* Et maintenant… que me réserve cet avenir pour le moins incertain ? *
Une journée s’était écoulée depuis que James avait dû quitter en hâte Suna Land, là où se trouvait, encore chaud, le cadavre d’un officier de la Marine tué de ses propres mains. Si d’une manière ou d’une autre quelqu’un parvenait à prouver sa culpabilité, il était bon pour un aller simple pour la potence. L’image de cette fin pour le moins peu glorieuse lui arracha malgré tout un léger sourire, car cela remontait des souvenirs liés à sa vie antérieure. Notamment, une phrase que son père lui répéta à de nombreuses reprises :
« Tu finiras ta vie, la corde au cou face à la foule, en décidant ainsi de continuer à t’écarter du droit chemin. »
*Tu n’avais peut-être pas entièrement tort…*
La nuit qui suivit son forfait, il n’avait pas réussi à fermer l’œil, tournant en rond comme un animal en cage, jetant un œil toutes les cinq minutes à sa fenêtre, au cas où quelqu’un rodait autour de son domicile. Prenant plus de précautions que nécessaire dans le nettoyage, traquant le moindre détail ou indice qui pourrait le trahir.
Au petit matin, il fila à toute allure, abandonnant une grande partie de ce qui avait fait sa vie jusqu’à présent, la seule chose qu’il conserva emballée dans un drap, c’était sa rapière. La route sera semée d’embuches, mieux vaut être prêt à toutes éventualités. La pression montant au fur et à mesure qu’il se rapprochait des quais, imaginant le pire des scénarios possibles, la marine bloquait les quais, questionnant chaque passager pour lever le voile sur le crime de la nuit passée.
Il tomba, nez à nez avec une patrouille de la marine, au croisement d’une rue, son sang ne fit qu’un tour, impossible à ce moment-là d’avoir les idées claires. Le jeune homme força le pas en saluant brièvement les militaires pour échapper au plus vite à cette pression et pouvoir prendre une bouffée d’air pur.
Une fois hors de vue, James saisit d’un vertige, se rattrapa in extremis grâce au mur, échappant de peu à une lourde chute.
* Calme-toi... Ce n’est qu’une putain de patrouille… tu perds complètement la boule*.
Une minute s’écoula avant qu’il ne puisse regagnait son souffle, et poursuivre sa route vers de nouveaux horizons.
Laissant traîner son oreille dès qu’il le pouvait, personne ne parlait du meurtre de la veille, le cadavre d’un officier de la marine gisant en plein milieu de la rue pouvait que difficilement passer inaperçu. Peut-être qu’il était préférable pour certaines personnes que cette tragédie ne s’ébruite pas davantage…
Il était enfin arrivé sur les quais, il ne lui restait plus à embarquait dans le premier navire qui l’arracherait de ce monde abject, quel que soit la destination d’arrivée. Devant lui les quais étaient bondés de bateaux de toute sorte, marchands, touristiques, et même des bâtiments de la marine.
À l’heure actuelle, il ne pouvait s’offrir le luxe de choisir, il repéra un bateau qui semblait sur le point d’appareiller et se précipita à sa rencontre.
Le voyage tout frais compris lui coûta un bras, mais il s’en fichait, il était libre dorénavant…
Une journée s’était écoulée depuis que James avait dû quitter en hâte Suna Land, là où se trouvait, encore chaud, le cadavre d’un officier de la Marine tué de ses propres mains. Si d’une manière ou d’une autre quelqu’un parvenait à prouver sa culpabilité, il était bon pour un aller simple pour la potence. L’image de cette fin pour le moins peu glorieuse lui arracha malgré tout un léger sourire, car cela remontait des souvenirs liés à sa vie antérieure. Notamment, une phrase que son père lui répéta à de nombreuses reprises :
« Tu finiras ta vie, la corde au cou face à la foule, en décidant ainsi de continuer à t’écarter du droit chemin. »
*Tu n’avais peut-être pas entièrement tort…*
La nuit qui suivit son forfait, il n’avait pas réussi à fermer l’œil, tournant en rond comme un animal en cage, jetant un œil toutes les cinq minutes à sa fenêtre, au cas où quelqu’un rodait autour de son domicile. Prenant plus de précautions que nécessaire dans le nettoyage, traquant le moindre détail ou indice qui pourrait le trahir.
Au petit matin, il fila à toute allure, abandonnant une grande partie de ce qui avait fait sa vie jusqu’à présent, la seule chose qu’il conserva emballée dans un drap, c’était sa rapière. La route sera semée d’embuches, mieux vaut être prêt à toutes éventualités. La pression montant au fur et à mesure qu’il se rapprochait des quais, imaginant le pire des scénarios possibles, la marine bloquait les quais, questionnant chaque passager pour lever le voile sur le crime de la nuit passée.
Il tomba, nez à nez avec une patrouille de la marine, au croisement d’une rue, son sang ne fit qu’un tour, impossible à ce moment-là d’avoir les idées claires. Le jeune homme força le pas en saluant brièvement les militaires pour échapper au plus vite à cette pression et pouvoir prendre une bouffée d’air pur.
Une fois hors de vue, James saisit d’un vertige, se rattrapa in extremis grâce au mur, échappant de peu à une lourde chute.
* Calme-toi... Ce n’est qu’une putain de patrouille… tu perds complètement la boule*.
Une minute s’écoula avant qu’il ne puisse regagnait son souffle, et poursuivre sa route vers de nouveaux horizons.
Laissant traîner son oreille dès qu’il le pouvait, personne ne parlait du meurtre de la veille, le cadavre d’un officier de la marine gisant en plein milieu de la rue pouvait que difficilement passer inaperçu. Peut-être qu’il était préférable pour certaines personnes que cette tragédie ne s’ébruite pas davantage…
Il était enfin arrivé sur les quais, il ne lui restait plus à embarquait dans le premier navire qui l’arracherait de ce monde abject, quel que soit la destination d’arrivée. Devant lui les quais étaient bondés de bateaux de toute sorte, marchands, touristiques, et même des bâtiments de la marine.
À l’heure actuelle, il ne pouvait s’offrir le luxe de choisir, il repéra un bateau qui semblait sur le point d’appareiller et se précipita à sa rencontre.
Le voyage tout frais compris lui coûta un bras, mais il s’en fichait, il était libre dorénavant…