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• Pseudonyme :
• Age : 21 ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Ingénieur/Architecte.
• Groupe : Civil.
• Age : 21 ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Ingénieur/Architecte.
• Groupe : Civil.
• But : Vivre. Se découvrir. Connaître la gloire. Et la chute.
• Équipement : Il possède un sabre qui vient d'un client, mais rien de plus en arme blanche, si ce n'est les outils de travail.
• Parrain : Non.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises
• Équipement : Il possède un sabre qui vient d'un client, mais rien de plus en arme blanche, si ce n'est les outils de travail.
• Parrain : Non.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
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Description Psychologique
On pourrait voir en lui un type éternellement perdu dans le monde inexistant fabriqué de ses propres pensées lunatiques. Ils n'ont pas tort, ni raison. Ils ne se doutent sans doute pas que le regard qu'il jette sur ce monde pourri, c'est celui d'un être objectif en recherche de lui-même, de tout et de rien. Il vous faudrait le croiser pour comprendre directement quel genre d'humain il est. Un regard noir, désespéré mais parfois lumineux, teinté, et toutes les mauvaises et belles choses qui existent sur ce putain de monde. Il a fallu que Dieu fasse de lui cet homme complètement à l'équilibre rompu, se perdant lui-même dans ses propres mensonges. En réalité, on se rend compte qu'il n'est pas bien, qu'il veut s'effacer. Qu'un type qui l'a rencontré l'oublie aussi vite qu'il l'a vu, qu'il ne garde aucune trace de la conversation engagée, qu'il oublie son visage. Mais sans que vous ne vous en rendiez compte, il vous aura influencé. C'est tel un démon qui vous susurre des conneries, comme si Dieu lui-même disait « Je vous envoie un deuxième Diable dans un corps d'humain, il sera l'incarnation de vos cauchemars, de vos rêves, vos vérités, vos qualités, vos défauts, vos pensées, tout ce que vous ne voulez pas être, c'est lui. A vous de le gérer à votre manière, tchuss ».
Mais ça, personne ne sait qu'il est comme ça, on peut même dire qu'il ne se rend pas compte lui-même. Il a toujours su gérer ce côté néfaste, il l'a caché à tout le monde, à son père, sa soeur, son voisin, la gamine du poissonnier, etc... Il a réussi, parce qu'il l'ignore, tout ça. C'est comme une double-personnalité parfaitement équilibrée dans un seul corps. Le jour où l'une de deux voudra prendre le contrôle sur l'autre, ça sera le chaos.
Mais on y est pas encore. Alors cessez de vous tourmenter l'esprit avec ça. Pour le moment, c'est un être lumineux, il aime la vie, sa femme, ses parents, son voisinage. Un être qui aime, nous avons dit, n'est-ce pas. Honnêtement, il est apprécié par beaucoup de personnes dans sa ville, tout le monde a presque entendu de lui, parce qu'il sillonne chaque rue de la ville, à n'importe quelle heure, ou alors, c'est parce qu'il demande à entrer dans la maison des autres, à cause de son métier... Mais tout le monde a entendu parler de lui, c'est déjà un bon point, non ? Personne n'a de quoi dire du mal de lui, presque. Pour le moment...
Son autre côté, aucune idée de ce qu'il aime, il le découvrira bien, un jour.
A ses heures perdues, il se comporte comme un humain normal, il boit un café noir comme un humain, il regarde par la fenêtre la pluie marteler le sol, comme un humain. Il se perd dans des pensées, aussitôt ramené à la réalité par une tierce intervention, parfois par sa femme, qui lui reproche d’être bien trop lunatique. En parlant de lunatique, les derniers moments de ses soirées sont toujours les mêmes. A travers la fumée blanchâtre et parfumée de ces cafés noirs, il regarde posément la lune écarlate, tellement froide, tellement lointaine, tellement haute, une lune qui est regardée seulement la nuit, lorsque les ténèbres jettent leurs longs bras sur ses nuits interminables. Ah oui, il dort très peu, ses rêves et son métier lui enlèvent tout repos, alors il se perd à regarder cette lune, c’est le seul moment où deux astres restent éveillées sur ce monde, lui, comme Soleil observant et elle, la Lune qui la regarde, quelle belle histoire d’amour qu’est la leur.
Parfois, même lorsque le Soleil est à son pic, il lui arrive d’être encore nonchalant, complètement avachi sur son lit, à fixer le plafond de la chambre. Ce n’est pas qu’il ne puisse pas supporter d’être enfermé dans une petite pièce, mais il n’aime pas ça, il aime être à l'extérieur, il adore voyager, découvrir, dessiner, et analyser objectivement – quelle personnalité le fait, là, putain ? Mais d'autres fois, il se lève très tôt aussi, vous savez, faut pas trop contredire une femme qui veut faire le ménage dans la maison... Ou alors, faut aussi bosser un peu, l'argent ne pousse pas.
D'accord, on a vu plus haut, il aime l'humain, mais ça ne lui empêche pas de pouvoir le détester en temps normal aussi. C'est pour cette raison qu'il possède une verve qui se veut être blessante, directe, et sèche, selon la situation. Son talent d'orateur aurait pu faire de cet homme un politicien véreux, quelqu'un au sommet d'une entreprise. Il a toujours aimé tout ce qui se rapproche à la littérature et l'art, aussi longtemps qu'on le connaisse. De cette façon, dire que c'est un homme intelligent n'est pas des moindres, il sait se débrouiller dans la vie, il n'ira pas provoquer quelqu'un simplement parce qu'il faut le faire, et s'il le fait, il aura 200 plans pour retourner la situation. Il est posé, au fond de lui, et même s'il se retrouve dans des combats, bien qu'à son insu, il ne va pas paniquer pour autant, même si le type reste plus puissant. Il se fera dérouiller, tant pis.
La peinture de cet homme est presque faite... Hein ? Vous voulez dire que le peintre n'a rien peint sur la toile ? Vous ne savez pas à quoi il ressemble ?...
Mais ça, personne ne sait qu'il est comme ça, on peut même dire qu'il ne se rend pas compte lui-même. Il a toujours su gérer ce côté néfaste, il l'a caché à tout le monde, à son père, sa soeur, son voisin, la gamine du poissonnier, etc... Il a réussi, parce qu'il l'ignore, tout ça. C'est comme une double-personnalité parfaitement équilibrée dans un seul corps. Le jour où l'une de deux voudra prendre le contrôle sur l'autre, ça sera le chaos.
Mais on y est pas encore. Alors cessez de vous tourmenter l'esprit avec ça. Pour le moment, c'est un être lumineux, il aime la vie, sa femme, ses parents, son voisinage. Un être qui aime, nous avons dit, n'est-ce pas. Honnêtement, il est apprécié par beaucoup de personnes dans sa ville, tout le monde a presque entendu de lui, parce qu'il sillonne chaque rue de la ville, à n'importe quelle heure, ou alors, c'est parce qu'il demande à entrer dans la maison des autres, à cause de son métier... Mais tout le monde a entendu parler de lui, c'est déjà un bon point, non ? Personne n'a de quoi dire du mal de lui, presque. Pour le moment...
Son autre côté, aucune idée de ce qu'il aime, il le découvrira bien, un jour.
A ses heures perdues, il se comporte comme un humain normal, il boit un café noir comme un humain, il regarde par la fenêtre la pluie marteler le sol, comme un humain. Il se perd dans des pensées, aussitôt ramené à la réalité par une tierce intervention, parfois par sa femme, qui lui reproche d’être bien trop lunatique. En parlant de lunatique, les derniers moments de ses soirées sont toujours les mêmes. A travers la fumée blanchâtre et parfumée de ces cafés noirs, il regarde posément la lune écarlate, tellement froide, tellement lointaine, tellement haute, une lune qui est regardée seulement la nuit, lorsque les ténèbres jettent leurs longs bras sur ses nuits interminables. Ah oui, il dort très peu, ses rêves et son métier lui enlèvent tout repos, alors il se perd à regarder cette lune, c’est le seul moment où deux astres restent éveillées sur ce monde, lui, comme Soleil observant et elle, la Lune qui la regarde, quelle belle histoire d’amour qu’est la leur.
Parfois, même lorsque le Soleil est à son pic, il lui arrive d’être encore nonchalant, complètement avachi sur son lit, à fixer le plafond de la chambre. Ce n’est pas qu’il ne puisse pas supporter d’être enfermé dans une petite pièce, mais il n’aime pas ça, il aime être à l'extérieur, il adore voyager, découvrir, dessiner, et analyser objectivement – quelle personnalité le fait, là, putain ? Mais d'autres fois, il se lève très tôt aussi, vous savez, faut pas trop contredire une femme qui veut faire le ménage dans la maison... Ou alors, faut aussi bosser un peu, l'argent ne pousse pas.
D'accord, on a vu plus haut, il aime l'humain, mais ça ne lui empêche pas de pouvoir le détester en temps normal aussi. C'est pour cette raison qu'il possède une verve qui se veut être blessante, directe, et sèche, selon la situation. Son talent d'orateur aurait pu faire de cet homme un politicien véreux, quelqu'un au sommet d'une entreprise. Il a toujours aimé tout ce qui se rapproche à la littérature et l'art, aussi longtemps qu'on le connaisse. De cette façon, dire que c'est un homme intelligent n'est pas des moindres, il sait se débrouiller dans la vie, il n'ira pas provoquer quelqu'un simplement parce qu'il faut le faire, et s'il le fait, il aura 200 plans pour retourner la situation. Il est posé, au fond de lui, et même s'il se retrouve dans des combats, bien qu'à son insu, il ne va pas paniquer pour autant, même si le type reste plus puissant. Il se fera dérouiller, tant pis.
La peinture de cet homme est presque faite... Hein ? Vous voulez dire que le peintre n'a rien peint sur la toile ? Vous ne savez pas à quoi il ressemble ?...
Description Physique
Léon L. Lawliet. Architecte/Ingénieur. 21 ans. Un homme aux cheveux longs noirs jais dont la longueur faisait sa longue fierté, il ne cessait de s’occuper de cette chevelure, actuellement relâchée. Certaines parties tombèrent comme une cascade pour s’heurter aux collines qu’étaient ses épaules, tandis que son dos faisait office de mur à quelques lianes noires, le tout s’accentuant par la mèche pendante entre ses yeux. En parlant de pilosité, son visage est légèrement orné d'une bribe de barbe et de moustache, on y distingue quelques millimètres qui poussent de façon régulière. Quant à sa chevelure, bien que longue, elle est en désordre le plus souvent, quand sa femme ne vient pas s'en occuper pour arranger un peu le coup. Ses yeux étaient l’une des choses les plus formidables chez lui. Où diable était-il allé chercher ses deux gemmes étincelantes de noirs, comme si la pureté resplendissante n’était d’égal qu’à leur couleur sombre et ténébreuse ?
On dit souvent que les yeux sont le reflet de l’âme, tant bien que Léon regardait stoïquement et froidement tout autour de lui, avec une couverture teintée de lumière pour ne pas faire peur aux autres. Un regard bienveillant à des égards. Les yeux et l'âme. Une citation n’a jamais été si exacte en ce qui concernait ce fumeur, son âme était elle-même noircie, pétrifiée et habitée par sa part d’ombre qui ne cessait de le ronger depuis des années, mais il ne sait pas qu'il possède quelque chose comme ça en lui, ah la la...
C’était une beauté masculine ravissante, mais tout aussi endiablée, semblable à une fleur vénéneuse, c'est un diable prêt à vous sauter inconsciemment à la gorge si vous le poussez trop loin, mais sans des sauts d'humeur extrêmes, il rayonne de bonne humeur, il pourrait passer des heures en compagnie de femmes et leur servir de gigolo pour gagner sa vie. Son nez fin, bien dessiné et pointu ornait son visage, un nez idéal en fait, sans aucune mal formation ou défaut. Ses lèvres fines et craquelées semblaient manquer de vie, comme un nuage sans pluie, tandis que sa cigarette blanchâtre profitait de leur douceur.
Le tout était couronné d’un aura qui lui était tristement coutumière, dont l’épicentre s’appuyait sur ses yeux de faucons, un noir si intense devrait être criminel pour relâcher autant de vices mêlées à des envies de bienfaiteur. Quel sentiment complexe A le voir d’extérieur, un tel charisme et virilité seraient symbole d’amour, on le prend parfois pour un Don Juan qui court de femmes en femmes, mais dans son cœur, il n'y a qu'un trône, et ce trône est actuellement occupé par une Reine à la beauté ravissante. Et peut-être par un enfant un jour.
Si on ne le connaît pas, on pourrait avoir peur de lui. A cause de la ville où il vit, infestée de mafieux, dont le monde a peur, il s'habille de la même façon qu'eux pour ne pas s'attirer d'ennuis et lorsqu'un pseudo-compagnon l'interpelle, il dit que c'est simplement pour son boulot qu'il est vêtu comme ça. Un costume noir s'installant assez bien sur sa squelette fine et sa musculature svelte, d'ailleurs. Le tout est assez bien dessiné avec ses 181 centimètres, tout semble bien lui aller, honnêtement. Heureusement que sa femme possède de bons goûts pour le conseiller et l'habiller...
Mais il a un truc. Ce truc fait que lorsqu'il ouvre la conversation en premier, tout le monde tombe sous son charme. Il possède un sourire doux et rayonnant, avec des yeux qui semblent vous percer de part à d'autres, pas en mal ni en bien, mais vous pouvez lui confier tous vos secrets, c'est le genre d'hommes à inspirer le respect et la confiance. Mais il a un autre truc. Il a toujours un carnet de dessin avec lui. Ce qui fait cet homme qui arrive à s'imprégner de la pièce où il se trouve arrive à passer pour un gosse devant un paysage ou un bâtiment, à le dessiner ou écrire plein de notes dessus. A cause de ça, ses doigts possèdent une grande dextérité et sa finesse l'aide dans le maniement des objets lorsqu'il doit construire lui-même quelque chose.
Avec les travaux lourds des chantiers où il lui arrive de travailler, il est musclé, ce qui fait qu'il lui arrive de pratiquer quelques fois des séances pour entretenir son corps. Engager un ouvrier coûte cher, vous savez, si on peut se passer de ça, tant mieux, il le fera...
Biographie
« Tu n'es qu'un bout de néant humain, tu ne vaux pas plus qu'une merde. ». Ce sont les mots les durs qu'il n’ait jusqu’ici jamais entendus. Il était alors très jeune, même pas dans la dizaine. A vrai dire, lorsqu'il pense à cet épisode, ses souvenirs se brouillent et sa perception du temps passée devient moindre. 9 ans ? Il n'avait pas 10 ans. Ce jour-là, Léon L. Lawliet n'avait pas 10 ans et a été comparé à la pire des choses possibles, à un rien, descendu à la plus basse place dans l'échelle. Ces mots, ce sont ceux d'un mafieux mourant, dans une ruelle où une bataille entre deux gangs avait eu lieu. Dans la ville de Manshon, la mort d'un mafieux est un tableau spectaculairement banal, il n'y a rien de plus normal que cette classe-ci traîne au sol, les habitants ont su faire avec, les pirates ont su s’enrichir, et la marine n'a rien su faire, elle.
Nous sommes en 1627, Léon L. Lawliet a 21 ans.
12 ans plus tôt, 1615. Manshon.
Retour en arrière. Elle, née dans une famille banale, femme banale, caractère banal, physique banal, métier banal. Lui, mafieux. De bas étage. Celui qu'on envoie pour soumettre les missions aux autres. Parfois, dans sa tête, il s'imaginait tuer le boss d'une des 7 familles au pouvoir pour prendre sa place, étendre ses bras sur la ville entière jusqu'à engloutir les 6 autres, se retrouver au sommet d'une pègre mondiale, dirigeant tout, dans l'ombre, écrire son nom dans la légende. Son nom ? On en a pas besoin, puisque c'est un mafieux banal. Et qu'il n'a jamais réussi à faire toutes ces choses. Le père de Léon n'a jamais su réfléchir par ses propres moyens, il a toujours été poussé par quelqu'un d'autre, il a eu besoin d'être catalysé par une tierce personne. Maintenant, les questions qui se posent. Comment elle et lui se sont rencontrés ? Les êtres géniaux s'assemblent, le contraire existe aussi. Leur amour n'a jamais eu rien de légendaire, c'était même à se demander s'ils s'aimaient, s'ils ne se sont pas mariés parce qu'ils avaient l'âge légal, et qu'il fallait bien fonder une famille.
L'environnement familial de Léon était réduit à ça, un néant, rien n'était vrai, mais rien n'était faux non plus. C'était une vie totalement banale. Né en 1606, Léon L. Lawliet avait par contre reçu de l'amour comme jamais. Pas de son père qui courait derrière les pattes d'un supérieur, pas plus que d'une mère qui l'aimait modérément, comme chaque parente, mais l'amour et l'affection reçu pendant 10 ans de la part de ses grands-parents furent ses meilleurs souvenirs. Cette ville engloutit absolument tout ce qui s'y trouve, hommes comme rien. C'est peut-être pour cette raison que l'arbre généalogique de cette famille étaient moindre, ou alors, ils avaient fait le choix de ne pas se reproduire. Peu importe. Léon était follement aimé. Seul petit-fils, seul petit garçon, seul petit être sublime. Ils voulaient tous lui enseigner quelque chose, dans un foyer chaud donnant une vue sur la ville espiègle, où une épaisse fumée traversait l'air. Mais le foyer était différent, et on peut dire que Léon a passé la majeure partie de son temps dans cette maison, il se souvient aujourd'hui de chaque partie, il n'a jamais pleuré entre ses murs, il a toujours rigolé, il a développé des sentiments humains forts. En vain.
Après l'école. 2. 3. 4h plus tard, de retour à la maison des parents. Déposé par les sexagénaires, Léon détestait cette baraque, en réalité. Pourquoi y aller, honnêtement. Rien qu'en passant la porte, tout sourire gai disparaissait, seule la dépression, la haine, la solitude, et tous les sentiments les plus néfastes s'y trouvaient. Comment l'amour pouvait se développer, s'il n'y avait qu'une seule des deux parties nécessaires à sa création. Un père jamais là, ou très rarement. La plupart du temps, il dormait ailleurs, dans les bureaux de sa famille, La Tempiesta, ou alors, chez un aîné, pour pouvoir se lever avant lui et lui apporter le journal. Il ne venait que pour déposer de l'argent en petite quantité, somme utilisée par la mère pour acheter de quoi manger, c'est tout, personne n'a le temps pour les mièvreries dans cette ville, elle te prend ton humanité et te fait oublier que tu es une femme, s'il n'y a pas d'homme pour te le rappeler. Dans cette maison, Léon développa quelque chose, sa double-personnalité commençait à émerger dans cet espace confiné, fermé, humide, poisseux, l'atmosphère nécessaire à la prolifération du mal était présente.
La mort de ses grands-parents, Rayleigh et Inoue, Léon s'en souvient très bien. Ils n'ont pas souffert. Ils sont morts dans leur lit, joliment mais simplement, en paix. Avec Léon dans leur bras. Il voulait passer une nuit chez eux, manger un repas dont la chaleur n'était pas celle des 80° du bouillon de la soupe, entendre des mots égalant l'immensité du soleil. La nuit, la mort a fait son effet. Ce jour-là, quelque chose s'est brisé chez le garçon, une fibre, un sentiment, un truc est parti, et un autre a pris sa place. Si, en l'espace d'une nuit, la mort pouvait anéantir toutes ces belles choses, sans que quelqu'un le remarque, à quoi l'amour est-il nécessaire, en réalité ? Ce n'est pas comme ça que Léon le formula ce jour-ci, en réalité, il était juste choqué, avec des yeux écarquillés, il avait prévenu les voisins, ses parents sont arrivés, les grands-parents ont été enterrés, la maison a été vendue par l'état, mais l'argent n'est jamais apparu. Jusqu'au 18 ans de Léon. Un avocat qui n'avait pas encore été corrompu avait le testament disant qu'ils léguaient tout leur bien à Léon L. Lawliet, futur ingénieur et architecte.
Oui, il avait parlé de ça à ceux qu'il considérait comme ses vrais parents. Parce que cette ville est pourrie, et en gamin bon rêveur et imaginatif, il voulait tout changer. Bien sûr que non, Léon n'est pas devenu ingénieur/architecte parce que les vieux lui avaient tout légué pour qu'il le devienne. Lawliet a toujours été intelligent, et surtout, il voulait décaniller d'ici, avec suffisamment d'argent dans les poches. Sauf que cet argent, il l’avait utilisé pour la survie, avoir un diplôme reconnu par le monde entier et au final, il n'a pas réussi à l'utiliser pour partir. Il était clairvoyant, et comme il voulait s’en aller, il a choisi un métier permettant de lui ramener de quoi manger, mais aussi de voyager, et partir d'ici, surtout. Partir. Le plus important.
Et Léon a grandi. A ses 15 ans, sa mère meurt, malade, parce que d'après les docteurs, elle ne mangeait pas de la bonne nourriture fraîche, mais ça, Léon ne l'a su que plus tard. Elle donnait tous les bons ingrédients à Léon. Chacune et chacun possèdent sa propre manière d'aimer, parfois, ils choisissent de ne pas en parler, parfois, ils ne disent simplement rien, et agissent. Mais une mère qui n'aime pas son enfant, ça n'existe pas. Le père ? Un larbin. Il n'a pas changé en 15 ans. Sauf une barbe, et une cicatrice volontairement infligée, il voulait pavaner avec. En grandissant, Léon a appris qu'il ne pouvait pas compter sur cet homme communément appelé père, alors il a travaillé dans des entreprises de charpentiers, ils faisaient des bateaux au port, ils apprenaient la mécanique avec les ingénieurs, en secret, il dessinait sur le temps du midi, mais c'est surtout parce qu'il n'avait rien à manger la plupart du temps, il voulait rentabiliser le temps. Il dormait à la maison, tout seul, comme le père ne passait jamais... Et Léon a rencontré sa femme... Une autre fois, peut-être.
Aujourd'hui, il a 21 ans, il vit avec elle, il a un métier, il a de l'argent, il arrive à se déplacer d'île en île avec, il a côtoyé beaucoup de personnes, on lui a même offert un sabre, c'est vous dire l'immensité de ses contacts. Mais n’oubliez pas un truc. Il veut partir d'ici. Une ville où même la justice du Gouvernement Mondial ne fait pas son effet n'est pas vivable.
Nous sommes en 1627, Léon L. Lawliet a 21 ans.
12 ans plus tôt, 1615. Manshon.
Retour en arrière. Elle, née dans une famille banale, femme banale, caractère banal, physique banal, métier banal. Lui, mafieux. De bas étage. Celui qu'on envoie pour soumettre les missions aux autres. Parfois, dans sa tête, il s'imaginait tuer le boss d'une des 7 familles au pouvoir pour prendre sa place, étendre ses bras sur la ville entière jusqu'à engloutir les 6 autres, se retrouver au sommet d'une pègre mondiale, dirigeant tout, dans l'ombre, écrire son nom dans la légende. Son nom ? On en a pas besoin, puisque c'est un mafieux banal. Et qu'il n'a jamais réussi à faire toutes ces choses. Le père de Léon n'a jamais su réfléchir par ses propres moyens, il a toujours été poussé par quelqu'un d'autre, il a eu besoin d'être catalysé par une tierce personne. Maintenant, les questions qui se posent. Comment elle et lui se sont rencontrés ? Les êtres géniaux s'assemblent, le contraire existe aussi. Leur amour n'a jamais eu rien de légendaire, c'était même à se demander s'ils s'aimaient, s'ils ne se sont pas mariés parce qu'ils avaient l'âge légal, et qu'il fallait bien fonder une famille.
L'environnement familial de Léon était réduit à ça, un néant, rien n'était vrai, mais rien n'était faux non plus. C'était une vie totalement banale. Né en 1606, Léon L. Lawliet avait par contre reçu de l'amour comme jamais. Pas de son père qui courait derrière les pattes d'un supérieur, pas plus que d'une mère qui l'aimait modérément, comme chaque parente, mais l'amour et l'affection reçu pendant 10 ans de la part de ses grands-parents furent ses meilleurs souvenirs. Cette ville engloutit absolument tout ce qui s'y trouve, hommes comme rien. C'est peut-être pour cette raison que l'arbre généalogique de cette famille étaient moindre, ou alors, ils avaient fait le choix de ne pas se reproduire. Peu importe. Léon était follement aimé. Seul petit-fils, seul petit garçon, seul petit être sublime. Ils voulaient tous lui enseigner quelque chose, dans un foyer chaud donnant une vue sur la ville espiègle, où une épaisse fumée traversait l'air. Mais le foyer était différent, et on peut dire que Léon a passé la majeure partie de son temps dans cette maison, il se souvient aujourd'hui de chaque partie, il n'a jamais pleuré entre ses murs, il a toujours rigolé, il a développé des sentiments humains forts. En vain.
Après l'école. 2. 3. 4h plus tard, de retour à la maison des parents. Déposé par les sexagénaires, Léon détestait cette baraque, en réalité. Pourquoi y aller, honnêtement. Rien qu'en passant la porte, tout sourire gai disparaissait, seule la dépression, la haine, la solitude, et tous les sentiments les plus néfastes s'y trouvaient. Comment l'amour pouvait se développer, s'il n'y avait qu'une seule des deux parties nécessaires à sa création. Un père jamais là, ou très rarement. La plupart du temps, il dormait ailleurs, dans les bureaux de sa famille, La Tempiesta, ou alors, chez un aîné, pour pouvoir se lever avant lui et lui apporter le journal. Il ne venait que pour déposer de l'argent en petite quantité, somme utilisée par la mère pour acheter de quoi manger, c'est tout, personne n'a le temps pour les mièvreries dans cette ville, elle te prend ton humanité et te fait oublier que tu es une femme, s'il n'y a pas d'homme pour te le rappeler. Dans cette maison, Léon développa quelque chose, sa double-personnalité commençait à émerger dans cet espace confiné, fermé, humide, poisseux, l'atmosphère nécessaire à la prolifération du mal était présente.
La mort de ses grands-parents, Rayleigh et Inoue, Léon s'en souvient très bien. Ils n'ont pas souffert. Ils sont morts dans leur lit, joliment mais simplement, en paix. Avec Léon dans leur bras. Il voulait passer une nuit chez eux, manger un repas dont la chaleur n'était pas celle des 80° du bouillon de la soupe, entendre des mots égalant l'immensité du soleil. La nuit, la mort a fait son effet. Ce jour-là, quelque chose s'est brisé chez le garçon, une fibre, un sentiment, un truc est parti, et un autre a pris sa place. Si, en l'espace d'une nuit, la mort pouvait anéantir toutes ces belles choses, sans que quelqu'un le remarque, à quoi l'amour est-il nécessaire, en réalité ? Ce n'est pas comme ça que Léon le formula ce jour-ci, en réalité, il était juste choqué, avec des yeux écarquillés, il avait prévenu les voisins, ses parents sont arrivés, les grands-parents ont été enterrés, la maison a été vendue par l'état, mais l'argent n'est jamais apparu. Jusqu'au 18 ans de Léon. Un avocat qui n'avait pas encore été corrompu avait le testament disant qu'ils léguaient tout leur bien à Léon L. Lawliet, futur ingénieur et architecte.
Oui, il avait parlé de ça à ceux qu'il considérait comme ses vrais parents. Parce que cette ville est pourrie, et en gamin bon rêveur et imaginatif, il voulait tout changer. Bien sûr que non, Léon n'est pas devenu ingénieur/architecte parce que les vieux lui avaient tout légué pour qu'il le devienne. Lawliet a toujours été intelligent, et surtout, il voulait décaniller d'ici, avec suffisamment d'argent dans les poches. Sauf que cet argent, il l’avait utilisé pour la survie, avoir un diplôme reconnu par le monde entier et au final, il n'a pas réussi à l'utiliser pour partir. Il était clairvoyant, et comme il voulait s’en aller, il a choisi un métier permettant de lui ramener de quoi manger, mais aussi de voyager, et partir d'ici, surtout. Partir. Le plus important.
Et Léon a grandi. A ses 15 ans, sa mère meurt, malade, parce que d'après les docteurs, elle ne mangeait pas de la bonne nourriture fraîche, mais ça, Léon ne l'a su que plus tard. Elle donnait tous les bons ingrédients à Léon. Chacune et chacun possèdent sa propre manière d'aimer, parfois, ils choisissent de ne pas en parler, parfois, ils ne disent simplement rien, et agissent. Mais une mère qui n'aime pas son enfant, ça n'existe pas. Le père ? Un larbin. Il n'a pas changé en 15 ans. Sauf une barbe, et une cicatrice volontairement infligée, il voulait pavaner avec. En grandissant, Léon a appris qu'il ne pouvait pas compter sur cet homme communément appelé père, alors il a travaillé dans des entreprises de charpentiers, ils faisaient des bateaux au port, ils apprenaient la mécanique avec les ingénieurs, en secret, il dessinait sur le temps du midi, mais c'est surtout parce qu'il n'avait rien à manger la plupart du temps, il voulait rentabiliser le temps. Il dormait à la maison, tout seul, comme le père ne passait jamais... Et Léon a rencontré sa femme... Une autre fois, peut-être.
Aujourd'hui, il a 21 ans, il vit avec elle, il a un métier, il a de l'argent, il arrive à se déplacer d'île en île avec, il a côtoyé beaucoup de personnes, on lui a même offert un sabre, c'est vous dire l'immensité de ses contacts. Mais n’oubliez pas un truc. Il veut partir d'ici. Une ville où même la justice du Gouvernement Mondial ne fait pas son effet n'est pas vivable.
Test RP
Non.
Pardon ?
Non.
J’avais entendu la première fois, en fait. Pourquoi c’est non ?
Ché pas, c’est non, ta tête ne me revient pas, c’est tout.
Monsieur, juste, une question comme ça. Vous vous foutez de moi ? Je suis pressé. Léon était légèrement remonté, cette situation l’énervait, il voulait rentrer chez lui le plus ra-pidement possible, et on ne le laissait pas entrer à la base.
Hé ! Parle mieux à un marine, espèce d’escroc ! Tu veux finir en taule ?! Regarde ta gueule, et ta carte d’identité, y a clairement un problème, putain ! Cria-t-il, Léon se vit surpris, il savait qu’il l’avait offusqué un peu, mais il ne s’attendait certainement pas à une telle réaction, légè-rement exagérée, dirons-nous…
C’est quoi le problème, monsieur le garde ?
Arrête avec ton sourire et tes messieurs. Tu fais plus vieux que mon père malade. Tu dis être architecte ou je ne sais quoi, mais ton visage me dit que t’es surtout un clochard mal foutu, regarde ta tignasse, ta barbe, tes yeux, t’as carrément 50 ans, et pas 21 !
C’est tout ? Léon a été refusé parce qu’il faisait plus vieux que son âge ?
Allez, allez, monsieur l’agent, calmez-vous, d’abord… Vous voulez un verre d’eau, peut-être, avant ? L’architecte tenta une approche un peu plus douce pour calmer le jeu, et avoir une chance d’entrer, parce qu’il n’avait pas que ça à faire, putain.
Restez en arrière ! fit-il, en pointant son fusil sur Léon qui n’eut pas d’autres choix que de faire un pas en arrière, avec un air légèrement surpris et sur la défensive. [co-lor=#999999]A la moindre tentative, je tire sans sommation, et personne ne viendra te sauver si je dis que t’es un criminel, pigé ?![/color] gueula le garde, et il crie fort, le bougre, et surtout, il n’arrête pas, son cœur va lâcher un jour.
Mais j’ai été envoyé par l’entrepri-.
Dégagez !
Chassé. Il a littéralement été chassé à l’entrée de la base Marine.
North Blue. Base Marine G-6.
Léon était sur l’île depuis quelques jours, il a été envoyé ici par « Le vieux » pour s’occuper de quelques cas de réparation, voir des clients, et autres tâches un peu secondaires. L’affaire la plus im-portante, c’était de répondre à un appel émis par il ne sait quel haut gradé de la base pour venir se présenter devant lui. Il ne savait pas quel genre de travail il allait faire, rien n’a été dit, personne ne l’a briffé, et les Sibylles et les Anges savent très bien que ça l’énervait d’être venu jusqu’ici sans rien savoir. D’abord, il n’avait pas conscience de l’identité du client, pourquoi on avait fait appel à lui, mais surtout, il s’est fait rejeté l’entrée par un mec qui ne faisait peut-être pas plaisir à sa femme pour être aussi remonté et paranoïaque.
Pas le choix, faut partir, dans l’immédiat. Léon n’avait pas énormément d’artefacts à ses côtés pour ce voyage, en réalité. Comme l’entreprise dans laquelle il travaillait possédait des bras assez longs dans les Blues, il avait su se procurer les matériaux et les outils nécessaires aux réparations ou autres. Les partenariats, il n’y avait que ça de vrai. Il s’était dit qu’en venant à la Base avec juste de quoi prendre des notes avec ses travaux dans une mallette pour les présenter, ça aurait suffi. Et vous savez quoi ? Ça n’avait pas suffi, puisqu’il n’avait pas pu entrer.
Fort heureusement pour son déplacement, il avait fait beau toute la durée du voyage, avec un soleil permanent, la pluie n’était pas présente. Il faisait chaud. C’est en se basant sur cette théorie qu’il s’était juste habillé d’une chemise blanchâtre ce jour-là, les 2 premiers boutons du haut ouverts, et d’un pantalon noir pour quand même avoir une certaine allure. Une apparence suffisamment présen-table pour ne pas avoir à perdre la face devant le marine qui l’avait demandé, et s’il en faisait une remarque, il pensait rétorquer en disant que son costume a été tâché par l’huile en arrivant sur un chantier. Et vous savez quoi ? Il ne pouvait pas le dire, puisqu’il n’avait pas pu entrer.
Et pourquoi ? Parce qu’il faisait vieux.
Et pourquoi ? Parce qu’il avait de la barbe.
Et pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas eu le temps de se raser.
Et pourquoi ? Parce qu’il avait les cheveux ébouriffés.
Et pourquoi ? Il avait des yeux explosés, avec des cernes.
Et pourquoi ? Parce qu’il ne dormait pas.
Et pourquoi ? Parce que la vie.
La journée n’était pas encore terminée, il n’était que midi passé sur sa montre, et l’ombre grandilo-quente de la base commençait légèrement à émerger et s’étendit sur le sol, rafraichissant les alentours. Lui, il s’éloignait de plus en plus du dit-lieu, exaspéré, et commençait à chercher un magasin duquel il pouvait appeler son patron et lui expliquer qu’il avait été refusé. Le vieil homme possédait des con-tacts dans la marine, il pouvait sans doute le faire entrer sans problème, si la situation était suffisam-ment bien expliquée. Du coin de l’œil, et d’une narine, et d’un grognement de l’estomac, un restaurant pas loin du QG attira son attention, il voyait de l’extérieur un serveur utiliser un Den Den Mushi, mais il pouvait aussi sentir la fumée nuageuse et enivrante de douceurs se répandre dans son nez, et son estomac lui disait de se dépêcher de manger quelque chose, par-dessus tout. 3 facteurs pour qu’il entre dedans, les astres étaient alignés.
Commande passée. Commandée amenée. Commandée mangée. Mais le Den Den Mushi ne s’était toujours pas libéré malgré ses nombreuses pressions faites sur le personnel, ils lui répondaient d’attendre à chacune de ses présentations. Pas le choix, patience. Ou alors, battre et casser les deux bras du garde pour entrer. Plutôt radical, quand même, et dangereux… En réfléchissant à une solu-tion à son cas, il commença à se balancer sur sa chaise, la tête tournée vers le plafond, les longs che-veux relâchés dansèrent en mélodie, quelques plans tournaient dans sa tête, mais rien de bien con-vaincant. Il ne pouvait plus aller le voir pour utiliser sa verve et embobiner le soldat, cette approche fonctionne très bien dès le début, mais ça perd son effet une fois que la personne fait le sourd face à toutes vos paroles... Prétendre une urgence médicale et essayer d’entrer là-bas pour se faire soigner ? Non, l’hôpital n’est pas plus loin que la base, trop suspect… Et le temps passait, sinon des heures.
De la table en bois où il était assis, ses yeux se glissèrent légèrement vers la sortie, en esquivant les bruits de fourchettes, de couteaux et le brouhaha du restaurant. Un grand soldat entouré d’autres. Il semblait être plus qu’un soldat, en réalité. Il avait un long manteau sur lui, déjà. Les rayons du soleil vinrent frapper les nombreuses médailles attachées sur ce dit habit et se répercutèrent dans les yeux de Lawliet. C’était éminemment quelqu’un d’important à la base, sans aucun doute. Léon se redressa rapidement et attrapa la main d’un serveur passant à côté de lui pour lui demander l’identité de l’homme, en le pointant du doigt, avant qu’il ne disparaisse de vue.
Hein ? Vous ne le connaissez pas ? Vous n’êtes pas d’ici, vous ! C’est le comman-dant Méfis Toffel ! Il vient souvent manger chez nous, c’est un héros local ! Il se fait vieux, vous savez, alors il passe la plupart de son temps à vagabonder dans la ville, pour éliminer le mal…
Merci ! Et tant que vous êtes ici, je vous paie ! Et amenez-moi un crayon, svp !
Méfis Toffel, de dos, on ne pouvait que le respecter. Son long manteau seulement posé sur ses épaules se baladait au gré du vent, comme un prince qui aurait invité une princesse à une valse voluptueuse. Cet homme d’état et de bravoure se dirigeait après une longue journée vers la base, sans doute pour terminer ses fonctions de marin de la journée, et rentrer chez lui pour se reposer… Ce groupe de trois, composé de lui-même et de deux soldats de bas-étage, était noyé sous la lumière orange d’un Soleil couchant, les nuages crémeux se tintèrent en or pour parfaire ce tableau de présentation de cet homme de justice. Droit, brave, âgé, des hauts-faits présents, respect, tout était là.
Le commandant demandait à ses subalternes de vérifier s’il restait encore quelques affaires impor-tantes à traiter dans la journée, et lorsque l’un des deux s’apprêta à répondre, leur attention se posa sur l’homme devant eux qui fit tomber ses affaires, composés principalement de lourds dossiers. Suite à un mouvement de tête de Meffisto, l’un des marins se dirigea admirablement et généreusement pour aider le malchanceux à ranger ses affaires, sous les yeux avertis de son supérieur de plusieurs rangs. Parmi les dossiers, l’un en particulier attira l’attention du Commandant, surtout l'inscription écrite à la main sur le papier.
Gouvernement Mondial – Base G6 – TOP SECRET.
Les yeux fatigués de cet homme revinrent à la vie. Son cœur commença à battre légèrement. Pourquoi un secret concernant une base marine dans les Blues ? Quelle est la gravité de la situation ?
Monsieur ? Qui êtes-vous ? fit Mefisto. D’habitude, il aurait eu plus de tact en s’adressant à un homme d’état, mais il est dans sa ville ici, il était fatigué, et il y avait urgence. L’homme, habillé d’un costume à sa grandeur et avec une bouche silencieuse, dirigea sa tête vers la base navale, comme pour dire : « On ne peut que discuter là-bas ».
La journée arrivait maintenant sur sa fin, pour le garde. Depuis qu’il avait remplacé son ami à partir du midi, le soleil n’avait pas cessé de le frapper vigoureusement, le rendant dégoulinant de sueurs, armé d’une odeur amer et nauséabonde. La fin de la journée signifiait pour cet homme le repos. Le soleil s’en allait. Le vent se levait. Une brise parfaite pour un paysage parfait, sur la mer turquoise, et son odeur exquise. Et des bâillements qui remontent jusqu’à la bouche. Après sa gymnastique buccale, les yeux du garde s’arrêtèrent, se posant sur son commandant foulant et levant la poussière du sol. Mais surtout, l’homme à côté de lui, les deux rigolaient de bon cœur, sur des sujets tout à fait normaux et journaliers, rien de bien intéressant.
Mon Commandant ! Rien à déclarer, mon Commandant ! Bienvenue, Commandant !
Calme-toi, Joseph, tu vas avoir des soucis de cœur à t’exciter autant, fit l’homme de sagesse en posant sa main sur son épaule, passant à côté de lui, avec un sourire niais.
Bonjour, monsieur l’agent ! Je crois que les civils doivent présenter leur carte d’identité, voici donc !
Léon L. Lawliet. 21 ans.
Il est avec moi, Joseph, c’est bon.
Léon passa à côté de lui, posant sa main sur son épaule, avec un sourire. Mais un sourire narquois. Le garde n’avait rien eu à dire. Le pouvoir et le rang avait ouvert les portes.
Une heure plus tard, prenant une pause, Lawliet descendit voir le garde qui avait mis un manteau pour sa dernière heure de surveillance. Un manteau délabré, déchirés à des endroits, une couleur sale prenait le pas sur le blanc de la justice, mais ça tenait chaud, le principal but était rempli.
Vous faites vieux avec ce manteau, bonhomme !
Se retournant, Joseph vit Léon s’approchant de lui, avec bienveillance et douceur sur son visage, et entre des sentiments de colère et de honte, d’humiliation, il baissa la tête, comme pour s’excuser de son attitude du midi.
Vous savez…
Ce n’est rien. Oublions ça. Je suis venu vous parler d’autre chose, s’exclama l’homme au double métier, toujours armé de son sourire fatal ouvrant lui aussi des portes, mais celles du cœur. Vous savez comment devenir l’ami d’un homme de pouvoir ? Devenir son ami lorsqu’il n’est rien. Les grades, ça se monte, ça s’échelonne, les hommes gravissent des montagnes. Léon faisait son premier pas dans la ville : après le commandant, le garde. S’il monte dans la hiérar-chie un jour, Lawliet pouvait utiliser l’argument du bon vieux temps pour arriver à ses fins, en faisant appel à lui dans le futur. L’avenir d’un homme est toujours incertain, autant ne pas avoir de mau-vaises surprises, savoir mettre les chances de son côté est une vertu.
Mon client, c’était le commandant, en fait ! Il a fait appel à nous pour que nous regardions comment la base pouvait faire une extension de ses structures, il faut plus d’espace. Et en te voyant ici, à l’air libre, je lui ai également demandé si je pouvais faire plaisir à ces hommes en leur construisant un abri, selon les problèmes dont ils se plaignent. Alors ? Qu’est-ce qui vous gêne pen-dant la garde, mon ami ?
Il faisait nuit, mais c’est comme si le soleil s’était levé sur le visage de Joseph, et il s’exclama.
Le soleil ! La pluie ! Le vent ! Le soleil, surtout !
Calme-toi, Joseph, ton cœur…
Informations IRL
• Prénom :
• Age : 20 ans.
• Aime : Monster. Le dessin. La lecture. Les femmes.
• N'aime pas : Les hommes, c'est des Pds, tous .
• Personnage préféré de One Piece : Aucune idée. Sanji, peut-être, il est malin.
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? On le saura par la Chatbox.
• Fait du RP depuis : Très longtemps.
• Disponibilité approximative : Quelques heures par jour, on verra selon les Rps, aussi.
• Comment avez-vous connu le forum ? En parcourant le net principalement.
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Léon L. Lawliet le Sam 3 Déc 2016 - 23:38, édité 3 fois