altercation. James tenta de s’approcher lui aussi, mais fut vite ramené dans le droit chemin par la poigne d’un des gorilles de son père ! Quelle injustice se disait-il ! Tout à coup, la foule recula comme une seule personne… La tension était à son comble, l’air était électrique, quelque chose allait se produire sous peu… Subitement, une détonation retentie « PAM! ».
Des hurlements s’élevèrent « Au secours, des pirates !!!! »
Le mot pirate résonna en boucle dans la tête du jeune homme, ce mot qui avait marqué toute son enfance. La foule se dispersa dans la plus grande confusion, provoquant rapidement une panique générale, au cours de laquelle le jeune James en profita pour fausser compagnie à son escorte. Il n’avait alors plus qu’une idée en tête, se rapprocher au maximum. Enfin voir à quoi ressembler un véritable pirate… !
D’innombrables images de pirates défilées dans sa tête. Est-ce qu’il s’agissait d’un titan comme le légendaire Barbe Blanche, ou bien quelqu’un respirant le charisme et la classe à l’image de Shanks le roux ? Il ne tenait plus en place, l’impatience était bien trop grande.
N’hésitant pas à bousculer et à jouer des coudes sur son passage pour se hisser au premier rang. Tout semblait être parti de la taverne se trouver juste devant lui. Il ne réalisait même pas à ce moment-là qu’il était seul face au danger sans aucune protection. Loin derrière lui, des voix l’appelèrent sans succès, pour rien au monde il n’aurait échangé sa place. Seuls les badauds les plus inconscients ou souls étaient resté à proximité, la place était dorénavant vidée de toute la foule.
D’un coup, le temps se ralentit, dans un silence des plus angoissants, des bruits de pas résonnaient dans la taverne, ils étaient lents et lourds. Instinctivement, le petit groupe recula, pour faire place à ce mystérieux pirate. James ne savait pas si c’était la peur ou l’excitation qui le faisait ainsi trembler… À ce moment précis, il aurait été incapable d’effectuer le moindre mouvement, comme hypnotiser par l’intensité de la scène.
Le bandit se montra enfin aux yeux de son public… Le garçon était au bord d’une syncope, lui qui avait attendu si longtemps pour voir un pirate de ses propres yeux, était confronter à un être qui ne ressembler à rien.
L’homme devait faire au mieux un mètre dix de haut pour au moins un bon quintal. Tous ses vêtements étaient recouverts de vomis et de taches de vin, sa chemise grande ouverte laissait paraitre un énorme ventre bedonnant qui tomber par-dessus son pantalon. Pour clore le tout, l’homme avait mis son tricorne à l’envers. James restait bouche bée devant un tel spectacle de médiocrité.
Quelques instants après, le pirate finit par porter le regard sur lui et s’approcha en clopinant.
« Qu’est-ce qu’il y’a vous ? *rot* euh toi ?! Oui toi là ! Arrête de bouger je te dis ! Pourquoi tu me regardes avec des yeux de merlans frits ?! »
« Vous êtes quoi ?! Un pirate ?! »
« Non abruti, je suis ta mère déguisée en Okama pour aller tapiner ! Bien sûr que je suis un pirate ! Et pas n’importe lequel ! Le redoutable, le terrible, Capitaine Taric le sanguinaire ! Craint sur toutes les mers jusqu’au Nouveau… Monde… »
Il eut à peine le temps de finir sa phrase qu’une gerbe de vomi s’élança en direction de son auditoire.
« Mais vous ne ressemblez en rien aux pirates légendaires ! N’avait-vous pas de pouvoir surnaturel ? D’équipages de dix-mille hommes ? Comment est-ce possible ? »
Le pauvre James n’en revenait pas, toute sa vie, il s’était berçait d’illusions sur l’image de la piraterie. Était-ce ça la réalité ? Des piliers de bar tenant debout par l’action du Saint-Esprit.
À peine remis de sa petite déconvenue, le pirate tituba tant bien que mal en direction d’une épave amarrée au quai. Le petit navire semblait avoir vue bien trop d’hivers dans sa vie, il était rafistolé de toute part, même voile tombée en lambeaux. Il réussit tout de même l’exploit de grimper à bord de son navire, en cabanant par-dessus la rambarde de protection non sans lâcher un juron à la réception.
C’est à cet instant, que la marine décida d’entrer en action, un petit contingent d’une dizaine d’hommes arriva au pas de charge pour mettre en joug le navire et son occupant. Le sergent-chef entreprit une brève tentative de négociation.
« Ici la Marine ! Rendez-vous immédiatement, première et dernière sommation »
Le capitaine se porta à l’avant du pont et se retourna tout en baissant son pantalon ! Le message était pour le moins clair. Puis dans la foulée il actionna l’ouverture petite trappe par laquelle le bout d’un canon fit son apparition. Moment de stupeur sur les quais, le vieux fou avait donc une telle arme en sa possession. C’est le groupe de marine qui était directement visé, ce dernier ne tarda pas à prendre la poudre d’escampette sous les ordres du sergent-chef !
« Un canon ?! Sauve qui peut ! »
Dans un éclat de rire maléfique, Taric alluma la mèche du canon et une immense déflagration se fit entendre dans toute la ville.
Le jeune Blackburn était couché à terre, comme tous les spectateurs présents sur les lieux. Une odeur de poudre à canon venait lui emplir les narines, et une épaisse fumée noire couvrait en partie les quais. Mais que c’était-il donc passé ? Une fois la fumée dissipée, la scène était pour le moins des plus étranges. Plus aucune trace du navire, ce dernier avait été littéralement pulvérisé dans la déflagration tout comme son capitaine. Dernière trace de sa triste existence, son tricorne encore fumant qui flottait à la surface.
Le petit escadron de la marine refit son apparition comme par magie, avec à sa tête le sergent-chef plein d’assurance !
« Messieurs, voilà un bon exemple de ce qui se passe quand on entretient mal son matériel ! Comme dirais mon illustre grand-père ! Canon bouché ! Matelots à vos bouées... ! Bon bah en avant-marche hop hop tas de feignants »
James resta partagé sur ce qui venait de voir, d’un côté, un piètre pirate qui se faisait lui-même exploser au beau milieu d’un port, mais de l’autre cette adrénaline sans pareil. Jamais il n’avait ressenti une forte émotion aussi forte dans sa vie ! Puis cette crainte dans les regards des gens à la simple prononciation du mot « Pirate ». Lui qui avait cherché toute son enfance le respect et la crainte des autres, n’hésitant jamais à en découdre au besoin. C’était une révélation, son choix de carrière était enfin fait ! Il se sentait vivant !
Il fut soulevé du sol comme un vulgaire sac à patates sans avoir eu le temps de réagir.
« Maitre James ! Nous étions très inquiets à votre sujet, c’était un acte très dangereux ! Avez-vous imaginé si jamais […] »
Le jeune garçon n’écoutait plus, plongé au plus profond de ses pensées. La vie reprit petit à petit sur les quais et bientôt il ne resta plus aucune trace visible de cet événement, pourtant il avait marqué profondément le jeune garçon pour le restant de ses jours.
Chapitre IV
Cinq années s’écoulèrent depuis son départ, beaucoup de choses avaient changé, sur bien des aspects il n’avait plus rien à voir avec le jeune adolescent insouciant qu’il était autrefois. Au prix d’effort incommensurable de la part de son frère à le faire rentrer dans le moule, du moins en apparence.
Il avait bien évidemment repris l’escrime avec beaucoup d’entrain. Son nouveau maître ne tarissait point d’éloges à son sujet, mais était-il réellement sincère ?
Certes, il avait toujours eu de grandes facilités, mais tout cela n’était que de l’entrainement avec des règles bien établies. La véritable épreuve se passerait devant un adversaire avec une question de vie ou de mort. Son statut dans la société, lui conférer bien des avantages, mais aussi l’assurance de baigner au quotidien dans un océan d’hypocrisie.
Sa vie était d’une monotonie très ennuyeuse, certes il ne manquait de rien, et surtout pas de présence féminine. Avec l’âge, il avait pris de plus en plus confiance en lui, notamment grâce à sa fonction. Même si tout cela semblait aux premiers abords très courtois, dans ce monde où seules les familles les plus riches se côtoient. Il s’agissait en vérité d’une terrible guerre officieuse. Accusations, coups bas, entourloupe diplomatique, et bien d’autres gentillesses, il avait souvent l’impression d’évoluer dans un nid de vipères.
Les sommes dont nous parlons ici étaient considérables, mais le vrai enjeu de tout ceci était avant tout la jouissance de pouvoir couper l’herbe sous les pieds à ses rivaux. Le jeune homme pourtant loin d’être naïf ne prenait pas encore conscience de tout ce qui se tramait en arrière-plan ni de la dangerosité de tout ceci. Pour lui, c’était plus une légère distraction, se faire l’avocat de sa famille en taillant allègrement celle d’en face. Cependant, son frère l’avait plus d’une fois mise en garde contre une famille en particulier, la maison des Harkonnen, dirigé par le fourbe Pouding.
Chapitre V
C’était une journée décisive, elle clôturait une longue semaine de tractation avec un énorme client. Les deux derniers noms en course pour l’obtention du contrat étaient, les Blackburn et leurs éternels rivaux la famille Harkonnen. James, faute d’expérience, n’avait qu’un simple statut d’observateur, son frère de son côté, menait l’affaire d’une main de maitre. Pour mettre toutes les chances de leurs côtés, Eugène avait même fait le déplacement, chose assez rare pour le souligner.
Le contrat porté sur une acquisition et le transport d’un important lot d’œuvres d’art. En plus du bon déroulement de la transaction il fallait aussi prendre à sa charge son acheminent jusqu’au domicile de leur nouveau propriétaire. Cela paraissait basique sur le papier, mais les sommes en jeux étaient telles que le moindre accro pouvait avoir des répercussions désastreuses pour les deux familles.
Depuis le début de la matinée, la négociation s’engager très mal pour eux. Les garanties et les prix proposés par l’autre partie défiée toute logique. Comment était-ce possible ?
Un allié inattendu débarqua en la personne de Rabban. Membre mineur de la famille rivale (accessoirement, souffre-douleurs de James à ses heures perdues) connu pour sa stupidité légendaire, Rabban n’est pas une flèche, mais ça, ce n’est un secret pour personne. Restant cantonner à son rôle de poisson rouge tout au long des négociations, sa seule et unique tâche consistait à transmettre les dossiers entre sa famille et le client, ni plus ni moins. Dans un geste des plus maladroits, il renversa une partie des documents au sol provoquant la fureur de Pudding qui le réprima d’un coup sur la tête. Une fois sa bêtise réparée tant bien que mal, il amena le dossier en question au client.
Lorsque le conseiller du client prit la peine d’ouvrir le dossier, il se raidit et semblait très contrarier :
« Mais de quoi s’agit-il ? Le contrat est bien clair sur ce point, aucune sous-traitance n’est tolérée… Monsieur Pudding, vous vous moquez de nous ? »
Le pauvre Rabban venait de faire tomber le poteau rose, d’où la présence de tarif si bas… Tout était sous traités avec l’aide d’intermédiaires plus louches les uns que les autres.
Déclarer vainqueur par forfait, les Blackburn avaient réussi l’un des plus gros coups de leurs carrières au terme d’une lutte acharnée. De l’autre côté, Pudding, quitta la pièce dans une rage folle, il coursait canne à la main le pauvre Rabban, lui assurant que jamais il ne lui pardonnera d’avoir commis une telle trahison envers sa propre famille.
Trois jours plus tard, James se trouvait en compagnie de quelques amis dans une taverne qu’il affectionnait tout particulièrement. La soirée suivait tranquillement son cours, et comme à son habitude, il ne pouvait s’empêcher de faire la cour à toutes les charmantes demoiselles qui avaient le malheur de traverser son champ de vision.
Sa bonne humeur fut subitement remise en question, à l’arrivée d’un petit groupe d’hommes, dont une tête lui était pour le moins familière, il s’agissait de Rabban. Ce n’était pas la première fois qu’il venait ici, mais depuis l’histoire des négociations il éprouvait un semblant d’empathie pour ce pauvre bougre, il décida de lui faire un léger signe de la main en guise de salut. Ce dernier ne fit aucun signe, à voir sa tronche il ne devait pas être dans un bon jour, mais comment lui en vouloir ?
Le jeune Blackburn retourna à ses occupations, oubliant totalement la présence de benêt de service, mais un homme passa à côté de lui et le bouscula assez violemment, renversant au passage, son verre, sur une charmante demoiselle. Cette dernière partie comme une furie, les vêtements imbibés d’alcool. Le provocateur lui lança un sourire en coin sans même s’excuser et retourna à sa place… À côté du nigaud de la famille Harkonnen…
C’était une blague ? Se faire humilier ainsi par un simplet… Il décida, ni une ni deux de débarquer à leur table pour demander de vives explications sur cette agression. Le benêt était donc au centre entouré d’un groupe de types qui n’avait pas des têtes de porte-bonheur, surement des hommes de main du vil Pudding… Mais cela ne le découragea pas pour autant, il demanda sur un ton peu enclin à la discussion des explications qui ne tardèrent pas à venir sous forme de coups.
Rejoins illico par ses amis, l’altercation se transforma en bagarre générale et sur poursuivit dehors pour le plus grand soulagement du tavernier qui voyait son pauvre mobilier volait dans tous les sens. Le combat coupa cours, malgré la fougue de James, les hommes face à lui étaient de vrais cogneurs. Rien à voir avec ce gros lourdaud de Rabban qui était déjà assis par terre à essayer de retrouver son souffle sans avoir eu le temps de donner un coup. Après s’être débarrassé dans la plus grande des difficultés d’un des premiers sbires, James s’attaqua à ce qui semblait être le chef. Grosse erreur, il tomba KO, avant même d’avoir eu l’occasion de le toucher, pas de toute ce type n’était pas un amateur dans le domaine de la castagne.
Une fois la bagarre terminée, ils décidèrent de quitter les lieux en emportant sans aucun ménagement, le nigaud de service. Ce dernier essaya de protester, mais ils n’avaient pas l’air de se préoccuper de son rang dans la hiérarchie sociale, ils le poussèrent en avant mais qui donc étaient ces types ?
Un gros seau d’eau permit à James de retrouver ses esprits, il était pour le moins sonné, mais cela ne l’empêcha pas d’éclater de rire une fois sur ses deux jambes. Cette altercation avait fait remonter quantité de souvenirs liés à son enfance. Malgré son état lamentable, il avait exigé de rentrer à sa demeure, il se sentait bien, envahi d’une sensation qu’il n’avait plus ressentie depuis des lustres.
C’est une fois dans son lit qu’il s’aperçut qui lui manquait à son doigt, la bague familiale. Cependant, il n’était pas en état pour aller la chercher, si jamais son père apprenait la façon dont il avait perdu cet héritage familial, cela en était fini de lui. Un valet se rendit sur les lieux, sans succès.
Chapitre VI
Le réveil fût pour le moins brutal, la marine débarqua à 6 h pétante, avec un mandat d’arrêt contre la personne de James W Blackburn, principal suspect dans le meurtre de Rabban Harkonnen. Tout se passa très vite, son frère immédiatement mis au courant contacta leur père avant de se rendre à son tour au QG de la Marine. Les preuves étaient accablantes, le corps sans vie de Rabban avait été découvert au petit matin par un commerçant, avec un couteau planté dans le dos.
Une pièce à conviction d’une importance capitale était la possession de la marine, il s’agissait de la bague familiale, dans laquelle étaient gravées les initiales des James. À cela, s’ajoutait, une foule de témoins qui avaient assistés à l’altercation entre les deux hommes la veille.
Un terrible coup de massue s’abattit sur le pauvre jeune Blackburn, il nageait en plein cauchemar, il ne voyait aucun moyen de s’en sortir. Son avocat était aussi très perplexe sur ses chances, tout semblait aller contre son sens. Alors que de plus en plus de preuves l’accablaient, la porte s’ouvrit avec fracas derrière lui, il s’agissait de Nezumo, un lieutenant d’après les rumeurs à solde des Harkonnen, accompagné de deux gros malabars.
Il ordonna aux autres membres de la marine de les laissés avec le suspect et son avocat. Nezumo avec sa tête de rat semblait jouir de cet instant de domination totale sur la famille Blackburn, comme s’il s’agissait d’une revanche personnelle. Après avoir lu en diagonale le rapport, il insista sur le fait que les carottes étaient cuites pour le jeune James… À moins que…
Un marché était envisageable selon lui… Sous la condition de verser une importante somme d’argent, il était possible que les Harkonnen retirent leur plainte, et que l’affaire soit classée sans suite. James était sur la défensive, mais qu’est-ce que tout cela voulait dire ? Le lieutenant transmit un papier à l’avocat qui ne tarda pas à transpirer et se sentir mal à l’aise.
« Mais… c’est une somme astronomique ?!! C’est plus de la moitié de la fortune de mon client »
« Ah vraiment ? Mais que vaut l’argent comparé à la vie d’un de ses enfants bien aimés ? Vous savez qu’il risque la prison à vie, voire pire… La potence… Sans parler du déshonneur pour cette… famille. »
L’accord fût signé dans la journée, James venait de faire perdre non seulement une grande partie de la fortune familiale. A cela il faut ajoutait une perte d’influence sans précèdent pour la famille, qui avait dû se retirer de bon nombre de marchés, faute de ressources suffisantes. En quittant la pièce, le jeune Blackburn remarqua un détail qui l’intrigua sur l’avant-bras d’un des gorilles du lieutenant, un tatouage. Il l’avait déjà vu auparavant, mais où ?
Son père le contacta par la suite par Den den mushi, les consignes étaient claires, rentrée le plus vite à la demeure familiale sans faire la moindre vague. Il devait à présent rester pour toujours dans l’ombre de la famille pour éviter de faire remonter cette histoire à la surface, il était donc convenu qu’il prenne le premier navire le lendemain pour laisser cette mauvaise histoire derrière lui. Son père n’était pas dupe, il avait aussi flairé le piège dans cette histoire, mais que pouvait-il ? C’était ainsi que les choses marchaient dans ce milieu si abject.
James était rentré dans une rage folle une fois chez lui, s’en prenant même aux serviteurs qui avaient dû fuir à toute jambe, il avait retourné la moitié de la bâtisse. Il se sentait tellement impuissant face à cette grotesque machination. Mais comment pouvait-il essayer de clamer son innocence sans prendre le risque de tout foutre en l’air ? Il termina affalé dans son lit, complètement à bout de souffle après avoir laissé échapper sa fureur.
Toutefois, il était comme libéré d’un poids, cette vie n’avait jamais été faite pour lui, elle le rongeait de l’intérieur, c’était comme un poison qui vous tue à petit feu.
Alors qu’il commençait à s’assoupir, un éclair traversa son esprit ! Le tatouage ! Il s’en souvenait à présent, les types contre qui il s’était battu la veille avaient tout ce fameux tatouage, mais bien sûr tout s’imbriquer. Cette vulgaire mascarade mise en place par les Harkonnen et le Lieutenant pour éliminer définitivement un concurrent de taille, pour un prix dérisoire, la vie d’un boulet trop encombrant.
Au fond de lui un feu venait de se raviver, une sensation d’une intensité qu’il n’avait jamais connue. Il se remémora les récits de son illustre ancêtre, et ce fameux Nouveau Monde, oui le Nouveau Monde était sa destinée. Il ne s’était que trop longtemps menti à lui-même, il ne vivait pas, il vivotait. Et il était temps de prendre son destin en main ! Mais avant il voulait étancher sa soif de vengeance...
Chapitre VII
On dit souvent que la vengeance est un plat qui se mange froid, c’est en partie vrai. James n’était pas stupide au point de se lancer corps et âme dans une folie meurtrière, cependant, avant de rejoindre sa nouvelle vie, il souhaitait régler son compte à un homme, le lieutenant Nezumo. Il savait qu’à famille Harkonnen était pour le moment intouchable, tout lui retomberait dessus et par extensions sur sa famille. Alors l’homme de main sera comme un petit apéro dînatoire en attendant le plat de résistance.
James se prépara méticuleusement pour faire son raid punitif, cette fois-ci il laissa au placard sa rapière en bois pour en prendre une autre bien plus tranchante.
Une fois la nuit tombée, dissimulant son arme et son visage sous une grande cape, il se dirigea dans les profondeurs de la ville à la recherche de sa proie. En payant généreusement les bonnes personnes, il était facile de savoir où trouver quelqu’un, surtout un gradé de la marine qui aime les femmes de joies. Il remonta la piste jusqu’à un établissement aux mœurs légères, se dissimulant au plus profond des ténèbres dans une rue adjacente. Alors qu’il semblait s’être fait berner sur la présence hypothétique du lieutenant en ce lieu, ce dernier sorti dans le plus grand des vacarmes. Visiblement bien éméché, et peu discret, il n’allait pas être difficile à suivre.
James lui emboita le pas après avoir attendu quelques instants au cas où ce rat aurait eu la charmante idée d’inviter du monde dans sa folle escapade. Personne ne semblait le suivre de près ou de loin, James commença alors sa chasse. Il ne fallut guère de temps au jeune homme pour rattraper le raisin qui effectuer des mouvements complètement illogiques, à l’image d’un homme sur le pont d’un bateau pendant une mer déchainée. Le lieutenant s’arrêta et s’engouffra dans une petite ruelle qui débouchait devant un grand mur.
C’était le moment idéal, pour le jeune Blackburn, il emboita le pas du lieutenant, la main fermement posée sur la garde de son arme au cas où ce dernier lui tendrait un piège.
L’homme n’avait pas remarqué sa présence alors qu’il n’était plus qu’à quelques mètres de lui. Il le trouva accoudé au mur en train de satisfaire ses besoins. James était dorénavant convaincu que sa proie ne pouvait plus lui échapper. Évidemment, l’option la plus judicieuse aurait été d’en finir maintenant, le pauvre bougre n’aurait même pas compris ce qui lui arrivait.
Mais il préférait faire ça à sa façon, face à face et non dans le dos comme un vulgaire assassin.
Une fois son affaire terminée, le lieutenant se retourna pour se retrouver nez à nez avec cette silhouette menaçante. Sa première action fut de reculer, cherchant une possible issue de fuite qui n’existait pas. Étrangement, il ne semblait pas du tout surpris que quelqu’un puisse attenter à sa vie, ce marine devait donc mouiller, dans un sacré paquet d’affaires louches.
« Vous savez... ce que cela implique... de s’en prendre à un officier de la Marine ? Toute la ville sera mise sens dessus dessous pour vous retrouver... J’ai des amis très haut placés... »
Le jeune Blackburn décida de garder le silence, il n’avait pas envie de répondre, immiscent le doute dans l’esprit de son adversaire. C’était ça qu’il souhaitait voir dans le regard de sa victime, la peur.
« Mais bordel… Qui es-tu ? Tu es de la bande des quais ?... Dis-leur que je leur apporte bientôt l’argent, je suis sur un gros coup actuellement… Il s’agit d’entuber un noble sur une transaction d’œuvre d’art… »
L’officier été en train de bafouillait, son visage dégoulinait de sueur, son taux d’alcool dans le sang ne l’aidant pas du tout.
James décida de découvrir son visage, malgré la pénombre ambiante, la lune était suffisante pour que Nezumo puisse distinguer les traits du visage, et ainsi le reconnaitre.
« Toi ?!.... Mais que…. Tu ne manques pas de cran petit ».
Il semblait avoir tout d’un coup repris confiance en lui, il n’avait pas à faire à un assassin envoyer par la pègre locale, mais par un nobliau qui décider de faire justice lui-même. Pendant qu’il maintenait le regard, son adversaire, sa main plongea discrètement à la recherche d’un couteau qu’il gardait toujours près de lui.
James compris a tant ce qu’il l’attendait s’il ne réagissait pas immédiatement, il dégaina avec rage sa rapière, mais cette dernière frappa de plein fouet le mur. La rue était bien trop étroite pour pouvoir faire usage pleinement d’une si grande lame.
« Ahah, pris à ton propre piège petit… cette erreur te coutera la vie malheureusement… »
L’officier se jeta sur le jeune homme, arme en avant, il fut dévier in extrémis par le revers de la lame du jeune Blackburn, mais instantanément, il retourna à la charge.
Le combat ne tournait pas à l’avantage de James, chaque nouvelle attaque le faisait davantage reculé, et plus le combat duré plus il risquait de se retrouver avec le QG de la marine sur le dos. Il n’avait pas le choix, c’était maintenant ou jamais. Nezumo malgré sa face de rat, se battait plutôt bien pour défendre sa vie, malheureusement pour lui, sa condition physique et la bringue commençait à se faire sérieusement sentir.
« Pardonne-moi petit, mais il est temps d’en finir… Mes amitiés à Rabban… »
Dans un ultime geste, Nezumo se jeta sur James, pour la première fois ce dernier avait parfaitement anticipé le mouvement. D’un bond en arrière, il laissa le coup de son adversaire fendre l’air, avec la rage du désespoir il tenta une nouvelle attaque, mais il comprit que son corps était en bout de course.
« Maudit ! Blackburn et Harkonnen… et tous les autres gens de votre espèce ! »
II cracha par terre tout son dégout pour les gens de la haute, et ouvrit les bras, en attendant le coup final. James se ravisa, il n’avait jamais tué jusqu’à présent, son adversaire se tenait là, attendant le coup de grâce pourtant il hésitait à faire le dernier geste… Pourquoi ?
Le lieutenant profita de cet instant d’hésitation pour jeter au visage son couteau dans le but de déstabiliser son adversaire pour fuir cette mort certaine. Le couteau termina sa course en se plantant dans l’épaule du jeune homme plongée dans ses pensées, lui arrachant un râle de douleur au passage. Profitant de cette aubaine, il se précipita vers l’avenue principale, ne prêtant pas attention à son jeune agresseur affalez contre le mur.
Un grand choc l’arrêta net dans sa course… à quelques pas seulement de la liberté. Mais que c’était-il passé ? Une sensation des plus étrange lui parvenait de son abdomen, baissant les yeux il vit que la lame l’avait transpercée de part en part. Mais aucune douleur, juste une étrange sensation. Il tourna la tête en direction de la silhouette derrière lui, qui se tenait juste derrière lui et il comprit, c’était donc ainsi ? Il n’avait pas aucun regret sur sa vie, sur ses actions et ses choix. Nezumo eut un soubresaut lorsque la lame se retira, il décida de marcher en direction de l’avenue.
Chaque pas semblait le pousser davantage dans les ténèbres, puis il s’arrêta comme pour contempler quelque chose devant lui et s’écroula pour de bon.
Épilogue
James ne trouva pas le courage de prévenir sa famille de ses intentions, de toute façon ils ne comprendraient jamais. Ils vivent dans un autre monde, un monde dans lequel James n’aura jamais sa place. Il disparut sans demander son reste dès le lendemain, sa destination était inconnue, même de lui.
Le souvenir de cette nuit avait laissé un gout amer à James et à son épaule, non pas que Nezumo ne méritait pas son châtiment, bien au contraire, mais le fait d’avoir ôté la vie avait à jamais enlevé à James une part de cette innocence. Il ne percevait plus les choses de la même façon depuis, mais il savait que c’était un passage nécessaire pour atteindre son but ultime. Il n’hésitera plus jamais à devoir ôter une vie qui met en péril sa vie ou ses ambitions.
James W Blackburn se tenait sur le pont du navire, il sortit de sa poche le vieux carnet de Walter, le feuilleta rapidement avant de le jeter à la mer. Il était temps pour lui d’écrire sa propre histoire, celle d’un pirate ayant à jamais marqué l’histoire du Nouveau Monde.
Le redoutable James W Blackburn, il dégaina sa rapière et pointa le soleil en signe de promesse !
« Excusez-moi… Monsieur ?.... Désolé de vous déranger, puis-je vous demander votre titre de transport ? »
Grand moment de solitude lorsque le jeune homme s’aperçut que tous les gens présents sur le pont le regardaient avec un air très inquiet.
« Ah euh .. Oui… Tenait ! Voilà .. hum, euh je répète pour une pièce de théâtre… Oui voilà ! Du théâtre hum hum.. »
Test RP
Te baladant sur une île fréquentée et animée, tu flânes sur une place de marché en regardant avidement les étalages. Et ouais, t'as pas une thune et tu as faim ! Perdu dans tes pensées, tu ne remarques pas la personne qui arrive juste devant toi et la bouscule. Très énervée de s'être fait bousculer, c'est une femme forte (barbue ?) qui est complètement en furie ! Elle voit en toi la veine d'un éminent charcutier et décide de te provoquer en duel ! Un duel de charcuterie !
James était comme un enfant découvrant le monde pour la première fois. Cette nouvelle vie lui offrait tant de perspectives, cela dépassait son entendement. Chaque action du quotidien semblait à présent avoir quelque chose d’unique, par exemple, le simple fait de faire ses achats sur une étale de marché. Pour lui, c’était nouveau, il avait autrefois des serviteurs pour ça.
La faim commençait à se refaire de plus en plus ressentir. Le jeune décida donc de s’approcher d’une étale proposant diverses charcuteries. Après avoir désigné un beau saucisson au marchand, il plongea sa main dans ses poches pour régler son achat. Stupeur ! Les poches étaient vides ! Il farfouilla partout en vain ! Nada ! Niet ! Enfer et damnation !
Le vendeur s’impatienta, affichant un sourire gêné James n’eut d’autres recours que de s’éclipser.
« Merde ! Merde ! Comment vais-je faire moi ?! »
Se rappelant soudainement qu’il avait embrassait une carrière dans la piraterie, il essaya de chiper discrètement un saucisson à la barbe du vendeur. Mais ce dernier le prit en flagrant délit et d’un geste claqua les doigts du voleur avec une canne.
« Aie !! »
« Dégage d’ici, voleur ! Sinon j’appelle La Marine ! »
Il disparut la tête basse, sans demander son reste. Humilier de la sorte, il se perdit dans des scénarios de vengeance tous plus grotesques les uns que les autres…
*Un jour avec mon équipage de 50 000 hommes ! Je viendrais lui raser son maudit étalage ! Et puis en plus je lui ferais bouffer son… ! *
Un objet non identifié rentra en contact avec le jeune Blackburn, cela semblait pour le moins imposant et très bruyant. Mais il était trop furieux pour s’attarder là-dessus, sans compter que la faim le tiraillait de plus en plus. Il fit juste un léger geste de la main plein de dédain en guise d’excuse, sans avoir l’obligeance de jeter un œil en direction de sa victime.
Quelques pas plus tard, le jeune BlackBurn s’arrêta, il avait la drôle de sensation, que quelque chose ne tourner pas rond. Levant sa tête, il découvrit la foule à l’arrêt. Tous les regards allaient dans sa direction. Mais pourquoi ?
Une ombre titanesque l'enveloppa entièrement l’instant d’après… Il n’en menait pas large, se retournant très doucement, il découvrit, avec horreur, la montagne humaine qui lui faisait face.
Il pensa aux premiers abords à avoir affaire une créature sortie tout droit de l’imagination d’un docteur fou. Cet amas de chair, de graisses, de poils surmonter d’une perruque blond platine.
« Vous m’envoyez désoler… Mon euh. Ma chère Madame… »
« TOI ! Petit asticot prépubère, t’es excuses je n’en ai rien à faire ! REGARDE DONC CE QUE TU AS FAIT ».
Parcourant du regard son immonde silhouette, le jeune homme remarqua que les vêtements de la femme étaient complètement trempés… À la couleur il ne pouvait s’agir que de vin !
*En plus d’être sacrément moche, elle tape dans la bouteille… la joie*
« Oh... Je suis infiniment désolé »
Pour marquer, le coup il décida de faire une légère révérence. Puis s’apprêta à reprendre son petit bonhomme de chemin, quand la bête posa sa main sur son épaule encore douloureuse.
« Tu crois pouvoir t’en sortir comme ça ? Avec ton petit manège de nobliau ?! Tu vas me rembourser ! Ma magnifique robe griffée, mais aussi ma bouteille de pinard ! Un grand millésime, aboule le fric le bourgeois. »
Mais James certes noble de profession, avait aujourd’hui les poches aussi vides que la tête de cette femme.
« Je suis une nouvelle fois désolé, mes poches sont vides. Regardez donc… »
James se raidit comme s’il avait vu un fantôme de ses propres yeux… La femme avait une énorme « mouche » au-dessus de la lèvre.
« Mouche… »
« Quoi ? Qu’est-ce que tu me racontes ?! »
« Mouche… Mouche… »
« QUOI ? C’est quoi cette histoire de mouche bordel ? »
« Mouchi-Moucha, Mouchi-Moucha »
La femme rentra dans une colère folle, attrapant par le col le jeune homme pour l’envoyer valdingué plus loin. Il retomba avec perte et fracas dans la poussière.
« Je vais t’exploser la tronche de premier de la classe »
Sous le nez d’un commerçant médusé, elle attrapa avec vigueur un jambon entier pour s’en servir comme massue. Une fois bien en main elle commença à se diriger vers le jeune homme encore ventre à terre.
C’est à ce moment-là qu’un petit homme tout frêle débarqua dans l’arène.
« Ma… Ma Lucienne… Calme-toi… je t’en prie... »
« Dégage René »
Elle commença à se mettre à courir avec la grâce d’un pachyderme, James compris, qu’il ne fallait en aucun cas rester sur son chemin et détala bien vite pour se mettre à l’abri. Il n’avait plus à faire à un humain, mais à une bête enragée la bave aux lèvres !
Se retrouvant à présent derrière elle, il hésitait à sortir son arme, il n’allait tout de même pas tuer cette bougresse pour si peu ? La vitesse c’était son unique avantage face à ce monstre, elle se déplaçait avec une lenteur exaspérante. Mais si jamais elle venait à mettre la main sur lui, il passerait sale quart d’heure..
« Je vais… Je vais te charcuter ! »
Et hop une nouvelle charge à en faire trembler le sol, James décida de jouer la carte du bouclier humain en se plaçant à côté de lui, elle n’oserait tout de même pas frapper cette petite créature qui semblait être son mari ?
Dans un geste avec la grâce attendu pour ce type personne, la femme tenta d’écraser le jeune Blackburn comme un vulgaire cafard, ne remarquant même pas la présence du petit René ! Tragique destin, que celui du petit René qui reçut de plein fouet le jambon dans la poire. La puissance phénoménale du coup le pulvérisa littéralement.
L’ensemble de foule resta bouche bée devant cette triste scène. James éprouvait un léger remords envers le pauvre René, qui avait perdu au passage la moitié de ses dents. Peut-être que voyant le résultat de sa folie, Lucienne se calmerait ? Tout faux !
« René ! René ! Réponds-moi mon sucre d’orge ! TOI ! OUI TOI ! Comment as-tu osé faire une chose pareille à mon petit René ?! JE VAIS TE TUER ! »
Pour James c’était dorénavant une question de vie ou de mort, il prit ses deux jambes à son cou, et détala à travers les rues de la ville… Poursuivi par cette chose sanguinaire dégoulinant de sueurs, comment pouvait-elle se déplacer aussi vite à présent ? L’énergie du désespoir ?
Quoiqu’il en soit, le jeune Blackburn continuait à détaler comme un lapin à travers le dédale de rues, distançant petit à petit son agresseur avant de commettre une erreur des plus stupides.
« Merde…. »
Il avait foncé tête baissée dans une impasse, le passage était complètement obstrué par un échafaudage, impossible pour lui de continuer. Il s’apprêta à faire demi-tour quand d’un coup la ruelle fut plongée dans le noir, c’était la Lucienne armée de son jambon pourfendeur de crâne.
Une image traversa l’esprit de James, lui qui se voyait initialement finir ses jours sur une ile de Nouveau Monde avec une foule innombrable à ses obsèques. Il risquait à présent de rentrer dans la légende comme le pirate qui mourra sous les coups de jambon de Lucienne la charcutière de South Blue.
Non, il ne devait en aucun cas finir ainsi ! Il dégaina sa lame pour faire face à son adversaire, tant pis pour le code d’honneur, ne pas toucher les femmes et tout le tralala. Mais en face de lui la bête n’était plus en mesure d’utiliser sa matière grise, elle bavait comme un animal qui à la rage, le fixant d’un regard meurtrier. Tel un taureau face à un matador, elle le chargea sans autre forme de procès.
« POUR RENÉ ! »
James se prépara à recevoir de plein fouet, la montagne de graisse, mais il réalisa au tout dernier instant que sa lame ne l’empêcherait pas de finir écrasé entre elle et l’échafaudage… Dans un ultime geste de désespoir, il se jeta à plein ventre entre les deux jambonneaux de la femme. Cette dernière défonça l’armature dans un bruit tonitruant. Pendant ce temps, toujours ventre à terre, le jeune homme jeta à coup d’œil derrière lui, pour s’apercevoir avec terreur, qu’une énorme silhouette émergeait dans le nuage de poussière, le tout accompagné d’immondes grognements.
*Cette femme est la descendante de BIG MOM !!!*
C’est le moment que choisit la structure pour s’écrouler totalement. La charcutière avait par mégarde défoncé l’un des poteaux porteurs… Une fin en apothéose, pour cette bataille qui restera dans les mémoires, comme le jour où le grand James W BlackBurn faillit perdre contre une ménagère et son jambon.
Alors qu’il se remettait difficilement debout, un petit objet provenant du tas de débris roula jusqu’à sa botte. Il se pencha pour le ramasser, c’était une pièce !
« Ah… On dirait que c’est mon jour de chance ! »
Informations IRL
• Prénom : Chris
• Age : 28
• Aime : OP (logique) / Jeux vidéos / Lecture / Sport / ...
• N'aime pas : Les maths !
• Personnage préféré de One Piece :Shanks le Roux
• Caractère : Très mature... Et aussi peu enclin à rire...
• Fait du RP depuis : 2010
• Disponibilité approximative : Plusieurs jours/semaine
• Comment avez-vous connu le forum ? Topsite
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par James W Blackburn le Dim 27 Nov 2016 - 14:25, édité 2 fois