Takeo KITANO
• Pseudonyme : Aucun , pour le moment.
• Age : Au moins la cinquantaine.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Historien/Homme de Foi.
• Groupe : Civil.
• Age : Au moins la cinquantaine.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Historien/Homme de Foi.
• Groupe : Civil.
• But : Rencontrer les grands (et futurs grands) noms de son époque et en dresser le portrait.
• Équipement : Nécessaire d'écriture. Un livre accroché par une chaînette à sa taille et vérouillé par une serrure dont il détient la clef.
• Parrain : Le forum "One Piece RPG" qui vous recommande !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nope !
Codes du règlement :
• Équipement : Nécessaire d'écriture. Un livre accroché par une chaînette à sa taille et vérouillé par une serrure dont il détient la clef.
• Parrain : Le forum "One Piece RPG" qui vous recommande !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nope !
Codes du règlement :
Description Physique
Takeo , de part son apparence , ne diffère que très peu de n'importe quel autre homme de son âge. En effet , le vieux monsieur ne mesure pas plus d'un mètre quatre vingt à vu d’œil et , à en juger par sa carrure fine , ne dépasse pas les soixante kilos puisqu'il ne possède aucun signe d'une musculature quelconque et peine à remplir entièrement sa tunique.
Son visage n'est guère plus original , l'historien ne semble que pas beaucoup se soucier de son image si l'on s'attarde sur ses cheveux gris clairs , presque blanc , totalement décoiffés et en bataille ou encore sur son petit bouc de la même couleur cendrée et dont les poils semblent de plus en plus s'éparpiller à mesure que votre regard remonte sur ses joues creusées comparables à celle d'un adolescent tout juste pubère qui n'aurait pas encore appris à se raser. Le constat est le même pour sa moustache -si on peut l'appeler ainsi- qui se compose finalement de quelques poils de tailles inégales surplombants sa grande bouche aux fines lèvres qui s'étirent la plupart du temps dans un grand sourire amicale et bienveillant , sourire qui est à n'en pas douter la cause de ses rides bien marquées à ce niveau là.
Le seul détail qui vient briser la monotonie de ce faciès âgé est sans aucun doute la paire de lunettes qui trône sur son petit nez fin et pointu et qu'il n'arrête d'ailleurs pas de remettre en place à tout bout de champ. Ces dernières sont classiques , rondes et noires , mais sont accrochées aux oreilles de l'écrivain par un fil lesté de croix blanches au dessus desquelles se trouvent des perles rouges et blanches. Ses carreaux légèrement rayés permettent d'avoir un gros plan sur les yeux marrons pétillants de curiosité du bonhomme.
Sa tenue est , elle , à la fois tout à fait banale et atypique de part sa rareté en mer. Sinon , c'est une tenue de prêtre des plus classiques et peu décorée si ce n'est par son col blanc où des croix sont dessinées , signes de son appartenance aux ordres religieux. Une clef brillante accrochée à son cou attirera cependant votre attention et il ne faudra pas bien longtemps avant de comprendre qu'elle ouvre le livre tenu à sa taille par une petite chaîne et qu'il feuillette souvent.
Que ce soit voulu ou non , le père Kitano dégage l'impression d'être faible et pourtant très sympathique.
Son visage n'est guère plus original , l'historien ne semble que pas beaucoup se soucier de son image si l'on s'attarde sur ses cheveux gris clairs , presque blanc , totalement décoiffés et en bataille ou encore sur son petit bouc de la même couleur cendrée et dont les poils semblent de plus en plus s'éparpiller à mesure que votre regard remonte sur ses joues creusées comparables à celle d'un adolescent tout juste pubère qui n'aurait pas encore appris à se raser. Le constat est le même pour sa moustache -si on peut l'appeler ainsi- qui se compose finalement de quelques poils de tailles inégales surplombants sa grande bouche aux fines lèvres qui s'étirent la plupart du temps dans un grand sourire amicale et bienveillant , sourire qui est à n'en pas douter la cause de ses rides bien marquées à ce niveau là.
Le seul détail qui vient briser la monotonie de ce faciès âgé est sans aucun doute la paire de lunettes qui trône sur son petit nez fin et pointu et qu'il n'arrête d'ailleurs pas de remettre en place à tout bout de champ. Ces dernières sont classiques , rondes et noires , mais sont accrochées aux oreilles de l'écrivain par un fil lesté de croix blanches au dessus desquelles se trouvent des perles rouges et blanches. Ses carreaux légèrement rayés permettent d'avoir un gros plan sur les yeux marrons pétillants de curiosité du bonhomme.
Sa tenue est , elle , à la fois tout à fait banale et atypique de part sa rareté en mer. Sinon , c'est une tenue de prêtre des plus classiques et peu décorée si ce n'est par son col blanc où des croix sont dessinées , signes de son appartenance aux ordres religieux. Une clef brillante accrochée à son cou attirera cependant votre attention et il ne faudra pas bien longtemps avant de comprendre qu'elle ouvre le livre tenu à sa taille par une petite chaîne et qu'il feuillette souvent.
Que ce soit voulu ou non , le père Kitano dégage l'impression d'être faible et pourtant très sympathique.
Description Psychologique
En restant en accord avec son apparence générale , le trait de caractère qui définit le mieux Takeo est sans hésiter le calme. Non seulement de par sa façon d'être à savoir ça démarche tranquille , son sourire presque permanent mais aussi par son ton posé et ses mots choisis avec soin. Envoyé n'importe quel énergumène , aussi enragé soit-il , discuter avec le vieil homme et il y a de grandes chances que vous le récupériez doux comme un agneau ! A l'image de sa profession de prêtre , il sait faire preuve d'une grande amabilité , de compassion mais aussi et surtout de générosité. Si l'occasion se présente de sacrifier ses sept déjeuners de la semaine au profit de sept malheureux alors il le fera sans hésiter (Ce qui peut aussi expliquer l'aspect frêle de son corps). Finalement , de par ses valeurs religieuses , il est aussi un homme d'honneur qui essaie au mieux de défendre la veuve et l'orphelin tout en restant honnête et le plus juste possible en tout occasion.
Sa vocation d'écrivain ,et par extension d'historien, sied à merveille à sa nature éternel de curieux qui se développait déjà dès le début de son éducation et qui ne cesse de grandir avec le temps. Ainsi , le père Kitano s'intéresse à absolument tout ce qui l'entoure , de la culture des aubergines en hiver à l'art de la guerre et c'est avant tout pour cette raison qu'il pose énormément de question -trop peut être- à chaque personne qu'il a la chance de rencontrer. A cela s'ajoute son attitude observatrice qui le pousse souvent à prendre des notes dans son livre ou alors à dresser des croquis de ce qu'il peut observer. Le gris aime apprendre mais aussi enseigner , il se plaît donc à raconter des anecdotes sur sa vie ou sur le monde en général -bien que ce soit la plupart du temps sans intérêt- et ne supporte pas l'ignorance , ou plutôt ceux qui désirent rester dans leur ignorance.
Quant au combat , il faut noter que l'homme de foi n'en est pas friand , loin de là et s'il se bat c'est pour protéger les plus faibles ou alors parce qu'il n'a d'autre choix que de se défendre. Cependant, il s'interdit et condamne absolument le meurtre et la cruauté , sa technique de combat réside en des coups rapides et biens placés afin d'assommer son adversaire ou , s'il ne peut réussir , à fatiguer son adversaire par les mouvements de son propre corps pour en finir facilement.
Sa vocation d'écrivain ,et par extension d'historien, sied à merveille à sa nature éternel de curieux qui se développait déjà dès le début de son éducation et qui ne cesse de grandir avec le temps. Ainsi , le père Kitano s'intéresse à absolument tout ce qui l'entoure , de la culture des aubergines en hiver à l'art de la guerre et c'est avant tout pour cette raison qu'il pose énormément de question -trop peut être- à chaque personne qu'il a la chance de rencontrer. A cela s'ajoute son attitude observatrice qui le pousse souvent à prendre des notes dans son livre ou alors à dresser des croquis de ce qu'il peut observer. Le gris aime apprendre mais aussi enseigner , il se plaît donc à raconter des anecdotes sur sa vie ou sur le monde en général -bien que ce soit la plupart du temps sans intérêt- et ne supporte pas l'ignorance , ou plutôt ceux qui désirent rester dans leur ignorance.
Quant au combat , il faut noter que l'homme de foi n'en est pas friand , loin de là et s'il se bat c'est pour protéger les plus faibles ou alors parce qu'il n'a d'autre choix que de se défendre. Cependant, il s'interdit et condamne absolument le meurtre et la cruauté , sa technique de combat réside en des coups rapides et biens placés afin d'assommer son adversaire ou , s'il ne peut réussir , à fatiguer son adversaire par les mouvements de son propre corps pour en finir facilement.
Biographie
Au début de sa vie , rien ne prédisposer Takeo Kitano à suivre le chemin de l'aventure et de l'écriture qu'il suit aujourd'hui, bien au contraire. En effet , l'écrivain est né sur une petite île de South Blue des plus banales : un climat océanique, une communauté soudée et auto-suffisante ou presque au sein de laquelle son père tenait une place des plus importantes puisqu'il officiait à l'église du village en tant que prêtre ce qui permit à Takeo de côtoyer de nombreuses personnes chaque jour et d'ainsi développer sa curiosité et sa nature sociable. Du reste, le jeune garçon possédait un frère de deux ans son aîné et une mère couturière. Lorsqu'il fût en âge d'envisager un plan de carrière, il décida d'entrer dans les ordres afin d'avoir accès à la bibliothèque ecclésiastique que son père lui avait toujours refusé, mais aussi car l'adolescent envisagé tout simplement de succéder à son paternel en tant que curé du village comme il était coutume de le faire depuis plusieurs générations maintenant au sein de sa famille, le cadet devait prendre soin de l'église que ses ancêtres avaient fondée en arrivant sur l'île.
Le tout nouvel homme de foi commença ainsi son éducation cléricale , dévorant un à un les livres à sa disposition tout en recopiant les textes sacrés afin d’affiner son écriture et d'améliorer son style. Il était ensuite charger de distribuer ces manuscrits aux locaux , ce qui lui permit d'en apprendre encore un peu plus sur chaque personne qui peuplait son île et viendrait un jour s'adressait à lui en tant que prêtre confirmé. Cette activité routinière occupa la majorité des journées du futur clerc , si bien que sa jeunesse fila à grande vitesse jusqu'au jour où son père mourut -de mort naturelle- et qu'il devint logiquement le chef spirituel du village alors qu'il approchait déjà la trentaine d'années. Le père Kitano prît son rôle très à cœur et se dédiait corps et âme aux fidèles et à son patrimoine familiale pendant de longues années. Cependant , il finit par avoir éplucher la totalité des ouvrages à sa disposition , la routine commençait à s'installer pour le curé sur cette île où les venues de navires étaient bien rares et , si navires il y avait , ils comptaient majoritairement des civils ou des marchands bien que Takeo pouvait se souvenir d'avoir rencontrer deux ou trois bateaux de pirate ayants fait escale sur sa terre natale dans sa jeunesse. Ainsi , les jours se suivaient et se ressemblaient , les textes lus et recopiés sans cesse résonnaient de jour comme de nuit dans sa tête tels une mélodie infernale, les sermons se répétaient encore et toujours et sa vie calme et tranquille finit par se transformer en enfer de l'ennui. Néanmoins , le bonhomme avait eu la chance de longues années auparavant de devenir l'oncle d'un adorable jeune garçon qui en grandissant nourrit une folle envie de voyage et d'aventures qu'il finit par embrasser lorsqu'il atteint sa majorité puisqu'il décida avec plusieurs de ses amis de prendre la mer afin de faire comme les pirates dont parlaient si souvent -et pas toujours en bien- les quelques marchands qui réapprovisionnaient le village en matières premières. Cette décision ne fût pas sans inquiéter grandement les habitants et le prêtre lui même qui, fort de son lien au jeune adulte et de ses connaissances rudimentaires de la mer tirés des cartes qu'il avait pu rencontrer, se porta volontaire pour accompagner les garçons dans leurs débuts en mer.
Du haut de ses quarante printemps , ce monsieur tout le monde quittait pour la première fois sa petite île tranquille de South Blue pour se lancer à la conquête des mers , la boule au ventre , certes, mais la tête remplie de rêve et d'espoir pour cette nouvelle page de sa vie. Comme il s'y attendait , ce voyage était rempli de surprises et de découvertes que le scribe n'avait de cesse de reporter dans des petits carnets qu'il avait apportés avec lui, histoires vécues autant sur mer que sur les différentes îles où il avait plaisir de s'arrêter ,il les accompagnait de croquis sommaires, et avait hâte de les conter aux villageois dès son retour chez lui. Malheureusement , même sur les Blues , la vie n'est pas que joie et émerveillement et elle s'accompagne très souvent d'altercations voir de combats avec les autres vaisseaux rencontrés. Le prêtre et son groupe ne furent pas épargnés par ce fléau mais grâce à son sens du compromis et de la négociation , Takeo réussit chaque fois à sortir les jeunes qu'il l'accompagnait du pétrin dans lequel ils s'étaient embourbés. Pourtant , après plus d'un an de navigation et juste avant leur passage par Red Line pour atteindre la mythique Grand Line , l'équipage fût de nouveau attaqué et l'homme de foi ne pût que constater son impuissance lorsque l'un des assaillants se jeta sur lui pour en finir. C'est, le visage couvert de sang du malandrin fraîchement tué par son neveu, que l'écrivain se rendit compte qu'il lui était impossible de continuer son voyage sur les mers et dû se résoudre à rebrousser chemin , laissant ses jeunes alliés derrière lui , pour retourner sur South Blue avec amertume , certes, mais aussi avec grande hâte de retrouver son monde.
Sa vie reprit ainsi une toute nouvelle dynamique , les gens affluaient de nouveau aux offices , il écrivait de nouveau texte basé sur ses aventures , poussait les habitants à voyager ne serait-ce que sur les îles alentours afin d'en découvrir la population , ce qui amena à fortiori des personnes vivants sur les îles alentours. Le vécu du curé avait finalement changé entièrement le futur de ses confrères et consœurs et ceux pour le mieux mais le bonheur ne dura que très peu de temps puisque le navire transportant les jeunes pirates finit par revenir avec plus de la moitié des occupants aux abonnés absents. Takeo apprit alors la mort de son neveu et de la majorité de ses compagnons , écrasés tels de vulgaires pucerons par un pirate bien trop puissant à qui ils pensaient pouvoir tenir tête. Le choc fût fort pour tout les habitants mais surtout pour le prêtre qui se tenait pour responsable de la mort de ses anciens partenaires qu'il aurait dû continuer de conseiller même si les risques pour lui étaient très grands. Il ne se pardonna jamais vraiment cette erreur et continua de se morfondre pendant longtemps , trop longtemps même car le groupe de quelques survivants avaient eu le temps de se remettre de leurs émotions , de recruter de nouveaux membres et de repartir en mer avant même que le père Kitano ne retrouve le sourire. Finalement , cet événement fonctionna tel un électrochoc et l'homme savait qu'il devait faire quelques choses afin que jamais cela ne se reproduise. Il eut alors l'idée , avec sa condition d'homme de foi à l'allure fragile , de partir seul sur l'Océan et de rencontrer les individus les plus dangereux qui le peuplés, il dresserait ainsi le portrait de chacun d'entre eux de la manière la plus simple possible , il publierait ensuite ses écrits partout dans les Blues afin que tous les pirates ou aspirants pirates puissent se rendre compte de ce qui les attend par delà le Monde et de se méfier des dangers dont il les aurait avertis.
L'homme de Dieu cantonna le début de son aventure à South Blue , tout à fait conscient qu'il manquait de force pour se défendre correctement face aux menaces qu'il rencontrerait à coup sûr dans le futur. Après plus d'une année à vagabonder ci et là, il eut la chance de rencontrer un groupe de moines vivant en communauté sur leur propre île qui, reconnaissant l'homme bon et ses intentions louables, acceptèrent de lui enseigner l'art du Zui Quan : la boxe de l'homme ivre. Il fallut au curé, totalement inconnu à l'exercice physique ou presque, plusieurs années avant de maîtriser ne serait-ce que les bases de cet art martial qui lui permettrait de se débarrasser des menaces de manière rapide, efficace et sans danger pour cette dernière.
A plus de cinquante ans , Takeo Kitano était enfin prêt à commencer l’œuvre de sa vie et quitta le temple de ses maîtres afin de prendre la mer et de remplir sa mission.
Le tout nouvel homme de foi commença ainsi son éducation cléricale , dévorant un à un les livres à sa disposition tout en recopiant les textes sacrés afin d’affiner son écriture et d'améliorer son style. Il était ensuite charger de distribuer ces manuscrits aux locaux , ce qui lui permit d'en apprendre encore un peu plus sur chaque personne qui peuplait son île et viendrait un jour s'adressait à lui en tant que prêtre confirmé. Cette activité routinière occupa la majorité des journées du futur clerc , si bien que sa jeunesse fila à grande vitesse jusqu'au jour où son père mourut -de mort naturelle- et qu'il devint logiquement le chef spirituel du village alors qu'il approchait déjà la trentaine d'années. Le père Kitano prît son rôle très à cœur et se dédiait corps et âme aux fidèles et à son patrimoine familiale pendant de longues années. Cependant , il finit par avoir éplucher la totalité des ouvrages à sa disposition , la routine commençait à s'installer pour le curé sur cette île où les venues de navires étaient bien rares et , si navires il y avait , ils comptaient majoritairement des civils ou des marchands bien que Takeo pouvait se souvenir d'avoir rencontrer deux ou trois bateaux de pirate ayants fait escale sur sa terre natale dans sa jeunesse. Ainsi , les jours se suivaient et se ressemblaient , les textes lus et recopiés sans cesse résonnaient de jour comme de nuit dans sa tête tels une mélodie infernale, les sermons se répétaient encore et toujours et sa vie calme et tranquille finit par se transformer en enfer de l'ennui. Néanmoins , le bonhomme avait eu la chance de longues années auparavant de devenir l'oncle d'un adorable jeune garçon qui en grandissant nourrit une folle envie de voyage et d'aventures qu'il finit par embrasser lorsqu'il atteint sa majorité puisqu'il décida avec plusieurs de ses amis de prendre la mer afin de faire comme les pirates dont parlaient si souvent -et pas toujours en bien- les quelques marchands qui réapprovisionnaient le village en matières premières. Cette décision ne fût pas sans inquiéter grandement les habitants et le prêtre lui même qui, fort de son lien au jeune adulte et de ses connaissances rudimentaires de la mer tirés des cartes qu'il avait pu rencontrer, se porta volontaire pour accompagner les garçons dans leurs débuts en mer.
Du haut de ses quarante printemps , ce monsieur tout le monde quittait pour la première fois sa petite île tranquille de South Blue pour se lancer à la conquête des mers , la boule au ventre , certes, mais la tête remplie de rêve et d'espoir pour cette nouvelle page de sa vie. Comme il s'y attendait , ce voyage était rempli de surprises et de découvertes que le scribe n'avait de cesse de reporter dans des petits carnets qu'il avait apportés avec lui, histoires vécues autant sur mer que sur les différentes îles où il avait plaisir de s'arrêter ,il les accompagnait de croquis sommaires, et avait hâte de les conter aux villageois dès son retour chez lui. Malheureusement , même sur les Blues , la vie n'est pas que joie et émerveillement et elle s'accompagne très souvent d'altercations voir de combats avec les autres vaisseaux rencontrés. Le prêtre et son groupe ne furent pas épargnés par ce fléau mais grâce à son sens du compromis et de la négociation , Takeo réussit chaque fois à sortir les jeunes qu'il l'accompagnait du pétrin dans lequel ils s'étaient embourbés. Pourtant , après plus d'un an de navigation et juste avant leur passage par Red Line pour atteindre la mythique Grand Line , l'équipage fût de nouveau attaqué et l'homme de foi ne pût que constater son impuissance lorsque l'un des assaillants se jeta sur lui pour en finir. C'est, le visage couvert de sang du malandrin fraîchement tué par son neveu, que l'écrivain se rendit compte qu'il lui était impossible de continuer son voyage sur les mers et dû se résoudre à rebrousser chemin , laissant ses jeunes alliés derrière lui , pour retourner sur South Blue avec amertume , certes, mais aussi avec grande hâte de retrouver son monde.
Sa vie reprit ainsi une toute nouvelle dynamique , les gens affluaient de nouveau aux offices , il écrivait de nouveau texte basé sur ses aventures , poussait les habitants à voyager ne serait-ce que sur les îles alentours afin d'en découvrir la population , ce qui amena à fortiori des personnes vivants sur les îles alentours. Le vécu du curé avait finalement changé entièrement le futur de ses confrères et consœurs et ceux pour le mieux mais le bonheur ne dura que très peu de temps puisque le navire transportant les jeunes pirates finit par revenir avec plus de la moitié des occupants aux abonnés absents. Takeo apprit alors la mort de son neveu et de la majorité de ses compagnons , écrasés tels de vulgaires pucerons par un pirate bien trop puissant à qui ils pensaient pouvoir tenir tête. Le choc fût fort pour tout les habitants mais surtout pour le prêtre qui se tenait pour responsable de la mort de ses anciens partenaires qu'il aurait dû continuer de conseiller même si les risques pour lui étaient très grands. Il ne se pardonna jamais vraiment cette erreur et continua de se morfondre pendant longtemps , trop longtemps même car le groupe de quelques survivants avaient eu le temps de se remettre de leurs émotions , de recruter de nouveaux membres et de repartir en mer avant même que le père Kitano ne retrouve le sourire. Finalement , cet événement fonctionna tel un électrochoc et l'homme savait qu'il devait faire quelques choses afin que jamais cela ne se reproduise. Il eut alors l'idée , avec sa condition d'homme de foi à l'allure fragile , de partir seul sur l'Océan et de rencontrer les individus les plus dangereux qui le peuplés, il dresserait ainsi le portrait de chacun d'entre eux de la manière la plus simple possible , il publierait ensuite ses écrits partout dans les Blues afin que tous les pirates ou aspirants pirates puissent se rendre compte de ce qui les attend par delà le Monde et de se méfier des dangers dont il les aurait avertis.
L'homme de Dieu cantonna le début de son aventure à South Blue , tout à fait conscient qu'il manquait de force pour se défendre correctement face aux menaces qu'il rencontrerait à coup sûr dans le futur. Après plus d'une année à vagabonder ci et là, il eut la chance de rencontrer un groupe de moines vivant en communauté sur leur propre île qui, reconnaissant l'homme bon et ses intentions louables, acceptèrent de lui enseigner l'art du Zui Quan : la boxe de l'homme ivre. Il fallut au curé, totalement inconnu à l'exercice physique ou presque, plusieurs années avant de maîtriser ne serait-ce que les bases de cet art martial qui lui permettrait de se débarrasser des menaces de manière rapide, efficace et sans danger pour cette dernière.
A plus de cinquante ans , Takeo Kitano était enfin prêt à commencer l’œuvre de sa vie et quitta le temple de ses maîtres afin de prendre la mer et de remplir sa mission.
Test RP
Il y a quelques années de ça, Takeo se voit demandé par sa hiérarchie épiscopale de s'en aller partager les saintes écritures et de convertir de nouvelles brebis égarées. Pas de chance, alors que tu aurais pu être affecté à une quelconque île paradisiaque, on t'assigne à Amerzone. Ce test RP est donc relatif à la tentative de conversion de sauvages belliqueux à la vraie foi.
Le soleil se levait à peine sur la petite île de South Blue , Takeo était déjà réveillé depuis un petit moment déjà , installé à son bureau , il feuilletait son carnet de voyage d'un côté tout en griffonnant son sermon du jour de l'autre. Deux coups secs portés contre sa vieille porte de bois vinrent briser le silence régnant dans son étude et firent sursauter le curé absorbé par ses textes.
- Mon père ! Un navire aux voiles couvertes de croix se présente à l'horizon ! Je pense que vous...Vous devriez venir voir... Balbutia le jeune garçon vêtu de la même tunique de clerc que l'écrivain.
-Bien. Accueillez les comme il se doit , j'arrive dans l'instant.
Le prêtre se leva donc tranquillement , rangeant sa chaise sous son bureau et remettant en place ses affaires d'écriture avant de réajuster son col et de finalement quitter l'enceinte sacrée pour descendre tranquillement les rues du village que son église surplombait. Il salua un à un les habitants qui lui lançaient des « Bonjour ! » à la volée jusqu'à finir par atteindre le petit port où , déjà au loin, le fameux vaisseau ecclésiastique était visible. Sur le quai , un bonhomme chauve, au dos voûté par l'âge et au visage ridé attendait notre protagoniste qui pouvait d'ailleurs reconnaître que c'était un haut classé par son Aube ornementée et d'un blanc impeccable mais surtout par la croix en or qui pendait au bout d'une chaînette accrochée à son cou.
- Mon père. Dit calmement Takeo en prenant les mains du vieux monsieur pour les embrasser.
-Takeo Kitano, reprit le vieillard. Vous savez vous faire attendre...On m’envoie vous confier une mission des plus importantes. Sa sainteté a entendu parler de vos exploits sur les mers et de toutes les bonnes choses qui en ont découlé pour votre communauté. Il vous envoie donc répandre la foi sur une autre île qui en aurait bien besoin.
L'écrivain se contenta de hocher la tête en écoutant son supérieur. Il disait vrai, cela faisait moins d'un mois que l'homme de foi était revenu de son voyage avec son neveu et jouissait encore de toutes les images que ça lui avait procuré. Il ne rechignait pas de repartir en mer, au contraire.
-Très bien. Où dois-je me rendre ? Questionna t-il , arborant son éternel sourire.
-Sur l'île d'Amerzone. Nous vous laissons une heure de préparation puis nous vous déposerons sur les côtes de l'île. Répondit l'homme en blanc qui ne laissa même pas le temps à son interlocuteur de protester , se retournant vers son embarcation.
Le scribe déglutit et resta sans voix pendant de longues secondes, il ne savait pas si cette mission lui avait été donnée pour lui faire regretter d'avoir quitter son poste pour partir en mer ou si la haute autorité croyait vraiment en la potentiel réussite de son subordonné mais ce qui était sûr c'est qu'en tant qu'habitant de South Blue , il avait déjà entendu parlé des Amerzoniens et certainement pas en bien. Pourtant, Takeo n'était pas du genre à discuter les ordres de ses supérieurs et s'empressa donc de préparer ses affaires. Rien d'extravagant : Carnet de voyage, crayon à papier, quelques berrys et surtout le double du plan de construction de son église, ni une ni deux, il se trouvait déjà sur le vaisseau clérical en route pour le monde des sauvages.
Le voyage se déroula sur l'ensemble de la journée, pendant la nuit et jusqu'au lendemain matin. Le curé n'avait même pas eu le temps d'établir un plan correct qu'il apercevait déjà le port de Freetown au loin. Le missionnaire avait juste eut le temps de prendre le maximum d'information sur sa destination auprès des différents membres d'équipage et avait été lâché, seul, dans une chaloupe sous prétexte qu'il était impossible d'installer un navire sur les quais d'Amerzone.
C'est ainsi que le grisonnant finit par arriver au port de la capitale et, à peine eut-il posé le pied à terre qu'il s'était déjà fait attrapé par deux costauds d'au moins deux mètres chacun portant des ceintures sur l'ensemble de leurs corps, ceintures qui portaient elles mêmes un nombre incalculable d'armes à feu dégageant une odeur de poudre épouvantable. Le prêtre n'eut même pas le temps de dire un mot que les colosses l'avaient sommé de se taire jusqu'à ce qu'il arrive devant le maire de la ville. De ce qu'il put observé en étant brinquebalé de la sorte, la ville se composait de quelques grands bâtiments éparpillés un peu partout où étaient accrochées des affiches représentant un drôle de bonhomme grassouillet portant une tenue de latex blanche et sur lesquelles on pouvait lire « EN PRÉPARATION DE SA TOURNÉE MONDIALE, LE KING ORGANISE UN CONCERT LE : » chacune de ces annonces se terminant par une date différente, preuve que plusieurs concerts étaient déjà organisés dans les semaines à venir. Du reste, l'endroit était relativement sale, très bruyant et de nombreuses petites maisons occupées l'espace entre deux grands édifices. Le trio finit par entrer dans le plus grands des bâtiments, celui qui semblait occupé la place centrale et, après avoir monté ce qui lui semblait être une infinité de marche, Takeo, après avoir été fouillé, fût poussé à l'intérieur d'une grande pièce remplie de fenêtres au milieu de laquelle trônait un bureau en bois massif occupé par le même petit gros en costume dont le visage décorait la ville. Il fumait un gros cigare qui rependait son odeur âcre dans la salle d'une main tandis qu'il faisait tourné un verre contenant un liquide noirâtre de l'autre.
-T'es qui , toi ? Questionna le King de sa voix enrouée, particulièrement désagréable. On m'a pas dit ton arrivée.
-Pardonnez moi, répondit l'interrogé en se grattant la tête, intrigué par cet accent étrange, affichant un sourire gêné. Je suis Takeo Kitano, un voyageur.
-'Sieds toi. Le maire lui servit un verre du drôle de liquide noirâtre que le prêtre se garda bien ne serait-ce que de sentir. T'viens faire quoi sur mon île, hum ?
-Et bien...Comme je l'ai dit, je suis un voyageur et donc je...Voyage. Il s'empressa de sortir son carnet qu'il ouvrit afin de montrer différents croquis d'îles à la star. Pour tout vous dire, j'aime me promener d'île en île, en raconter des petites histoires et les dessiner. Je voulais votre autorisation pour faire de même ici.
-Hors d'question, reprit sèchement le chef des lieux. J'y gane rien moi là-n'dans' et j'préfère pas t'laisser mettre n'importe quoi sur nous.
-Écoutez. Ce que je vous propose... Il sortit une belle poignée de berrys de ses poches afin de les poser sur le bureau puis continua : C'est tout d'abord de vous payer et, puisque j'ai entendu dire que vous étiez le meilleur artiste de notre ère, j'écrirai un article spécialement pour vous qui va faire le tour des Blues ! Qu'en dites vous ?
-Hmmmm... Il prit les pièces avant même de répondre, grattant son double menton en toisant le visiteur pendant un long moment, il lui était visiblement difficile de résister à une éloge sur sa personne. Ok. Fais c'que tu veux. Mais s'tu fout le boxon, j'm'occupe de ton cas. Même si t'vas t'faire becter avant.
L'homme de foi quitta son siège collant, remerciant le King en s'inclinant bien bas puis sorti du véritable fumoir qu'était le bureau et ne fût pas embêté par les gardes postés à l'entrée du bâtiment qui devait considérer le fait qu'il soit toujours en vie et en un seul morceau comme un laisser passer officiel. Le missionnaire avait très bien compris qu'il ne ferait entendre raison à personne sur cette partie là de l'île et décida donc de prendre la route vers un autre des clans d'Amerzone : Les Poussiéreux qui, d'après ses informations, étaient sensés vivre de manière plus primitives que les Zoniens. Pour cela, il se dirigea à l'entrée de la ville où il trouva avec étonnement une espèce de charrette sommaire conduite par un local au physique tout aussi répugnant et à l'hygiène tout aussi douteuse que ses confrères, ce qui choqua le plus l'étranger étaient les animaux qui traînaient le tout : Deux bêtes qui ressemblaient vaguement à des porcs mais énormes et visiblement en rogne vu la force avec laquelle ils frappaient le sol de leurs pieds. Faute de mieux, le père Kitano lui donna ce qu'il lui restait de berrys afin d'être déposé de l'autre côté de l'île. Le coursier ne semblait pas effectuer ce genre d'activité très souvent mais ne rechigna pas devant l'argent qu'on lui offrait.
Le transport de misère quitta la civilisation au rythme enragé des pieds de porcs qui fracassaient le sol avec hargne et les grandes tours de Freetown commencèrent à s'effacer de plus en plus à mesure que le convoi s'avançait vers les interminables étendues de sables devant lui. Alors même qu'il n'était encore que le matin et que les phacomochères pénétraient à peine dans le désert en lui même, la chaleur se faisait déjà insupportables et obligea notre héros à défaire tout d'abord les boutons de son col puis à finalement retirer le haut de sa tenue qu'il noua en un turban de fortune pour se protéger au minimum du soleil même si la couleur noire de ses vêtements ne devaient pas franchement lui apporter un grand répit. Si l'on faisait abstraction des grognements et du fracas que provoquaient les cochons, le désert était d'un calme plat, ce qui n'aurait d'ordinaire pas gêné l'écrivain qui pouvait habituellement observé le paysage et prendre des notes mais sa vision brouillée par la chaleur ne lui permettait que de distinguer du sable, encore et toujours du sable, du sable à perte de vue. Tout cela couplé au fait que son voisin n'était pas très bavard sinon muet, la traversée de l'île n'était rien d'autre qu'un combat contre soit même afin de résister au soleil cuisant sans perdre la tête, surtout lorsque l'on est très peu voir pas du tout habitué à ces conditions comme c'était le cas du curé. Au fur et à mesure que l'heure tournait et que les sangliers s'enfonçaient dans le désert, le bruit de leur course semblait s'éloigner de plus en plus pour le prêtre, sa vision se brouillant voir s'éteignant de temps à autre alors qu'il faisait tout pour ne pas perdre connaissance. Soudain, Takeo se sentit comme projeté dans les airs, sa tunique s'envolant plus loin dans le sable alors qu'il s'écrasa lourdement sur le sol bouillant. Vision trouble, bourdonnement incessant dans les oreilles, le cœur qui bat la chamade, le dos en miette ou presque. Il fallut quelques très longues secondes au missionnaire pour se rendre compte de ce qu'il venait de se passer : Une sorte de monstre géant de plusieurs mètres était sorti du sol juste sous leurs pieds et avait gobé d'un coup d'un seul l'un des énormes porcs qui traînait la chariote, même s'il ne voyait pas bien, il comprit aux craquements et aux hurlements porcins que la bête était encore entrain d'en finir avec sa proie. Il tourna la tête à droite et s'aperçut que la retombée ne fût pas aussi douce pour le cocher dont le corps inerte prenait une position étrange. Il tourna ensuite le regard vers la gauche et, miracle, il vit ses lunettes qu'il s'empressa de remettre sur le bout de son nez en sueur, il se releva ensuite et sans prendre le temps de réfléchir courût aussi vite qu'il le pût afin d'échapper à son funeste dessein, il trébuchait sans arrêt et sentait de plus en plus la forte douleur que lui provoquait son dos salement amoché par sa mésaventure. C'est seulement en dévalant le terrain pentu lors d'une de ses nombreuses chutes que le voyageur pu apercevoir son salut : Les marécages.
Après une course effrénée, le curé finit par atteindre enfin le marée et prît enfin le temps de reprendre son souffle. Il prit appuie contre un arbre et épongea son visage dégoulinant de sueur avec le bas de sa chemise blanche puisqu'il avait perdu sa tenue de clerc dans la précipitation. Le soleil cuisant qui avait laissé sa marque rouge sur le visage du prêtre avait disparu pour laisser place à l'ombre des arbres denses et à l'humidité encore plus difficile à supporter, ses chaussures encore remplies de sables baignées désormais dans la boue et le fracas des sangliers n'étaient plus qu'un lointain souvenir dans cette mangrove d'un calme plat. Le gris commençait seulement à reprendre son souffle quand il sentit des picotements sur le dos de sa main, c'est en s'y intéressant de plus près qu'il se rendit compte que d'étranges insectes étaient déjà sortis de l'arbre afin de s'attaquer à cette envahisseur qui venait d'écraser sans le vouloir leurs congénères. Il poussa un cri étouffé de surprise avant de se débarrasser de ses attaquants en secouant sa main dans tous les sens puis se redressa finalement pour reprendre sa route, vers où ? Lui même ne le savait pas. A la suite de ses premiers pas, il commença à la ressentir : La soif qui avait remplacé l'adrénaline asséchait sa bouche et sa gorge au point que cela lui faisait mal. Le scribe attrapa par réflexe la gourde accrochée à sa taille mais se rendit compte qu'il n'avait rien apporté avec lui, pas le choix, il scruta les environs afin de trouver un point d'eau qui n'aurait aucune chance de l'empoisonner et finit par trouver une flaque d'eau trouble où aucun arbre ne trempait ses racines. Il s'y agenouilla et plongea d'abord un bout de bois dans l'inconnu, il ne toucha pas le fond mais n'éveilla visiblement l'attention d'aucune créature aquatique, ensuite, ce fût au tour de ses deux mains d'y plonger un bon coup afin de porter de l'eau fraîche à ses lèvres, il recommença plusieurs fois afin de voir sa soif légèrement étanchée par cette eau boueuse et lorsqu'il retira pour la dernière fois ses doigts de la flaque, le calme ambiant se vît remplacé par un bruit de bourdonnement grossissant. Pensant qu'il y restait du sable, le religieux y enfonça ses doigts pour les déboucher et, devant inefficacité du processus, décida de se relever pour finalement trouver la source du bruit soudain. Il était entouré d'énormes insectes volants semblables à des moustiques qui auraient mangé un fruit du démon, il eût à peine le temps de se retourner, calmement et sans bruit, que l'essaim de monstruosités se mit à le charger. Une fois de plus, le père Kitano prit ses jambes à son cou et ne pût cette fois s'empêcher de crier.
-MON DIEU AIDEZ MOI ! QU'AI JE FAIT POUR MÉRITER CELAAAAAAH !
Cette fois , la chute n'était pas permise et il faisait attention à chacun de ses pas tout en agitant le bras au dessus de sa tête pour chasser les bêtes, ce qui au final ne faisait que les énerver de plus belle mais il profitait des entremêlement de branches et de feuilles pour semer les maringouins un cours instant jusqu'à ce qu'ils reviennent inévitablement à l'attaque dès qu'il sortait de sa cachette. Dans un sprint final endiablé jusque la mer, Takeo se retrouva bloqué, les jambes embourbées dans leur quasi totalité. Voyant sa fin arriver, il joint les mains dans une ultime prière et ferma les yeux pour encaisser les dards acérés de ses chasseurs et, c'est alors qu'il les sentit : Des coups par dizaine venaient frapper son corps et laissaient un liquide visqueux dégouliné le long de celui-ci tandis que les créatures grognaient et...Rugissaient autour de lui ? C'est ce qui fit ouvrir les yeux au condamné qui n'y voyait toujours pas mieux puisque ses lunettes étaient salies. Ce n'est qu'après les avoir frottées à la va-vite du revers de sa manche qu'il réalisa qu'il n'avait pas été piqué, un groupe d'hommes -ou d'humanoïdes puisqu'il n'était pas certain d'être de leur espèce- l'entouré désormais, certains chassaient les insectes en grognant et en leurs jetant des projectiles pendant que d'autres ramassaient des tas de boues qu'ils envoyaient sur le prêtre pour le protéger de ses prédateurs. Ses sauveurs ne s’arrêtèrent que lorsqu'il essuya ses petites lunettes afin de l'observer avec attention, marmonnant entre eux tandis que l'homme de foi, recouvert de boue et égratigné par les cailloux présents dans la boue, ne pût s'empêcher de sourire, non seulement était-il en vie mais peut-être allait-il pouvoir accomplir sa mission. Une voix forte et grave vint finalement interrompre les songes de la récente proie et les bavardages qui s'élevaient chez les sauveurs qui pensaient avoir aidé quelqu'un de leur tribut.
-CHUTEUH ! Hurla donc un grand gaillard d'au moins deux fois la taille de l'écrivain. Il s'approcha de lui et l'homme à lunettes le détailla avec attention, son visage était déformé, ses bras démesurément musclé tandis que sa tenue était rudimentaire et semblait avoir été faite avec un mélange de poils porcins et d'écailles de reptiles. Le colosse tenait une grande hache dans sa main et était le seul à avoir un fusil dans l'autre main dont il se servit d'ailleurs pour menacer l'étranger. Qui t'es ?
-Je m'appelle Takeo Kitano, je suis... Hésita t-il un instant. Je suis ici pour vous aider ! Il gardait les mains bien en évidence dans le ciel, posant chacun de ses mots calmement pour que son interlocuteur le comprenne.
-Aidez nous ? Pas b'soin d'toi ! Il leva alors sa hache avec rage pour en finir avec le prêtre.
-Contre le King ! Cria le prêtre avec plus de désespoir qu'autre chose, se protégeant le visage contre le métal. Contre le King ! Il entrouvrit les yeux quand il ne sentit pas l'arme s'abattre sur lui et s'empressa de continuer. Il y en a marre ! Il se prend pour le chef ! C'est vous les plus forts ! Il est temps de le montrer !
Le malotru qui semblait être le chef et tenait l'homme de foi en joue se retourna un instant vers ses hommes et leur parla dans un drôle de dialecte qui ressemblait finalement à la langue commune mais plus grommelée que véritablement parlée. A la suite, le groupe semble applaudir, bien content des paroles de leur patron.
-Comment toi faire ?
-En construisant des grandes maisons ! Des tours. Il appuyait son explication avec des gestes pour mieux lui expliquer. Le King a plein de tours, pas vrai ?
-Ça nous pas savoir faire.
-Moi je sais ! Enfin je peux vous apprendre. Il se permit de sortir son carnet de sa poche et de le montrer à l'homme. Il l'avait ouvert sur un dessin de son village où on remarquait particulièrement l'église qui surplombait les habitations puis il se pointa du doigt. Maison ! Ça, c'est ma maison.
Il sembla parlementer de nouveau avec son groupe puis, sans prévenir, entraîna le religieux avec lui jusqu'à ce que le groupe arrive dans un village pittoresque au bord de la mer où vivait d'autres grands types comme ceux qui l'avaient secouru mais aussi des femmes à l'allure tout aussi repoussante et à l'hygiène plus que douteuse ainsi que des enfants qui s'amusaient bien plus à se battre qu'autre chose. Les habitants semblaient vivre dans des maisons en terre cuite ou alors dans des tentes plus vieilles qu'eux. Après avoir manger un morceau des drôles de reptiles qui rôtissaient à la broche, Takeo passa la nuit au sein du village autochtone et dès le lendemain, il entama ceux pour quoi il était venu. Sans jamais que le chef ne le quitte des yeux, le missionnaire dirigea les travaux par l'intermédiaire du chef. Il fallait tout d'abord dégager de l'espace et assainir l'endroit alors les hommes étaient chargés d'abattre les arbres et de retirer leurs souches de la terre tandis que les femmes arrachaient les mauvaises herbes qui proliféraient et, récupérant l'eau de mer dans des grandes vasques en terre cuite, salaient le sol pour ne pas qu'elles repoussent. Ensuite, il s'agissait de construire les matériau nécessaires à la construction de bâtiment. Heureusement pour lui, les Glaireux semblaient savoir manipuler le fer puisque leurs armes en était fait et il ne fût pas difficile pour le prêtre d'obtenir des clous mais pour les planches c'était une toute autre histoire. Dans sa jeunesse, alors qu'il était formé à devenir clerc et que son père lui donnait pour mission d'aider les villageois, il dût un temps se mettre au service du charpentier et pût donc, en creusant dans sa mémoire, retirer l'écorce des arbres à la hache afin d'en faire des planches rudimentaires, technique que les sauvages reproduisirent plus tard afin d'accumuler un bon stock de planche. Finalement, il était temps, après plusieurs mois -le temps de déblayer le terrain, de fabriquer les matériau et de faire sécher le bois- de construire la tour qu'il avait promise aux habitants des marais qui, malgré tout ce temps passé avec eux, n'hésiteraient pas à l'étriper s'il avait menti. Lentement mais sûrement, en suivant avec précaution les plans qu'il avait apporté et en bénéficiant de l'aide des locaux, le père Kitano finit enfin par terminer l'église qu'il avait été envoyé pour construire et, même si elle était très petite comparée à celle de chez lui où à n'importe quelle tour de Freetown, l'édifice religieux surplombait les arbres et une croix sacrée y avait été construite.
Il fallait l'avouer, la construction était austère et sans la moindre couleur si ce n'est celle du seul et unique bois utilisé pour l'ériger. De plus, les talents de charpentier du curé étaient presque inexistants et le matériau choisi risquait de ne pas tenir bien longtemps dans une région si humide. D'ailleurs, à peine fût-elle terminée que l'église faisait déjà débat au cœur de la tribut, l'homme de Dieu qui comprenait à peine mieux leurs dialectes pût reconnaître deux camps : Les mécontents qui trouvaient la tour bien trop petite et ridicule d'un côté et ceux qui la défendait de l'autre. Le chef soutenait le second groupe tandis que son opposant le plus direct à la place de dirigeant faisait parti des hostiles à la bâtisse. Quelques jours suffirent pour que cette histoire tourne au vinaigre et que le religieux se retrouve au milieu d'une véritable guerre civile. Pas vraiment intéressé à l'idée de se faire déchiqueter par des barbares, il profita d'une bagarre générale au cœur du groupe afin de s'emparer d'un canot que les Glaireux avaient en nombre pour le jeter à la mer et laisser derrière lui les plans de l'église et les enseignements qu'il a pu apporter. Sa mission n'était pas franchement la réussite du siècle mais il espérait que les sauvages créent de nouvelles tours à l'image des églises. De toutes façons, aucun ecclésiastique ne se risquerait dans ces contrées pour vérifier son travail.
Informations IRL
• Prénom : Marc
• Age : 19
• Aime : L'Histoire / Les Shonen / Le Football / La Littérature...
• N'aime pas : Pas grand chose à vrai dire , je m'intéresse à tout.
• Personnage préféré de One Piece : Sanji
• Caractère : J'aime l'humour ! Et Sarcasme est mon deuxième prénom. Je suis aussi vachement curieux.
• Fait du RP depuis : Au moins six ou sept ans , sur WoW ou en JdR table. Par contre , c'est ma première expérience sur forum.
• Disponibilité approximative : Plus ou moins chaque soir.
• Comment avez-vous connu le forum ? Via le forum "One Piece RPG"
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Takeo Kitano le Sam 3 Déc 2016 - 20:36, édité 2 fois