Nell Shiro Owens
• Pseudonyme : Shiro.
• Age : 17 ans très exactement.
• Sexe : Femme.
• Race : Humaine de pure race.
• Métier : A définir en fonction de ce que vous me donnerez.
• Groupe : Cipher pol.
• Age : 17 ans très exactement.
• Sexe : Femme.
• Race : Humaine de pure race.
• Métier : A définir en fonction de ce que vous me donnerez.
• Groupe : Cipher pol.
• But : Avoir une piscine remplie de sucreries. Avoir un chien. Genre un Husky.
• Équipement : Rien pour le moment.
• Parrain : Personne !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Codes du règlement :
• Équipement : Rien pour le moment.
• Parrain : Personne !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Codes du règlement :
Description Physique
« Je suis... Laide. »
Vous savez ce que ça fait, que d'être albinos ? C'est... Plus ou moins douloureux. D'abord ce sont des taquineries. Rien de bien méchant. Et quand on demande d'arrêter, ils continuent, parce que c'est drôle. C'est drôle. C'est drôle. C'est effrayant. La différence effraie les gens. Le dictat de la minceur, les fringues qui dénudent à moitié vos corps frêles, vos cheveux teintés d'un rouge flamboyant. Aujourd'hui, faut ressembler à ça. A la parfaite petite donzelle, qui n'en a soit disant rien à foutre de l'avis des autres, mais qui suit quand même le troupeau de moutons qu'est la populace d'aujourd'hui.
Nell. Ma douce et tendre. Au jour d'aujourd'hui, tu ne te considères plus. Tu ne fais plus face au miroir accroché dans ta chambre. Tu évites de t'observer trop longtemps le reflet que tu projettes sur l'eau. Maman te l'avais toujours répété, au creux de l'oreille, combien trop se regarder rendait toxique les citoyens. A force de te regarder, à force de vouloir toujours atteindre la perfection, tu ne feras que voir tes défauts, qui dissimulent tes qualités extravagantes.
Faire abstraction du jugement des autres, c'est une phrase euphorique. Personne ne peut faire ça. Au fond, ça fait toujours mal. Après tout, c'est bien ce que sait faire les humains, n'est ce pas ? Ils détruisent ce qu'ils créer, dans une boucle infernale qui ne s'arrête jamais.
Tu les entends, ces rires, ces remarques. Tu les vois, ces inconnus, qui te dévisagent de leurs regards discourtois. Parfois, tu aurais bien voulu être sourde. Remplacer ton manque de maturité par... un manque du sens de l'ouïs. Mais c'est impossible. Tu es née comme ça. Tu es née... albinos. Ta mère ne l'était pas, ni ton père d'ailleurs. Aucun membre de ta famille ne l'étaient. Ils étaient tous des civils normaux, sans aucune particularité. Tes cheveux ont beau être longs, lisses et soyeux, ils n'en restent pas moins blanc comme neige.
Personne n'ose croiser plonger son regard dans le tiens. Et pourtant, dieu seul sait combien tu es assez émotive pour être comprise qu'à un simple croisement de regard. Tu n'es pas difficile à cerner. Un caractère hétérodoxe à la population d'aujourd'hui. Un caractère simple mais extraverti à la fois. Mais tes yeux, eux, sont trop acrimonieux pour les autres. Ils sont rouges, après tout.
Tu es encore une enfant, tu sais, Shiro. Et tu n'as pas voulu te plier au code vestimentaire mit en place par les plus hauts gradés que ta petite personne capricieuse. En effet, ton style vestimentaire se résume à... une seule et unique tenue. Tu as beau être sermonnée par les autres, critiquées, tabassées, tu n'en restes pas moins une bornée de service qui ne veut qu'être habillée par cette combinaison ridicule. Une combinaison que t'avais offert le maître de ta mère, en l'honneur de ta maladie.
La combinaison est aussi blanche que ta peau. Certains personnes se viennent à se demander si tu te promènes à poils dans les ruelles de Marine Ford, ou si, simplement, c'est un amusement pour toi de les frustrer. Heureusement pour ces jeunes imbéciles que sont les citoyens du monde, de petits cercles et symboles géométriques rouge sang décorent ta tenue. Ils n'ont pas de significations particulières. Ils sont simplement là... pour décorer. Mais afin d'éviter la polémique concernant ta tenue, que certains diront dégradante, tu portes parfois une cape noire à capuche qui ne dévoile que ton doux visage.
Ajoutons aussi le fait que tu ne portes pas de chaussures. Avec ton enfance difficile, tu t'es habituée à marcher pieds nus, même dans les endroits les pus hostiles qui puissent exister en cette maudite planète bleue.
Tu es frêle Shiro. Tu as l'air d'une enfant fragile. Une gosse sans aucune défense, qui n'a rien à foutre là où tu travailles. Et pourtant, tu as beau être légère comme une plume, et ne mesurer qu'un petit mètre 70, tu es assez agile pour recadrer au possible les chieurs qui te font chier.
Quand bien même ton corps ne fut jamais dévoilé aux yeux de quiconque, tu portes de nombreuses cicatrices et marques du passé sur ton corps. En particulier tes bras, qui fussent longuement enchaînés dans ton enfance, ou simplement lacérés par les crocs d'un chien affamé. Tu en portes également dans le dos, sans oublier ce tatouage qui représente la patte du dragon. Mais, ne nous attardons pas sur ce sujet-ci. Tout ceci n'est que passé. Et le passé n'apporte jamais rien de nouveau.
Vous savez ce que ça fait, que d'être albinos ? C'est... Plus ou moins douloureux. D'abord ce sont des taquineries. Rien de bien méchant. Et quand on demande d'arrêter, ils continuent, parce que c'est drôle. C'est drôle. C'est drôle. C'est effrayant. La différence effraie les gens. Le dictat de la minceur, les fringues qui dénudent à moitié vos corps frêles, vos cheveux teintés d'un rouge flamboyant. Aujourd'hui, faut ressembler à ça. A la parfaite petite donzelle, qui n'en a soit disant rien à foutre de l'avis des autres, mais qui suit quand même le troupeau de moutons qu'est la populace d'aujourd'hui.
Nell. Ma douce et tendre. Au jour d'aujourd'hui, tu ne te considères plus. Tu ne fais plus face au miroir accroché dans ta chambre. Tu évites de t'observer trop longtemps le reflet que tu projettes sur l'eau. Maman te l'avais toujours répété, au creux de l'oreille, combien trop se regarder rendait toxique les citoyens. A force de te regarder, à force de vouloir toujours atteindre la perfection, tu ne feras que voir tes défauts, qui dissimulent tes qualités extravagantes.
Faire abstraction du jugement des autres, c'est une phrase euphorique. Personne ne peut faire ça. Au fond, ça fait toujours mal. Après tout, c'est bien ce que sait faire les humains, n'est ce pas ? Ils détruisent ce qu'ils créer, dans une boucle infernale qui ne s'arrête jamais.
Tu les entends, ces rires, ces remarques. Tu les vois, ces inconnus, qui te dévisagent de leurs regards discourtois. Parfois, tu aurais bien voulu être sourde. Remplacer ton manque de maturité par... un manque du sens de l'ouïs. Mais c'est impossible. Tu es née comme ça. Tu es née... albinos. Ta mère ne l'était pas, ni ton père d'ailleurs. Aucun membre de ta famille ne l'étaient. Ils étaient tous des civils normaux, sans aucune particularité. Tes cheveux ont beau être longs, lisses et soyeux, ils n'en restent pas moins blanc comme neige.
Personne n'ose croiser plonger son regard dans le tiens. Et pourtant, dieu seul sait combien tu es assez émotive pour être comprise qu'à un simple croisement de regard. Tu n'es pas difficile à cerner. Un caractère hétérodoxe à la population d'aujourd'hui. Un caractère simple mais extraverti à la fois. Mais tes yeux, eux, sont trop acrimonieux pour les autres. Ils sont rouges, après tout.
Tu es encore une enfant, tu sais, Shiro. Et tu n'as pas voulu te plier au code vestimentaire mit en place par les plus hauts gradés que ta petite personne capricieuse. En effet, ton style vestimentaire se résume à... une seule et unique tenue. Tu as beau être sermonnée par les autres, critiquées, tabassées, tu n'en restes pas moins une bornée de service qui ne veut qu'être habillée par cette combinaison ridicule. Une combinaison que t'avais offert le maître de ta mère, en l'honneur de ta maladie.
La combinaison est aussi blanche que ta peau. Certains personnes se viennent à se demander si tu te promènes à poils dans les ruelles de Marine Ford, ou si, simplement, c'est un amusement pour toi de les frustrer. Heureusement pour ces jeunes imbéciles que sont les citoyens du monde, de petits cercles et symboles géométriques rouge sang décorent ta tenue. Ils n'ont pas de significations particulières. Ils sont simplement là... pour décorer. Mais afin d'éviter la polémique concernant ta tenue, que certains diront dégradante, tu portes parfois une cape noire à capuche qui ne dévoile que ton doux visage.
Ajoutons aussi le fait que tu ne portes pas de chaussures. Avec ton enfance difficile, tu t'es habituée à marcher pieds nus, même dans les endroits les pus hostiles qui puissent exister en cette maudite planète bleue.
Tu es frêle Shiro. Tu as l'air d'une enfant fragile. Une gosse sans aucune défense, qui n'a rien à foutre là où tu travailles. Et pourtant, tu as beau être légère comme une plume, et ne mesurer qu'un petit mètre 70, tu es assez agile pour recadrer au possible les chieurs qui te font chier.
Quand bien même ton corps ne fut jamais dévoilé aux yeux de quiconque, tu portes de nombreuses cicatrices et marques du passé sur ton corps. En particulier tes bras, qui fussent longuement enchaînés dans ton enfance, ou simplement lacérés par les crocs d'un chien affamé. Tu en portes également dans le dos, sans oublier ce tatouage qui représente la patte du dragon. Mais, ne nous attardons pas sur ce sujet-ci. Tout ceci n'est que passé. Et le passé n'apporte jamais rien de nouveau.
Description Psychologique
Oh Shiro. Que tu es bête des fois. Trop naïve. A toujours croire tout ce qu'on te dit, même les conneries les plus débiles. Trop innocente. A toujours adopter cet air enfantin sans aucune intelligence. Trop inculte. A ne pas connaître les pirates les plus populaires au monde, ou les corsaires qui rôdent sur mer. Trop inconsciente. A ne pas te rendre compte lorsque tu es en danger. Lorsque tu as des chances de mourir, de ne plus pouvoir ouvrir les yeux.
Mais tu es comme ça, Shiro. Tu as toujours été comme ça. Ce genre de nana à ne pas comprendre ce qu'est vraiment la vie. Et personne ne t'en a jamais voulu pour ça. Tu vois le monde sous un angle différent que les autres. Tu vois le monde tout beau tout rose. Les méchants ne sont que des illusions que tu persistes à effacer. Éradiquer. Tu n'es pas sadique. Tu n'aimes pas te battre. Mais des fois, t'es obligée, alors tu le fais, sans vraiment te donner à fond, parce que tu as toujours été ainsi. Toujours lassée de la violence que veulent créer les hommes. Ils veulent tous attirer l'attention de leurs congénères, dans l'espoir de se mettre en avant. C'est si facile de bomber le torse ! Tu ne le fais jamais Shiro. Tu es douce, toi. Malgré ton côté capricieuse qui se mêle à ton inconscience, tu es une fille plus ou moins gentille. Tu prononces mal tes phrases, mais elles ont toutes un sens quand elles sortent de ta bouche. Derrière chacune d'entre elles se cachent une morale. Une leçon de vie. C'est amusant venant d'une enfant, mais au fond, tu n'en as pas vraiment conscience.
Tu adores l'hiver. Le froid. Tu adores l'été. Le chaud. Tu adores les bonbons, les sucreries, les sucettes en particulier, ou les simples chewing-gum. Tu t'es auto-proclamée comme celle faisant les plus grosses bulles au monde. Tu adores manger. Tu adores aussi voyager. Découvrir de nouvelles terres, de nouvelles personnes. Tu voudrais particulièrement découvrir le territoire des hommes poissons, mais tu n'as jamais eu le cran de t'aventurer sous la mer. Tu adores nager. Tu adores assister aux réunions. Tu adores faire des missions. Tu adores travailler en binôme. Tu adores observer les gens qui rient. Tu adores chanter. Tu adore dessiner. Tu adores courir, marcher, parler fort, crier même.
Tu aimes plus de choses que tu t'en aimes pas. La seule chose que tu détestes, c'est les oignons. Et les personnes hautaines. Cependant, tu as également du mal à sympathiser avec les personnes froides et péteuses de boules à gogo. Elles ont trop froid aux fesses, à tes yeux, et ne profitent pas assez de la vie.
Mais tu es comme ça, Shiro. Tu as toujours été comme ça. Ce genre de nana à ne pas comprendre ce qu'est vraiment la vie. Et personne ne t'en a jamais voulu pour ça. Tu vois le monde sous un angle différent que les autres. Tu vois le monde tout beau tout rose. Les méchants ne sont que des illusions que tu persistes à effacer. Éradiquer. Tu n'es pas sadique. Tu n'aimes pas te battre. Mais des fois, t'es obligée, alors tu le fais, sans vraiment te donner à fond, parce que tu as toujours été ainsi. Toujours lassée de la violence que veulent créer les hommes. Ils veulent tous attirer l'attention de leurs congénères, dans l'espoir de se mettre en avant. C'est si facile de bomber le torse ! Tu ne le fais jamais Shiro. Tu es douce, toi. Malgré ton côté capricieuse qui se mêle à ton inconscience, tu es une fille plus ou moins gentille. Tu prononces mal tes phrases, mais elles ont toutes un sens quand elles sortent de ta bouche. Derrière chacune d'entre elles se cachent une morale. Une leçon de vie. C'est amusant venant d'une enfant, mais au fond, tu n'en as pas vraiment conscience.
Tu adores l'hiver. Le froid. Tu adores l'été. Le chaud. Tu adores les bonbons, les sucreries, les sucettes en particulier, ou les simples chewing-gum. Tu t'es auto-proclamée comme celle faisant les plus grosses bulles au monde. Tu adores manger. Tu adores aussi voyager. Découvrir de nouvelles terres, de nouvelles personnes. Tu voudrais particulièrement découvrir le territoire des hommes poissons, mais tu n'as jamais eu le cran de t'aventurer sous la mer. Tu adores nager. Tu adores assister aux réunions. Tu adores faire des missions. Tu adores travailler en binôme. Tu adores observer les gens qui rient. Tu adores chanter. Tu adore dessiner. Tu adores courir, marcher, parler fort, crier même.
Tu aimes plus de choses que tu t'en aimes pas. La seule chose que tu détestes, c'est les oignons. Et les personnes hautaines. Cependant, tu as également du mal à sympathiser avec les personnes froides et péteuses de boules à gogo. Elles ont trop froid aux fesses, à tes yeux, et ne profitent pas assez de la vie.
Biographie
Ma douce et tendre. Tu n'as pas eu une vie simple. Mais il serait trop banal que tu as eu une enfance difficile. Ce serait presque normal de dire que tu portes un lourd fardeau sur tes frêles épaules. Dans notre société actuelle, tout le monde souffre. Tout le monde a un passé douloureux. Tout le monde retient ses larmes par simple fierté, pour pour simplement attirer l'attention de naïves personnes. C'est comme ça... ça a toujours été comme ça.
Seulement toi, tu ne t'es jamais plainte. A vrai dire, tu n'as pas conscience toi-même des épreuves insurmontables que tu as pu franchir. Et en vérité, tu t'en fou carrément. Pour toi, le présent a toujours été plus important que le passé. Tu répètes toujours cette phrase, rarement prise au sérieux par les chouineurs qui dit "Le passé n'a rien à te dire de nouveau".
Simplement. Tu es née dans les bras d'une esclave. D'une femme ordinaire, qui fut vendue aux enchères en te portant encore dans son ventre amaigri. Si je devais décrire ta mère, pour la simple et bonne raison que tu n'en as plus aucune souvenir, je dirais que... Elle a toujours eu un sourire aux coins de ses lèvres. Son visage étaient ridés, et sous ses cils inférieurs étaient apparus des coussins, ainsi que des cernes marqués par la fatigue. Chihiro. C'est comme cela que se nommait ta progénitrice. Chihiro. Un nom simple, tout comme sa porteuse qui fut sans doute la femme la plus introvertie de son époque. Et aujourd'hui, elle en est morte.
« Tu seras héritière de mon enfer. »
Ta mère t'a donné naissance dans la demeure de son maître, un dragon céleste aux allures étranges, et à la personnalité toxique. Ta mère était bonne esclave. Elle était rapide, et ne dormait que très peu. Son maître voyait en elle une femme de plus à ajouter dans son tableau de chasse. Il en abusa un bon nombre de fois, après ta naissance, Shiro. Et en échanges de sa dignité, ta mère pu te garder aussi longtemps qu'elle le souhaitait.
Cependant, le fait que ta mère fut plus ou moins appréciée par son maître ne t'épargna pas de la cruauté de ce dernier. Tout d'abord, tu étais albinos. Il te traitait comme un monstre, et ne souhaitait plus jamais te revoir. Alors il t'enferma dans la même cellule que ta mère. Malgré ses lourdes chaînes, celle-ci eut toujours ce courage de te bercer tendrement, te chantonnant une chanson mélodieuse au creux de ton oreille. C'était sa manière de te rendre la vie meilleure.
Tu vécue 6 ans dans cette cellule. Suite à ça, le maître de ta mère te prit également en tant qu'esclave. Tu fus marqué au fer rouge, et enchaînée chaque soir (loin de ta mère), après tes services. Des services qui, au début, se résumaient à un simple nettoyage de la maison. La préparation du bain du maître, ou simplement dresser soigneusement la table avant chaque repas.
Puis, tu finis par t'amaigrir à ton tour. Ta mère décéda une année après que ton rang d'esclave te fut donné. Elle n'avait pas pu survivre au sadisme de son maître. Suite au décès de ton pilier, le maître te chassa de sa demeure. Il t'abandonna simplement sur un petit bateau ridicule qui dériva sur la mer. Tu devins amnésique, traumatisée par ton passé.
« Je serais ta nouvelle mère. »
Jocelyne Owens était une vice-amiral de la marine. Elle aimait les sushis, et détestaient par dessus tout les dragons célestes. Et toi Shiro, qu'elle renomma Nell, tu parvins à te hisser jusque dans tes bras. A reposer sa petite tête sur son épaule solide. Te réfugier dans ses bras robustes. En effet, Jocelyne était une femme musclée, hors du commun, à l'autorité déroutante, et au visage peu tendre.
Tu devins sa fille adoptive.
Jocelyne voulait te donner une éducation digne de son rang. Cependant, jamais tu ne voulus sortir de chez ton nouveau chez-toi. Tu avais peur de l'extérieur. Des gens en général. Tu flippais à la simple moquerie. T'avais aussi peur qu'on se moque de tes cicatrices. Du symbole marqué au fer rouge dans ton dos. Tu souffrais terriblement. Mais tu souriais. Sourire était une manière pour toi d'oublier.
Tu avais également cette habitude de te rassurer seule, en chantant une chanson dont Jocelyne ne connaîtra jamais l'auteur. C'était ta mère biologique. Outre ton amnésie, c'est la seule chose que tu retins de ton passé.
A tes 16 ans, tu étais devenue une adolescente marquée par ton passé. Certains te traitaient d'autiste, à cause de ton langage et ton comportement peu communs. Le plus drôle dans tout ça, c'est que tu ne sais même pas ce que ça veut dire. Seule Jocelyne t'aimait comme tu étais. Elle ne t'en voulait pas, parce qu'elle était la seule à savoir. C'est aussi elle qui t'avait donné cette tenue ridicule. Franchement Nell. Elle montre bien là ton mental enfantin.
Outre ton adolescence plus ou moins banale, sans vraiment d'importance, Jocelyne est décédée lorsque tu eus 17 ans. C'est-à-dire 6 mois avant ton entrée dans le Cipher Pol. Une mort naturelle, de maladie grave causée par des champignons toxiques qui avaient poussé sur son corps, depuis qu'elle avait visité une île étrange peuplée de dinosaures.
Aujourd'hui, tu es engagée dans le Cipher Pol, et te démarque des autres par ton caractère atypique et ton savoir dans l'art du combat à mains nues (que Jocelyne t'avait appris lors de tes 15 ans).
Seulement toi, tu ne t'es jamais plainte. A vrai dire, tu n'as pas conscience toi-même des épreuves insurmontables que tu as pu franchir. Et en vérité, tu t'en fou carrément. Pour toi, le présent a toujours été plus important que le passé. Tu répètes toujours cette phrase, rarement prise au sérieux par les chouineurs qui dit "Le passé n'a rien à te dire de nouveau".
Simplement. Tu es née dans les bras d'une esclave. D'une femme ordinaire, qui fut vendue aux enchères en te portant encore dans son ventre amaigri. Si je devais décrire ta mère, pour la simple et bonne raison que tu n'en as plus aucune souvenir, je dirais que... Elle a toujours eu un sourire aux coins de ses lèvres. Son visage étaient ridés, et sous ses cils inférieurs étaient apparus des coussins, ainsi que des cernes marqués par la fatigue. Chihiro. C'est comme cela que se nommait ta progénitrice. Chihiro. Un nom simple, tout comme sa porteuse qui fut sans doute la femme la plus introvertie de son époque. Et aujourd'hui, elle en est morte.
« Tu seras héritière de mon enfer. »
Ta mère t'a donné naissance dans la demeure de son maître, un dragon céleste aux allures étranges, et à la personnalité toxique. Ta mère était bonne esclave. Elle était rapide, et ne dormait que très peu. Son maître voyait en elle une femme de plus à ajouter dans son tableau de chasse. Il en abusa un bon nombre de fois, après ta naissance, Shiro. Et en échanges de sa dignité, ta mère pu te garder aussi longtemps qu'elle le souhaitait.
Cependant, le fait que ta mère fut plus ou moins appréciée par son maître ne t'épargna pas de la cruauté de ce dernier. Tout d'abord, tu étais albinos. Il te traitait comme un monstre, et ne souhaitait plus jamais te revoir. Alors il t'enferma dans la même cellule que ta mère. Malgré ses lourdes chaînes, celle-ci eut toujours ce courage de te bercer tendrement, te chantonnant une chanson mélodieuse au creux de ton oreille. C'était sa manière de te rendre la vie meilleure.
Tu vécue 6 ans dans cette cellule. Suite à ça, le maître de ta mère te prit également en tant qu'esclave. Tu fus marqué au fer rouge, et enchaînée chaque soir (loin de ta mère), après tes services. Des services qui, au début, se résumaient à un simple nettoyage de la maison. La préparation du bain du maître, ou simplement dresser soigneusement la table avant chaque repas.
Puis, tu finis par t'amaigrir à ton tour. Ta mère décéda une année après que ton rang d'esclave te fut donné. Elle n'avait pas pu survivre au sadisme de son maître. Suite au décès de ton pilier, le maître te chassa de sa demeure. Il t'abandonna simplement sur un petit bateau ridicule qui dériva sur la mer. Tu devins amnésique, traumatisée par ton passé.
« Je serais ta nouvelle mère. »
Jocelyne Owens était une vice-amiral de la marine. Elle aimait les sushis, et détestaient par dessus tout les dragons célestes. Et toi Shiro, qu'elle renomma Nell, tu parvins à te hisser jusque dans tes bras. A reposer sa petite tête sur son épaule solide. Te réfugier dans ses bras robustes. En effet, Jocelyne était une femme musclée, hors du commun, à l'autorité déroutante, et au visage peu tendre.
Tu devins sa fille adoptive.
Jocelyne voulait te donner une éducation digne de son rang. Cependant, jamais tu ne voulus sortir de chez ton nouveau chez-toi. Tu avais peur de l'extérieur. Des gens en général. Tu flippais à la simple moquerie. T'avais aussi peur qu'on se moque de tes cicatrices. Du symbole marqué au fer rouge dans ton dos. Tu souffrais terriblement. Mais tu souriais. Sourire était une manière pour toi d'oublier.
Tu avais également cette habitude de te rassurer seule, en chantant une chanson dont Jocelyne ne connaîtra jamais l'auteur. C'était ta mère biologique. Outre ton amnésie, c'est la seule chose que tu retins de ton passé.
A tes 16 ans, tu étais devenue une adolescente marquée par ton passé. Certains te traitaient d'autiste, à cause de ton langage et ton comportement peu communs. Le plus drôle dans tout ça, c'est que tu ne sais même pas ce que ça veut dire. Seule Jocelyne t'aimait comme tu étais. Elle ne t'en voulait pas, parce qu'elle était la seule à savoir. C'est aussi elle qui t'avait donné cette tenue ridicule. Franchement Nell. Elle montre bien là ton mental enfantin.
Outre ton adolescence plus ou moins banale, sans vraiment d'importance, Jocelyne est décédée lorsque tu eus 17 ans. C'est-à-dire 6 mois avant ton entrée dans le Cipher Pol. Une mort naturelle, de maladie grave causée par des champignons toxiques qui avaient poussé sur son corps, depuis qu'elle avait visité une île étrange peuplée de dinosaures.
Aujourd'hui, tu es engagée dans le Cipher Pol, et te démarque des autres par ton caractère atypique et ton savoir dans l'art du combat à mains nues (que Jocelyne t'avait appris lors de tes 15 ans).
Test RP
Premiers pas, premières missions. On t'a donné le sale boulot, celui dont personne ne veut ! Tu es chargée de garder un ours appartenant à un Dragon Céleste dont on ne t'a pas donné le nom, tu sais simplement que l'ours lui appartient et que tu es supposée le garder pour une durée de 48h. La seule consigne qu'on t'a donné est que si l'ours est ne serait-ce qu'endommagé, tu seras condamnée à mort. Seulement, l'ours se met subitement à t'attaquer.
Raconte nous comment tu te sors de ce mauvais pas.
« Nell Owens ? »
L'appelée se tourna vers son locuteur. Ce dernier se mit à l'observer, de bas en haut, l'air intrigué. Mais Shiro fit abstraction de son regard indécent, et préféra s'interroger au sujet de son interpellation. Après avoir reprit son souffle, puisqu'il semblait avoir couru, le messager vint tendre une lettre à la demoiselle qui se tenait devant lui. Les yeux rouges de celle-ci glissèrent jusqu'à ses bras, chargés de conneries (telles que sucettes, bonbons, et j'en passe), puis remontèrent jusqu'à la lettre tendue. Un soupir s'échappa d'entre ses douces lèvres. Un soupir laissant transparaître l'agacement de la jeune albinos. Elle secoua la tête face au silence pesant du bonhomme, et lui expliqua d'une voix enfantine :
« Tu ne vois pas que Shiro a les bras chargés ? »
Bien évidemment, cette question n'attendait aucune réponse de la part du jeune blondinet qui se tenait droit comme un pic. Il finit par ouvrir la lettre, et lu à haute voix la mission qu'il était venu porter à la demoiselle.
« Vous êtes chargée de vous occuper d'un Ours nommé Simba, pour les deux jours qui suivront votre mise en information de votre mission. »
Shiro laissa un soupir s'échapper de ses lèvres, pour la énième fois cette après-midi. Elle s'accroupit au sol et laissa tomber toute la nourriture qu'elle avait pu ramasser lors des heures précédentes. Le gentilhomme l'observa faire, perplexe, puis continua d'une voix solennel, qui semblait amuser la gamine :
« Aussi, l'ours doit être remis à son maître en bonne état. Vous subirez le châtiment ultime si ce dernier découvrira ne serait-ce qu'une égratignure sur son objet. »
Puis, elle se releva délicatement. Elle prit la lettre entre ses mains glacées, et frôla à peine la peau de l'inconnu qui continuait son beau discours sans se soucier de savoir si elle écoutait ou non. L'albinos pencha la tête en attrapant la lettre, et la tourna afin de l'observer dans tous les sens possibles et imaginables.
« Où est le nounours ?
- Dans un chalet situé à l'est de la forêt. Vous y trouverez également les objets nécessaires pour y vivre ces deux-jours. »
Il se racla bruyamment la gorge et, après avoir croisé le regard de l'interpellée, se détourna. Elle le salua de la main, sourire aux lèvres, et l'imita en prenant le chemin qui la mènerait jusqu'à la sortie, laissant ainsi tout son bordel au sol, sur la précieuse moquette rouge qui décorait le long couloir qu'elle empruntait.
Ellipse.
Après avoir traversé l'obstacle du... pont en bois endommagé par le temps, Shiro parvint à se faufiler dans la forêt, jusqu'à trouver ce fameux chalet auquel elle avait été conviée il y a une demie-heure à peine. Le soleil était à son zénith lorsque l'albinos fit son entrée dans la petite maisonnette de bois. Elle laissa son regard balayer les lieux, avant de chercher l'ours qu'elle devait garder pour les 48 heures à venir. Ce dernier était attaché, entre deux étagères, et profondément endormi. Shiro, qui ne souhaitait aucunement le tirer de son repos, décida de rester à l'écart. Mais elle fit tout de même l'effort de le détacher en évitant de faire un trop grand chahut. Puis, elle se posa sur le lit, et se pencha afin de fouiller la commode juste à côté. Le tiroir inférieur renfermait des pots de miel à gogo, ce qui fit sourire Shiro. En effet, la dernière nommée affectionnait particulièrement les bonbons au miel, les tartines au miel, et tout ce qui s'apprêtait au miel. Elle y vit là une nouvelle occasion de se remplir l'estomac.
L'heure qui suivit ne fut pas bien longue. Shiro s'était occupée de diverses manières. Dessins à la craie sur les murs, dégustation d'un pot de miel, lecture d'un des livres soigneusement rangés sur l'étagère au dessus du lit... Tout ce dont elle pouvait rêver.
Suite à cette dite heure mouvementée, Simba (vous savez, l'ours qui fait trois fois la taille de sa gardienne) pu enfin se retirer de son lourd sommeil. Lorsque ses paupières s'ouvrirent afin de laisser Shiro découvrir ses prunelles, les yeux de l’animal balayèrent la pièce. Puis, son regard plongea dans celui de l'albinos. Elle resta silencieuse, loin d'être effrayée, et se mit même à sourire. Dans un geste enfantin, et qui se voulait affectueux aux yeux de la bête, Shiro agita brusquement sa main pour saluer celui qu'elle considérait comme son futur ami :
« Coucou ! »
L'ours pencha étrangement sa grosse tête d'un côté, puis de l'autre. Il cherchait sans doute à comprendre ce que voulait lui dire l'albinos. Cette dernière se mit à rire en agitant ses jambes de haut en bas, telle une enfant. Puis, après avoir reprit son souffle, elle se redressa vivement. L'ours semblait perplexe, mais Shiro n'y prêta aucune attention. Elle s'approcha de lui, et vint l'enlacer dans un geste tendre et délicat à la fois. D'abord, l’animal fut pris par surprise. Il ne connaissait rien de la tendresse des hommes. Il ne connaissait que la violence, les mots durs, le poids incessant de son maître sur son dos endommagé... Il ne connaissait pas la joie de vivre. La joie de vivre que Shiro allait lui transmettre pour les deux jours à venir.
Il vint l'éteindre doucement, entre ses deux pattes velues, et poussa un long râle de soulagement. Le sourire de Shiro s'élargissait tout le long du câlin, et resta figé lorsqu'elle s'écarta. Elle pencha la tête, dansa sur un pied, et lui demanda d'un air enjoué :
« On va jouer dehors ? »
L'ours ne comprit que lorsqu'elle indiqua la porte. Il hocha la tête, et la suivit jusque dehors. Ils commencèrent ensemble une marche qui dura une bonne heure, et purent rencontrer sur leur route un bon nombre d'animaux, plus étranges les uns que les autres. Ils s'étaient ensuite reposés au bord d'une rivière, dans laquelle ils avaient pêché un certain nombre de poissons, qu'ils avaient tout de suite relâché afin de leur laisser la vie sauve. Shiro avait beau vouloir s'amuser, pour elle il n'y avait aucun amusement à tuer des poissons innocents sans raison. Alors, suite à leur pêche particulière, les deux amis étaient revenus au chalet.
Le ciel était orangé, lorsqu'ils se réfugièrent entre les quatre murs de leur tanière. Alors que Shiro s'adonnait à des bricolages enfantins, Simba explora plus profondeur le chalet. Il fit la découverte des livres soigneusement rangés. Puis du lit confortable. Puis d'une trappe qui donnait à une genre de cave sans importance. Puis. Les pots de miel vides, n'ayant que l'odeur pour le rassasier. 5 au total. Lorsqu'il se tourna vers Shiro, cette dernière afficha un air innocent en s'exclamant :
« Bah quoi ? J'avais faim moi ! »
Un silence de plomb s'installa dans la pièce. Puis, dans un élan de rage, l'ours se jeta sur l'albinos. Cette dernière sauta agilement au dessus de lui, et évita de le toucher en passant au dessus de lui. Elle le fixa, intriguée par son comportement étrange, et le vit se jeter sur elle. Mais cette fois ci, elle n'eut aucun réflexe, et se lfit éjecter sur le mur au dessus du lit.
« Pourquoi Simba est méchant ? »
Shiro n'en savait rien, et ça l'agaçait. Son comportement lunatique l'agaçait. Elle rebondit sur le mur et arriva à nouveau derrière l'ours qui se tenait sur ses deux pattes arrière. En se tournant vers elle, ce dernier renversa le bureau fait en chêne, ainsi que les étagères qui faillirent tomber sur l'albinos. Mais cette dernière les évita sans grande difficulté, et reporta son attention vers son ami qui semblait être rongé par la colère. Une colère dont Shiro ne connaissait pas l'origine.
Elle bascula de côté en évitant la patte de Simba, puis de l'autre en allant se coller au mur. La demoiselle eut le réflexe de se baisser, tandis que l'animal planta ses griffes dans le mur de bois, juste au dessus de la tignasse de son amie. Il les retira avec difficulté, et bascula en arrière. En se cognant contre le mur juste derrière, l'ours fut sonné, le temps de laisser à Shiro l'occasion de se diriger vers la sortie. Pourquoi ? Parce qu'elle boudait. Oui oui, à ce moment précis, Shiro boudait. Pour la simple et unique raison que son ami l'attaque, sans essayer de s'expliquer avec elle. Et ça l'énervait. Elle le prenait comme une trahison. Mais lorsqu'elle sentit un bout de verre s'écraser sous ses pieds, elle se figea.
Elle avait compris. Compris pourquoi Simba s'était énervé d'un coup d'un seul. Alors, Shiro se baissa et attrapa un pot à peine endommagé par le bordel causé par son amie, et le montra à ce dernier. Simba s'était apprêté à la frapper en pleine tête, mais se ravisa en observant le pot vide, perplexe. Shiro prit un air autoritaire, presque ferme, et prononça d'une voix très sérieuse :
« Si Simba veut du miel, alors il va en chercher dans la forêt, avec Shiro ! »
Elle pointa du doigt l'extérieur, et fronça les sourcils en se donnant un faux air menaçant. Elle n'aimait pas du tout le comportement de son ami, et ne voulait pas entendre ses excuses. Simba l'observa, l'air intrigué, puis se rassit au sol en baissant les yeux. Le visage de Shiro s'adoucit d'un coup, et un sourire se peigna sur son visage redevenu enfantin :
« Mais d'abord, il faut ranger tout le bordel que Simba a fait ! »
La gamine fit de grands gestes théâtrale, et ordonna à son ami de se lever. Ensemble, il passèrent la soirée à ranger le chalet. Pour le plus grand bonheur de l'albinos, Simba se montra patient, et obéissant. Il l'aida à ranger la pièce, et c'était même lui qui avait attrapé le miel que Shiro avait trouvé dans la forêt. Ils passèrent la soirée à en manger, fiers d'avoir pu partager ce délicieux repas à deux, et finirent par se coucher ensemble dans le lit, Shiro utilisant la fourrure de l'animal comme couverture.
Raconte nous comment tu te sors de ce mauvais pas.
« Nell Owens ? »
L'appelée se tourna vers son locuteur. Ce dernier se mit à l'observer, de bas en haut, l'air intrigué. Mais Shiro fit abstraction de son regard indécent, et préféra s'interroger au sujet de son interpellation. Après avoir reprit son souffle, puisqu'il semblait avoir couru, le messager vint tendre une lettre à la demoiselle qui se tenait devant lui. Les yeux rouges de celle-ci glissèrent jusqu'à ses bras, chargés de conneries (telles que sucettes, bonbons, et j'en passe), puis remontèrent jusqu'à la lettre tendue. Un soupir s'échappa d'entre ses douces lèvres. Un soupir laissant transparaître l'agacement de la jeune albinos. Elle secoua la tête face au silence pesant du bonhomme, et lui expliqua d'une voix enfantine :
« Tu ne vois pas que Shiro a les bras chargés ? »
Bien évidemment, cette question n'attendait aucune réponse de la part du jeune blondinet qui se tenait droit comme un pic. Il finit par ouvrir la lettre, et lu à haute voix la mission qu'il était venu porter à la demoiselle.
« Vous êtes chargée de vous occuper d'un Ours nommé Simba, pour les deux jours qui suivront votre mise en information de votre mission. »
Shiro laissa un soupir s'échapper de ses lèvres, pour la énième fois cette après-midi. Elle s'accroupit au sol et laissa tomber toute la nourriture qu'elle avait pu ramasser lors des heures précédentes. Le gentilhomme l'observa faire, perplexe, puis continua d'une voix solennel, qui semblait amuser la gamine :
« Aussi, l'ours doit être remis à son maître en bonne état. Vous subirez le châtiment ultime si ce dernier découvrira ne serait-ce qu'une égratignure sur son objet. »
Puis, elle se releva délicatement. Elle prit la lettre entre ses mains glacées, et frôla à peine la peau de l'inconnu qui continuait son beau discours sans se soucier de savoir si elle écoutait ou non. L'albinos pencha la tête en attrapant la lettre, et la tourna afin de l'observer dans tous les sens possibles et imaginables.
« Où est le nounours ?
- Dans un chalet situé à l'est de la forêt. Vous y trouverez également les objets nécessaires pour y vivre ces deux-jours. »
Il se racla bruyamment la gorge et, après avoir croisé le regard de l'interpellée, se détourna. Elle le salua de la main, sourire aux lèvres, et l'imita en prenant le chemin qui la mènerait jusqu'à la sortie, laissant ainsi tout son bordel au sol, sur la précieuse moquette rouge qui décorait le long couloir qu'elle empruntait.
Ellipse.
Après avoir traversé l'obstacle du... pont en bois endommagé par le temps, Shiro parvint à se faufiler dans la forêt, jusqu'à trouver ce fameux chalet auquel elle avait été conviée il y a une demie-heure à peine. Le soleil était à son zénith lorsque l'albinos fit son entrée dans la petite maisonnette de bois. Elle laissa son regard balayer les lieux, avant de chercher l'ours qu'elle devait garder pour les 48 heures à venir. Ce dernier était attaché, entre deux étagères, et profondément endormi. Shiro, qui ne souhaitait aucunement le tirer de son repos, décida de rester à l'écart. Mais elle fit tout de même l'effort de le détacher en évitant de faire un trop grand chahut. Puis, elle se posa sur le lit, et se pencha afin de fouiller la commode juste à côté. Le tiroir inférieur renfermait des pots de miel à gogo, ce qui fit sourire Shiro. En effet, la dernière nommée affectionnait particulièrement les bonbons au miel, les tartines au miel, et tout ce qui s'apprêtait au miel. Elle y vit là une nouvelle occasion de se remplir l'estomac.
L'heure qui suivit ne fut pas bien longue. Shiro s'était occupée de diverses manières. Dessins à la craie sur les murs, dégustation d'un pot de miel, lecture d'un des livres soigneusement rangés sur l'étagère au dessus du lit... Tout ce dont elle pouvait rêver.
Suite à cette dite heure mouvementée, Simba (vous savez, l'ours qui fait trois fois la taille de sa gardienne) pu enfin se retirer de son lourd sommeil. Lorsque ses paupières s'ouvrirent afin de laisser Shiro découvrir ses prunelles, les yeux de l’animal balayèrent la pièce. Puis, son regard plongea dans celui de l'albinos. Elle resta silencieuse, loin d'être effrayée, et se mit même à sourire. Dans un geste enfantin, et qui se voulait affectueux aux yeux de la bête, Shiro agita brusquement sa main pour saluer celui qu'elle considérait comme son futur ami :
« Coucou ! »
L'ours pencha étrangement sa grosse tête d'un côté, puis de l'autre. Il cherchait sans doute à comprendre ce que voulait lui dire l'albinos. Cette dernière se mit à rire en agitant ses jambes de haut en bas, telle une enfant. Puis, après avoir reprit son souffle, elle se redressa vivement. L'ours semblait perplexe, mais Shiro n'y prêta aucune attention. Elle s'approcha de lui, et vint l'enlacer dans un geste tendre et délicat à la fois. D'abord, l’animal fut pris par surprise. Il ne connaissait rien de la tendresse des hommes. Il ne connaissait que la violence, les mots durs, le poids incessant de son maître sur son dos endommagé... Il ne connaissait pas la joie de vivre. La joie de vivre que Shiro allait lui transmettre pour les deux jours à venir.
Il vint l'éteindre doucement, entre ses deux pattes velues, et poussa un long râle de soulagement. Le sourire de Shiro s'élargissait tout le long du câlin, et resta figé lorsqu'elle s'écarta. Elle pencha la tête, dansa sur un pied, et lui demanda d'un air enjoué :
« On va jouer dehors ? »
L'ours ne comprit que lorsqu'elle indiqua la porte. Il hocha la tête, et la suivit jusque dehors. Ils commencèrent ensemble une marche qui dura une bonne heure, et purent rencontrer sur leur route un bon nombre d'animaux, plus étranges les uns que les autres. Ils s'étaient ensuite reposés au bord d'une rivière, dans laquelle ils avaient pêché un certain nombre de poissons, qu'ils avaient tout de suite relâché afin de leur laisser la vie sauve. Shiro avait beau vouloir s'amuser, pour elle il n'y avait aucun amusement à tuer des poissons innocents sans raison. Alors, suite à leur pêche particulière, les deux amis étaient revenus au chalet.
Le ciel était orangé, lorsqu'ils se réfugièrent entre les quatre murs de leur tanière. Alors que Shiro s'adonnait à des bricolages enfantins, Simba explora plus profondeur le chalet. Il fit la découverte des livres soigneusement rangés. Puis du lit confortable. Puis d'une trappe qui donnait à une genre de cave sans importance. Puis. Les pots de miel vides, n'ayant que l'odeur pour le rassasier. 5 au total. Lorsqu'il se tourna vers Shiro, cette dernière afficha un air innocent en s'exclamant :
« Bah quoi ? J'avais faim moi ! »
Un silence de plomb s'installa dans la pièce. Puis, dans un élan de rage, l'ours se jeta sur l'albinos. Cette dernière sauta agilement au dessus de lui, et évita de le toucher en passant au dessus de lui. Elle le fixa, intriguée par son comportement étrange, et le vit se jeter sur elle. Mais cette fois ci, elle n'eut aucun réflexe, et se lfit éjecter sur le mur au dessus du lit.
« Pourquoi Simba est méchant ? »
Shiro n'en savait rien, et ça l'agaçait. Son comportement lunatique l'agaçait. Elle rebondit sur le mur et arriva à nouveau derrière l'ours qui se tenait sur ses deux pattes arrière. En se tournant vers elle, ce dernier renversa le bureau fait en chêne, ainsi que les étagères qui faillirent tomber sur l'albinos. Mais cette dernière les évita sans grande difficulté, et reporta son attention vers son ami qui semblait être rongé par la colère. Une colère dont Shiro ne connaissait pas l'origine.
Elle bascula de côté en évitant la patte de Simba, puis de l'autre en allant se coller au mur. La demoiselle eut le réflexe de se baisser, tandis que l'animal planta ses griffes dans le mur de bois, juste au dessus de la tignasse de son amie. Il les retira avec difficulté, et bascula en arrière. En se cognant contre le mur juste derrière, l'ours fut sonné, le temps de laisser à Shiro l'occasion de se diriger vers la sortie. Pourquoi ? Parce qu'elle boudait. Oui oui, à ce moment précis, Shiro boudait. Pour la simple et unique raison que son ami l'attaque, sans essayer de s'expliquer avec elle. Et ça l'énervait. Elle le prenait comme une trahison. Mais lorsqu'elle sentit un bout de verre s'écraser sous ses pieds, elle se figea.
Elle avait compris. Compris pourquoi Simba s'était énervé d'un coup d'un seul. Alors, Shiro se baissa et attrapa un pot à peine endommagé par le bordel causé par son amie, et le montra à ce dernier. Simba s'était apprêté à la frapper en pleine tête, mais se ravisa en observant le pot vide, perplexe. Shiro prit un air autoritaire, presque ferme, et prononça d'une voix très sérieuse :
« Si Simba veut du miel, alors il va en chercher dans la forêt, avec Shiro ! »
Elle pointa du doigt l'extérieur, et fronça les sourcils en se donnant un faux air menaçant. Elle n'aimait pas du tout le comportement de son ami, et ne voulait pas entendre ses excuses. Simba l'observa, l'air intrigué, puis se rassit au sol en baissant les yeux. Le visage de Shiro s'adoucit d'un coup, et un sourire se peigna sur son visage redevenu enfantin :
« Mais d'abord, il faut ranger tout le bordel que Simba a fait ! »
La gamine fit de grands gestes théâtrale, et ordonna à son ami de se lever. Ensemble, il passèrent la soirée à ranger le chalet. Pour le plus grand bonheur de l'albinos, Simba se montra patient, et obéissant. Il l'aida à ranger la pièce, et c'était même lui qui avait attrapé le miel que Shiro avait trouvé dans la forêt. Ils passèrent la soirée à en manger, fiers d'avoir pu partager ce délicieux repas à deux, et finirent par se coucher ensemble dans le lit, Shiro utilisant la fourrure de l'animal comme couverture.
Informations IRL
• Prénom : Laetitia.
• Age : 14 ans (je suis jeune, n'est ce pas...)
• Aime : L'ordi ( ), délirer ( ), en savoir sur les autres ( )
• N'aime pas : Les gens chiants qui font chier. ( )
• Personnage préféré de One Piece : Aucun en particulier. Je les aime tous, même Doffi.
• Caractère : Je n'aime pas définir mon caractère, je change en fonction de la personne en face de moi. Mais je dirais que je suis plutôt modeste et sans prise de tête.
• Fait du RP depuis : J'ai commencé à 11 ans. J'ai arrêté suite à des soucis. J'ai repris depuis le mois dernier, et j'ai encore un peu de mal à me réhabituer.
• Disponibilité approximative : Pour les trois semaines à venir, 7 jours sur 7. Après, je serais pas mal occupée en vu du brevet blanc. ( )
• Comment avez-vous connu le forum ? : Je l'avais déjà vu par le biais d'une amie, mais étant donné ma "pause" dans le rp, je ne m'étais pas inscrite. Je reprend petit à petit One Piece du coup ça m'a remis dans le bain.
• Autre : Désolée pour les fautes que vous pourrez croiser sur ma fiche. Soyez indulgents je vous en serais très reconnaissante...
Aussi, j'ai conscience que je suis "jeune" pour rp, mais je pense avoir un mental assez mature pour pouvoir vivre en communauté avec vous ~ Donc encore une fois, soyez indulgents s'il vous plait
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Nell S. Owens le Dim 11 Déc - 0:59, édité 5 fois