D. Heimfire Rhei
• Pseudonyme :
• Age : 21 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Pistolero/Tireur d'Elite
• Groupe : Chasseur de primes/Pirate
• Age : 21 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Pistolero/Tireur d'Elite
• Groupe : Chasseur de primes/Pirate
• But :
• Équipement : Vous avez déjà quelques trucs au début, ou vous voulez justement en avoir, mettez les ici, nous vous dirons si c'est possible.
• Parrain : Leeroy D. Pingouin
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Personne, parce que ce n'en sont pas
Codes du règlement :
• Équipement : Vous avez déjà quelques trucs au début, ou vous voulez justement en avoir, mettez les ici, nous vous dirons si c'est possible.
• Parrain : Leeroy D. Pingouin
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Personne, parce que ce n'en sont pas
Codes du règlement :
Description Physique
Taille : 1m 78
Masse Corporelle : 70 kilogrammes
Bonnet : 85-C
Pointure : 40
Les vêtements :
La première chose que l'on remarque de la part de Rhei est son style plutôt inspiré du western, comme son grand chapeau et son arme, puisqu'il s'agit d'un pistolet à barillet, soit un six coups qu'elle porte à un ceinturon de cuir situé. Ses vêtements pour la plupart en cuir, dont son veston qu'elle ne quitte que pour dormir, ou encore quand la situation demande de l'enlever, comme la mobilité, ou encore décontenancer son adversaire en l'aveuglant avec. Son gilet de protection aussi est en cuir, dessous se trouve un maillot, de couleur claire la plupart du temps, pour éviter qu'il n'absorbe la chaleur. Son gant ou encore ses bottines sont aussi de cette matière. Pour se protéger du vent lors de ses voyages, mais aussi parce que ça lui donne une allure plutôt classe, Rhei adore porter une cape rouge assez usée par le temps. Trouvée lors de l'un de ses voyages, elle l'a prise parce que finalement, elle l'aidait bien et qu'elle faisait classe selon des témoignages.. Dans le domaine du bas, elle varie entre des shorts et des pantalons, où elle met par-dessus des cuissardes, histoire de pouvoir monter des chevaux, ce que la demoiselle n'a jamais fait, mais espère faire un jour.
Vous avez alors remarqué que je n'ai parlé que d'un bras ganté. C'est normal, le second n'a pas besoin de gants, ou plutôt, s'il en avait, le gant serait un problème pour les fonctions mécaniques de la prothèse de Rhei. En effet, suite à un incident fâcheux et une trop grande montée d'adrénaline, la pistolero s'était prise pour une grande de l'Ouest, et y avait perdu tout l'avant bras. Cette prothèse est simple. Faite d'acier, on peut la trancher difficilement. Elle permet de faire beaucoup plus mal lorsque Rhei tape. Elle ne donne pas de bonus autres que cela, si ce n'est qu'elle demande à être soignée et nettoyée au risque de dysfonctionner. Lors de voyages pouvant entraver à son fonctionnement, comme les tempêtes de sable, le bras de la jeune fille est protégé, enroulé dans sa cape.
Au niveau du corps, Rhei a une peau plutôt claire, sa carrure est plutôt fine et élancée, même si il est habitué aux combats et aux entraînement, indiquant qu'ils sont musclés, tout comme ses jambes. Rhei ne peut cependant pas manier un katana ou autre armes qui ne demandent pas d'appuyer sur une gâchette pour tirer. La seule exception sont les couteaux, et encore, ils sont là pour le côté utilitaire de leur tranchant, plus que d'une véritable arme pour le combat (en gros, contre un type expérimenté au combat rapproché, elle ne fait pas le poids). Nous allons passer aux cheveux de Rhei, qui sont de couleur châtain. Ils sont coupés courts et placés assez en désordre, parce que prendre soin de sa chevelure, ça se fait rapidement et c'est passablement inutile pour elle. Ses yeux, de couleur verts, lui donnent un air de confiance en elle et une résolution entière dans ce qu'elle veut faire. Son visage fin, les joues encore un peu rondes comme l'offre la jeunesse, la jeune fille n'arbore pas réellement de cicatrice de son adolescence.
Description Psychologique
Décrivez les traits de caractères forts de votre personnage : que pense-t-il face à un adversaire ? Comment voit-il le monde ? Qu’aime-t-il dans sa vie, que n’aime-t-il pas, que ne supporte-t-il pas ?
Rhei se prend pour une véritable femme de l'Ouest, c'est la première chose qu'il faut dire. Il s'agit d'ailleurs pour elle d'un moyen de penser plus tranquillement, d'une philosophie de vie qui s'est installée en elle. Le fait de cracher pour jurer ou encore faire une promesse est quelque chose de banal chez elle. Son parlé est aussi avec un accent très rural, avec des mots souvent raccourcis ou encore mâchés plus souvent par flemme de vouloir former une phrase compréhensible. Pourtant, il s'agit de quelqu'un de très dynamique, capable d'écrire parce qu'elle en avait l'éducation, mais surtout à vouloir imposer son style avant les autres. Qu'on la reconnaisse comme tout bon Western, que les méchants tremblent en la voyant arriver, que les plus grands Criminels tombent sous ses balles ou bien ses coups de poing, que les passants se taisent lorsqu'elle arrive, faisant preuve du plus grand respect envers elle. Parce qu'une cowgirl devait être respectée ! Maintenant, nous allons voir les différentes idées qu'à Rhei et qui sont plus ou moins influencées par son amour pour les chevaux, les bars et les armes à feu.
L'Honneur :
Rhei met en avant la notion d'honneur dans ses combats, mais surtout dans ses tentatives de capture. Chaque chose qu'elle fait est pour préserver, limite afficher son honneur pour la cause qu'elle défend : traquer et capturer des criminels. Une défaite indique que son honneur a été bafoué, et elle a du mal à supporter cela. Alors si elle échoue dans une tâche, elle fera de ceci un objectif primordial, en vue d'avoir une revanche. Cela fonctionne pour une défaite en combat au corps à corps, mais aussi pour un duel à l'aube. Cependant, elle reconnaît amplement sa victoire, et ne va pas chercher d'excuses de triches, à part s'il y en a déjà eu. D'ailleurs, Rhei est une personne qui n'aime pas qu'on triche contre elle, mais qui adore les coups de chance non désirés. S'il y a triche, elle tentera de contrer ce problème, quitte à éliminer une quelconque aide extérieure permettant cette triche.
Pour ce qui est de l'honneur des promesses, elle veut les tenir jusqu'au bout, et donc regarde ce qu'elle peut faire par rapport à ces promesses, que ce soient des paris, ou encore des semblants de quête, elle tentera de réussir celle-ci à tout prix, quitte à s'y reprendre à plusieurs fois. Les secrets restent cependant quelque chose qu'elle ne dira jamais, même sous la torture, même si la personne tenant ce secret devient le plus gros connard du monde. Parce qu'un secret, ça ne se livre pas à n'importe qui, mais cela peut aussi entraîner de grosses complications pour donner de certaines informations à d'autres personnes. Du genre secrétaire qui doit aller demander l'autorisation à son supérieur pour divulguer une information à des remplaçants. Du bien long et bien chiant à certains moments.
Les Jeux et Les Drogues :
Rhei adore jouer. Très amatrice de cartes et de paris, la pistolero à l'habitude de boire au goulot et se vante très souvent de sa descente plus grande que la normale. Lorsqu'elle est sous influence alcoolique, la jeune fille devient mégalomaniaque de manière assez développée et tentera de montrer sa supériorité par diverses moyens, les plus fréquents étant : Concours de boisson, combat à main nue, bras de fer, ou concours de tirs sur des objets de plus en plus petits allant de bouteilles en verre aux pièces de monnaie. Mais elle adore aussi jouer aux casinos, et le poker est l'endroit où elle perd plus qu'elle ne gagne, étant incapable de cacher ses sentiments lorsqu'elle découvre son jeu. Elle n'a pas une conscience sérieuse de l'argent, contrairement aux duels, et donc ne joue pas dans le bluff ni le sérieux.
Le tabac et aussi quelque chose de consommé chez Rhei, mais pas la cigarette, seulement les cigares. La Chasseuse de Primes avait commencé pour se donner un style, un moyen de se démarquer et de prouver qu'elle était dans la cour des grands, mais petit à petit, ce petit jeu a commencé à devenir une partie d'elle-même. Maintenant, on la voit souvent avec un cigare allumé au bec. Les seuls moments où elle s'en débarrassent sont lorsqu'elle boit et lorsqu'elle se bat à mains nues. Sa consommation de tabac est devenue addictive, et si grande que ses achats sont disproportionnés par rapport à ce qu'elle devrait normalement acheter, et surtout sur la nourriture qu'elle prend, car la négligence alimentaire est un problème lorsque l'on travaille en solitaire. A part le tabac et l'alcool, Rhei ne touche à aucune autre substance.
La Famille :
L'idée de famille est une grande chose pour Rhei, qui préfère éviter de parler de cela, pour éviter que des personnes mal intentionnées ne cherchent à la faire chanter pour une quelconque raison. Mais le fait que la demoiselle ne parle pas de famille, c'est plutôt parce qu'elle ne pense pas être apte à faire plaisir à la sienne, à lui montrer ses exploits, c'est pourquoi elle s'en était séparée. Avec cela, son sentiment d'empathie pour ses proches diminue, et leur mort devient de plus en plus une question de pile ou face. Il s'agit juste que l'idée d'avoir provoquer ces morts lui est impossible à imaginer. Si sa famille meurt au hasard, alors Rhei sera triste mais comprendra. Si on la tue parce que la jeune fille aura parlé, alors elle s'en voudra. Il en est de même avec les amis, même si elle sait que ces derniers sont plus jeunes et ont leur vie devant eux. La perte est naturelle, pleurer est normal. Mais s'attarder sur leur mort est inutile aux yeux de la demoiselle.
La Sociabilité :
Le fait de communiquer est une sorte de talent naturel pour Rhei. Pas fermée sur elle, la pistolero profite de son côté sociable pour tenter d'obtenir des informations sur les personnes recherchées, mais aussi pour avoir de bonnes affinités avec d'autres. Même si elle est compliquée à comprendre à cause de son parlé. Rhei est quelqu'un de plutôt franc d'ailleurs, de manière sociale, et dit un peu ce qui lui passe par la tête assez souvent. D'ailleurs, si elle croise un étranger, elle ira directement lui parler, pour en connaître un peu plus, avant même de se demander comment l'approcher. Il n'y a que pour les approches préparées que cela change, passant d'une humeur plutôt joyeuse à quelque chose de toujours heureux sur le faciès, mais beaucoup plus calme dans le parlé.
Il s'agit aussi de quelqu'un qui aime bien parler avec ses cibles, les connaître un maximum avant de les attaquer. Parler pendant un duel n'est pas un soucis pour la pistolero, même si le faire lors d'une baston est plus compliqué, parce que ce sont les poings qui parlent, pas la bouche. D'ailleurs, le combat est aussi pour elle un bon moyen de cerner la mentalité de son adversaire, par son style, mais aussi par le plaisir que le combat lui procurait.
Qui dit sociabilité, dit aussi tout ce qui est drague. Rhei aime bien faire du rentre dedans avec les hommes qui lui plaisent, et sa méthode de drague est plutôt... Lourde et maladroite ? A aller donner des coups de coude, faire des blagues salaces et à jouer des bras pour le coller. Oui, Rhei draguait comme une personne sous influence alcoolique.
Les Loisirs :
Rhei est une personne qui possède plusieurs moyens de se divertir. Le premier étant la sieste et la fumette, elle aime aussi prendre son temps pour acheter des photographies et les observer dans son coin. La pistolero aime bien jouer de la guitare sèche en chantant de la country. Mais n'ayant pas de guitare elle-même, parce qu'elle trouve cela encombrant pour le moment, elle n'hésite pas à la demander à d'autres personnes.
Niveau nourriture, Rhei mange beaucoup de viande et de céréales. Il n'y a pas de véritable plat qu'elle n'apprécie pas.
Rhei se prend pour une véritable femme de l'Ouest, c'est la première chose qu'il faut dire. Il s'agit d'ailleurs pour elle d'un moyen de penser plus tranquillement, d'une philosophie de vie qui s'est installée en elle. Le fait de cracher pour jurer ou encore faire une promesse est quelque chose de banal chez elle. Son parlé est aussi avec un accent très rural, avec des mots souvent raccourcis ou encore mâchés plus souvent par flemme de vouloir former une phrase compréhensible. Pourtant, il s'agit de quelqu'un de très dynamique, capable d'écrire parce qu'elle en avait l'éducation, mais surtout à vouloir imposer son style avant les autres. Qu'on la reconnaisse comme tout bon Western, que les méchants tremblent en la voyant arriver, que les plus grands Criminels tombent sous ses balles ou bien ses coups de poing, que les passants se taisent lorsqu'elle arrive, faisant preuve du plus grand respect envers elle. Parce qu'une cowgirl devait être respectée ! Maintenant, nous allons voir les différentes idées qu'à Rhei et qui sont plus ou moins influencées par son amour pour les chevaux, les bars et les armes à feu.
L'Honneur :
Rhei met en avant la notion d'honneur dans ses combats, mais surtout dans ses tentatives de capture. Chaque chose qu'elle fait est pour préserver, limite afficher son honneur pour la cause qu'elle défend : traquer et capturer des criminels. Une défaite indique que son honneur a été bafoué, et elle a du mal à supporter cela. Alors si elle échoue dans une tâche, elle fera de ceci un objectif primordial, en vue d'avoir une revanche. Cela fonctionne pour une défaite en combat au corps à corps, mais aussi pour un duel à l'aube. Cependant, elle reconnaît amplement sa victoire, et ne va pas chercher d'excuses de triches, à part s'il y en a déjà eu. D'ailleurs, Rhei est une personne qui n'aime pas qu'on triche contre elle, mais qui adore les coups de chance non désirés. S'il y a triche, elle tentera de contrer ce problème, quitte à éliminer une quelconque aide extérieure permettant cette triche.
Pour ce qui est de l'honneur des promesses, elle veut les tenir jusqu'au bout, et donc regarde ce qu'elle peut faire par rapport à ces promesses, que ce soient des paris, ou encore des semblants de quête, elle tentera de réussir celle-ci à tout prix, quitte à s'y reprendre à plusieurs fois. Les secrets restent cependant quelque chose qu'elle ne dira jamais, même sous la torture, même si la personne tenant ce secret devient le plus gros connard du monde. Parce qu'un secret, ça ne se livre pas à n'importe qui, mais cela peut aussi entraîner de grosses complications pour donner de certaines informations à d'autres personnes. Du genre secrétaire qui doit aller demander l'autorisation à son supérieur pour divulguer une information à des remplaçants. Du bien long et bien chiant à certains moments.
Les Jeux et Les Drogues :
Rhei adore jouer. Très amatrice de cartes et de paris, la pistolero à l'habitude de boire au goulot et se vante très souvent de sa descente plus grande que la normale. Lorsqu'elle est sous influence alcoolique, la jeune fille devient mégalomaniaque de manière assez développée et tentera de montrer sa supériorité par diverses moyens, les plus fréquents étant : Concours de boisson, combat à main nue, bras de fer, ou concours de tirs sur des objets de plus en plus petits allant de bouteilles en verre aux pièces de monnaie. Mais elle adore aussi jouer aux casinos, et le poker est l'endroit où elle perd plus qu'elle ne gagne, étant incapable de cacher ses sentiments lorsqu'elle découvre son jeu. Elle n'a pas une conscience sérieuse de l'argent, contrairement aux duels, et donc ne joue pas dans le bluff ni le sérieux.
Le tabac et aussi quelque chose de consommé chez Rhei, mais pas la cigarette, seulement les cigares. La Chasseuse de Primes avait commencé pour se donner un style, un moyen de se démarquer et de prouver qu'elle était dans la cour des grands, mais petit à petit, ce petit jeu a commencé à devenir une partie d'elle-même. Maintenant, on la voit souvent avec un cigare allumé au bec. Les seuls moments où elle s'en débarrassent sont lorsqu'elle boit et lorsqu'elle se bat à mains nues. Sa consommation de tabac est devenue addictive, et si grande que ses achats sont disproportionnés par rapport à ce qu'elle devrait normalement acheter, et surtout sur la nourriture qu'elle prend, car la négligence alimentaire est un problème lorsque l'on travaille en solitaire. A part le tabac et l'alcool, Rhei ne touche à aucune autre substance.
La Famille :
L'idée de famille est une grande chose pour Rhei, qui préfère éviter de parler de cela, pour éviter que des personnes mal intentionnées ne cherchent à la faire chanter pour une quelconque raison. Mais le fait que la demoiselle ne parle pas de famille, c'est plutôt parce qu'elle ne pense pas être apte à faire plaisir à la sienne, à lui montrer ses exploits, c'est pourquoi elle s'en était séparée. Avec cela, son sentiment d'empathie pour ses proches diminue, et leur mort devient de plus en plus une question de pile ou face. Il s'agit juste que l'idée d'avoir provoquer ces morts lui est impossible à imaginer. Si sa famille meurt au hasard, alors Rhei sera triste mais comprendra. Si on la tue parce que la jeune fille aura parlé, alors elle s'en voudra. Il en est de même avec les amis, même si elle sait que ces derniers sont plus jeunes et ont leur vie devant eux. La perte est naturelle, pleurer est normal. Mais s'attarder sur leur mort est inutile aux yeux de la demoiselle.
La Sociabilité :
Le fait de communiquer est une sorte de talent naturel pour Rhei. Pas fermée sur elle, la pistolero profite de son côté sociable pour tenter d'obtenir des informations sur les personnes recherchées, mais aussi pour avoir de bonnes affinités avec d'autres. Même si elle est compliquée à comprendre à cause de son parlé. Rhei est quelqu'un de plutôt franc d'ailleurs, de manière sociale, et dit un peu ce qui lui passe par la tête assez souvent. D'ailleurs, si elle croise un étranger, elle ira directement lui parler, pour en connaître un peu plus, avant même de se demander comment l'approcher. Il n'y a que pour les approches préparées que cela change, passant d'une humeur plutôt joyeuse à quelque chose de toujours heureux sur le faciès, mais beaucoup plus calme dans le parlé.
Il s'agit aussi de quelqu'un qui aime bien parler avec ses cibles, les connaître un maximum avant de les attaquer. Parler pendant un duel n'est pas un soucis pour la pistolero, même si le faire lors d'une baston est plus compliqué, parce que ce sont les poings qui parlent, pas la bouche. D'ailleurs, le combat est aussi pour elle un bon moyen de cerner la mentalité de son adversaire, par son style, mais aussi par le plaisir que le combat lui procurait.
Qui dit sociabilité, dit aussi tout ce qui est drague. Rhei aime bien faire du rentre dedans avec les hommes qui lui plaisent, et sa méthode de drague est plutôt... Lourde et maladroite ? A aller donner des coups de coude, faire des blagues salaces et à jouer des bras pour le coller. Oui, Rhei draguait comme une personne sous influence alcoolique.
Les Loisirs :
Rhei est une personne qui possède plusieurs moyens de se divertir. Le premier étant la sieste et la fumette, elle aime aussi prendre son temps pour acheter des photographies et les observer dans son coin. La pistolero aime bien jouer de la guitare sèche en chantant de la country. Mais n'ayant pas de guitare elle-même, parce qu'elle trouve cela encombrant pour le moment, elle n'hésite pas à la demander à d'autres personnes.
Niveau nourriture, Rhei mange beaucoup de viande et de céréales. Il n'y a pas de véritable plat qu'elle n'apprécie pas.
Biographie
La biographie de Rhei n'est pas originale, ni même banale. Une histoire est unique pour chaque personne, elle diffère pour tous, et selon nos expériences et celles de notre entourage, on déclare qu'elle est banale ou non. Par exemple, une histoire d'orphelin, pour un orphelinat, ou dans les univers de super-héros, l'histoire est banale. Pour le reste, elle ne l'est pas réellement, puisque chacun vivra des aventures différentes. Rhei considère son histoire comme quelque chose d'unique, mais pas si originale pour qu'on la raconte partout parce qu'elle est incroyable. Avant de se la jouer aux femmes de l'Ouest, cette fille a eu des expériences de vie qui l'ont menée à faire ses choix, à avancer et qui ont fait qu'elle se trouve maintenant là, devant vous, à vous dévoiler son histoire.
Rhei est née à Hinu Town, à Attalia, la ville portuaire de l'île. Elle n'est cependant pas née habitante de l'île à ses débuts, mais en tant qu'enfant d'un couple de touriste qui avaient dû s'arrêter sur l'île afin de mettre à bien l'accouchement, puisqu'en mer, une tempête était en cours, empêchant le navire de continuer sa route pour le moment. Lorsque le vent se calma, et qu'en mer les nuages se firent plus rares, tout le monde put reprendre le voyage. Sauf la famille D. Heimfire, qui avait manqué le départ, faute d'accouchement de Rhei, qui hérita du nom de ses parents, et plus précisément celui de son père. Les parents, alors soucieux de faire en sorte d'avoir un lieu pour élever leur enfant, choisirent non pas de repartir chez eux, beaucoup trop loin de leur maison, mais surtout incapables d'y retourner, puisqu'aucun navire ne passait dans leur zone. La ville d'Hinu Town les accueillit comme tout habitant le ferait, même si les deux « étrangers » semblaient désolés de s'installer avec autant de précipitation.
Bien sûr, Harry D. Heimfire et Berry D. Heimfire ne trouvèrent pas directement une grande maison, ou quoi que ce soit d'autre. Cependant, ils trouvèrent des personnes avec qui cohabiter le plus rapidement possible, à condition de travailler un minimum dans le ménage, et de trouver eux-même un boulot pour avancer. Harry, qui était un forgeron, postulat très rapidement dans ce domaine, pendant que Berry, sa femme, était une ancienne Marine ayant pris une pause médicale anticipée suite à un accident ayant provoqué une paralysie partielle touchant son bras gauche, l'empêchant d'utiliser ce dernier sans encombre. Elle continuait de s'entraîner pendant ses « vacances », et prévenait habituellement son supérieur de son état de santé, mais aussi prenant des nouvelles de sa reprise de service. On lui donna une année de repos au maximum, pas plus. Ce qui était alors immense. L'excuse du temps ne venait pas à cause du bébé, mais pour une habituation de combat à une main, parce qu'il fallait trouver un nouvel équilibre lors des combats, mais surtout porter un fusil n'était plus possible pour la femme.
Pendant cette année, Harry et Berry ont fait l'expérience d'avoir un enfant. Pour chacun, les bruits de marteau sur le métal et les champs de bataille n'étaient rien face aux pleurs incessants de ce qu'ils commencèrent non plus à appeler un « bébé » mais un Diablotin qui venait les emmerder dans leur jeune vie parentale. Une première année à s'amuser à donner des noms terribles au bébé lorsqu'il fallait le bercer ou le changer. Usant de phrases comme « Tu dois t'occuper de la Créature » ou autres citations qui faisaient rire l'autre, et lui permettait de venir plus détendu qu'à son habitude. A la fin de cette année, le couple se trouva une maison pour eux, petite, à arranger parce qu'elle n'était plus habitée depuis un moment, mais aussi Berry repartit servir la Marine, et ne revenait que lors de permissions, forçant son mari à avoir plus de présence, mais aussi à élever seul leur fille, bien qu'il ne lui en voulu pas du tout. Faisant de paire avec son métier de forgeron, il réduisit son temps de travail pour s'occuper de Rhei, qui grandit avec les caprices, et des visites rapides de sa mère de temps en temps. D'ailleurs, l'image de Berry qui naissait dans la conscience de l'enfant fut rapidement quelqu'un qui tirait sur les méchants avec son revolver. Une sorte de Justicière de l'Ouest, mais faisant partie de la Marine. Son père, lui, était celui qui créait les meilleures armes au monde, voyez donc l'esprit objectif d'un enfant !
Cinq ans, et Rhei s'amusait dehors, bien intégrée à l'île, accompagnant aussi son père dans la forge, regardant tranquillement ce qu'il faisait, mais n'apprenant pas vraiment à chercher à devenir forgeronne de son côté. La jeune fille avait appris l'existence des primes, et voulait faire en sorte d'attraper les primes des personnes venant sur l'île et ainsi devenir riche, pensant à ce moment qu'elle allait pouvoir tous les capturer, mais aussi que tous allaient venir ici pour semer le chaos, ou encore venir à elle parce qu'ils avaient une prime. Dehors, elle usait un lance-pierre pour commencer à s'entraîner au tir, bien inspirée d'un livre qui montrait des cow-boys utilisant leurs six-coups pour venir à bout des bandits primés, dont certains revenaient très souvent, à se demander si les prisons étaient bien protégées. Rhei posa cette question à sa mère, un jour où elle était présente, qui la rassura sur la sécurité des prisons de la Marine, mais qu'à chaque fois qu'un enfant n'est pas sage, un prisonnier s'évade pour aller l'enlever pendant la nuit. Ces paroles eurent directement leur effet sur le tempérament de la jeune fille quand sa mère arrivait, lui indiquant qu'elle n'avait rien fait de mal, parce que personne ne l'avait enlevée.
A douze ans, Rhei commençait à comprendre les relations sociales de son père, mais aussi de sa mère, et commençait à se créer elle-même sa propre manière de voir les choses. Harry n'était pas quelqu'un qui discutait beaucoup d'amour et autres concepts de la vie sentimentale. Par contre, il pouvait partir sur des histoires abracadabrantesques sur une arme afin de la vendre. Étrangement, ces histoires ressemblaient à celles qu'il racontait autrefois à sa fille pour l'endormir. Il ne s'agissait que d'histoires vraies ou de légendes déjà écrites qu'il improvisait pour mettre en avant non pas le héros, mais l'arme qu'il utilisait, changeant le style de véritable personnage principal, donnant le rôle à une épée, une hache, un marteau et autres types d'armes. Harry n'accueillait pas beaucoup d'invités, souvent il s'agissait de clients qui voulaient prendre une commande spéciale. Rhei, elle, au contraire, sortait de plus en plus avec son groupe d'amis, et l'un d'eux ramena l'arme à feu de l'un de ses parents. Chacun toucha l'arme, avec un sentiment d'admiration mélangé avec de la peur en la fixant. C'était la première fois qu'ils en voyaient une d'aussi près, mais aussi qu'ils pouvaient la toucher sans que personne, à part l'un des enfants, qui répétait qu'il fallait rendre l'arme sinon ils allaient avoir des problèmes. Jehal, la personne qui avait ramené l'arme, se moqua de son ami, et la concentration du groupe passa sur l'interaction entre les deux enfants, sauf pour Rhei, qui saisit l'arme pour l'observer sous tous les angles, et commença à mettre en joue chacun de ses amis avec un sourire. Un froid passa pour chacun d'entre eux, ne sachant pas s'il était chargé ou non. On lui demanda de ne pas plaisanter, de lâcher l'arme. Ce à quoi elle affirma vouloir l'essayer au moins une fois, et visa quelque chose qui lui semblait sans la moindre valeur : une assiette sale dans la rue. Visant l'objet, fermant un œil mais aussi tirant la langue vers le haut, comme si ceci allait lui donner plus de précision, elle tira. L'arme recula sous l'impact. Rhei, non, et se prit la crosse de l'arme au niveau du visage. Sa tête partit vers l'arrière et elle chuta, lâchant l'arme... La balle, elle, était partie vers le haut et termina sa course folle dans le visage d'une statue beaucoup plus importante, à quelques mètres plus loin. Statue beaucoup plus importante pour son propriétaire, pendant que la bande, elle, s'enfuyait au plus loin en courant le plus rapidement possible. Rhei, elle, se tenait l'oeil pendant qu'on l'engueulait sur sa folie. On entendit crier au loin, mais l'histoire ne partit pas loin. Chacun des enfants eurent un mot à dire de la part de leurs parents, et d'un bandage pour la blessée, pour qui la volonté de manier une arme à feu grandissait de jour en jour.
À seize ans, Rhei, qui avait fait des caprices à son père pour avoir une arme à feu, eut l'autorisation d'en porter une, et de s'entraîner avec. Il s'agissait du pistolet d'entraînement de Berry, qui avait alors donné son autorisation. Heureuse et fière de ce cadeau, Rhei sortit dans des zones désertes pour s'entraîner, s'amusant au passage à jouer les exploratrices, les aventurières à la recherche d'un Criminel ou encore d'un trésor. Cependant, il y a des zones qui sont réellement dangereuses pour n'importe qui. Des gardes, qui protégeaient une zone interdite aux civils, virent la jeune fille passer les barrières avec un comportement des plus louches. Ils gardaient un patrimoine et des richesses et tout voleur devaient être arrêtés. Cependant, lorsqu'ils demandèrent à la jeune fille de se rendre, elle les mit en joue, encore trop excitée par ce nouveau rôle, et se prenant pour une tireuse d'élite experte dans le domaine. Alors qu'elle parlait, l'adrénaline montant de plus en plus, et surtout ne voulant pas se laisser submerger par la situation dans laquelle elle se trouvait, Rhei se sentit pousser des ailes, puis elle sentit une légèreté incroyable. Oui, c'est ça, une légèreté. Elle ne sentit plus son arme, ni même la tension qui faisait qu'elle tendait son bras droit devant, sourire fier au visage. Le bruit de l'arme tombant au sol eut l'effet de supprimer toute cette confiance de ramener la « pistolero » à la réalité. Son sourire devint grimace, sa fierté devint douleur, et son avant-bras tenant son arme, lui, était au sol pendant qu'elle perdait son sang. Il y eut un moment de silence, un moment où, dans son incompréhension par rapport à la situation, Rhei ne trouvait rien à dire. Sa bouche tentait de former des mots, mais aucun ne venait. Ils l'amenèrent en prison, parce qu'elle avait quand même passé la pancarte indiquant qu'il était interdit de s'approcher, et son père vint la chercher, furieux. A moitié soignée par un garrot, mais aussi honteuse et meurtrie dans son honneur, Rhei évita son regard, et se renferma sur elle-même, ne sortant plus du tout, et ne laissant entrer son père que pour changer ses bandages, le temps que la plaie ne se referme totalement. En cette période, la jeune fille perdit du poids, ainsi que toute volonté de faire quoi que ce soit. Même sa mère l'avait grondée lorsqu'elle était rentrée avant quoi que ce soit d'autre.
A dix-huit ans, ses parents purent lui acheter une prothèse, remplaçant alors son bras manquant. Mais le jour-même, la jeune fille prit une décision importante : attendant d'être seule, elle déposa une lettre sur son lit, saisit l'un des six-coups que son père avait fabriqué, ainsi que des cartouches, un paquet qui passait par là, ainsi qu'un peu d'argent, et embarqua sur le premier navire qui voulut la prendre, sans que ses parents ne puissent aller l'empêcher de prendre le large. Ainsi commença le voyage de Rhei D. Heimfire, qui aurait pu rester sur son île, à se morfondre sur elle-même et vivre une vie normale, mais qui avait choisi de continuer son rêve. Le premier mois fut dans le froid, sur une île où l'hiver tapait fort. On lui passa alors une cape rouge pour s'y emmitoufler, un peu usée, elle la garda plus tard, en souvenir, mais aussi parce qu'elle lui allait bien. L'entraînement de la jeune fille se fit au départ seul. Personne ne voulait la prendre, surtout qu'elle n'avait pour ambition qu'un rêve de gamine : arrêter toutes les primes et devenir une chasseuse de primes reconnue. On se moqua d'elle, de ses capacités médiocres de tir. Mais il en fallait plus pour que Rhei abandonne. Elle commença à se battre à mains nues dans les bars, à provoquer de violentes batailles contre des Criminels, se vantant de sa force, mais aussi ressortant du bar avec le visage tuméfié. Rhei n'avait pas froid aux yeux, et sa précision à l'arme devenait de mieux en mieux. Pourtant son argent passa rapidement dans les vêtements, les munitions et les cigares, qui étaient le contenu de la boîte qu'elle avait volé à ses parents à son départ. Elle resta une année à voyager, à combattre des pirates de bas-étage ou à sa hauteur dans les tavernes, à provoquer la colère des personnes travaillant dans ces lieux, mais à continuer à toucher assez d'argent pour vivre en voyageant, bien que des problèmes, souvent de malnutrition, intervinrent au départ. Elle s'en sortait toujours, mais jamais seule. Souvent à devoir payer un médecin au dernier moment, elle n'avouait jamais que c'était parce qu'elle gérait mal sa nourriture, mais plutôt que celle-ci était de mauvaise qualité, et qu'il lui fallait de la bonne bouffe pour bien manger. Les autres visites de médecin venaient pour les combats en taverne, d'où elle revenait souvent avec un beau coquard au niveau de l'oeil, à se prendre non pas une balle, mais un poing perdu dans la mêlée.
Vingt ans, Rhei avait trouvé quelqu'un qui avait bien voulu la prendre sous son aile. Il s'agissait d'un vieil homme, ancien soldat, qu'elle avait croisé sur un navire et qui avait rendu une visite à tous ses amis morts au combat. Le vieux était à moitié fou, dur, mais au moins il laissait sa chance à l'adolescente, qui continuait ses caprices, mais apprenait en même temps à serrer les dents pour avancer. De mauvaise foi naturelle, elle remettait la faute sur un événement extérieur pour tout type de problème. Les deux s'entraînèrent ensemble pendant une année. Une année où la jeune fille ne fit que des exercices dans différents types de situation : sous-nombre, avec un ou plusieurs otages, au corps à corps ou encore, avec un adversaire caché, etc... Et elle s'en sortit plutôt bien. Le point fort de la pistolero reposait sur sa capacité d'improvisation et sa cadence de tirs au départ. Sur la fin de l'année, la précision s'invita aussi sur ses qualités, au grand bonheur de celle qui pensait encore s'améliorer tant qu'elle avait un entraîneur comme le vieux, mais la maison était plutôt ancienne, et les réparations à la va-vite ne suffirent plus à un moment : alors que Rhei s'entraînait tranquillement aux tirs, tout s'écroula d'un coup sur elle. Le bâtiment, qui avait alors tenu jusqu'à maintenant, venait de s'écrouler suite à une fondation qui s'était humidifiée à cause d'une fuite d'eau, qui existait alors depuis un petit moment. Le bois s'était alors affaiblis, et avait commencé à plier et à se craquer. La jeune fille s'était retrouvée sous des décombres, enfermée pendant un moment, sans réellement savoir ce qu'elle pouvait faire. Sonnée, elle avait remarqué que rien de grave ne lui était arrivée. Allongée, elle était tout de même bloquée au niveau du bassin par une grande poutre, elle-même coincée par d'autres débris. Bien sûr, la jeune fille n'était pas indemne : quelques blessures étaient présentes par-ci et par-là, mais aucune d'entre elles n'étaient mortelles ou très graves. Devant glisser vers l'arrière pour dégager son corps de la poutre, elle sentit que sa jambe gauche lui faisait du tort : finalement, elle avait une blessure plutôt grave, puisque sa jambe s'était brisée.
Une fois sortie, avec une attelle, mais aussi beaucoup de temps, Rhei se posa sur les décombres et vérifia si elle n'avait rien perdu, avant de s'épousseter et de chercher le vieux, qui n'était pas à l'extérieur. Elle le trouva très rapidement, mais il ne respirait plus. A ce moment, se mélangèrent deux émotions : la tristesse et la culpabilité. Le fait qu'elle ne se trouvait pas avec lui lui rongea l'esprit, et pendant une bonne partie de la journée, elle pleura aux côtés du cadavre de celui qui l'avait entraînée et hébergée. Ce ne fut qu'après qu'elle l'enterra sans demander si elle en avait le droit, et partit pour réaliser son rêve. Très rapidement, et après réflexion, sa culpabilité partit, et son humeur revint assez rapidement, même si sa consommation de tabac avait grandement augmenté.
Rhei est née à Hinu Town, à Attalia, la ville portuaire de l'île. Elle n'est cependant pas née habitante de l'île à ses débuts, mais en tant qu'enfant d'un couple de touriste qui avaient dû s'arrêter sur l'île afin de mettre à bien l'accouchement, puisqu'en mer, une tempête était en cours, empêchant le navire de continuer sa route pour le moment. Lorsque le vent se calma, et qu'en mer les nuages se firent plus rares, tout le monde put reprendre le voyage. Sauf la famille D. Heimfire, qui avait manqué le départ, faute d'accouchement de Rhei, qui hérita du nom de ses parents, et plus précisément celui de son père. Les parents, alors soucieux de faire en sorte d'avoir un lieu pour élever leur enfant, choisirent non pas de repartir chez eux, beaucoup trop loin de leur maison, mais surtout incapables d'y retourner, puisqu'aucun navire ne passait dans leur zone. La ville d'Hinu Town les accueillit comme tout habitant le ferait, même si les deux « étrangers » semblaient désolés de s'installer avec autant de précipitation.
Bien sûr, Harry D. Heimfire et Berry D. Heimfire ne trouvèrent pas directement une grande maison, ou quoi que ce soit d'autre. Cependant, ils trouvèrent des personnes avec qui cohabiter le plus rapidement possible, à condition de travailler un minimum dans le ménage, et de trouver eux-même un boulot pour avancer. Harry, qui était un forgeron, postulat très rapidement dans ce domaine, pendant que Berry, sa femme, était une ancienne Marine ayant pris une pause médicale anticipée suite à un accident ayant provoqué une paralysie partielle touchant son bras gauche, l'empêchant d'utiliser ce dernier sans encombre. Elle continuait de s'entraîner pendant ses « vacances », et prévenait habituellement son supérieur de son état de santé, mais aussi prenant des nouvelles de sa reprise de service. On lui donna une année de repos au maximum, pas plus. Ce qui était alors immense. L'excuse du temps ne venait pas à cause du bébé, mais pour une habituation de combat à une main, parce qu'il fallait trouver un nouvel équilibre lors des combats, mais surtout porter un fusil n'était plus possible pour la femme.
Pendant cette année, Harry et Berry ont fait l'expérience d'avoir un enfant. Pour chacun, les bruits de marteau sur le métal et les champs de bataille n'étaient rien face aux pleurs incessants de ce qu'ils commencèrent non plus à appeler un « bébé » mais un Diablotin qui venait les emmerder dans leur jeune vie parentale. Une première année à s'amuser à donner des noms terribles au bébé lorsqu'il fallait le bercer ou le changer. Usant de phrases comme « Tu dois t'occuper de la Créature » ou autres citations qui faisaient rire l'autre, et lui permettait de venir plus détendu qu'à son habitude. A la fin de cette année, le couple se trouva une maison pour eux, petite, à arranger parce qu'elle n'était plus habitée depuis un moment, mais aussi Berry repartit servir la Marine, et ne revenait que lors de permissions, forçant son mari à avoir plus de présence, mais aussi à élever seul leur fille, bien qu'il ne lui en voulu pas du tout. Faisant de paire avec son métier de forgeron, il réduisit son temps de travail pour s'occuper de Rhei, qui grandit avec les caprices, et des visites rapides de sa mère de temps en temps. D'ailleurs, l'image de Berry qui naissait dans la conscience de l'enfant fut rapidement quelqu'un qui tirait sur les méchants avec son revolver. Une sorte de Justicière de l'Ouest, mais faisant partie de la Marine. Son père, lui, était celui qui créait les meilleures armes au monde, voyez donc l'esprit objectif d'un enfant !
Cinq ans, et Rhei s'amusait dehors, bien intégrée à l'île, accompagnant aussi son père dans la forge, regardant tranquillement ce qu'il faisait, mais n'apprenant pas vraiment à chercher à devenir forgeronne de son côté. La jeune fille avait appris l'existence des primes, et voulait faire en sorte d'attraper les primes des personnes venant sur l'île et ainsi devenir riche, pensant à ce moment qu'elle allait pouvoir tous les capturer, mais aussi que tous allaient venir ici pour semer le chaos, ou encore venir à elle parce qu'ils avaient une prime. Dehors, elle usait un lance-pierre pour commencer à s'entraîner au tir, bien inspirée d'un livre qui montrait des cow-boys utilisant leurs six-coups pour venir à bout des bandits primés, dont certains revenaient très souvent, à se demander si les prisons étaient bien protégées. Rhei posa cette question à sa mère, un jour où elle était présente, qui la rassura sur la sécurité des prisons de la Marine, mais qu'à chaque fois qu'un enfant n'est pas sage, un prisonnier s'évade pour aller l'enlever pendant la nuit. Ces paroles eurent directement leur effet sur le tempérament de la jeune fille quand sa mère arrivait, lui indiquant qu'elle n'avait rien fait de mal, parce que personne ne l'avait enlevée.
A douze ans, Rhei commençait à comprendre les relations sociales de son père, mais aussi de sa mère, et commençait à se créer elle-même sa propre manière de voir les choses. Harry n'était pas quelqu'un qui discutait beaucoup d'amour et autres concepts de la vie sentimentale. Par contre, il pouvait partir sur des histoires abracadabrantesques sur une arme afin de la vendre. Étrangement, ces histoires ressemblaient à celles qu'il racontait autrefois à sa fille pour l'endormir. Il ne s'agissait que d'histoires vraies ou de légendes déjà écrites qu'il improvisait pour mettre en avant non pas le héros, mais l'arme qu'il utilisait, changeant le style de véritable personnage principal, donnant le rôle à une épée, une hache, un marteau et autres types d'armes. Harry n'accueillait pas beaucoup d'invités, souvent il s'agissait de clients qui voulaient prendre une commande spéciale. Rhei, elle, au contraire, sortait de plus en plus avec son groupe d'amis, et l'un d'eux ramena l'arme à feu de l'un de ses parents. Chacun toucha l'arme, avec un sentiment d'admiration mélangé avec de la peur en la fixant. C'était la première fois qu'ils en voyaient une d'aussi près, mais aussi qu'ils pouvaient la toucher sans que personne, à part l'un des enfants, qui répétait qu'il fallait rendre l'arme sinon ils allaient avoir des problèmes. Jehal, la personne qui avait ramené l'arme, se moqua de son ami, et la concentration du groupe passa sur l'interaction entre les deux enfants, sauf pour Rhei, qui saisit l'arme pour l'observer sous tous les angles, et commença à mettre en joue chacun de ses amis avec un sourire. Un froid passa pour chacun d'entre eux, ne sachant pas s'il était chargé ou non. On lui demanda de ne pas plaisanter, de lâcher l'arme. Ce à quoi elle affirma vouloir l'essayer au moins une fois, et visa quelque chose qui lui semblait sans la moindre valeur : une assiette sale dans la rue. Visant l'objet, fermant un œil mais aussi tirant la langue vers le haut, comme si ceci allait lui donner plus de précision, elle tira. L'arme recula sous l'impact. Rhei, non, et se prit la crosse de l'arme au niveau du visage. Sa tête partit vers l'arrière et elle chuta, lâchant l'arme... La balle, elle, était partie vers le haut et termina sa course folle dans le visage d'une statue beaucoup plus importante, à quelques mètres plus loin. Statue beaucoup plus importante pour son propriétaire, pendant que la bande, elle, s'enfuyait au plus loin en courant le plus rapidement possible. Rhei, elle, se tenait l'oeil pendant qu'on l'engueulait sur sa folie. On entendit crier au loin, mais l'histoire ne partit pas loin. Chacun des enfants eurent un mot à dire de la part de leurs parents, et d'un bandage pour la blessée, pour qui la volonté de manier une arme à feu grandissait de jour en jour.
À seize ans, Rhei, qui avait fait des caprices à son père pour avoir une arme à feu, eut l'autorisation d'en porter une, et de s'entraîner avec. Il s'agissait du pistolet d'entraînement de Berry, qui avait alors donné son autorisation. Heureuse et fière de ce cadeau, Rhei sortit dans des zones désertes pour s'entraîner, s'amusant au passage à jouer les exploratrices, les aventurières à la recherche d'un Criminel ou encore d'un trésor. Cependant, il y a des zones qui sont réellement dangereuses pour n'importe qui. Des gardes, qui protégeaient une zone interdite aux civils, virent la jeune fille passer les barrières avec un comportement des plus louches. Ils gardaient un patrimoine et des richesses et tout voleur devaient être arrêtés. Cependant, lorsqu'ils demandèrent à la jeune fille de se rendre, elle les mit en joue, encore trop excitée par ce nouveau rôle, et se prenant pour une tireuse d'élite experte dans le domaine. Alors qu'elle parlait, l'adrénaline montant de plus en plus, et surtout ne voulant pas se laisser submerger par la situation dans laquelle elle se trouvait, Rhei se sentit pousser des ailes, puis elle sentit une légèreté incroyable. Oui, c'est ça, une légèreté. Elle ne sentit plus son arme, ni même la tension qui faisait qu'elle tendait son bras droit devant, sourire fier au visage. Le bruit de l'arme tombant au sol eut l'effet de supprimer toute cette confiance de ramener la « pistolero » à la réalité. Son sourire devint grimace, sa fierté devint douleur, et son avant-bras tenant son arme, lui, était au sol pendant qu'elle perdait son sang. Il y eut un moment de silence, un moment où, dans son incompréhension par rapport à la situation, Rhei ne trouvait rien à dire. Sa bouche tentait de former des mots, mais aucun ne venait. Ils l'amenèrent en prison, parce qu'elle avait quand même passé la pancarte indiquant qu'il était interdit de s'approcher, et son père vint la chercher, furieux. A moitié soignée par un garrot, mais aussi honteuse et meurtrie dans son honneur, Rhei évita son regard, et se renferma sur elle-même, ne sortant plus du tout, et ne laissant entrer son père que pour changer ses bandages, le temps que la plaie ne se referme totalement. En cette période, la jeune fille perdit du poids, ainsi que toute volonté de faire quoi que ce soit. Même sa mère l'avait grondée lorsqu'elle était rentrée avant quoi que ce soit d'autre.
A dix-huit ans, ses parents purent lui acheter une prothèse, remplaçant alors son bras manquant. Mais le jour-même, la jeune fille prit une décision importante : attendant d'être seule, elle déposa une lettre sur son lit, saisit l'un des six-coups que son père avait fabriqué, ainsi que des cartouches, un paquet qui passait par là, ainsi qu'un peu d'argent, et embarqua sur le premier navire qui voulut la prendre, sans que ses parents ne puissent aller l'empêcher de prendre le large. Ainsi commença le voyage de Rhei D. Heimfire, qui aurait pu rester sur son île, à se morfondre sur elle-même et vivre une vie normale, mais qui avait choisi de continuer son rêve. Le premier mois fut dans le froid, sur une île où l'hiver tapait fort. On lui passa alors une cape rouge pour s'y emmitoufler, un peu usée, elle la garda plus tard, en souvenir, mais aussi parce qu'elle lui allait bien. L'entraînement de la jeune fille se fit au départ seul. Personne ne voulait la prendre, surtout qu'elle n'avait pour ambition qu'un rêve de gamine : arrêter toutes les primes et devenir une chasseuse de primes reconnue. On se moqua d'elle, de ses capacités médiocres de tir. Mais il en fallait plus pour que Rhei abandonne. Elle commença à se battre à mains nues dans les bars, à provoquer de violentes batailles contre des Criminels, se vantant de sa force, mais aussi ressortant du bar avec le visage tuméfié. Rhei n'avait pas froid aux yeux, et sa précision à l'arme devenait de mieux en mieux. Pourtant son argent passa rapidement dans les vêtements, les munitions et les cigares, qui étaient le contenu de la boîte qu'elle avait volé à ses parents à son départ. Elle resta une année à voyager, à combattre des pirates de bas-étage ou à sa hauteur dans les tavernes, à provoquer la colère des personnes travaillant dans ces lieux, mais à continuer à toucher assez d'argent pour vivre en voyageant, bien que des problèmes, souvent de malnutrition, intervinrent au départ. Elle s'en sortait toujours, mais jamais seule. Souvent à devoir payer un médecin au dernier moment, elle n'avouait jamais que c'était parce qu'elle gérait mal sa nourriture, mais plutôt que celle-ci était de mauvaise qualité, et qu'il lui fallait de la bonne bouffe pour bien manger. Les autres visites de médecin venaient pour les combats en taverne, d'où elle revenait souvent avec un beau coquard au niveau de l'oeil, à se prendre non pas une balle, mais un poing perdu dans la mêlée.
Vingt ans, Rhei avait trouvé quelqu'un qui avait bien voulu la prendre sous son aile. Il s'agissait d'un vieil homme, ancien soldat, qu'elle avait croisé sur un navire et qui avait rendu une visite à tous ses amis morts au combat. Le vieux était à moitié fou, dur, mais au moins il laissait sa chance à l'adolescente, qui continuait ses caprices, mais apprenait en même temps à serrer les dents pour avancer. De mauvaise foi naturelle, elle remettait la faute sur un événement extérieur pour tout type de problème. Les deux s'entraînèrent ensemble pendant une année. Une année où la jeune fille ne fit que des exercices dans différents types de situation : sous-nombre, avec un ou plusieurs otages, au corps à corps ou encore, avec un adversaire caché, etc... Et elle s'en sortit plutôt bien. Le point fort de la pistolero reposait sur sa capacité d'improvisation et sa cadence de tirs au départ. Sur la fin de l'année, la précision s'invita aussi sur ses qualités, au grand bonheur de celle qui pensait encore s'améliorer tant qu'elle avait un entraîneur comme le vieux, mais la maison était plutôt ancienne, et les réparations à la va-vite ne suffirent plus à un moment : alors que Rhei s'entraînait tranquillement aux tirs, tout s'écroula d'un coup sur elle. Le bâtiment, qui avait alors tenu jusqu'à maintenant, venait de s'écrouler suite à une fondation qui s'était humidifiée à cause d'une fuite d'eau, qui existait alors depuis un petit moment. Le bois s'était alors affaiblis, et avait commencé à plier et à se craquer. La jeune fille s'était retrouvée sous des décombres, enfermée pendant un moment, sans réellement savoir ce qu'elle pouvait faire. Sonnée, elle avait remarqué que rien de grave ne lui était arrivée. Allongée, elle était tout de même bloquée au niveau du bassin par une grande poutre, elle-même coincée par d'autres débris. Bien sûr, la jeune fille n'était pas indemne : quelques blessures étaient présentes par-ci et par-là, mais aucune d'entre elles n'étaient mortelles ou très graves. Devant glisser vers l'arrière pour dégager son corps de la poutre, elle sentit que sa jambe gauche lui faisait du tort : finalement, elle avait une blessure plutôt grave, puisque sa jambe s'était brisée.
Une fois sortie, avec une attelle, mais aussi beaucoup de temps, Rhei se posa sur les décombres et vérifia si elle n'avait rien perdu, avant de s'épousseter et de chercher le vieux, qui n'était pas à l'extérieur. Elle le trouva très rapidement, mais il ne respirait plus. A ce moment, se mélangèrent deux émotions : la tristesse et la culpabilité. Le fait qu'elle ne se trouvait pas avec lui lui rongea l'esprit, et pendant une bonne partie de la journée, elle pleura aux côtés du cadavre de celui qui l'avait entraînée et hébergée. Ce ne fut qu'après qu'elle l'enterra sans demander si elle en avait le droit, et partit pour réaliser son rêve. Très rapidement, et après réflexion, sa culpabilité partit, et son humeur revint assez rapidement, même si sa consommation de tabac avait grandement augmenté.
Test RP
L'arrivée à Hinu Town se fit des plus discrète pour Rhei, parce qu'elle ne voulait pas vraiment être reconnue par des personnes avec lesquelles elle avait trainé autrefois. Pire, avec l'un de ses parents. La chasseuse de primes était là pour le boulot, et elle allait profiter de ses connaissances sur les lieux afin d'être la première à trouver la prime plutôt alléchante du jour. Dans le navire qui venait d'arriver en ville, la jeune fille attendit tranquillement qu'une bonne partie des voyageurs ne descendent avant d'en faire de même. Dans ces débuts, il valait mieux se faire discrète et compter sur la chance pour que personne ne la reconnaisse, donc autant provoquer cette chance en diminuant le nombre de regards posés sur son visage. Chapeau tiré vers le bas, elle descendit du navire et longea les murs, baissant la tête pour que l'ombre de son couvre-chef lui cache entièrement sa véritable identité. Rhei allait partir en ville plus tard, faire son enquête, mais en ce début d'après-midi, il fallait mieux prendre un peu de temps avant de se mettre à enquêter, à rechercher une proie qui était tout de même à vingt millions de berries, ce qui était une somme conséquente... Même incroyable ! La pistolero avait calculé les portions de nourriture qu'elle pouvait s'acheter et la qualité des cigares ainsi que leur nombre qui était commandables ! En gros ! Toucher cet argent pouvait l'amener vers la richesse... Mais trois choses risquaient de poser problème :
La première était que la personne devait être ramenée seulement morte, ce qui n'annonçait rien de bon pour la suite. Si la Marine le voulait ainsi et pas autrement, il valait mieux ne pas le rendre vivant. Ceci pour toucher la prime, mais quelque chose lui disait qu'on pouvait aussi la mettre sous arrêts si le type, encore vivant, sortait un pouvoir venu d'ailleurs pour la tuer elle et tout le monde autour. Sur cette prime, il n'y avait aussi qu'un dessin, mais plutôt réaliste sur le coup.
La seconde chose qui posait problème était l'existence de concurrents pour avoir le pactoles. Certains risquaient même de travailler en groupe, et d'autres n'allaient pas hésiter à descendre toute personne qui pourrait leur poser problème. Dans le monde des chasseurs de primes, c'était un peu du chacun pour soi. Seuls les plus forts restaient et l'esprit de compétition y était fort.
Le troisième et dernière chose posant soucis était la prime en elle-même : le Criminel devait être très puissant, valait-il mieux chercher des alliés ou encore travailler en solo ? Un peu mégalo, Rhei choisit la seconde option très rapidement. De toute manière, elle allait utiliser toute information à son avantage pour gagner.
La chasseuse de primes passa par les journaux pour acheter celui du jour, et commença à le lire, avant d'entrer réellement dans la zone urbaine de la ville portuaire de l'île. Elle jeta son journal à quelqu'un et s'engouffra dans les premières rues qui étaient bondées de monde.
Une fois en ville, la jeune fille tenta de passer par les lieux assez calmes, mais surtout vers les différents hôtels de la ville, pour tenter d'y prendre des informations. Normalement, les Criminels les plus dangereux ne se cachaient pas, et au contraire, montraient qu'ils étaient présents sur l'île en n'ayant pas peur de se payer des places chez les plus grands hôtels d'Hinu Town. Rhei connaissait bien les lieux, et commença assez rapidement à parlementer avec les différents lieux en attente d'une quelconque réservation d'Uriel Javar, mais il n'en fut rien, pas même le plus miteux de ces bâtiments. Et personne dans les rues ne ressemblait au portrait dessiné par la Marine. Il fallait dire qu'aucune personne ne lui ressemblait. Les traits de certains y ressemblaient, mais pas énormément. Après une demi-journée à tenter d'avoir des informations, elle se retrouva à être plus perdue qu'autre chose. Aucune information n'avait été donnée, et la fatigue commençait même à faire son apparition. Elle prit une chambre à l'hôtel le plus proche et un repas là-bas.
Alors qu'elle, la chasseuse de primes reconnut quelques collègues qui s'étaient réunis autour d'une table, et commençaient à parler entre eux de manière discrète. Rhei se leva plusieurs fois pour écouter leur conversation. Au départ, ils se partageaient les informations qu'ils avaient recueilli. Le Criminel avait été aperçu non loin de là, et ils allaient partir juste après ce repas afin de le tuer le plus rapidement possible, tout en se partageant équitablement la prime. Les mercenaires étaient quand même sur leurs gardes. Pour eux, il ne fallait pas se fier sur le fait que la personne se trouve seule et semble faible. Sa prime devait indiquer qu'il avait une botte secrète, où qu'il était plus dangereux qu'il n'y paraissait. Pour terminer, Rhei comprit qu'elle avait attiré l'attention de ces messieurs lorsqu'elle les entendit parler de son appétit, et du questionnement qui était « où va cette nourriture ». Surprise sur le coup, elle regarda sa table et bloqua un moment : trop intéressée par la conversation, elle avait mangé beaucoup de plats et qu'une pyramide instable s'était créée petit à petit sans que la jeune fille ne s'en aperçoive, ainsi qu'une note qui comportait beaucoup de chiffres avant la virgule.
« Wawawawaaaaaah ! »
Crise de panique et bascula de sa chaise, Rhei venait de réaliser que TOUS les plats qu'elle avait ingurgité allaient devoir être payés ! Et elle n'avait pas assez pour ça ! Maudissant sa curiosité en cachette, la chasseuse de primes ne put s'en aller tranquillement et dut partir précipitamment voir le gérant. Pour cela, elle fonça vers l'accueil.
« J'suis ben désolée ! J'peux pas vous donner l'pognon pour l'moment ! Mais j'vous jure qu'demain et j'vous paierai votr' bouffe s'il le faut ! J'vous file tout c'que j'ai maintenant ! J'donnerai l'reste demain »
L'hôte d'accueil, qui dut mettre un moment avant de comprendre ce qu'il se passait, accepta l'argent sans même chercher à le compter. Mais le ton qu'il tint se fit plutôt insistant.
« Vous savez que si vous ne donnez pas l'argent, je vais devoir appeler le patron pour voir comment nous allons faire. »
« Oui, oui, comme vous v'lez ! Mais dépêchez-vous ! »
Derrière, le groupe commençait déjà à se lever, Rhei les aperçut directement et comprit par leur comportement que c'était pour payer. Tous comptaient tranquillement l'argent qu'ils devaient sur le coup tout en préparant les affaires pour partir. Elle fit un regard insistant vers celui qu'elle avait payé pour une partie des repas, et celui-ci appela son patron, qui mit un peu de temps avant d'arriver... Les hommes continuaient de compter l'argent pendant ce temps. L'un d'eux estimait ne pas avoir à payer plus alors qu'il avait mangé moins que les autres. Rhei était de plus en plus nerveuse : le manque d'argent lui était complètement passé à côté de l'esprit...
« Eh bien... Qu'y a-t-il ? »
« Elle dit ne pas avoir assez pour payer ce qu'elle a mangé. Et qu'elle repassera demain. »
Le vieil homme, intrigué, regarda la somme d'argent dans la main de son employé, et examina d'un peu plus près le visage de la jeune fille. La plupart des clients avaient le regard tourné vers la scène. Pour passer discrètement, il y avait bien mieux à faire sur le coup.
« Dites-moi... Vous n'auriez pas oublié qu'il s'agit d'un service à volonté ? Le prix est le même pour chacun malgré la quantité que vous ingérez. Si vous avez eu un appétit d'ogresse, c'est bien pour vous. Il y a assez pour payer le buffet... Il ne vous reste cependant que quelques berries. »
Récupérant une petite partie de sa monnaie avec un air rassuré, la jeune fille avait tout son corps qui s'était affaissé de quelques centimètres lorsqu'elle avait appris la nouvelle. La fatigue et le stress ne faisaient pas bon ménage ici. C'est donc avec un immense sourire que Rhei répondit avant même que qui que ce soit ne reprenne la parole.
« J'vous r'mercie bien m'sieur ! J'm'en vais m'partir à mon chez moi et j'f'rai attention la prochaine fois ! Bonne soirée ! »
Passant la porte, Rhei s'arrêta sur l'un des murs du bâtiments pour sortir une boîte de sa poche. Il s'agissait de sa réserve de cigares, qu'elle avait gardé sur elle au cas où, et là, elle en avait besoin. Dos contre le mur, la pistolero commença tranquillement à crapoter pour passer le temps, réalisant au passage quelques ronds de fumée pour occuper son attention, même si elle continuait à observer les rues, qui se faisaient de plus en plus vides de monde. C'était assez logique : la journée était passée et la nuit commençait à tomber petit à petit. Quelques bruits significatifs de la sortie des créatures nocturnes se fit entendre, les discussions les plus entendues se faisaient dans les maisons. Et là sortirent les chasseurs de primes, qui continuaient de discuter, et aperçurent la jeune fille sans lui adresser la moindre parole, le moindre geste. Lorsqu'ils eurent tourné vers une autre rue, le cigare tomba : Rhei s'était mise à les poursuivre, discrètement.
Les bruits extérieurs avaient disparu ici, comme si les murs sales et les déchets faisaient office d'antibruit dans ces lieux. La chasseuse de primes suivait ses compères dans l'espoir de leur voler leur cible entre leurs pattes. Elle aurait pu couper l'herbe sous leur pied, mais les doubler risquait d'être quelque chose de beaucoup plus drôle, quitte à devoir se battre pour avoir le cadavre d'Uriel et toucher la grosse somme d'argent. Le groupe avançait de rues en rues, de plus en plus perdues au milieu de la ville. Des lieux perdus dans lesquels personne n'habitait réellement. Une zone de culs de sac formée par la disposition des bâtiments. Souvent vide de monde, souvent pleine de déchets. Il devait être là. Rhei quitta son côté « espionne » pour foncer directement, certaine qu'il fallait maintenant se dépêcher. Alertés par le bruit de course derrière eux, le dernier du groupe, le plus proche, se reçut un coup de poing qui le sonna et l'empêcha de réaliser une quelconque contre-attaque. Une ombre passa entre eux et ils virent une demoiselle juste devant eux, visage tourné en leur direction avec un immense sourire. Avec celui qu'elle avait frappé, le groupe adverse était constitué de quatre individus : un grand maigre, un baraqué de taille moyenne, un type normal et une personne qui était touché par l'obésité et de grande taille.
« J'suis ben désolée mais l'fric c'est l'mien ! »
Dans un premier temps, ils reconnurent celle qui mangeait comme dix, puis ils ripostèrent au tac au tac en fonçant sur elle, à quatre dans une ruelle. C'était une vraie bataille de bar... Dans une rue ! Tout sourire, la pistolero frappa le premier, qui était le type normal au ventre, le bloquant dans son action, pendant que le second, grand et mince, tenta de la frapper de haut. Elle para et lui saisit le poing avant de le retourner. Le troisième homme donna un coup qui toucha celle qui recula d'un pas, gardant toujours un sourire heureux. Il fallait bien montrer qu'elle était meilleur qu'eux et qu'elle allait récupérer l'argent pour elle quand même ! Se remettant en position de combat, elle bloqua un nouveau coup du barraqué, pendant que le gros reprenait ses esprits. Saisit un morceau de pierre qui trainait au sol et l'envoya directement sur le crâne de celui-ci, et il s'effondra par terre, assommé.
« ÎRA ! »
Le baraqué voulut saisir la jeune fille, mais elle recula d'un coup pour contre-attaquer sur la jambe d'appui de l'homme, qui grimaça en mettant un genou à terre. Il se reçut par la suite un coup de pied, détourné par Rhei, de la part du type normal. La cheville de ce dernier se brisa à l'impact, pendant que la victime de l'attaque se relevait avec un air plutôt mauvais. Il bloqua un coup de poing de son adversaire et lui donna un coup de boule qui la força à partir vers l'arrière avec sa tête. Il enchaîna sur un coup au ventre qui la fit tomber à la renverse, forçant quelques roulades au passages.
« Putain... Une gosse nous fait chier... On aurait dû se douter que t'étais louche avec ton comportement ! » »
Il cracha, par terre, laissant le temps à Rhei de reprendre ses esprits, puis il attaqua avec son ami le grand maigre, chacun d'un côté. La pistolero commença à reculer et bloqua certains coups qu'elle ne pouvait pas esquiver. Elle profita d'un moment pour briser le second bras du grand, qui s'arrêta, et frappa sur du béton... Sérieusement, ce type était dur comme du béton !
« T'fais d'bons exercices toi ! »
Elle esquiva un coup, et lui donna un coup de poing au visage. On entendit un craquement sonore, et alors que l'une se tenait la main et la secouait à cause de la douleur, l'autre commençait à sentir le sang lui monter au nez, en même temps que la moutarde. Mais il n'eut pas le temps de montrer l'étendue de sa colère, puisqu'il se fit faucher, et tomba fortement sur le crâne, assommé, laissant le groupe comme ceci : Le grand gros assommé, le baraqué assommé, le grand maigre avec les deux bras brisés, et le normal avec une cheville brisée. C'est avec un sourire, un visage en sang et une main abîmée que la demoiselle partit rencontrer son argent, sortant son six coups, le sourire collé sur son visage... Elle chercha sa cible dans tous les culs de sac, mais pour le moment il n'y avait personne... Ce ne fut qu'après quelques ruelles vides qu'elle trouva un gamin, mangeant tranquillement dans un coin. L'air apeuré et surtout, reconnaissable entre tous !
« UN GOSSE ?! »
Sortant le dessin qui faisait office de photographie de demande de prime, la mâchoire pendante, Rhei n'arrivait pas à le croire : le dangereux Criminel était un gosse qui ne semblait pas pouvoir faire de mal à une mouche ! Son visage indiquait qu'il en avait vu des vertes et des pas mûres ! Et surtout c'était un gamin ! Un enfant ! Pourquoi fallait-il buter un enfant pour récupérer autant d'argent ?! Soit un de ses parents était un type dangereux, soit il était au mauvais endroit au mauvais moment !
Si le premier choix était le bon, cela indiquait que si on tuait son enfant, on devenait quelqu'un de connu, mais la renommée de son nom pouvait faire de Rhei une cible primordial pour les parents d'Uriel. Alors, fallait-il prendre le risque de le tuer ?
Si le second choix était le bon, cela impliquait de tuer un innocent et sans défense, et pour l'honneur, c'est pas génial...
Conclusion du débat intérieur assez rapide : la jeune fille rangea son arme et fit demi-tour. Elle n'avait pas encore le cœur à réaliser ce genre d'action... Et l'argent pouvait encore attendre un peu. Un Criminel de bas étage était toujours simple à débusquer et à arrêter/
« J'sais pas c'que t'as fait, mais j'tue pas les gosses. Casse-toi vite s'tu veux vivre. »
Allumant un cigare, elle partit choquée et déçue par ce qu'elle venait de voir. Au passage, elle assomma les deux chasseurs de primes encore conscients, puis partit reprendre sa route, profitant du moment pour souffler un peu, silencieuse comme la nuit. Elle n'allait pas aider plus ce bambin, mais il allait pouvoir s'enfuir pendant qu'elle cherchait un navire sur lequel embarquer sans même passer voir ses parents, ni leur envoyer un mot. Il valait mieux que cela se déroule de cette manière.
La première était que la personne devait être ramenée seulement morte, ce qui n'annonçait rien de bon pour la suite. Si la Marine le voulait ainsi et pas autrement, il valait mieux ne pas le rendre vivant. Ceci pour toucher la prime, mais quelque chose lui disait qu'on pouvait aussi la mettre sous arrêts si le type, encore vivant, sortait un pouvoir venu d'ailleurs pour la tuer elle et tout le monde autour. Sur cette prime, il n'y avait aussi qu'un dessin, mais plutôt réaliste sur le coup.
La seconde chose qui posait problème était l'existence de concurrents pour avoir le pactoles. Certains risquaient même de travailler en groupe, et d'autres n'allaient pas hésiter à descendre toute personne qui pourrait leur poser problème. Dans le monde des chasseurs de primes, c'était un peu du chacun pour soi. Seuls les plus forts restaient et l'esprit de compétition y était fort.
Le troisième et dernière chose posant soucis était la prime en elle-même : le Criminel devait être très puissant, valait-il mieux chercher des alliés ou encore travailler en solo ? Un peu mégalo, Rhei choisit la seconde option très rapidement. De toute manière, elle allait utiliser toute information à son avantage pour gagner.
La chasseuse de primes passa par les journaux pour acheter celui du jour, et commença à le lire, avant d'entrer réellement dans la zone urbaine de la ville portuaire de l'île. Elle jeta son journal à quelqu'un et s'engouffra dans les premières rues qui étaient bondées de monde.
Une fois en ville, la jeune fille tenta de passer par les lieux assez calmes, mais surtout vers les différents hôtels de la ville, pour tenter d'y prendre des informations. Normalement, les Criminels les plus dangereux ne se cachaient pas, et au contraire, montraient qu'ils étaient présents sur l'île en n'ayant pas peur de se payer des places chez les plus grands hôtels d'Hinu Town. Rhei connaissait bien les lieux, et commença assez rapidement à parlementer avec les différents lieux en attente d'une quelconque réservation d'Uriel Javar, mais il n'en fut rien, pas même le plus miteux de ces bâtiments. Et personne dans les rues ne ressemblait au portrait dessiné par la Marine. Il fallait dire qu'aucune personne ne lui ressemblait. Les traits de certains y ressemblaient, mais pas énormément. Après une demi-journée à tenter d'avoir des informations, elle se retrouva à être plus perdue qu'autre chose. Aucune information n'avait été donnée, et la fatigue commençait même à faire son apparition. Elle prit une chambre à l'hôtel le plus proche et un repas là-bas.
Alors qu'elle, la chasseuse de primes reconnut quelques collègues qui s'étaient réunis autour d'une table, et commençaient à parler entre eux de manière discrète. Rhei se leva plusieurs fois pour écouter leur conversation. Au départ, ils se partageaient les informations qu'ils avaient recueilli. Le Criminel avait été aperçu non loin de là, et ils allaient partir juste après ce repas afin de le tuer le plus rapidement possible, tout en se partageant équitablement la prime. Les mercenaires étaient quand même sur leurs gardes. Pour eux, il ne fallait pas se fier sur le fait que la personne se trouve seule et semble faible. Sa prime devait indiquer qu'il avait une botte secrète, où qu'il était plus dangereux qu'il n'y paraissait. Pour terminer, Rhei comprit qu'elle avait attiré l'attention de ces messieurs lorsqu'elle les entendit parler de son appétit, et du questionnement qui était « où va cette nourriture ». Surprise sur le coup, elle regarda sa table et bloqua un moment : trop intéressée par la conversation, elle avait mangé beaucoup de plats et qu'une pyramide instable s'était créée petit à petit sans que la jeune fille ne s'en aperçoive, ainsi qu'une note qui comportait beaucoup de chiffres avant la virgule.
« Wawawawaaaaaah ! »
Crise de panique et bascula de sa chaise, Rhei venait de réaliser que TOUS les plats qu'elle avait ingurgité allaient devoir être payés ! Et elle n'avait pas assez pour ça ! Maudissant sa curiosité en cachette, la chasseuse de primes ne put s'en aller tranquillement et dut partir précipitamment voir le gérant. Pour cela, elle fonça vers l'accueil.
« J'suis ben désolée ! J'peux pas vous donner l'pognon pour l'moment ! Mais j'vous jure qu'demain et j'vous paierai votr' bouffe s'il le faut ! J'vous file tout c'que j'ai maintenant ! J'donnerai l'reste demain »
L'hôte d'accueil, qui dut mettre un moment avant de comprendre ce qu'il se passait, accepta l'argent sans même chercher à le compter. Mais le ton qu'il tint se fit plutôt insistant.
« Vous savez que si vous ne donnez pas l'argent, je vais devoir appeler le patron pour voir comment nous allons faire. »
« Oui, oui, comme vous v'lez ! Mais dépêchez-vous ! »
Derrière, le groupe commençait déjà à se lever, Rhei les aperçut directement et comprit par leur comportement que c'était pour payer. Tous comptaient tranquillement l'argent qu'ils devaient sur le coup tout en préparant les affaires pour partir. Elle fit un regard insistant vers celui qu'elle avait payé pour une partie des repas, et celui-ci appela son patron, qui mit un peu de temps avant d'arriver... Les hommes continuaient de compter l'argent pendant ce temps. L'un d'eux estimait ne pas avoir à payer plus alors qu'il avait mangé moins que les autres. Rhei était de plus en plus nerveuse : le manque d'argent lui était complètement passé à côté de l'esprit...
« Eh bien... Qu'y a-t-il ? »
« Elle dit ne pas avoir assez pour payer ce qu'elle a mangé. Et qu'elle repassera demain. »
Le vieil homme, intrigué, regarda la somme d'argent dans la main de son employé, et examina d'un peu plus près le visage de la jeune fille. La plupart des clients avaient le regard tourné vers la scène. Pour passer discrètement, il y avait bien mieux à faire sur le coup.
« Dites-moi... Vous n'auriez pas oublié qu'il s'agit d'un service à volonté ? Le prix est le même pour chacun malgré la quantité que vous ingérez. Si vous avez eu un appétit d'ogresse, c'est bien pour vous. Il y a assez pour payer le buffet... Il ne vous reste cependant que quelques berries. »
Récupérant une petite partie de sa monnaie avec un air rassuré, la jeune fille avait tout son corps qui s'était affaissé de quelques centimètres lorsqu'elle avait appris la nouvelle. La fatigue et le stress ne faisaient pas bon ménage ici. C'est donc avec un immense sourire que Rhei répondit avant même que qui que ce soit ne reprenne la parole.
« J'vous r'mercie bien m'sieur ! J'm'en vais m'partir à mon chez moi et j'f'rai attention la prochaine fois ! Bonne soirée ! »
Passant la porte, Rhei s'arrêta sur l'un des murs du bâtiments pour sortir une boîte de sa poche. Il s'agissait de sa réserve de cigares, qu'elle avait gardé sur elle au cas où, et là, elle en avait besoin. Dos contre le mur, la pistolero commença tranquillement à crapoter pour passer le temps, réalisant au passage quelques ronds de fumée pour occuper son attention, même si elle continuait à observer les rues, qui se faisaient de plus en plus vides de monde. C'était assez logique : la journée était passée et la nuit commençait à tomber petit à petit. Quelques bruits significatifs de la sortie des créatures nocturnes se fit entendre, les discussions les plus entendues se faisaient dans les maisons. Et là sortirent les chasseurs de primes, qui continuaient de discuter, et aperçurent la jeune fille sans lui adresser la moindre parole, le moindre geste. Lorsqu'ils eurent tourné vers une autre rue, le cigare tomba : Rhei s'était mise à les poursuivre, discrètement.
Les bruits extérieurs avaient disparu ici, comme si les murs sales et les déchets faisaient office d'antibruit dans ces lieux. La chasseuse de primes suivait ses compères dans l'espoir de leur voler leur cible entre leurs pattes. Elle aurait pu couper l'herbe sous leur pied, mais les doubler risquait d'être quelque chose de beaucoup plus drôle, quitte à devoir se battre pour avoir le cadavre d'Uriel et toucher la grosse somme d'argent. Le groupe avançait de rues en rues, de plus en plus perdues au milieu de la ville. Des lieux perdus dans lesquels personne n'habitait réellement. Une zone de culs de sac formée par la disposition des bâtiments. Souvent vide de monde, souvent pleine de déchets. Il devait être là. Rhei quitta son côté « espionne » pour foncer directement, certaine qu'il fallait maintenant se dépêcher. Alertés par le bruit de course derrière eux, le dernier du groupe, le plus proche, se reçut un coup de poing qui le sonna et l'empêcha de réaliser une quelconque contre-attaque. Une ombre passa entre eux et ils virent une demoiselle juste devant eux, visage tourné en leur direction avec un immense sourire. Avec celui qu'elle avait frappé, le groupe adverse était constitué de quatre individus : un grand maigre, un baraqué de taille moyenne, un type normal et une personne qui était touché par l'obésité et de grande taille.
« J'suis ben désolée mais l'fric c'est l'mien ! »
Dans un premier temps, ils reconnurent celle qui mangeait comme dix, puis ils ripostèrent au tac au tac en fonçant sur elle, à quatre dans une ruelle. C'était une vraie bataille de bar... Dans une rue ! Tout sourire, la pistolero frappa le premier, qui était le type normal au ventre, le bloquant dans son action, pendant que le second, grand et mince, tenta de la frapper de haut. Elle para et lui saisit le poing avant de le retourner. Le troisième homme donna un coup qui toucha celle qui recula d'un pas, gardant toujours un sourire heureux. Il fallait bien montrer qu'elle était meilleur qu'eux et qu'elle allait récupérer l'argent pour elle quand même ! Se remettant en position de combat, elle bloqua un nouveau coup du barraqué, pendant que le gros reprenait ses esprits. Saisit un morceau de pierre qui trainait au sol et l'envoya directement sur le crâne de celui-ci, et il s'effondra par terre, assommé.
« ÎRA ! »
Le baraqué voulut saisir la jeune fille, mais elle recula d'un coup pour contre-attaquer sur la jambe d'appui de l'homme, qui grimaça en mettant un genou à terre. Il se reçut par la suite un coup de pied, détourné par Rhei, de la part du type normal. La cheville de ce dernier se brisa à l'impact, pendant que la victime de l'attaque se relevait avec un air plutôt mauvais. Il bloqua un coup de poing de son adversaire et lui donna un coup de boule qui la força à partir vers l'arrière avec sa tête. Il enchaîna sur un coup au ventre qui la fit tomber à la renverse, forçant quelques roulades au passages.
« Putain... Une gosse nous fait chier... On aurait dû se douter que t'étais louche avec ton comportement ! » »
Il cracha, par terre, laissant le temps à Rhei de reprendre ses esprits, puis il attaqua avec son ami le grand maigre, chacun d'un côté. La pistolero commença à reculer et bloqua certains coups qu'elle ne pouvait pas esquiver. Elle profita d'un moment pour briser le second bras du grand, qui s'arrêta, et frappa sur du béton... Sérieusement, ce type était dur comme du béton !
« T'fais d'bons exercices toi ! »
Elle esquiva un coup, et lui donna un coup de poing au visage. On entendit un craquement sonore, et alors que l'une se tenait la main et la secouait à cause de la douleur, l'autre commençait à sentir le sang lui monter au nez, en même temps que la moutarde. Mais il n'eut pas le temps de montrer l'étendue de sa colère, puisqu'il se fit faucher, et tomba fortement sur le crâne, assommé, laissant le groupe comme ceci : Le grand gros assommé, le baraqué assommé, le grand maigre avec les deux bras brisés, et le normal avec une cheville brisée. C'est avec un sourire, un visage en sang et une main abîmée que la demoiselle partit rencontrer son argent, sortant son six coups, le sourire collé sur son visage... Elle chercha sa cible dans tous les culs de sac, mais pour le moment il n'y avait personne... Ce ne fut qu'après quelques ruelles vides qu'elle trouva un gamin, mangeant tranquillement dans un coin. L'air apeuré et surtout, reconnaissable entre tous !
« UN GOSSE ?! »
Sortant le dessin qui faisait office de photographie de demande de prime, la mâchoire pendante, Rhei n'arrivait pas à le croire : le dangereux Criminel était un gosse qui ne semblait pas pouvoir faire de mal à une mouche ! Son visage indiquait qu'il en avait vu des vertes et des pas mûres ! Et surtout c'était un gamin ! Un enfant ! Pourquoi fallait-il buter un enfant pour récupérer autant d'argent ?! Soit un de ses parents était un type dangereux, soit il était au mauvais endroit au mauvais moment !
Si le premier choix était le bon, cela indiquait que si on tuait son enfant, on devenait quelqu'un de connu, mais la renommée de son nom pouvait faire de Rhei une cible primordial pour les parents d'Uriel. Alors, fallait-il prendre le risque de le tuer ?
Si le second choix était le bon, cela impliquait de tuer un innocent et sans défense, et pour l'honneur, c'est pas génial...
Conclusion du débat intérieur assez rapide : la jeune fille rangea son arme et fit demi-tour. Elle n'avait pas encore le cœur à réaliser ce genre d'action... Et l'argent pouvait encore attendre un peu. Un Criminel de bas étage était toujours simple à débusquer et à arrêter/
« J'sais pas c'que t'as fait, mais j'tue pas les gosses. Casse-toi vite s'tu veux vivre. »
Allumant un cigare, elle partit choquée et déçue par ce qu'elle venait de voir. Au passage, elle assomma les deux chasseurs de primes encore conscients, puis partit reprendre sa route, profitant du moment pour souffler un peu, silencieuse comme la nuit. Elle n'allait pas aider plus ce bambin, mais il allait pouvoir s'enfuir pendant qu'elle cherchait un navire sur lequel embarquer sans même passer voir ses parents, ni leur envoyer un mot. Il valait mieux que cela se déroule de cette manière.
Informations IRL
• Prénom :
• Age : 23 ans
• Aime : Les carottes cuites
• N'aime pas : Les carottes crues
• Personnage préféré de One Piece : Usopp
• Caractère : Un bon plaisantin !
• Fait du RP depuis : 2008 ou 2007
• Disponibilité approximative : La semaine
• Comment avez-vous connu le forum ? Un ami
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Dernière édition par Rhei D. Heimfire le Mar 6 Déc 2016 - 16:34, édité 2 fois